Quartier Sente à My - Arènes
07 juin 2007 michele Mémoire et point de rencontre 12
Un message envoyé par Mireille Lacomère vient de me parvenir, en voici le contenu :
Etant messine, née et ayant grandi au Sablon, j'ai grand plaisir a lire les souvenirs et anecdotes de chacun. Personne ne parle de la rue Marie Anne de Bovet? Dans les années 50 ce n'était qu'une rue avec 3 ou 4 maisons et puis le chantier de menuiserie de l'Allemand-Pigué!! (je ne suis pas sûre de l'orthographe du nom). Mes frères et moi étions les indiens dans les jardins abandonnés du bout de la rue qui bordaient la Sente a MY. Nous allions chercher des fleurs pour 2 ou 3 francs, chez les Pétris qui avaient un jardin dans la Sente a My. Marie-Louise, leur fille, nous préparait le bouquet et nous emballait ça dans du journal. Il y avait aussi le Père Lebrun qui avait son chantier de ferraille au coin de la rue Aux Arènes et de la rue Dembour. Y a t-il quelqu'un ou quelqu'une qui ait connu ces endroits?
Pour Mireille Lacomère. Bonjour.
La vie aux USA est- elle aussi douce et agréable qu'en France. Je suppose que oui.
Je me souviens à présent de Erika Debain, Je pense être allée en classe avec elle. En tout cas nous rentrions de l'école ensemble. J'ai moins bien connu les Bibiloni : les 2 garçons étaient plutôt de l'âge de ma soeur, ainsi que vous me le dites. Mais par contre, je me rappelle de Guy Merle et ses frères. Peut-être les avez-vous connus. Ils habitaient donc rue Marianne de Bovet, pas très loin de chez vous. Ce devait être en 1957, j'habitais Devant-les-Ponts quartier du Coupillon, et un copain des 4 bornes ( autre quartier ) : Jean-Pierre Nozières, et sa soeur Bernadette, m'ont emmenée chez ce garçon qui organisait une surprise party. C'était une véritable surprise car je ne savais même pas que cela se passait rue M. de Bovet. Ne connaissant personne, je m'y ennuyais ferme, lorsque me retrouvant sur leur balcon, et reconnaissant celui de mes grands parents de la rue Dembour, je me suis souvenue que plus jeune, je les épiais et essayais de les éblouir avec ma glace, pour attirer leur attention. Heureusement personne ne m'a reconnue, sinon je serais morte de honte. Amicalement Francette
Bonjour Francette,
J'ai eu ma soeur Nicole (Peters) au téléphone et elle se souvient bien de votre famille. Elle se souvient de beaucoup de gens dont vous parlez. Entre autre les frères jumeaux. Elle a entendu dire que François était parti en Corse.
Ce n'est pas ma soeur qui a marie Jackie Sautré mais ma cousine Monique qui habitait avec nous. Elle et Jackie se sont maries en 1957 et ont eu 3 filles. Jackie qui travaille également aux déménagements Heiss est dcd en 98. Quant a ma soeur Nicole, elle se souvient de Gordon. Nicole a travaille chez Heiss pendant de nombreuses années.
Quant au reste de la famille, nous étions 3 Lacomère; Robert né en 1948, Dominique en 1952 et moi en 1950. Ma soeur, Nicole Peters, était d'un premier mariage et était née en 39. Cela fait bien 4. Les Bibiloni habitaient au 1er étage. Il y avait 2 garçons Stephane et Mathieu (nes en 36 et 38) et une soeur Janine qui devait être de 40. Erica Debain était leur cousine et habitait le RDC. Sa famille était également laveurs de carreaux.
Le monde est petit; vous habitez Niderwiller et moi aux U.S.A. et pourtant nous partageons des souvenirs d'enfance et de quartier.
Amicalement
Mireille
bonjour Chantal, j'habite en effet Niderviller depuis presque 30 ans, et j'ai travaillé à l'hôpital au C.H.G. St Nicolas de 1972 à 1986 environ en Médecine Hommes, service du Dr Sapelier.
