Installation d'entreprises de 1830 à l'annexion

Le 16 juin 1831, Christophe Niclose & Cie, pharmacien et droguiste sur la route d'Augny, mais domicilié à Metz, avait déclaré qu’un début de feu dans une petite maisonnette en planches, avait été communiqué au dépôt de vernis, par l'imprudence d'un garçon, manipulateur de l'établissement.

Le 7 décembre 1837, à 3 heures de l'après-midi, Jean Genot, Joseph Léopold Genot, fabricants de sucre de betteraves, sous la raison de Genot frères, à Montigny, avaient déclaré que le lundi 4 décembre à 9 heures 1/2 du soir un incendie avait éclaté dans leur fabrique, qui avait duré jusqu'à 11 heures du soir, le feu ayant pris dans une cheminée dépendant de l'établissement.

Le 17 avril 1845, la blanchisserie du Sablon avait été transférée à la papeterie près de Marly.

En décembre 1848 avait eu lieu l'adjudication du fonds de restaurant situé au Pâté, dépendant de la succession, de Jean Louis Delatte décédé, et de son épouse née Marguerite Richon. La location comprenait deux maisonnettes construites sur le Pâté appartenant à l'Etat, qui pour ce motif conservaient la nature d’objets mobiliers non bâtis. La pompe établie dans le puits appartenait aussi à l’état. L'une des maisonnettes se composait de logements d'habitation et d'écuries, l'autre étant destinée à une salle de billard. Celle-ci comprenait outre le billard, deux comptoirs, des planches disposées en dressoir, des tables, chaises, tabourets, bancs, des jeux de palets et de boules. Des planches étaient disposées en dressoir tant dans les caves que dans la cuisine. Tous les autres objets mobiliers étaient conservés par le vendeur notamment les provisions et la batterie de cuisine. L’adjudicataire profitait à titre de sous-location de la jouissance du terrain du Pâté et devait se conformer aux mêmes conditions que celles du sieur Delatte. Cette location était le septième lot des terrains du génie et la location ne portait que sur le droit de profiter des herbages qui poussaient sur le terrain. La condition essentielle était que le locataire devrait cesser sa jouissance à la première réquisition de l'autorité compétente.

Vers 1850 deux sablières avaient été ouvertes au Sablon, l'une la sablière Durieux se trouvait approximativement au bout de la rue Auricoste de Lazarque, l'autre la sablière Revel était proche de la gare de marchandises le long de l'avenue de l'amphithéâtre.

Le 17 août 1856, par décision de justice, vente au Rivage, ban du Sablon, de l'usine de la Pâté Etnienne, avec du matériel, des chaudières et machines à vapeur, deux grands hangars en planches, couverts de tuiles, deux chaudières de 10 et 5 chevaux, deux cylindres avec engrenages, des enclumes, des soufflets de forge, des tenailles, 80 moules en fonte, 40 tablettes pour dentiste, des bascules, des presses hydrauliques, du caoutchouc, des tables en zinc, bois de service et d'autres objets.

En 1856 à proximité du pont saint Clément, rue aux Arènes se trouvait la brasserie Westenhoffer, et les caves Dietz s’étaient installées vers 1860 rue de la Marne à peu près à l'intersection avec la rue Bécoeur.

Divers autres ateliers nouvellement installés s’éparpillaient dans le quartier du Sablon.

Dans la rue de la Chapelle on répertoriait l'atelier Pantz à l'angle de la rue Dom Calmet, l'atelier Bello proche du pont de l'Argonne, la fabrique Rousseau à proximité de la rue de l'Argonne qui avait été transformée en écurie.

Dans la rue Saint Pierre se trouvait le bureau Dardaine, devenu bureau Lange.

Rue Castelnau à l’angle de la rue Saint André existait une fabrique de couleur et de jus de tabac et la cuisine Petermann à l'angle de la rue de la Croix. En 1852 un incendie avait ravagé la maison Parent rue de la Croix face à l'église.

Le tisserand Munier installé à l'angle de la rue des Robert et de la rue saint Pierre était devenu l'atelier Schroeder.

Dans le quartier de l’ancienne gare de marchandises la fabrique d'objets en caoutchouc, avait été construite en 1854 par Noël Louis dit Winderling et appartenait en 1857 au sieur Mory (pourrait-il s'agir de l'usine de la Pâté Etnienne ?), un autre chantier près du passage de l'amphithéâtre, un hangar près de la Seille, le chantier Demange rue de Belchamps, le magasin Cabayot à l'angle des rues Malraux et des Arènes, à l'angle de la sente à My et de la rue aux Arènes le bureau Pierre Mungerat complétaient ce quartier déjà bien développé. La société de tir messin était elle aussi présente au bord de la Seille.

De l’autre côté du pont de l’Argonne se trouvait un chantier de pierres entre la rue saint Jean et la rue Drogon, l'écurie Haldy également entre la rue Drogon et la rue Saint Jean avait été démolie en 1875, et aussi l'atelier Philippy à proximité du pont de l'Argonne.

Vers la rue du 20ème corps une fabrique dont on ne sait rien, la brasserie Yung à l'emplacement du magasin d’alimentation actuel, alors que la glacière Becker occupait à peu près l'emplacement de l'église sainte Thérèse et le bureau Roux en était tout proche.

Près du temple protestant l'atelier Gustave Robert rue des Loges, face au temple protestant et l'atelier de serrurerie Lecommandeur à l'angle des rues de Nancy et des Loges.

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