Les vieux métiers de Metz

Les marchands et artisans étaient divisés en corporations formant une communauté d’intérêts. Les corporations étaient gouvernées par un maître et plusieurs jurés renouvelés chaque année. Ainsi en 1615 les réunions des corps de métiers à Saint pierre aux Images, étaient parfois fort tumultueuses.

Chaque corporation était composée de maîtres, compagnons et apprentis. Ces corps de métiers formaient la principale force des villes. Les corporations avaient donné leur nom aux tours qui défendaient l’enceinte de la ville.

Les tours de la ville

Au sud à droite de la porte Serpenoise jusqu’au moyen pont, les tours des lennyers, des drappiers, des chandelliers, des boullangiers, des charpentiers, des bouchiers, des vignerons. Aux deux extrémités du moyen pont deux tours à mâchicoulis puis la tour des poinctres et derrière les pucelles, les tours des selliers et armuriers.

Entre la porte du pont des morts et celle du Pontiffroy la courtine était défendue par la tour des tonneliers. Il y avait ensuite quatre tours construites depuis 1444 et dont les noms étaient restés inconnus.

Du Pontiffroy au pont des basses grilles, se trouvaient les tours des revendeurs, des courvoisiers, des cherriers, des racowateurs, des escrepinniers, des pecheurs.

Ruine d'une ancienne tourA partir du Rimport jusqu’à la basse Seille se situaient les tours des tysserans, des chevriers et mosniers, des wercolliers, des coustelliés, des mareschaulx, des chauldronniers, des massons, des tailleurs, des bourciers près de la porte du pont Remond.

A côté du pont Remond les tours des tanneurs près de la basse Seille, des barbiers et chandelliers de cire, des pottiers d’estain, des harenguiers, des viéciers près de la haute Seille, des clouveteurs, des merciers, des pelletiers près de la porte Saint Thiébault, puis deux tours sans nom, avant d’arriver à la tour camoufle.

Il y avait aussi les paveurs, les patissiers, les rotissiers, les tripiers, les coursiers ou courroyeurs, les chapeliers, les teinturiers, les foulons, les gantiers, les chaussetiers, les parmentiers, les heaumiers, les fourbisseurs, les maigniers, les lanterniers, les savetiers, les selliers, les chanviers, les cordiers, les vitriers, les étamiers , les larmiers, les épingliers, les bonnetiers, les eperronniers, les huiliers, les menuisiers, les tourneurs, les potiers de cuivre, les fossoyeurs, les colporteurs, les parchemimiers, les enlumineurs.

En 1664 les métiers s’étaient réorganisés et les corporations étaient devenues moins nombreuses. taillandiers maréchaux et fevres (serruriers), épingliers et ceinturiers, huiliers, drapiers, chaussetiers, chapeliers, peintres, pelletiers, éperonniers, warcolliers, fourbisseurs, passementiers, pêcheurs, menuisiers, tisserands, arquebusiers, charrons, corroyeurs, les tondeurs de draps, maçons, chaudronniers, couvreurs, chandeliers, tailleurs, vitriers, bonnetiers, charpentiers, monteurs d’arquebuses, rôtisseurs et cuisiniers, bouchers, cordonniers, selliers, tanneurs, huiliers et tonneliers, boulangers, bourciers, chanvriers, teinturiers, imprimeurs.

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