Je suis allée en primaire à l'école St-Bernard du Sablon, mais bien avant vous car j'ai 10 ans de plus que vous. J'en suis sortie en 1955 pour aller au collège Barbot jusqu'en 1959, avec Suzy Détroit qui habitait aussi rue de la Chapelle, en face de la quincaillerie. J'ai également connu la boulangerie Mouzin où il y avait des petits pains ronds, tout croustillants, tout chauds le matin, que je n'en ai plus jamais mangé d'aussi bons. Je me souviens aussi être restée 3 ans de suite chez Soeur Justina, du CM1 au cours de fin d'études 1ère A. Puis la dernière année chez Soeur M. Gonzalves. J'ai connu aussi Marie-Hélène Matusiak qui habitait rue Kellermann, entre la rue Paul Diacre, et la rue St Livier. Voilà les souvenirs. A bientôt Francette
bonjour francette je vois que vous habitez niderviller moi sarrebourg vous avez ete a l'ecole du sablon je viens de truver ce blog a bientot chantal
+Bonjour Mireille,
en fait la rue Projetée ne comprenait que deux maisons, celle de Madame Burgunder et son fils Jean-Paul, et la nôtre au n° 3 au-dessus de chez Dépierre c'est-à-dire au 3ème étage. Dans la maison à côté il y avait la soeur de Mme Dépierre. Juste,après cette maison, au coin de la rue Marianne de Bovet, il y avait le jardin abandonné, où je jouais souvent avec Gisèle Rébling et Mimi Foselle, il y avait également les jumeaux Adobati : François et Joseph. La rue à présent a été rattachée à la Sente-à-My. enfin je suppose qu'il y a longtemps. Nous avons quitté le Sablon en 1956 pour Devant-les-Ponts=4 bornes. Pour en revenir à vous, j'ai demandé à ma soeur ainée Monique qui est née en 1936. Elle se souvenait parfaitement du grand malheur qui vous a frappé elle pense que votre père était militaire de carrière, et que la guerre d'Indochine l'avait beaucoup affecté. Elle se souvient bien de votre mère :une belle personne, grande et blonde. Donc, elle devait connaître votre soeur Nicole, car elle a appris par son mari Canadien :Gordon qui était déménageur chez Claude Weiss qu'elle avait épousé Jacky Sautret. Mon beau-frère est dcd quelques temps après avoir revu son pays. Il habitait Maizières-les-Metz avec sa famille. Elle ne s'est pas trompé de Lacomère, et je le lui dirai. Elle pensait aussi que vous étiez 4 enfants. Nous avons une soeur qui est née en 1954. Notre frère Claude est de 1947. Pour les Bibiloni avaient-ils ils une fille du nom d'Erika ? et nous avons aussi une soeur de 1945 :Mireille. Je' n'habite plus à Metz, mais à Niderviller près de Sarrebourg A bientôt Francette
Pour Francette Klein
La rue Projetée est devenue la rue Marie Anne de Bovet. J'y habitais au numéro 2, au quatrième étage. Mon père est mort en tombant (!!) de cette fenêtre et ceux qui ne connaissait pas la famille avant cette date en ont entendu parler ce jour de mai 1954. A quelle adresse habitaient vos parents? Nicole, ma soeur aînée, est de 1939 et d'âge plus proche du votre que moi. Nous habitions juste a cote des Laurent qui étaient donc nos épiciers. Il y avait aussi les Bibiloni (laveurs de vitres) au 1er étage de notre maison. Mon Dieu, que de souvenirs! Habitez vous encore Metz?
Amicalement
Mireille
Lacomère est un nom dont je me souviens, sans vraiment y mettre des visages, Je ne sais si Mireille aura ce message, car il s'est passé plus d'un avant que je ne visualise ce blog, que je viens seulement de découvrir. Mes grands parents: Maurice, habitaient rue Dembour, et mes parents rue Projetée. J'ai 66 ans donc beaucoup plus agée qu'elle. Mais j'ai bien connu les Laurent ainsi que leur fille, Mr Lebrun, les Minaire et leur fille, les Petris et Marie Louise. Peut-etre aurai-je des nouvelles.
Ca alors! C'est mon frere, Robert Lacomere, qui avait rajoute le "Toujours noir". Il est un fait que Mr. Lebrun etait toujours noir lorsqu'il etait dans sons chantier et cel;a impressionait les enfants que nous etions.
je me souviens d'un tag sur le mur de mrLEBRUN LEBRUN toujours NOIR!
Toute mes excuses pour t'avoir massacré. Il faut dire que nous n'avions pas toujours le dessus, de temps en temps, le champ abandonné se transformait en Little Big Horn, et moi, Général Custer en culotte courte, je courrais me réfugier dans la tour en construction. Quand il pleuvait, nous allions aussi nous réfugier de l'autre côté du mur qui bordait la Sente à My. Il y avait des sortes de cages à lapins en ciment, sans portes. Nous étions recroquevillés à l'intérieur, en essayant de fumer des joncs ou de la rubarbe roulé dans un bout de feuille du Républicain Lorrain. De temps en temps, nous étions dérangeé par un vieux clochard. Il était gentil, mais nous avions tellement peur que nous nous sauvions à toute jambe. Il faut dire que nos parents "utilisaient" ce pauvre clochard en nous le décrivant comme "le monsieur qui prend les enfants pas sage dans son sac, et même qu'on les revoient jamais". Avec un tel CV, on ne risquait pas de lui adresser la parole.
C'est amusant de lire vos commentaires car moi j'etais l'indienne assise sous les arbres qui faisait des fleches et des arcs pour les indiens que vous massacriez Je me cachais dans la Sente a My lorsque je faisais l'ecole buissoniere. De la je voyais la porte de la maison et lorsque ma mere allait faire les courses pour le repas de midi, je pouvais rentrer chez moi. Nous empruntions la Sente a My pour aller a la clinique des Primeveres ou est nee ma petite soeur en 58. Cette clinique/maternité a vu naitre beaucoup de sablonnais et sablonnaises. Quand au "Pere Lebrun" comme on appeler le ferailleur, on lui piquait les bouteilles vides qu'il gardait dans un coin du chantier pour aller les revendre pour quelques centimes pour des bonbons. C'etait un homme tres inteligent et charmant avec qui j'ai eu le plaisir de discuter en tant qu'adulte alors que ma mere habitait au 102 de la rue Aux Arenes qui se trouvait juste en face. Le 102 est un des derniers batiments qui a etait demolli pour la construction de la nouvelle entree derriere la gare. Le grand batiment de la rue aux Arenes (cote impair)qui etait a cote du chantier de feraille appartenait a Mr. Lebrun. Tous ces souvenirs qui deferlent!! D'avance excusez mon francais, mes fautes d'ortographe et le manque d'accent mais j'ecris des USA et mon clavier n'a pas d'accent.
Ce champ abandonné, le long de la Sente à My, il s'en passait des choses. Ce fut ma première grande plaine du Texas où nous nous amusions, en tant que soldat de la first cavalry, à massacrer les indiens réfugiés dans une vieille maison en ruine située au milieu du champ. J'ai aussi connu le ferrailleur. Nous allions de temps en temps lui refourguer des métaux récupérés à droite ou à gauche pour quelques francs (d'avant 59)