L'abbaye Saint Arnould

Les vignes et les terres propriétés de l'abbaye Saint Arnould

Le 8 août 1449 l’abbaye avait loué à Nicolas Voirin le père et Claude Voirin jardinier au Sablon, un bâtiment dite la maison forte , avec ses dépendances à l'entour, un demi-jour à la cressonnière et un jour de terre vers la Horgne.

Deux pièces de terre avaient été louées à Nicolas Pitault, qui les avaient cédées pour 12 ans, en novembre 1605, à Abraham Labausse. Parmi ces pièces de terre, se trouvait un jardin appelé La Cressonnière (approximativement entre l'actuel hôpital Bon Secours et le pont de l'Argonne) avec une rangée de cerisiers et un abricotier. Abraham Labausse s'était engagé à n'arracher aucun arbre et Nicolas Pitault s'était réservé la chambre bâtie dans le jardin, pour y aller quand bon lui semblerait, ainsi que la moitié des fruits. En juillet 1610, les religieux de Saint Arnould avaient voulu expulser Nicolas Pitault qui s'était permis de cueillir les cerises et n'avait pas fourragé le grain. Une sentence du 14 juillet 1611 avait jugé que les religieux devaient rentrer en possession de l'héritage dont ils avaient été spoliés, Nicolas Pitault étant condamné à une amende de 60 sols et aux dommages et intérêts. Abraham Labausse quant à lui, n'avait plus le droit de se rendre sur les terres des religieux.

En 1652 l'abbaye Saint Arnould avait revendiqué la propriété de ces deux pièces de terre, près de la Forte Maison, située près de la Fontaine Saint Amand, que l'abbaye Saint Clément disait lui appartenir. Ces pièces de terre avaient été louées à deux reprises, une première fois le 17 avril 1441 au profit de l'abbaye Saint Arnould, et une deuxième fois le 14 mai 1543 au bénéfice de l'abbaye Saint Clément. Un accord intervenu entre les deux parties stipulait qu'en dédommagement, les dîmes des vigne situées à Vezon et appartenant à l'abbaye Saint Clément, seraient payées à l'abbaye Saint Arnould, et que le tiers d'une autre pièce de terre, située près de la Forte Maison, sera abandonnée à l'abbaye Saint Arnould.

Une pièce de vigne d’une surface d'un jour située au clos Saint Arnould, communément appelée la charbonnière, dépendait du vestiaire du couvent.

La crouée Pitelin se trouvait près de la maison rouge, lieudit au Cugnat, sur le grand chemin qui conduit au Sablon, au devant de la maison du sieur Vincent à la représentation du capitaine Paul.

La crouée de la lune au ban Saint Arnould se situait au dessus de la crouée Beaudoin près du chemin de la croix Saint Laurent en 1638.

En 1675 l'abbaye Saint Arnould possédait une pièce de vigne d'un arpent, dite la Monjoye entourée de murailles, sur le grand chemin, au dessus du Champapane, et trois autres arpents près du jardin du Roy, en dehors de la porte Saint Thiébault. En juin 1679 il était impossible d'arpenter la pièce de terre de l'abbaye Saint Arnould, près de la porte Saint Thiébault, en raison de la quantité de terre déposée pour former les glacis de la Citadelle, qui en avait effacé les limites.

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