Affaires diverses de 1900 à 1939

  • En 1818 il y avait 308 habitants au Sablon,
  • en 1855 il y en avait 868, ( 230 garçons, 185 hommes, 17 veufs, 235 filles, 178 femmes mariées, 23 veuves formant 201 ménages dans 153 maisons),
  • en 1868 il y en avait 1072,
  • en 1895 il y en avait 2112 (dont 1529 catholiques et 581 protestants et 301 maisons) ,
  • en 1911 il y en avait 10.720 (et 661 maisons en 1907).


Liste des associations du Sablon loi 1908

  • L'espérance Metz Sablon
  • Union sportive du Sablon
  • Ligue Lorraine de Football de Montigny Sablon
  • L'avenir cycliste Metz Sablon
  • Union Philharmonique du Sablon
  • Union populaire de Metz Sablon
  • Club des mandolines Sablonia
  • Billard Club Sablon
  • Société théâtrale Lorraine du Sablon
  • Société de chant la Sablonnaise
  • Club Pongiste Sablonnais


L'Espérance Metz Sablon en photos
Année 1922
Année 1926 Année 1926
Année 1926 Année 1926
Année 1929 Année 1933
Vers 1935/1940 Vers 1935/1940


Dans la nuit du 25 au 26 juin 1918, deux conduites d'eau de Gorze avaient été endommagées par des bombes. La ville n'avait plus été plus approvisionnée en eau avant le 18 juillet suivant. Le syndicat des eaux de Montigny Sablon avait fourni à la ville 10.704 m3 au prix de 25 pfennigs au lieu des 30 pfennigs habituels.

En juillet 1919 le service des routes avait donné gratuitement du laitier concassé pour l'entretien des routes. Le camionneur Dezavelle avait livré pour le Sablon 8.500 tonnes de pierres concassées et 1.100 tonnes de pavés.

En octobre 1919 monsieur Dietsch, rentier du Sablon, était adjudicataire de la chasse à Plantières Queuleu pour la somme annuelle de 350 francs.

En 1922 une clôture avait été installée autour du jardin Saint Pierre, rue aux Arènes, proche de l'amphithéâtre .

Le conseil municipal avait pris à sa charge le déficit de la paroisse protestante: 454,51 francs en 1922, 895,68 francs en 1926, et 1.374,79 francs en 1927.

Le syndicat des éleveurs de petit bétail avait été fondé le 12 février 1922 avec 50 membres. Les 3 et 4 février 1923 pour organiser une exposition il avait demandé une subvention de 100 francs qui lui avait été accordée à titre exceptionnel.

En décembre 1923 monsieur Berthet avait demandé à acheter un terrain de 1840 m2 avec une façade de 41 mètres, pour y construire un atelier de bonneterie avec habitation. Il y serait créé un jardin intérieur destiné au repas des ouvrières.

En 1924 le consul du Luxembourg était domicilié 95 route de Magny

En mai 1924 la bascule de la gare de marchandises avait été vendue 300 francs à l'entreprise Lallement frères, qui y avait fait pour 3.000 francs de travaux (remblaiement de la fosse, repavage de la rue, réfection des trottoirs). En mai 1939 la ville avait acheté et installé un pont bascule d'une capacité de 40 tonnes en remplacement de celui de 25 tonnes en service près de la gare de marchandises.

L'union sportive du Sablon avait organisé une fête de grande envergure les 12-13 et 14 juillet 1924, sur la place de l'ancienne mairie. A cette occasion, le conseil municipal avait construit une tribune et une palissade rue Saint Livier.

En juillet 1924, à l'occasion du décès de Gustave Amos, conseiller municipal, sa veuve avait adressé une lettre au conseil municipal et une somme de 1.000 francs pour le bureau de bienfaisance, en reconnaissance des couronnes offertes par la ville de Metz.

En octobre la ville avait acheté un terrain de 51,70 ares, appartenant au bureau de bienfaisance, là où était bâtie l'école Saint Livier. Le surplus de terrain pouvait être vendu comme places à bâtir.

