Place Saint Martin

L'église Saint Martin in Curtis située près de l'ancienne porte de la première enceinte de la ville, datait du XIIIème siècle.

La construction de la nef remontait à la première moitié du XIIIème siècle et le chœur à la fin du XVème siècle.

Saint Martin partage son manteau

En 1291 deux maisons étaient situées, l'une en Saint Martin rue sur le tour d'une ruelle, l'autre sur la cour devant le Moutier (église) Saint Martin.

En 1363 donation d'une maison curiale au curé de l'église.

En 1391 Simon le Prêtre avait fait l'acquisition d'un sentier pour aller et venir à un puits se trouvant derrière une maison située en Saint Martin rue.

En 1420 une maison appartenant à Jean le Hungre, était située sur le tour de Saint Martin rue, devant l'hôtel de Nicole Baudoche.

L'épouse de Pierre Baudoche, décédée le 8 novembre 1502 avait été inhumée dans l'église devant l'autel Notre Dame. Le 11 avril 1513 Claude Baudoche fils de Pierre avait donné aux échevins de l'église la maison contigüe de l'église.

L'église Saint Thiebault ayant été démolie lors du siège de Charles Quint, en décembre 1554 les religieux de Saint Thiebault avaient été autorisés à célébrer leurs offices dans l'église Saint Martin.

L’autorité militaire avait fait démolir vers 1560 le clocher de Saint Martin pour qu’il ne domine pas la citadelle qui venait d'être construite.

Lors du transfert en 1563 de l’abbaye Saint Symphorien près de l’église Saint Martin, l’auberge de la Chèvre avait été démolie pour élargir la rue. L'abbaye s'était installée dans les hôtels des familles Baudoche et Perpignant.

L'hôtel de Perpignant était situé vis à vis de l'église Saint Martin et voisin de celui des Baudoche qui communiquait avec l'église par un passage voûté passant au dessus de la rue.

L'hôtel de Perpignant était devenu l'hôtel abbatial du monastère, le jardin étant situé vis à vis de la rue Chandellerue.

L'abbaye Saint Symphorien avait trois sorties : l'une en la ruelle Saint Symphorien, l'autre en la ruelle Saint Martin et la troisième dans la Chaude Ruelle.

Le 13 janvier 1631 location d'une maison située rue Saint Martin entre la ruelle des Prêtres et la rue du cours Saint Martin.

Une ruelle aboutissant à la rue Saint Martin et conduisant à la porte Saint Thiebault avait été supprimée en 1667. L'hôtel de ville avait ordonné en novembre 1683 aux riverains de la rue devant l'église, d'enlever les immondices qui obstruaient le passage.

Le patronage de l'église Saint Martin appartenait depuis 1213 aux administrateurs de l'hôpital Saint Nicolas qui en étaient toujours collecteurs en 1699.

Une ordonnance du bureau des finances datée du 24 décembre 1748, avait ordonné la démolition d'un groupe de vieilles maisons, lieudit l'islotte ou le bouquet de Saint Martin.

Ces maisons étaient entourées par la petite place Saint Martin, la ruelle des Prêtres, la rue derrière la grande maison (à l'angle de la rue des Parmentiers) , la rue du Cours Saint Martin.

Le 28 février 1749 il avait été signifié au curé de Saint Martin et à l'échevin, ainsi qu'à tous les habitants de vider leurs maisons avant la démolition prévue après la Saint Jean.

La démolition de dix maisons ordonnée le 18 mai, devait laisser le terrain libre pour y créer une place.

Il avait été procédé à l'adjudication de la démolition des maisons le 10 juin pour commencer le 30 juin suivant. La démolition devait se faire dans les trois semaines, laissant la place nette en bouchant les trous et les caves.

Ces maisons avec cave comportaient plusieurs pièces séparées par des cloisons en bois. Les croisées (fenêtres) souvent avec barreaux étaient fermées avec volets en bois, donnant soit sur la rue, soit sur une cour. Les escaliers intérieurs et extérieurs étaient également en bois, remplacés parfois par une échelle de meunier.

Dans certaines maisons existait une boutique (5 boutiques) avec arcade, dans d'autres un chambre de soldat située le plus souvent au grenier, et une chambre à four donnant sur la cour.

Dans l'une des maisons les héritiers avaient récupérés toutes les taques de cheminée.

Les propriétaires devaient être remboursés du prix estimé de leur maison dans le courant de l'année 1749.

La place triangulaire n'avait été pavée qu'en automne de l'année 1753. En 1759 la ville avait acheté trois vieux immeubles près de l'église pour l'achèvement de cette place.

place Saint Martin

Une station de fiacres était en 1786 installée sur la place Saint Martin.

Une petite baraque était placée en 1787 entre les deux contreforts extérieurs de l'église sous une voûte s'appuyant d'un côté sur l'église et sur l'autre côté sur le mur de l'abbaye Saint Symphorien.

Lors de la révolution la place avait pris le nom de place du Peuple.

Le 6 avril 1794 (13 germinal an 2) l'administration municipale avait fait placer des bœufs dans l'église Saint Martin transformée en étable.

En 1811 l'ancien l'hôtel de Baudoche avec sa voûte au-dessus de la rue, où s'était installée l'abbaye Saint Symphorien avait été démoli. L’église de l'abbaye construite en 1717 avait également été démolie. Seul un mur séparait l'abbaye (devenue renfermerie Sainte Madeleine) de l'église dont le transept avait été diminué.

Par arrêté du 12 janvier 1819, la place Saint Martin du côté de l'égout, avait été désignée comme un endroit où l'on pouvait abattre et griller des porcs.

Un autre arrêté du 28 septembre 1827 avait supprimé l'abattage des porcs sur cette place. alors qu'un nouvel arrêté du 2 décembre 1828 avait décidé que l'opération se ferait à l'abattoir dans la rue vigne Saint Avold.

Vis à vis de l'église dans l'ancienne maison de famille du père Potot, celui-ci y avait installé les Jésuites en 1823.

L'ancien vicaire de Saint Martin et aumônier de la Madeleine avait créé en 1840 pour les pauvres de la paroisse, l'œuvre du chauffoir.

Le Sablon appartenait à la paroisse Saint Martin. En 1845 une collecte avait été faite pour la construction d'une église au Sablon.

Le clocher de l'église Saint Martin reconstruit pendant l'annexion avait été inauguré le 13 novembre 1887.

En 1936 au n° 0 assurances Rhin et Moselle, n° 2 Robert Schuman avocat à la cour, n° 3 charbons en gros, n° 4 le journal de Metz, n° 10 fabrique de l'église Saint Martin, n° 11/13 épicerie, n° 12 église Saint Martin.

  • année 1926
  • PT-pStMartin3_-_3-900x675.jpg
  • année 1910
  • année 1939
  • année 1961
  • année 1908



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