Rue aux Arènes

En 1812 depuis le passage de l’amphithéâtre jusqu’au passage du Sablon la rue est un chemin dit Rüelle de Cuvry , pour prendre ensuite le nom de Rüelle Bouteille jusqu’au pont Saint Clément [1]. Dans sa première partie le chemin a une largeur de 4,872 mètres, pour passer à 5,847 mètres dans la deuxième partie, non compris les fossés servant à l'écoulement des eaux.

En 1847, lors du nouveau plan cadastral le chemin prend trois dénominations différentes : - la Rüelle de Cuvry est devenue Chemin de Metz au Sablon - la Rüelle Bouteille jusqu’au pont de l’Argonne a pris la dénomination de chemin allant à la Fontaine Brulée - jusqu’au pont Saint Clément la rue prend le nom de chemin de Marly.

Pendant l'annexion allemande, toute la rue reprend son ancien nom germanisé Cuvrystrasse, pour retrouver le nom de Rue de Cuvry en 1919, puis devenir ensuite "Rue aux Arènes".

Rue aus ArènesLa rue traverse de nombreux lieudits ayant pour noms : l'ail rose, les Beaudoins, les petits Beaudoins, sur le chemin creux, les jardins de Saint Pierre, Vuidebourse, la maison blanche, la Croix Saint Jean.

En 1811 la rue est bordée de nombreux jardins et il n'existe que 5 maisons, on en compte une dizaine en 1847, et une cinquantaine au début du 20ème siècle.

Marchand de charbonsEn 1919 la ville échange un terrain avec J.M. Hubert. Le terrain de monsieur Hubert, où deux maisonnettes sont à démolir, permettra l'élargissement du carrefour rue saint Pierre et rue de Cuvry. Les hospices civils de Metz offre à la ville une parcelle leur appartenant au lieudit "La Fontaine Brûlée",[2] pour réaliser l'alignement de la rue. A cet emplacement se trouvait le regard d'une conduite d'eau supprimée depuis plusieurs dizaines d’années.

En 1921 la ville cède une parcelle de terrain contiguë au boulanger Sar [3].

En 1923 la ville achète un très beau jardin d’environ 20 ares, avec une maison d’habitation, [4] qui pourra servir de lieu de promenade aux enfants de l'hospice situé à 10 minutes de là.

En 1926 une lampe électrique de 1.000 bougies est installée à l'intersection des rues Saint Pierre et aux Arènes. Faute de crédit cette lampe n'avait pas pu être installée en 1925.

Passage du Sablon actuellementEn 1929 il est regrettable qu'au carrefour des rues aux Arènes et Saint Pierre, des bâtiments soient déjà édifiés, ne permettant plus l'aménagement de la place.

En mars 1934 un achat de 65ares est nécessaire pour l'aménagement des rues à l'angle rue aux Arènes et route de Magny. Les travaux seront exécutés au titre du chômage.

En 1935 est prévu l'aménagement du carrefour des rues aux Arènes, du Graouilly et Paul Diacre.

Fabricant de meublesUn projet de modification d'alignement des rues aux Arènes, route de Magny et sente à My est approuvé le 12 juillet 1935.

Publicité Les commerces installés dans la rue en 1936 : numéros impairs au 23 une épicerie, au 35 un coiffeur, au 63bis un dépositaire de radio, au 65 bis un dépôt de pain, au 67 une coiffeuse, au 67b un café, au 69 un boucher, au 73 un cafetier et un épicier, au 75 l’épicerie les Eco, au 77 un café et un tabac, au 87 un marchand de charbon, au 103 un entrepôt, au 113 un fabricant de voitures, au 125 un épicier, au 125b une imprimerie.
Soudure

PublicitéNuméros pairs au 8 épicerie les Eco, au 12 un boulanger, au 20 un boulanger, au 22 un café, au 40 un épicier, au 48 le café de la Meuse, au 50 un épicier, au 58 une crèmerie, au 62 l’épicerie Sanal, au 64a un café, du 68 au 72 le carrossier Hubert, au 74 un transporteur, au 84 un chantier de charbon, des pommes de terre en gros, un chantier de charpente, au 88 une tapissière, au 92 un fabricant de stores, au 102 un marchand de bois et charbons, au 104 un café, au 106 le comptoir populaire : charbon et la raffinerie du sel « Lorrain ». Publicité

Le 30 mai 1945, toute circulation de véhicules ou de piétons est interdite à partir du 30 et les jours suivants, rue aux Arènes, pont Amos, rue Mangin, rue du 20ème corps, pour cause de gros transport par camion de l'armée américaine, venant de Thionville et passant par le Sablon, pour se rendre à Frescaty.

