Petites rues dans le secteur de la rue aux Arènes

La rue Mazarin était présente sur le plan de 1811, au lieudit "sur le chemin creux" et se continuait vers 1850 en longeant les voies de du chemin de fer pour rejoindre le chemin de Marly. Il semble que ce chemin se soit appelé chemin du pont Talué au début du 19ème siècle. Lors de la construction du chemin de fer en 1849 "la guinguette du petit chapeau" située dans la rue et appartenant à Etienne Bello avait été supprimée.

Plan avant le chemin de ferLa rue Victor Jacob était l'amorce de l'ancien chemin de Metz à Marly qui s'était trouvée enfoui sous les voies lors de la construction du chemin de fer. Elle avait été construite entre 1909 et 1914. La longueur de la rue n'était plus que de 45 mètres. Le prix de construction avait été de 2.979,42 marks soit 3.724,28 francs. Construite pendant l'annexion elle avait porté le nom de Balduinweg.

La ruelle aux Arènes présente sur le plan de 1847 traversait le lieudit "les petits Beaudoins" pour rejoindre la continuation de la rue Mazarin près de la voie du chemin de fer. En fait c'était un simple chemin de traverse. Elle s'appelait Reichskallenweg pendant l'annexion allemande.

La construction de nouvelles voies du chemin de fer avait par la suite supprimé le chemin du pont Talué qui longeait la première voie et n'avait laissé place qu'à des petits culs de sac.

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Chantal

Je m'en souviens. Il y avait quelques marches à gravir ; j'étais petite et monter les escaliers devenait le parcours du combattant !

Ce n'était pas mon quartier mais une de mes tantes habitait route de Magny (qui est devenue "Avenue A. Malraux") et nous allions, tout comme toi Mireille, faire quelques courses dans cette épicerie.

Chantal lundi, 5 mai 2008 - 08:45
Mireille Lacomere

Qui se souvient de l'epicerie "Laurent" au coin de la rue aux Arenes et rue Marie Anne de Bovet? N'ayant pas de voiture c'etait notre source d'alimentation principale. J'aimai les gros bocaux de bonbons en verre avec couvercle rouge qui se trouvaient hors de portee des enfants mais a vue des petits qui imploraient. Il y avait aussi les sucettes de Pierrot Gourmand sur le comptoir.

Mireille Lacomere dimanche, 4 mai 2008 - 00:21
Max

La rue Victor Jacob était jusque dans les années 50 une impasse barrée par un mur en pierres de taille surmonté d'une grille. Derrière se trouvait un jardin. Les gamins du quartier jouaient au football dans cette rue, sans avoir l'idée de se plaindre du manque d'équipements sportifs. L'économat SNCF n'était accessible que par le Passage du Sablon. Il fallait emprunter un chemin qui remontait le long du talus de chemin de fer. Actuellement, le foyer SNCF se trouve à cet endroit. Plus tard le mur fut abattu et l'économat devint directement accessible par la rue Victor Jacob.

Max samedi, 7 avril 2007 - 23:03
ANDRE  PACCAUD

Un petit commentaire sur la rue aux Arênes, je me souviens que j'allais avec mes parents à la coopérative de la SNCF qui se situait dans une impasse entre la rue aux Arênes t la voie de chemins de fer. Cette impasse de mémoire était proche du passage du Sablon. Cette coopérative se tenait dans des baraquements en bois avec bien sûr comme spécialité le vin .

ANDRE

ANDRE PACCAUD dimanche, 25 mars 2007 - 09:51

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