La même vue, 50 ans plus tard



50 ans plus tard, notre paisible quartier s'est lentement laissé recouvrir de constructions nouvelles et de rues goudronnées.

Où est passé le terrain vague de foot de la rue Eugène Jacquot ? Sous le goudron de la rue !

Où sont passés les jardins derrière les maisons Pelon/Weigerding/Helmer ? Sous le terrain de sport du collège !

Et les jardins au bout de chez Grandveaux ? Devenus une école maternelle. Il en faut !

Toujours fidèles 50 ans après, les arbres dans la cour de l'école. Presque tous là, si ce n'est que la modernisation des sanitaires en a sacrifié un peu. A noter la marque au sol, dans le milieu de la cour, à l'endroit où se trouvaient les anciens WC.

Contre l'ancien couvent, rue Saint Bernard, passons du sport à la musique avec un gymnase rebaptisé auditorium.

A la suite du gymnase-auditorium, un bâtiment réservé à l'association "Soleil d'Automne" réunit dans ses murs les anciens du Sablon pour des journées récréatives.

Face au CES, sur la place, l'ancienne pelouse ronde entourée d'arbres, est devenu un terrain de boules très fréquenté par les boulistes. A noter qu'il s'agissait de l'ancien cimetière du Sablon.

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FAURE

Effectivement, sur cette photo, on voit encore les anciens wc. A l'époque, on disait les cabinets C'était plus français et plus élégant. Ils se divisaient en deux: pour la petite commission, il y avait le mur qui était goudronné. En bas, une rigole d'évacuation. L'autre partie était réservée aux besoins plus consistants. C'étaient des petites cabines avec des portes qui ne fermaient pas. Ce n'était pas aisé de tenir la porte tout en oeuvrant. Alors, il fallait trouver un copain qui monte la garde. Souvent, la bonne âme avait un côté farceur, appelait les copains et ouvrait la porte. A cet âge, nous étions aussi pudiques que susceptibles. Le matin, c'était fréquent de se retenir. Une fois en classe, je demandais la précieuse autorisation qui était accordé de mauvaise grace. Je courrais alors dans les escaliers, traversais la cour déserte pour enfin satisfaire un besoin physiologique sans la crainte des facéties de tous ces ânes bâtés de copains.

FAURE vendredi, 4 janvier 2008 - 17:18

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