Rue Pierre Hardie

Autrefois la rue de la Pierre Hardie allait de la rue du Moyen Pont à la rue du Faisan (d'après plusieurs plans du XVIIIème siècle). Elle a été remplacée par la rue Sainte Marie. Actuellement elle est située entre la rue de la Paix et la rue du Palais. Elle a donné son nom à l'ancienne rue dénommée précédemment derrière l'évêché.

En 1357 d'après un acte daté du mardi après la chandeleur, l'abbaye d'Orval possédait une maison dans la rue qui portait le nom de maison d'Orval.

Vers 1420 le chanoine Jennat de Villers de la cathédrale, aurait possédé une chapelle située dans une maison de la rue. Vers le milieu du XVème siècle, une maison comportant une grange se trouvait dans cette rue.

En 1515 Beaudoin le drapier de la rue Pierre Hardie, se rendant à la foire de Francfort avait été rançonné au cours de son trajet.

En 1613 Claude Burthemin, cordier, étant décédé sa veuve avait continué à habiter leur maison de la rue Pierre hardie.

Par ordonnance du bureau des finances datée du 9 juillet 1728, la rue devait être élargie et la pente diminuée, dans la partie supérieure à partir de la porte du palais épiscopal.

Dans cette rue se trouvait 37 maisons dont dix appartenaient au chapitre de la cathédrale, une à la commanderie de Malte, 3 à l'abbaye Sainte Marie, une au chapitre de Saint Thiebault. L'entrée de l'abbaye Sainte Marie était située à l'entrée de la rue de la paix.

Dans une autre ordonnance du 6 septembre 1737, le bureau des finances demandait la démolition des façades en raison de l'élargissement de la rue.

Par convention du 22 octobre 1739, la chapelle dite des 11.000 vierges, avait été réunie à la Cathédrale. Il s'agissait probablement de la chapelle du chanoine de Villers. A cet emplacement se trouvait ensuite l'hôtel du Nord.

En 1756/1760 le sol de la rue avait été baissé de 4 pieds nécessitant le repavage de la rue. Les maisons avaient été rehaussées sans que les habitants n'aient eu à supporter aucune dépense.

Dans une salle de l'ancienne abbaye Sainte Marie, devenue salle du district, le 12 février 1793 avaient été vendus 46 arbres, des chênes et des poiriers épars sur les terres de la commune de Rozerieulles.

A deux reprises l'administration avait fait procéder à l'élargissement de la rue, pourtant encore trop étroite en 1901. A cette date elle était habitée par des médecins, des négociants et des industriels.

Les commerces en 1936

N° 1 maison Kieffer instruments de musique et épicerie les coopérateurs, n° 3 établissement Jacquemin électricité et TSF, n° 5 commerce de laines, n° 7 épicerie.
Année 1930 Année 1929 Année 1932 Année 1933 Année 1982

N° 2 Metz-Cadeaux et teinturerie Klotz, n° 4 fabricant de margarine, n° 6 les belles laines, n° 8 layette, n° 10/12 pâtisserie.
Année 1907 Année 1923

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