Commémoration à Metz du décès de Jean Moulin
08 juil. 2013 michele Autres personnages 1
Il y a 70 ans décédait à Metz dans des conditions obscures le Préfet Jean Moulin.
Ernest Kempnich, (dont Noël-Noël romançait l'histoire dans son film le Père Tranquille), en tant qu'officier d'état civil avait rédigé la mention figurant en marge de l'acte de décès. Par un manuscrit privé il expliquait sa vérité sur ce décès.
A découvrir aux archives départementales de Saint Julien, le témoignage de Martin Muller sur les circonstances du décès de Jean Moulin, (cote du document J6356, avant dernière page)
Extrait du témoignage de Martin Muller
Dans le train venant de Compiègne et passant par Metz se trouvait Jean Moulin avec d'autres déportés.
Un trou avait été aménagé dans le plancher du wagon suffisant pour qu'un homme puisse passer au travers.
Sur le pont de Magny bombardé un mois auparavant par la RAF, les trains ne roulaient pas vite, 3 à 5 km/h.
Profitant de ce ralenti les déportés se laissaient tomber sur le pont provisoire pas très solide. Dix huit étaient parvenus à s'échapper, car après le pont le train reprenait son allure normale. Il semble que Jean Moulin était l'un de ces dix huit. On l'aurait trouvé blessé et il serait mort à la gare de Metz puis aurait été enterré au cimetière de l'est.
Quelques uns de ses compagnons s'étaient échappés, d'autres avaient été repris.
Ce lundi 8 juillet 2013 une cérémonie avec dépôt de gerbes et installation d'une plaque rappelait l'histoire douloureuse de cette sombre période.
_Impossible d'être plus complet, merci à la journaliste et au photographe pour ce bel article__