Notes

[1] pont Amos

[2] près du passage du Sablon

[3] 12 rue aux Arènes

[4] au n° 117

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Mireille Lacomère

Danielle,
Il s'agit de Marie-Andrée STAHL. La boucherie etait bien a cote de chez Mme Klein. Je pense que Danielle devait etre de 50 comme moi. J'aimais beaucoup Nicole Gorius.

danielle

pour Mireille
pour rafraichir ma memoire s agit il de la boucherie des eco qui etait a cote de chez mme klein je me souviens vaguement d une boucherie qui etait installee a cet endroit. le prenom de marie andree me dit quelque chose; quel etait son nom de famille ? je pense que deviez etre a peu pres du meme age que danielle conrard, pour la petite histoire il y a tres longtemps je l avais apercu dans une grande surfaceje me suis fait connaitre ,elle etait avec son mari et devait avoir il me semble 2 ou 3 enfants. il y avait aussi les filles de chez gorius ,surtout la plus jeune Nicole qui avait mon age . l

danielle jeudi, 7 février 2008 - 14:50
Mireille Lacomère

Danielle, c;est Mireille Lacomère. C'est moi qui allait jouer avec Marie-Andrée, ma copine, chez Danielle. Le père de Marie-Andrée tenait la boucherie des ECO, mais elle habitait avec sa granmère, Mme Wambach qui habitait au 64 rue aux Arenes.

danielle

Quelle Mireille ?

allait jouer avec Danielle Conrad (petite fille effectivement de mme Klein qui tenait les eco au coin de la rue kellermann) ma grand mere etait amie de cette dame et effectivement tous les jeudis j allais aussi avec elle lui tenir compagnie dans cette piece ou elle etait allongee sur i lit special ,sinon le reste du temps elle etait au chateau bompard a noveant .elle avait eu la polio . avec sa maman elle etait partie vivre dans une region d algerie. et je souviens encore du jour ou on a annonce a mme klein 'car ma grand mere etait avec elle ce jour la) qu on allait rapatrie sa fille decedee et sa petite fille paralysee. ce sont des choses qu on n oublie pas. moi j habitais au dessus de chez francois (boucherie) tous les magasins autour restent en memoire , martine la fille des bouchers francois et christiane petitefille de mme bonnet qui avait l epicerie en face ,que de souvenirs. et encore bien d autres mais la il faudrait faire un livre

danielle jeudi, 7 février 2008 - 12:05
Mireille

Moi je me souviens du Cafe Saint Pierre lorsqu'il etait tenu par la famille Bernier dans les annees 60. En face au 64bis, il y avait le cafe du "Passage du Sablon" tenue de 60 a 63 par Madame Lacomere. Et puis au coin de la rue Kellerman et Aux Arenes, il y avait "Chez Gorius". Lorsque j'etais gamine ma copine Marie-Andre et moi allions jouer avec la fille (ou petite fille) de Mme Klein des Eco au coin de la rue Kellerman. Elle etait paralisee et etait toujours couchee sur un lit special dans la piece derriere. Moi aussi j'aimais aller chez "Francois", le boucher car il donnait le morceau de "fleishwurst" aux enfants. En allant a l'ecole, j'achetais mon gouter ou les chewing-gum gagants chez Poro.

Mireille vendredi, 22 juin 2007 - 15:00
droschel

Que de souvenirs, ancien du sablon, aux 77, rue aux arènes, logement que le père de ma mère occupait déjà avant guerre. Pouvoir se souvenir des commerces de la rue. Le Café Saint Pierre tenu a ce moment -là (année 50/60) par Mr Hentzien qui avait le stand de sandwich place de la République, les Eco par madame Klein, le Sanal en face géré par les époux stoffel, plus haut sur le même trottoir l’épicerie Bonnet, en face de l’autre côté la Boucherie François où on accompagnait les parents , car elle offrait toujours une tranche de saucisse de viande aux enfants, les pâtissiers Poro, Noblesse, l’ épicerie Marié ,crémerie Nicodik, en face du 77 , le Café Linelle, à côté le coiffeur Castroldi , sur le trottoir en face le garage Hubert, qui ressemble au petit garage que nous avions pour Noël ,le 77 avait quatre fenêtres donnant rue Saint Pierre. De ces fenêtres on voyait Mr Tosi sur le pas de sa porte pendant de longues heures, à qui on a fait quelques misères dans son dépôt du bout de la place Belchamps, les commerces rue Saint Pierre le boucher (jaskula), boulangerie, les Coop, les Eco, épicerie Frey, Zingraff, crèmerie Paulus, rue Kellermann : crèmerie Ebers , et encore bien d’autres.

droschel mercredi, 1 novembre 2006 - 14:16

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