Dans l'Est
17 juin 2014 michele La France pendant la première guerre mondiale 0
En lorraine l'attaque allemande était rude, après Sarrebourg le 20 août les allemands promettaient de percer les lignes françaises entre Epinal et Toul pour parvenir à Neufchâteau.
En Woëvre l'ennemi n'était pas arrivé à s'emparer des hauts de Meuse, les français ayant atteints le sud de la route de Verdun à Metz.
En Alsace la ligne de défense se trouvait en arrière de la crête des Vosges.
Le 24 août les allemands, maitres de Lunéville, avaient traversé la Meurthe et se dirigeaient vers la Lorraine.
Les généraux de Castelnau et Dubail avaient transporté toute leur artillerie sur les hauteurs de la côte d'Essey.
Une lutte sans trêve ne laissait pas avancer les allemands qui évacuaient le 6 septembre le territoire de Saint-Dié et Lunéville.
Dans les Vosges l'armée allemande était massacrée et arrêtée net.
Une force allemande considérable avait investi la région de Saint-Mihiel, les français se trouvant à seulement trois kilomètres. Le 15 septembre les français avançaient vers Saint Mihiel et les allemands s'étaient repliés.
Entre deux combats des cérémonies étaient célébrées.
Ainsi le général de Curières de Castelnau, grand chef sauveur de Nancy, commandant l'armée de Lorraine venait d'être nommé grand officier de la légion d'honneur.
La cérémonie du dimanche 11 octobre à Gerbéviller avait lieu au milieu des ruines. La sœur Julie était portée à l'ordre du jour, pour son dévouement pendant la tragédie de fin août. Maurice Barrès assistait à cette cérémonie.
A Morhange c'etait un monument au morts qui avait été érigé.