Mélange de faits divers

Le 20 octobre 1870 le Général commandant le 2ème corps, avait informé le maire, qu'il avait prescrit de procéder à l'abattage des arbres situés sur les chemins du Sablon, pour servir de chauffage à la troupe. 118 arbres avaient été abattus.

Enfant trouvé le 24 avril 1871 à 5 heures du matin, dans le chantier de pierres de monsieur Laumet, près de la route d'Augny, Une enfant de sexe féminin dont la tête reposait sur une pierre, le visage recouvert d'un mouchoir blanc, le corps enveloppé dans des langes de peu d'importance (environ 5 mois). Elle avait été appelée Eugénie Nolbas et transportée à Saint Nicolas.

En juillet 1873 la compagnie allemande avait demandé la construction d'un pont au-dessus du chemin de fer. Avis favorable du conseil municipal, sous réserve que les frais de construction soient à la charge de celle-ci, qu'il présente toute la solidité de sécurité possible, qu'il soit en fer, qu'on l'évase de chaque coté, de manière qu'une voiture à 4 roues, attelée de chevaux puisse tourner facilement.

En août 1874 le fermier de la Horgne et ses voisins devaient faire un grand détour en raison de la démolition du pont en pierre, près de la ferme. Ils réclamaient à l'administration des chemins de fer, un pont provisoire en attendant la construction du pont métallique définitif.

En octobre 1883 la commune avait vendu à Monsieur Meyer, garde champêtre, 12 ares situés dans l'ancienne carrière de sable, entre le chemin de fer et la Horgne.

En 1887 le sentier supprimé le long de l'école de garçons, lieudit croix Saint Jean, avait été vendu. Le sentier ne servait qu'aux ivrognes, qui voulaient aller boire à l'auberge Brion, sans être vus.

Opinion du garde champêtre en 1885 sur l'attitude du facteur: le facteur faisait porter les lettres par les enfants, il lui arrivait de dévoiler le secret d'une adresse, souvent son courrier arrivait avec du retard. La femme du garde champêtre l'avait surpris avec une fille de 14 ans (qui habitait dans la même maison que le garde champêtre) sur ses genoux et il l'embrassait. Le jour de la fête patronale, il avait emmené cette même fille, la nuit, dans un endroit où il savait ne pas être dérangé. Il était parfois pris de boisson et se bagarrait souvent. Il avait aussi des rapports avec une domestique qui s'était retrouvée enceinte.

L'analyse de l'eau du puits de Charles Michaux avait montré que cette eau contenait des substances dangereuses. Le nettoyage du puits avait été demandé ainsi que celui de la conduite des eaux usées qui devrait aller dans la direction opposée au puits. Le 11 novembre 1886 il avait été exigé le démontage immédiat de la soupape qui serait déposée à la mairie jusqu'à nouvel ordre. Le 15 avril 1887 les travaux avaient été mal exécutés et Charles Michaux avait jusqu'au 24 avril pour se mettre en conformité.

En août 1892 il avait été envisagé de constituer un comité de lutte contre le choléra, avec de préférence des curés, des médecins, des instituteurs, des pharmaciens. Le comité serait chargé de la propreté des fontaines, de la vidange, du commerce des comestibles et de faire préparer des locaux pour l'isolement des malades.

Le 23 novembre 1896 monsieur Brion débitant de boissons avait été verbalisé pour n'avoir pas allumé la lanterne de son débit de boissons. Il contestait car d'autres aubergistes n'allumaient jamais non plus les jours de semaine.

En novembre 1897 Sébastien Barba devait remettre le puits mitoyen avec Jean Dominique Cailloux et la veuve Boistaux, dans l'état où il se trouvait avant qu'il ne le démolisse partiellement et ne le recouvre de traverses, de telle sorte que les autres propriétaires ne pouvaient plus y puiser d'eau.

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