L’épicerie en gros Dufour
27 déc. 2004 michele Le XXème siècle 0
Les frères Dufour venus de Haute Savoie, après une installation de quelques années avenue Foch, avaient loués en 1923 les bâtiments de l’ancienne usine à gaz au Sablon appartenant à la ville de Metz. Ils y avaient fait des réparations et disposaient d’un embranchement avec le chemin de fer.
En juillet 1927 l'usine avait été vendue à la coopérative agricole de la Moselle et les frères Dufour étaient repartis installer une épicerie en gros à Annecy.
André Michel Besse, petit-fils de Gabriel Dufour, m’a transmis des photos des entrepôts du Sablon datés de juin 1935. Grâce à ces photos, l’emplacement exact de cet établissement dont il ne reste rien, a été retrouvé.
Voici un montage de ces photos accolées montrant l’importance des anciens bâtiments.
Des photos avant et après en montrent l’emplacement exact, à l’angle des rues Chabot et Didon (le clocher de l'église du Sablon n'apparaît plus, caché derrière les grands immeubles)
Quelques photos de l'ancien emplacement et ce qu'il en reste, un petit morceau de mur de clôture !!!
Avant de s’installer au Sablon les frères Dufour avaient repris en décembre 1919 l’épicerie en gros d’Adolphe Hirsch, située avenue Foch au n° 19 et revendue en décembre 1923.
Gabriel Dufour était venu en famille revoir Metz en 1935. Il en reste entre autre, cette photo d'un fils photographié devant le monument aux morts situé à proximité de la porte Serpenoise
Lors de cette visite, en souvenir de leur passage, Gabriel Dufour avait acheté quelques cartes postales de Metz des années 1930.
(Photos transmises par André Michel Besse)
Gabriel Dufour après s’être établi à Metz, avenue Foch avait créé son établissement du Sablon au début des années 1920. Ses enfants fréquentaient l’école du Sablon, les garçons à l’école communale, la fille chez les sœurs. Comme beaucoup de Sablonnais, la famille élevait des poules et des lapins, cultivait des légumes et possédait une vache.
Gabriel voyageait beaucoup en Allemagne pour ses achats, sans doute parce qu'en tant que Français il bénéficiait d'un taux de change favorable, imposé aux Allemands : pour 1 franc, 1,25 mark au lieu de 0,80.
Conservés en souvenir quelques cartes postales de ses voyages en Allemagne et des marks datés d’avant et d’après 1918. Un billet de nécessité édité par la chambre de commerce de Nancy et une carte de visite de voyageur complètent les souvenirs de cette période.
(Renseignements et documents de André-Michel Besse, petit-fils de Gabriel Dufour)