Pont des basses grilles
02 août 2008 michele Autour du Pontiffroy 1
Une inscription découverte lors de sa démolition en 1745, indiquait la date de sa construction, en l’année 1360.
En 1466 la ville avait fait murer la première arche du pont pour pouvoir passer à pied sec par celle-ci.
Ce pont avait été reconstruit plusieurs fois en bois. Chaque extrémité du pont piétonnier, était protégée par deux tours qui avaient été démolies en 1745 en même temps que le pont.
La communication avec la rue Chambière se faisait par un escalier. Une tour avec plateforme, du côté des juifs servait de logement au barrier chargé des droits de péage et de la manœuvre de la herse.
Le pont reconstruit en pierre en 1745, avait été rendu accessible aux voitures. Les grilles étaient mises en mouvement par de grandes vis enfermées dans des cônes en bois. Une double rampe mettait le pont en communication avec le quartier des juifs d’un côté et le polygone d’artillerie de l’autre côté en passant par la porte Chambière.
En 1746 en fouillant près des piles du pont il avait été découvert une statue de Jupiter en bronze doré de un pied de hauteur.
En 1858 les grilles avaient été remplacées par un autre système de fermeture. Un chemin de hallage avait aussi été établi.
En 1894 le conseil municipal afin d'en diminuer les rampes, avait accepté l'abaissement du pont.
Bonjour à nouveau mes cher(e)s Messins et Messines. À cette époque de l'année, le froid me pénètre toujours dans les os. Cela me fait penser à mes copains et à moi lorque nous regardions les véhicules glisser sur la glace en descendant la pente du Pont des basses grilles. Les enfants ont toujours eu une drôle de façon de s'amuser. Je parie que ce n'est pas le cas aujourd'hui avec toutes les technologies de déneigement et de déglaçage. C'est le progrès. Malheureusement, tous nos souvenirs se voient liftés par l'avancée inébranlable du progrès.
Je compatis donc avec votre dernère <affiche> lorsqu'il ou elle a été consterné(e) par le nouveau look envisagé du site de l'amphithéâtre romain. Oui, c'est exactement ce que je ressens par rapport à ce qu'ils ont fait à mon ancienne rue Saint Médard. Mais, heureusement, ils ont laissé une partie de mon ancienne maison: l'Eglise Saint-Livier. Mais, comme le dit cette vieille chanson pariesienne: Metz aura toujours mon coeur. Même si j'ai vécu dans un monde différent de celui de mon enfance pendant de nombreuses années, je désire toujours son charme et son caractère unique.