Bureau de bienfaisance

A l’hospice Saint Nicolas le bureau des pauvres et de l’aumône avait été institué en 1562, supprimé à la révolution et remplacé par le bureau de bienfaisance.

Le bureau de bienfaisance avait été installé en avril 1802 dans le couvent des pères Récollets [1] et les sœurs de Saint Vincent de Paul étaient arrivées en novembre 1809.

Aux Récollets avait lieu une distribution de soupe économique. Lors du décès d’un pauvre, des draps noirs à placer sur les portes des églises étaient prêtés.

Pendant l’hiver les mères de familles étaient occupées à filer du chanvre, vendu ensuite au profit du bureau de bienfaisance. 10% des recettes des activités de spectacles et autres, étaient reversés au même bureau.

Ouverture d’une crèche en 1848 rue du Pontiffroy, transférée dix ans plus tard au n° 7 de la rue de la fonderie, puis en 1861 aux Récollets à la place laissée vacante par le départ des orphelins.

Le conseil municipal avait introduit en 1904 un nouveau mode de fonctionnement. Les administrateurs du bureau n’étant pas d’accord, avaient donné leur démission. Cinq autres personnes avaient remplacé les démissionnaires.

Tous les bénéficiaires avaient été contrôlés. Sur 1348 familles secourues il n’en restait plus que 600 inscrites : 260 avaient renoncé volontairement, 350 avaient été rayées, 91 étaient portées plusieurs fois sur les listes.

L’assistance publique devait procurer aux pauvres ce qui était absolument nécessaire pour leur entretien et donner des soins aux malades.

Un nouveau règlement concernait la pharmacie placée sous la surveillance d’un pharmacien.

Dans un premier temps les sœurs n’étaient plus autorisées à prodiguer les soins qui devaient être faits par le médecin. Lorsque celui-ci était absent, les malades n’étaient pas soignés, même pour une simple égratignure. Pour résoudre le problème, les sœurs habituées à soigner, avaient de nouveau été autorisées à s’occuper des petits bobos. Pour ce faire le pharmacien leur délivrait une provision de remèdes simples.

L’assistance des pauvres était divisé en 4 sections ayant chacune un administrateur dont les fonctions étaient bénévoles. Un cinquième membre avait la surveillance des malades et de la crèche.

Les demandes de secours devaient être faites par écrit (objets d’usage, combustibles, soins aux malades, remèdes, frais d’enterrement, etc…) .

Monsieur Schmitt épicier en gros, 18 rue Nexirue, était adjudicataire en 1936 pour la fourniture de denrées alimentaires distribuées aux indigents, à livrer aux Récollets.

En 1936 l’assistance publique située au n° 6/8 rue Chèvremont, aidait 500 familles indigentes.

Notes

[1] supprimé à la révolution

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