Etablissement d’une vacherie à Longeville

En 1865 le laitier Baudoin avait fait une demande pour établir une vacherie à l’entrée du village du côté de Metz.

L’autorisation avait été donnée par le maire habilité à prendre une telle mesure concernant la salubrité de sa commune.

L’autorisation comportait des conditions à respecter.

Dans les écuries devaient exister une ou plusieurs fosses de manière à ce que le purin ne puisse pas se répandre à l’extérieur.

Une fumerie devait être placée dans la cour ou à l’intérieur de la maison et non pas à l’extérieur de l’exploitation. Le fumier devait être enlevé au moins deux fois par semaine et plus souvent si nécessaire.

Le garde-champêtre avait été chargé de veiller à l’exécution de l’arrêté du maire daté du 18 décembre 1865.

Quelques semaines plus tard, le voisin avait porté plainte contre le nourrisseur de bestiaux en raison des émanations putrides qui s’échappaient des détritus employés pour la nourriture des animaux. Le garde-champêtre avait confirmé l’exactitude des odeurs.

Il était prévu que le sieur Baudouin ne ferait usage pour la nourriture que de denrées ordinaires et non de matières fermentées provoquant de mauvaises odeurs.

Il lui avait été ordonné de prendre à l’avenir les mesures nécessaires pour supprimer les émanations, en se conformant à la nourriture ordinaire et en évitant d’avoir chez lui des matières en putréfaction.

Le garde-champêtre était chargé de la surveillance du nouvel arrêté daté du 15 janvier 1866.

Lors de la séance du 27 juin 1866 le conseil central d’hygiène publique du département s’étant penché sur ce cas avait décidé qu’il convenait de soumettre l’établissement à certaines conditions.

L’enlèvement du purin et du fumier devait se faire tous les deux jours.

Des transformations avaient été ordonnées : construction d’une toiture et d’un pavement cimenté ou bétonné dans la cour, à l’endroit qui servait de dépôt aux matières amenées de la ville - construction d’un caniveau bétonné entre la cour et le jardin avec puisard hermétiquement fermé - réfection des latrines – près de l’écurie construire une fosse à fumier fermée et cimentée de manière à pouvoir conserver le fumier 24 ou 48 heures, à l’abri de l’œil des promeneurs ou des voisins - couler dans l’étable un lit de mortier – percer sur chaque côté de la grande façade deux ouvertures pour l’aération de l’étable – élever les cheminées de 1.50 mètre et ne pas les couvrir de planches comme elles l’étaient - réduire à 25 le nombre de bêtes enfermées dans l’établissement.

Le préfet le 4 juillet 1866 avait informé le sieur Baudoin des prescriptions ordonnées par le conseil d’hygiène auxquelles il était tenu de se conformer.

Un délai de trois mois avait été fixé pour les travaux. Le garde-champêtre avait été chargé de veiller à leurs exécutions le 8 juillet 1866.

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