Le Café de la République

A l’angle de la rue de la Chapelle et de la rue des Robert, mais surtout, juste en face de l’église du Sablon !! Alibi pour beaucoup…

Le café existe encore, sous le nom « chez Marguerite » mais il n’est plus qu’une partie de ce qu’il fut. (fût… de bière AMOS évidemment) A creuser mes souvenirs, ce café occupait dans les années 60 une sacré surface !

Il y avait la salle du café que l’on connaît aujourd’hui, mais il y avait également une immense salle en parquet, à l’arrière, dans laquelle se déroulaient des bals, des mariages, des rassemblements d’Association comme la fête de la Ste Cécile quand la philharmonie du Sablon célébrait sa Sainte Patronne.

La grande salle a été détruite pour faire place à l’actuel Centre culturel dont l’entrée est rue des Robert.

Avant d’accéder à la grande salle, on traversait une salle plus petite dans laquelle il y avait un jeu de quilles. La piste faisait 4 ou 5 mètres, les boules était en plastique rouge sombre.

Enfin, il y avait également une salle plus petite qui est aujourd’hui transformée en restaurant où Marguerite sert pour pas cher des menus ouvriers. Cette salle a tout de même accueilli les répétitions de la philharmonie du Sablon à la fin des années 60. Mais c’est une autre histoire !

Le café de la République était le point de chute de la plupart des dimanches avec mes parents. Après les visites à la famille et avant de rentrer à la maison, on entrait dans la salle de café complètement enfumée et j’avais droit à une grenadine pendant que mes parents retrouvaient quelques copains.

Il y avait une télévision accrochée au mur du fond. Je conserve l'angoisse naissante de l’estomac qui se nouait, alors que la nuit tombait au dehors, au générique d’ Histoire sans Parole, l’ émission du dimanche soir, annonciatrice de la fin du week-end et du retour en classe le lendemain, avec des leçons pas vraiment apprises et des devoirs encore à faire… Le générique est encore dans ma tête : Mi do sol mi do mi sol mi sol la… mi sol…j’arrète, j’ai l’estomac qui se noue !

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Gérard Faure

Tu as sûrement raison. C'était peut être Salle St Pierre. J'avais dix ans et le groupe m'a marqué. Si tu as quelques photos, je suis preneur. Je me rappelle y être allé avec mes soeurs, et en revenant, on chantait une des chansons du répertoire. En torturant mes neurones ainsi que google, j'en ai même retrouvé les paroles:

Cette chanson a donc été chantée Salle St Pierre le 23 décembre 1963 par les Pattes Blanches

Le Pendu de Mac Nab,

Un garçon venait de se pendre
Dans la forêt de Saint Germain
Pour une fillette au coeur tendre
Dont on lui refusait la main

Un passant, le coeur plein d'alarme,
En voyant qu'il soufflait encor'
Dit "Allons chercher les gendarmes,
Peut-être bien qu'il n'est pas mort !"

Le brigadier sans perdre haleine
Enfourcha son grand cheval blanc.
Arrivé chez le capitaine,
Il conta la chose en tremblant

Un jeune homme vient de se pendre
A son âge quel triste sort.
Faut-il qu'on aille le dépendre ?
Peut-être bien qu'il n'est pas mort.

L'officier, frisant sa moustache,
Se redresse et répond soudain :
"Vraiment, c'est une noble tâche
Que de soulager son prochain

Cependant je n'y puis rien faire,
Ce n'est pas de notre ressort.
Courez-donc chez le Commissaire
Le pendu vit peut-être encor'

Le Commissaire sur la place
Descendit, c'était son devoir.
D'un coup d'oeil embrassant l'espace,
Il cria de tout son pouvoir :

"Un jeune homme vient de se pendre,
Villageois, debout ! Courez fort !
Emportons de quoi le dépendre
Peut-être bien qu'il n'est pas mort !

Les amis pensaient : Est-ce drôle
De se faire périr ainsi !"
La fillette, comme une folle,
Criait : Je veux mourir aussi !

Mais les parents, Miséricorde !
Disaient en guise d'oraison :
Partageons-nous toujours la corde,
C'est du bonheur pour la maison !

Gérard Faure vendredi, 18 janvier 2008 - 19:01
Paul Kaes

Bonjour,
Je viens de découvrir (avec beaucoup de retard) votre message. J' ai vécu au Sablon (35, rue Paul Diacre) de 1945 à 1955 et j'ai participé à la vie associative, notamment avec Gérard Nadé. J'ai fait partie des " Pattes Blanches", groupe que nous avions formé à l'Ecole Normale de Montigny mais je ne me souviens pas d'un éventuel passage au café de la République.Par contre,nous sommes passés à la maison St Pierre le 23 décembre 1963 (je tiens quelques photos à votre disposition)
Amicalement,
Paul

Paul Kaes mercredi, 16 janvier 2008 - 11:22
FAURE

Je me souviens de ce café pour y être entré... une fois. Il y avait un groupe qui se produisait sur scène: ils étaient quatre garçons, (non non, ce n'étaient pas eux), s'habillaient comme les Frères Jacques et chantaient leur répertoire. Ils avaient des gants blancs. C'est sans doute pour cette raison qu'ils s'appellaient "les pattes blanches". Ca devait être avant guerre (du Viet Nam bien-sûr).

FAURE samedi, 10 novembre 2007 - 16:23

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