Par testament du 9 juillet 1926 mademoiselle Annette Margot avait légué la somme de 10.000 marks (12.500 francs) à l'église du Sablon. Au mois de décembre l'église avait été autorisée à poursuivre par voie judiciaire le frère de mademoiselle Margot, qui n'avait pas versé le legs.

27 personnes du Sablon, membres de la société d'horticulture de la Moselle avaient démissionné en bloc, le 15 janvier 1927 pour soutenir leur vice président: Edouard Colin. En juin 1927 Edouard Colin, 59 rue du lavoir avait fondé le syndicat des maraîchers de la Moselle dont il était le président en 1929.

En juin 1927 la ville avait vendu pour 15.000 francs à l'usine d'électricité, une échelle aérienne à traction humaine, venant du Sablon.

En 1929 ou 1930 l'administration des télégraphes avait fait procéder à la construction de lignes téléphoniques rue aux Arènes et route de Magny.

Les enfants de chœur Année 1929

En février 1933 la ville de Metz avait vendu des places à bâtir dans le lotissement route de Magny.

En avril 1933 la ville avait acheté à l'abbé Chatam (le curé aurait été vicaire à Magny avant de venir au Sablon) un terrain frappé d'alignement de 6 ares 80 et lui avait cèdé en échange une parcelle de 7 ares 50 ainsi que 2.000 francs pour les plantations.

Groupe de jeunes gens et jeunes filles

Le 27 octobre 1933 la ville avait acheté la propriété Margot de 24 ares, au 77 rue Saint Pierre, pour un lotissement.

En octobre 1933 désignation des membres de la commission de curage du fossé des plantes : messieurs Collin E. et Roth V., membres du conseil et messieurs Collin O. et Poinsotte F; en qualité de propriétaires riverains avaient été désignés. En octobre 1935 nouvelle nomination : messieurs Gircourt et Siat, membres du conseil et monsieur Poinsotte François 17 rue du Lavoir, pour la rive droite et monsieur Butin Emile rue des jardiniers pour la rive gauche, propriétaires riverains.

Groupe de jeunes filles

En mars 1934 un achat de 65 ares 26 était nécessaire pour les opérations de remembrement de la rue aux Arènes, pour l'aménagement des trois rues à l'angle rue aux Arènes et route de Magny. les travaux devaient être exécutés au titre du chômage.

Au café de la République avait eu lieu une grande exposition avicole les 6-7-8 juin 1934. Plus de 500 sujets étaient exposés (Lapins, poules, oies, canards, dindes, pigeons) Monsieur Eby en était le président d'honneur.

Vers 1930/35 une école de couture était tenue par les sœurs dans l'ancienne école de la rue saint Pierre.

Les croisées vers 1934 Vers 1934

Projet d'une maison de tolérance
En 1920/1930 plusieurs maisons de tolérance se trouvaient au quai de l’arsenal, l’actuel quai du Rimport.

En 1934 par arrêté préfectoral la fermeture de ces maisons avait été programmée.

En 1935 dans l’intérêt de la santé publique et de la discipline militaire un projet de maison de tolérance avait été projetée au Sablon.

Deux emplacements étaient prévus, rue aux Arènes, éloignés des écoles et de l’église, le premier derrière la gare, approximativement face à la rue Anne Marie de Bovet, le deuxième à l’angle de la rue aux Arènes et de la ruelle aux Arènes.

La maison de tolérance longeant la voie ferrée aurait été isolée et masquée par un immeuble de quatre étages. Il était prévu un dispensaire et 25 chambres au même niveau.

L’effervescence avait été grande au Sablon et en raison des protestations le projet avait été abandonné.

D’autres projets dans d’autres quartiers n'avaient pas vu le jour. Quant aux maisons situées au quai de l’arsenal, leur démolition avait été programmée et la fermeture définitive était intervenu en août 1936.

En mars 1935 le conseil municipal avait décidé de louer aux œuvres paroissiales, quatre pièces de l'immeuble, 125 rue Saint Pierre, pour un loyer annuel de 400 francs.

