Les jardiniers
06 juil. 2008 michele Les vieux métiers 0
Des manouvriers et jardiniers de Metz avaient présenté une requête contre les abus concernant la distribution des semences qui étaient exposées en vente libre. Ils demandaient que le maître du métier et les jurés puissent visiter les marchandises mises en vente suivant les règles.
Il avait été ordonné que les mesoyers et jardiniers pourraient dorénavant faire appel à la corporation soumise à la conduite du métier.
Le maître et les six jurés élus après avoir prêté le serment en justice, avaient le pouvoir de visiter toutes les espèces de semences qui étaient exposées en vente sur les étaux, boutiques ou en plein marché. Quand ils trouvaient une marchandise non-conforme, il leur était loisible de la confisquer et de la brûler à titre d’exemple.
Celui ou celle qui était trouvé vendant une telle marchandise était condamné à l’amende de 60 sols, applicable moitié à la ville et l’autre moitié au profit du métier.
Ceux qui voulaient exercer le métier de mesoyers ou jardiniers pour en faire une profession ouverte pour autrui en gagnant un salaire, étaient tenus de payer 60 sols pour leur établissement, excepté les fils des maîtres qui étaient accepté au métier pour 20 sols seulement.
Fait à Metz sur le sol commun de cette cité, le 22 février 1597.