Rue Haute Seille
30 août 2017 michele Outre Seille 0
Cette rue longeant le canal de Seille conduisait autrefois au Champ à Seille.
En 1585 dame Jennon femme du sieur Thiry le Cherton (charretier) tenait l'hôtel au Saint Esprit situé au Quai Haute Seille ou proche de ce quai.
En 1740 lors de la création de la place Mazelle, la rue avait été transformée à partir de l’abreuvoir jusqu’aux nouvelles maisons de la ville.
En 1744 une maison était située dans la grande rue d'outre Seille à l'angle de la rue du Waide Bouton.
L’auberge du Cheval Noir situé sur le Quai avait été démolie en 1754 pour construire des logements pour les officiers de troupe à l’emplacement de maisons et jardins appartenant aux Célestins. En 1830 cette caserne était devenue une prison militaire. Reconstruite en 1870 elle avait conservé le rôle de prison avec siège du conseil de guerre.
Le 2 août 1757 des travaux avaient été faits au pavillon de la Haute Seille. Le 21 décembre de la même année des travaux de menuiserie avaient été effectués dans les bureaux de monsieur de Contades.
En 1771 la rue Haute Seille appartenait à la paroisse Saint Simplice.
En 1900 il avait été projeté de combler le bras de la Seille depuis la porte Mazelle pour y construire une rue à la place du canal. La nouvelle rue aboutirait au pont Sailly, où une place serait créée entre le pont et le bas de Fournirue (place des Paraiges).
Transformée en une rue élargie, la rue Haute Seille aboutirait à la gare de marchandises, le passage par la porte Mazelle étant supprimé en raison de la construction de la nouvelle voie ferrée.
L’autorité militaire en juin 1901 exigeait la suppression du canal intérieur de la Seille et des deux moulins à ses extrémités. Ce travail devait être exécuté avant 1910. Le 7 juin la ville décidait l’exécution de ce projet sur la pression de l’autorité militaire.
Le comblement du canal intérieur était décidé en septembre 1902 et le fisc militaire déclassait le moulin de la basse Seille mais refusait de mettre la ville en jouissance du moulin avant le 1er avril 1904.
Les travaux avaient commencé en mars 1904. De nombreux ouvriers presque tous italiens étaient occupés aux travaux du terrassement. Pour faciliter les travaux le lit du fleuve avait été mis à sec.
Plusieurs maisons étaient en cours de construction à proximité où pourraient s’installer des brasseries.
La Seille comblée, il avait été nécessaire d’enlever la force hydraulique au moulin de la haute Seille. Un accord avait été conclu en décembre 1903, avec la fermière du moulin qui renonçait à la force hydraulique. Moulin détruit par un incendie en 1906.
En démolissant le mur du canal de la Seille, près de la rue d’Asfeld, deux parties de l’ancien mur d’enceinte démoli vers 1740 pour former la place Mazelle, avaient été retrouvées.
Les propriétaires riverains de la nouvelle rue haute Seille protestaient contre le nouvel alignement de cette rue et réclamaient des indemnités pour l’occupation des quais du canal qui étaient leur propriété.
Le 4 avril 1904 la ville avait acheté une maison rue de la petite Boucherie et deux maisons rue du Change afin de faire communiquer la rue nouvelle avec la rue Fournirue.
Le lit de la Seille était complètement mis à sec en mai 1904. Les pierres de taille du parapet avaient été enlevées. Les murs du quai démolis en plusieurs endroits, par les brèches ainsi créées des matériaux de construction avaient été introduits dans le lit de la rivière.
En savoir plus sur le comblement de la Seille.
La nouvelle rue de la Seille en juin 1905, avait été ouverte à la circulation depuis la place Mazelle jusqu’à la place Saint Simplice. La place Mazelle avait été agrandie.
En 1906 la ville entreprenait la transformation de la rue avec l’acquisition de maisons pour les démolir.
Le canal de la Seille de la place Mazelle jusqu’au pont Sailly avait été transformé en une rue élargie aboutissant à la gare de marchandises.
Les maisons acquises par la ville entre la rue Saulnerie et l’ancien lit de la Seille avaient été complètement démolies. Ces travaux avaient dérangé en octobre 1907 la stabilité des maisons contiguës qu’il avait fallu acquérir pour les démolir.
Les commerces en 1936 N° 19 clinique médicale de Lorraine, n° 25-27 transports départementaux, n° 29 école de la monnaie, n° 31bis bicyclettes Walas, n° 31 tailleur, école de coupe de couture et de modes, n° 33 quincaillerie, n° 35 coiffeur, n° 37 bicyclettes et motocyclettes, n° 39 hôtel de la gerbe d’or, n° 41 épicerie les Eco, mercerie, coiffeur, ornements d’église, n° 43 nickeleurs, n° 45 garage de la place mazelle, n° 47 asile de nuit de la ville, n° 49 couturière, n° 53 automobiles,
n° 2 coiffeur, chocolat Turenne, n° 4 menuiserie, n° 6 société lorraine d’alimentation, n° 14 meubles Baumgartner, n° 18 caisse locale générale de malades de Metz Ville, n° 24-26 union mosellane des syndicats agricoles, caisse régionale mutuelle agricole, n° 28 vins et spiritueux en gros, n° 30 quincaillerie, n° 38 confiseur, n° 40 confiserie, n° 50 café de la métropole, n° 56 métaux Jacques, n° 60 cafetier, n° 62 sellier.