Le 12 juillet 1935 le maire avait fait passer une note dans les services, les invitant une fois pour toutes, à abandonner les expressions : Sablon, Plantières, Queuleu, dans les rapports pour les remplacer par : "Le Sablon", "En Plantières", en Queuleu".

Décès d'une personnalité du Sablon


Au café de la République avait été installé le cinéma muet "Eldorado" avec juste un projecteur sur une table, ensuite il avait été remplacé par le théâtre. En 1935/36 le cinéma se trouvait sous la sacristie dans la salle du patronage.

La communion en 1936

Gaston Pierrard, René Bour, Jacques Mertz étaient présents sur la photo.
Année 1936

Plusieurs sablières se situaient aux environs de l'église :

  • Rue de la Croix, face à l'église
  • Angle rue saint Livier et saint Bernard
  • Rue Richelieu à droite en allant vers la rue Castelnau


Une personne de la rue de Castelnau vendait de la bière et de la limonade aux cheminots. Son voisin avec son cheval blanc ramassait les poubelles. Tous deux habitaient dans de vieilles maisons.

Les grands parents de mademoiselle Denis dont le père était enseignant étaient une famille aisée. La fille de mademoiselle Denis, prénommée Isabelle, manquant d'argent s'était résignée à vendre leurs bijoux pour vivre. La maison Sainte Agathe où ils habitaient avait été échangée contre une maison de la rue de la chapelle où se trouvait une épicerie.

Les sœurs de Sainte Chrétienne faisaient de la couture dans de petites maisons, le long de la rue Saint Bernard (à l'emplacement de l'auditorium actuel). Par la suite il y avait été mis des prisonniers allemands.

Jeunes filles du Sablon Vers 1936

17 mai 1937


Aux heures de pointe le tramway tractait une remorque. Un jour un enfant avait desserré le frein et la remorque était descendue jusqu'à la rue Saint Pierre.

Un laitier de la rue Saint André faisait du porte à porte pour livrer le lait.

Excursion avec l'abbé Chatam le 14 juillet 1937 Juillet 1937

Vers 1930/1940 le suisse de l'église était aussi jardinier de la villa Amos.

A la même période le concierge de l'école Saint Bernard était monsieur Kauffman. Quant au concierge de l'école du Graoully il était aussi gardien au marché couvert.

Monsieur Pichoki avait été le dernier secrétaire de la mairie du Sablon, sa tombe se trouvant près de celle du docteur Rech.

Pèlerinage diocésain à Lourdes en septembre 1938. Robert Decker du Sablon y participait. Au centre Monseigneur Heintz, à sa droite le chanoine Moy directeur du pèlerinage, à sa gauche le chanoine Carré secrétaire de l'évêché. Deuxième à gauche Robert Decker. Septembre 1938

Accident entre personnes en rapport avec le Sablon, le 13 septembre 1938




Journal du 13 août 1939



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Michèle

Plus sérieusement le chiffre exact est de 17.052 habitants. Malgré le nombre de logements construits depuis ces dernières décennies, la population semble n'avoir pas tellement augmentée. Cela s'explique du fait qu'aujourd'hui les limites du Sablon sont différentes puisque resserré entre les voies du chemin de fer. Au début du 20ème siècle les limites extérieures aux voies ferrées comprenaient tout le quartier déjà bien urbanisé depuis la rue de la Marne jusqu'à la rue des Loges en passant par une partie de l'avenue de Nancy pour rejoindre ensuite le pont de l'Argonne. Aujourd'hui ce quartier devenu Metz ne correspond plus au nouveau Sablon. Pour comparer les chiffres il faudrait ajouter aux 17.052 habitants, tous ceux domiciliés dans le quartier depuis l'école Jean XXIII jusqu'à l'église Sainte Thérèse.

Michèle lundi, 23 août 2010 - 20:34
Michèle

J'ai oublié de compter !!! ;-)

Michèle jeudi, 19 août 2010 - 11:58
sylar

Savez vous a combien se situe la population du Sablon aujourd'hui ?? 20 000 a peu prés ? :-)

sylar jeudi, 19 août 2010 - 10:12

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