Rue du Neufbourg

Appelée rue du Neufbourg car étant à l’origine hors des murs de la ville, cette rue autrefois fermée était redevable d’un droit de gîte.

Les templiers y avaient fondé au 12ème siècle un hôpital de leur ordre pour y recevoir des pèlerins et des croisés de terre sainte. Une petite chapelle était entourée d’un cimetière. Ils quittèrent ce lieu environ un siècle plus tard.

En 1293 Thibaut Bataille et son épouse Odéliate habitait dans la rue du Neufbourg.

Vers 1500 Renault le Gournais et son épouse Isabelle Bataille étaient également domiciliés dans cette rue.

Le 1er février 1600 la collégiale Saint Thiebault avait vendu à Pierre Blaise un terrain communément appelée la Grange au Cerisier, (cerisier planté dans le recoin d’une maison à l’angle de la rue du Neufbourg) située derrière le couvent des Augustins, à côté d'une allée appartenant déjà au sieur Blaise.

Cette grange avait été acquise en 1598 par les Augustins pour y établir leur couvent. Cet emplacement étant trop proche du rempart, leur projet fut abandonné.

La grange au cerisier démolie, Pierre Blaise y avait construit un bâtiment qu'il avait vendu en 1636. Ce bâtiment était ainsi décrit: une grange avec grenier et jardin à côté situé derrière les Augustins, entre Saint Thiebault et le rempart.

En 1620 Françoise Chastellier veuve de Henry Saint Jean, colonel de la milice du pays messin, demeurait rue du Neufbourg. Entre 1628 et 1754 l’hôtel de Montgomery était situé dans cette même rue.

Adjudication par l’hôpital Saint Nicolas le 25 septembre 1709, faite au profit de l’abbaye Saint Symphorien qui consistait en meubles avec une grange vis-à-vis de l’hôpital, cave, cour et écurie.

Avant 1740 la porte Saint Thiebault était à l’extrémité de la rue du Neufbourg et la place Saint Thiebault n’existait pas. L’entrée du couvent des Augustins se trouvait dans cette rue.

La porte Saint Thiebault avait été avancée en 1740 et la place du même nom créée sur l’ancien terrain de la fortification.

En février 1739 les pavés de la rue depuis l’égout de la porte Saint Thiebault jusqu’à la maison dite du cerisier étaient défectueux. Jean François le Rouge, architecte, propriétaire de la rue à l’enseigne « l’arbre d’or », était redevable de la moitié du prix de remplacement des pavés.

Des travaux pour les égouts avaient été exécutés vers 1860. Lors des fouilles faites à cette occasion, il avait été découvert à deux mètres en dessous du sol, un très ancien chemin.

Une forte muraille de 1,5 mètre d’épaisseur près de l’hôtellerie du grand Maure, paraissait provenir de l’ancienne enceinte et une ancienne galerie souterraine se dirigeait vers la porte Serpenoise.

En mai–juin 1876 continuation de construction des égouts et des trottoirs de la rue du Neufbourg. A la jonction de la rue du Neufbourg et de la place Saint Thiebault avaient été découvertes des tombes en forme d’auge qui contenaient des ossements.

La rue avait en 1900 été élargie et rectifiée des deux côtés et une rue nouvelle créée dans la direction de la nouvelle gare.

Les commerces en 1936

N° 9 restaurant de la bonne cuisine, n° 11 Boucherie , marchand de chaussures, n° 13 droguerie, restaurant au petit chez soi, n° 15 photographe, n° 17 cafetier, n° 19 marchand de vins, n° 21 cafetier, n° 21bis comestibles, n° 23 épicerie sanal, coiffeur, n° 12 restaurateur, n° 14 laiterie, n° 16 boucherie charcuterie, n° 18 épicerie, n° 20 pâtisserie confiserie, n° 20bis comestibles, n° 22 restaurant de la porte Saint Thiébault, n° 24 marchand de chevaux, n° 26 papeterie.

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