Les gainiers

Les gainiers fabriquaient des étuis pour les couteaux, les épées, les écritoires, etc…

Appelés musteliers ou museliers ils faisaient des sortes de vases en cuir pour contenir des liqueurs. Ces récipients ne se faisant plus le métier de mustelier était devenu obsolète.

Quant aux gainiers le métier avait disparu quand les gaines avaient été fabriquées par les couteliers pour les couteaux et par les fourbisseurs pour les épées.

Les atours ou règlements de 1382 et 1412 fixaient les règles du métier.

Une taxe de 10 sols messins était due pour l’apprentissage du métier, puis une autre taxe de 20 sols pour l’établissement du gainier.

Des amendes de 10 sols étaient prévues pour les gainiers faisant des bouteilles de verre, fabriquant des fourreaux de table en peau de porc ou de truie, ainsi que des dragonnes. Pour chaque pièce trouvée dans leur atelier une amende de 10 sols était perçue.

Nul marchand forain ne pouvait vendre en place publique tout ou partie de sa fabrication à aucun des habitants.

L’étranger qui venait à Metz pour œuvrer du métier et louer un établi, ne pouvait le faire qu’après un an et un jour passés dans la cité.

Si l’un des musteliers ou des gainiers décédait, leur femme pouvait faire ouvrer le métier leur vie durant, sans en payer l’établissement.

Le maître et les jurés du métier se réunissaient le second jour du mois de juillet devant le moustier Saint Pierre. Les amendes étaient apportées au clerc des Treizes, la moitié pour la ville, l’autre moitié étant pour le maître et les jurés.

Le 17 août 1520 un différent était intervenu entre deux gainiers : Willaume le Leiz et Jehan Martin demeurant en Fornerue (Fournirue) avec les maîtres des gayeniers et mustelliers.

Les maîtres avaient donné à chacun une amende de 10 sols en raison de papier noir collé sur des écritoires et autres ouvrages de leur métier. Les deux accusées avaient démontré qu’ils avaient de toute ancienneté usé de papier noir pour rembourrer leur ouvrage et demandaient à entretenir cet usage.

Pour éviter une nouvelle plainte, le contenu de l’atour avait été modifié ainsi : lesdits Willaume et Jehan et leur consorts gainiers et successeurs, pourraient user du noir papier collé pour rembourrer leur ouvrage sans déroger au contenu de cet atour.

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