Les vélos et les autos
21 juil. 2008 michele Autrefois 0
Le vélocipède qui était inconnu jusqu’alors, avait pris un tel développement en 1893 que la circulation avait été réglée par des arrêtés de police. Cette machine coûtait 250 marks et roulait à 17 km à l’heure. On la trouvait entre les mains des jeunes gens et elle était même devenue une passion pour beaucoup.
En 1897 le vélo était entré dans les mœurs de la population. Les rues et les routes étaient sillonnées par des bicyclettes. Les ouvriers en faisaient usage pour aller à l’atelier, les garçons de magasins pour porter les marchandises et des jeunes filles commençaient à circuler vêtues de pantalons de zouave.
Les amateurs de cet exercice avaient un costume plus ou moins original et ils se considéraient en général comme des amis du progrès et des maîtres de la voie publique au détriment des malheureux piétons.
L’armée avait également une escouade de cyclistes dans chaque régiment.
A la même période le commerce faisait un grand usage des tricycles avec une petite caisse derrière pour transporter le pain, les provisions, la bière en bouteille, le lait. Tous ces vélos ne diminuaient pas la circulation et de nombreuses voitures à chevaux obstruaient les rues et les carrefours surtout le matin.
Des voitures automobiles avec moteur à benzine circulaient depuis le début 1896 à Metz. Elles étaient découvertes à deux places, coûtaient 2.000 marks, faisaient 25 km à l’heure et brûlaient pour 3 centimes de benzine au km.
La locomotion sans chevaux, mue par un moteur à pétrole n’était pas encore très répandue en 1898. Il n’existait à Metz que 2 ou 3 automobiles.