Autour des Arènes de Metz Sablon Ce site propose une promenade temporelle autour des arènes de Metz-Sablon (France-Lorraine-Moselle). Le voyage commence a la période des Romains pour arriver à la période actuelle. Depuis Metz et sa grande région, vivez des rencontres avec l’histoire des lieux et des personnes illustres ou inconnues. Le passé récent est évoqué à travers la mémoire des Messins et des Sablonnais. Chaque lecteur de ce site peut y laisser son empreinte en relatant le souvenir d’évènements de la région, tombés dans l’oubli.

Au XVIIème siècle elle était dénommée rue du poids de la laine en raison de la grande halle du poids de la laine située près de la pierre hardie.

En 1733 le bureau du poids de la laine avait été vendu. A la même période l'extrémité de la rue du côté place de Chambre avait été élargie, à l'endroit où se trouvait la petite rue du Mouton d'Or.

En 1753 trois maisons avaient été supprimées pour laisser place à la transformation de la voie publique.

L'estimation en 1756 d'une maison formant le coin de la rue du Faisan et de la place de Chambre avait été de 5.414 livres. Appartenant à un notaire elle était louée à un boulanger.

Au XVIIIème siècle la rue avait pris le nom de rue du Faisan en raison de l'hôtellerie du Faisan tenue par le sieur Nauroy. En 1789 Arthur Yung, lord anglais, célèbre voyageur qui s'était arrêté à cet hôtel, avait affirmé que Metz était la ville où l'on vivait à meilleur marché. La table d'hôte était à 36 sols pour deux services de plats, dessert et bon vin à discrétion On soupait pour 10 sols avec un grand plat accompagné d'une pinte de vin. Son cheval lui coutait 25 sols pour le foin et la place à l'écurie et sa chambre était au prix de 26 sols.

L'arrière des maisons d'un côté de la rue aboutissait au cimetière Saint Victor, alors que l'autre côté était contigu à l'abbaye Sainte Marie.

Claude, maitre de jeu d'épée, habitait dans cette rue.

Monsieur Hoffmann avait fait construire vers 1850 une grande maison où il avait ouvert une importante épicerie.

Dans la maison à l'angle de cette rue et de la place de Chambre avait été commis vers 1860 l'assassinat d'un commerçant juif, du nom de Picard, dont l'auteur était resté inconnu.

Commerces en 1936

N° 1 boucherie charcuterie, n° 3 fruits et légumes, n° 5 brasserie du Faisan, n° 7 boulangerie, n° 9 magasin de meubles, n° 11 boucherie et Sanal,

N° 2 Meubles, n° 4 vins et spiritueux en gros et papeterie graveur, n° 6 instruments de musique, n° 8 pâtisserie, n° 10 articles de ménage, n° 12 Parfumerie, coiffeur pour dames.