La Grève

La place de Grève était entourée par deux murailles, l’une du pont de la (Basse Seille actuelle rue des Tanneurs), longeant les rues du Pont de Grève, de l’épaisse Muraille et Mabille jusqu’à la poterne de Dame Colette située face à la rue Saint Eucaire, l’autre muraille du moulin de la Basse Seille en longeant la Seille jusqu’à la rue Saint Eucaire.

En 1373 création de la maison de la Grève appartenant à la ville, où allaient tirer les arquebusiers. Chaque dimanche les compagnons arbalétriers s'exerçaient à l'arbalète sur cette place.

Le terrain de la place de Grève avait été donné à l’hôpital Saint Nicolas en 1420. Les maîtres de l'hôpital louaient cette place aux drapiers pour y faire sécher leurs draps sur des cordes.

La ville louait en 1536 la Grève contre la muraille ancienne de Chandellerue, entre le moulin de la Grève et les arbalétriers.

En 1579 c’était une place entourée d'une haie appartenant à la ville où se trouvait une compagnie d'arbalétriers, un jardin et une place vide du côté de la Seille. Au milieu de cette place se trouvait un vieux magasin à poudre.

En 1602 une pièce de terre joignait les grilles de la basse Seille du côté de la ville que l'on nommait le neuf ouvrage, la rivière était louée par la ville à un pêcheur.

La ville avait en 1605 loué une place à Gury Leriche, maître des compagnons tireurs d'arcs, contre la vieille muraille de la ville pour s’y exercer. Contre cette muraille se trouvait un puits placé sous le pont de Grève.

La maison des arbalétriers située près du pont de grève avait été donnée en 1609 à l'hôpital Saint Jacques, déplacé de la rue Boucherie Saint Georges. L'hôpital Saint Jacques réuni à l’hôpital Saint Nicolas, ce fut dans cette maison qu’on y recevait les malades de la garnison jusqu'à l'achèvement de l'hôpital militaire du fort Moselle.

La veuve de Jacques Michelet avait loué à la ville en 1629, sa maison de la Grève, pendant l'épidémie pour y loger les pestiférés et les chirurgiens.

Depuis 1731 il était dû à Nicolas Morel, écuyer, conseiller au parlement, commissaire aux requêtes du palais, une somme de 305 livres pour cession d’un terrain destiné à isoler le magasin à poudre de la grève. Cette somme déjà réclamée en 1737 et 1746 ne fut payée qu'en 1752.

Le terrain de la place de Grève avait été occupé par les jardiniers jusqu'en 1846 lors de la suppression de cette place. Cette même année la Seille avait été couverte le long de la caserne de la basse Seille et une partie de la place était devenue une cour pour la caserne. Le surplus avait été vendu et les jardiniers avaient quitté les lieux. La chaussée avait été refaite en 1848.

La ville étant en 1905 devenue propriétaire du terrain militaire de la place de Grève avec le magasin à poudre, celui-ci avait été démoli. En décembre sur l’emplacement de l’ancien magasin à poudre et d’un dépôt de ferraille sur un terrain contigu, ouverture d’une rue dans le prolongement de la rue du Champé.

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