Hospice Saint Simon
16 fév. 2007 michele Les hôpitaux 0
Le séminaire Saint Simon avait été fondé en 1743 rue d’Asfeld sur le terrain des fortifications.
En 1774 en raison de l’incendie de l’hôpital militaire des malades y avaient été temporairement transférés.
En 1794 il avait été converti en hôpital militaire, puis ensuite en maison de détention pour des prisonniers.
En 1832 il était devenu magasin militaire, l’infirmerie étant établie à l’extrémité du jardin.
Un médecin chef militaire avait visité en juillet 1870, pour les transformer en infirmerie de garnison, le grand et le petit séminaire. Le grand séminaire était défectueux et l’on pouvait tout au plus y placer une trentaine de lits.
(Quant au petit séminaire il pouvait recevoir 140 officiers. L’école Saint Clément pouvait donner le mobilier, les lits avec couverture, vaisselle, mobilier de cuisine. Elle pouvait assurer les aliments, le chauffage, les médicaments et pansements et les soins médicaux. L’armée lui remettrait le linge de corps des malades et payerait 2,50 francs par journée d’hôpital. Les militaires regrettaient cependant que l’administration du petit séminaire ne puisse offrir de telles conditions ce qui auraient été une offre patriotique)
Fin juillet le grand séminaire avait été mis à la disposition des militaires malades ou blessés soit 25 ou 30 officiers. Ils n'étaient reçus qu’en cas d’affluence de blessés venant de l’armée et seulement jusqu’au 1er octobre, date de reprise des études. Tout le mobilier avait été mis à disposition des malades soit tous les lits garnis du grand séminaire. Les bandages herniaires, les béquilles, les jambes de bois avaient été fournis par l’hôpital de Metz ou achetés par le grand séminaire et dans ce cas remboursés comme toutes les autres dépenses. L’administration de la guerre avait donné le mobilier supplémentaire, les draps de lit, chemises, cravates, bonnet de coton, caleçons, chaussettes et pantoufles dont l’établissement avait besoin en fonction du nombre de malades. Le grand séminaire avait fait les dépenses de bouche, de blanchissage du linge et des médicaments, et les avances étaient remboursées sur présentation d’un compte mensuel. La présente convention devait être résiliée le jour où les établissements publics de la ville auraient été suffisant pour contenir le nombre de malades.
Du 14août au 22 septembre, au grand séminaire, il avait été dénombré 151 blessées et 27 morts.
(Le 18 septembre le marché couvert avait été débarrassé pour en faire une ambulance militaire. Fin septembre une grande épidémie -infections purulentes, érysipèles, fièvre typhoïde, variole - remplissait les ambulances militaires et civiles de Metz.)
Lors de la guerre 1914/18 des bâtiments religieux avaient été utilisés comme hôpitaux militaires. Le Grand Séminaire était devenu hôpital militaire (lazarets Asfeldstrasse).