A la Horgne

Envoyé par Jacky

Dans les années 60, La Horgne était la hantise de nos parents. L'endroit abritait des sablières où on allait chercher des tétards, grenouilles, salamandres qu'on mettait dans des bocaux "aquarium". Il était dangereux de s'aventurer au bord des sablières car le sol était instable. Conséquence INTERDICTION PARENTALE FORMELLE d'aller à la Horgne ! Et donc, c'est d'une expédition secrète aux sablières que je garde un de mes souvenirs d'enfance les plus marquants.

On était parti en cachette, avec Pierre-Marie H., à deux sur son vélo. Au retour de la Horgne d'où on rapportait fièrement nos salamandres dans un seau en plastique, j'étais assis sur le porte-bagage et Pierre-Marie pédalait. Passé le pont de la Horgne, revenant vers le Sablon, dans la descente de la rue de Castelnau, avec la vitesse, le vélo a commencé à guidonner. J'ai bien senti quelques oscillations jusqu'à ce que Pierre-Marie n'arrive plus à controller le vélo et que la roue avant se braque à 90° ! Je suis parti dans un joli vol plané par dessus Pierre-Marie et son vélo, tête la première sur le bord du trottoir! Oui, ça fait très mal et la tête ça saigne beaucoup ! Premiers secours par Madame Radomski (Bonjour Francine) et retour en sang jusqu'à la maison où je pense que si je n'ai pas pris une trempe, c'est grâce à la chemise maculée de sang et au mercurochrome qui couvrait mon visage. Quant à Pierre-Marie, il est rentré son vélo sous le bras, la roue avant pliée à 90°.

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Fil des commentaires de ce billet

sylvie

Avec mon frère Patrice et ma soeur Armele, nous allions chercher des tétards à la Horgne, nous les mettions à la buanderie en attendant d'avoir des grenouilles, et il y en eût...des dizaines , ma mère était ...habituée à ce genre de découvertes .

sylvie jeudi, 24 janvier 2008 - 00:32
antoine LEYENDECKER
J'avoue aussi que c'était toujours une expédition vers la Horgne et ses "sablières" qui pour moi, ne sachant pas nager, signifiait ou ressemblait à "Sables mouvants". A proximité il y avait aussi des pierres, (pas Pierre-marie H) mais de grandes pierres plates, avec au dessus mon appréhension de héros, et en dessous des orvets. Il fallait faire vite: est-ce une vipère, une couleuvre? si c'est un orvet, alors vite dans une boite direction la maison pour faire peur à mes soeurs!
antoine LEYENDECKER lundi, 5 novembre 2007 - 13:36
FAURE
Et de quatre, J'ai réussi à retrouver le coupable, Pierre Marie, dont la tête était mise à prix (un apéro) au premier qui retrouve sa trace. Nous avons parlé longuement au téléphone ce matin. Je lui ai bien sûr donné les coordonnées de ce site. Ma chère Michèle, tu vas bientôt risquer une inculpation pour "complicité active dans la reconstitution d'une association de malfaiteurs"
FAURE lundi, 5 novembre 2007 - 13:32

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