Dures années
27 déc. 2004 michele L'annexion allemande 0
Septembre 1870
Le 27 septembre le chef d'atelier du chemin de fer avait construit une locomotive blindée à laquelle il devait accrocher un train chargé de vivres pour l'emmener à la gare. Les allemands ayant coupé la voie le train n'était pas arrivé à passer. Une partie du contenu des wagons avait cependant réussie à être transportée à sa destination.
Gare du Sablon - 10 décembre 1913
Un colporteur offrait sa marchandise aux voyageurs. Le sergent de service voulant l'empêcher de faire son commerce lui avait dit " Je vais vous donner un coup sur la gueule". Le colporteur avait voulu s'éloigner mais le sergent l'avait fait arrêter par ses hommes. Il lui avait asséné des coups de poing et avait éparpillé sa marchandise par terre, la casquette du colporteur s'envolant. Emmené à la police il avait été reconnu en règle et relâché. Dans l'affaire il avait cependant perdu sa casquette et sa marchandise d'une valeur de 15 marks.
Soirée du 27 janvier 1914, incident au café Thirolf
Le 20ème bataillon de Prusse fêtait l'anniversaire de l'empereur dans l'auberge. Deux consommateurs lorrains discutaient en français. Un lieutenant s'était approché et leur avait ordonné de parler allemand ou de sortir. Les deux lorrains étaient passés à côté dans la salle servant de restaurant, puis avaient continué à parler français avec deux autres consommateurs lorrains. Le lieutenant était revenu pour constater qu'ils parlaient toujours en français. Il leur avait ordonné d'un ton impératif de parler allemand car par leur attitude ils troublaient la fête de l'empereur. A quoi les lorrains avaient répliqué qu'ils avaient le droit de parler français. Un deuxième lieutenant était intervenu et avait fait arrêter les lorrains par ses soldats. Comme c'était l'usage en Lorraine, les lorrains étaient restés couverts. " Otez vos casquettes, vous êtes devant un major prussien" Ceci dit, le major d'une claque avait décoiffé l'un des lorrains, alors qu'ils étaient déjà en état d'arrestation. L'un des lorrains avait essayé de s'expliquer poliment. "Taisez vous, avait crié le major, vos casquettes vous ont fait connaître , les bons français ont passé la frontière, ceux qui sont restés sont la lie du peuple." Les lorrains avaient été conduits à la mairie de Montigny pour être remis entre les mains de la police, qui les avait aussitôt remis en liberté.
Début septembre 1914, liste des locaux privés pouvant servir à l'installation d'ambulance
- 29 rue de l'église
- 9 route de Magny
- 106 route de Magny
- 5 rue saint Pierre
- 39-41 rue saint Pierre
- 23 chemin des jardiniers
- 15 rue Lothaire
- 6 rue saint Pierre
Tous les hommes soumis à l'obligation militaire de 17 à 45 ans avaient été dans l'obligation de se présenter du 7 au 11 septembre dans la cour du palais de justice à 6 h 1/2 du matin, en état de propreté et avec un costume convenable.
En 1918, dégâts rue de Castelnau