Les principales épidémies dans la région messine

La peste

La peste aurait fait l’année 953 à Metz environ 10.000 victimes.

En 1314 avec la famine il y avait eu une importante mortalité due à la peste.

En 1390 une épidémie de peste aurait fait environ 13.000 victimes à Metz.

Toujours l’épidémie de peste qui se poursuivait (1423 à 1426, 1438, 1452, 1462, 1466, 1483, 1508, 1542) En 1490 en raison de l'épidémie, les seigneurs avaient quittés la ville de Metz et s’étaient réfugiés à la campagne. Ils étaient revenus entre la Toussaint et la Saint Martin 1499, l’épidémie étant en passe d’être terminée.

En 1557 une épidémie de peste avait fait de nombreux morts dans les villages et 200 décès à Metz. Des mesures avaient été prises avec défense de laisser séjourner les ordures dans l’intérieur des maisons et sur la voie publique. Tous les animaux élevés dans les maisons devaient être mis à l’extérieur.

Pendant plusieurs années à partir de 1625 de nombreux décès dus à une épidémie de peste.

Reprise de l’épidémie en 1675 avec 1782 décès à Metz.

Le mal des ardents

Au 11ème et 12ème siècle avec le mal des ardents ou peste ardente dite feu sacré, les malades étaient rongés par la gangrène. Les membres étaient parfois amputés pour se soustraire aux douleurs.

La lèpre

La lèpre devenue épidémique au temps des croisades dura plusieurs siècles.

Le typhus

En 1349 pendant 8 mois à Metz, avec le typhus oriental et formation de bubon, le décès intervenait après 3 jours.

En 1363 était apparue une épidémie de typhus suivie dix ans plus tard par une épidémie de chorée ou danse de Saint Guy.

Toujours le typhus en 1538, 1552.

Reprise en 1666 de dysenterie et de typhus.

En 1741 le typhus apparu dans les prisons et les hôpitaux, avait fait beaucoup de morts dans la paroisse Saint Martin.

En 1792 réapparition du typhus, la ville était encombrée de militaires atteints. 4.870 morts avaient été dénombrés à l’hôpital militaire.

Année 1813 typhus dans les hôpitaux encombrés de militaires, environs 60 décès avaient lieu chaque jour. En raison du manque de place, les militaires étaient répartis aux Récollets, à la maternité, à l’église Saint Vincent, à la basse Seille. Sur les 30.000 militaires soignés à Metz, 7752 décès avaient été décomptés (2365 en février, 1622 en mars). Parmi les habitants de la ville 1794 étaient décédés du typhus.

Le choléra

En 1642 une épidémie de colique dite trousse galant, dont le décès survenait après 3 ou 4 jours. Pour remède, une chanson : « tiens tes pieds au chaud, tiens vides tes boyaux, ne vois pas Marguerite, du choléra tu seras quitte ».

Importante épidémie de choléra à Metz à partir du 29 avril 1832 qui avait duré 4 mois. Les rues touchées par l’épidémie avaient été les rues du Pontiffroy, Chambière, Vincentrue, les plus frappées, les rue du Paradis, Arsenal, Saulnerie, les plus atteintes, la rue Saint Gengoulf 30 cas, la rue du Champé et petit Champé 56 cas, la rue Mazelle 32 cas, la rue Vigne Saint Avold 39 cas. La maison d’arrêt avec 188 personnes, avait enregistré 16 cas et l’hôpital militaire 91 cas dont 46 décès pour une garnison de 10.000 hommes.

Deux salles spéciales avaient été installées à l’hôpital Bon Secours. Le maire avait fait blanchir les maisons insalubres, le bureau de bienfaisance avait aussi fait blanchir ses chambres d’indigents et renouveler la paille de 1.700 lits.

Du 30 avril au 16 septembre, Metz avait connu 1843 cas dont 802 décès (1128 cas et 517 décès en juillet) pour 44.020 habitants.

A partir du 17 juin 1849, à Metz et environs, 1646 cas de choléra avaient provoqué 536 décès.

Années 1853/54 premier cas de choléra le 18 décembre, dernier cas le 11 novembre 1854 avec interruption du 28 février au 14 juillet. Environs 200 décès. En janvier 1854 plusieurs cas dans les maisons voisines de l’hôpital Bon Secours où étaient soignés les malades : rue Chambiere 15 cas dans 3 maisons contiguës, en face de l’hôpital, quai de l’arsenal, rue belle Isle 17 cas, En février diminution des cas de choléra qui réapparut en juillet dans toute la ville.

En 1866 nouvelle épidémie de choléra. Du 9 juillet au 2 novembre deux salles étaient réservées à Bon Secours pour isoler les malades. La durée de la maladie pour les malades qui en guérissaient pouvait s’étaler de 4 à 36 jours. 143 malades à Bon Secours (79 hommes et 64 femmes) dont 30 guérisons. De plus 184 victimes (rue des allemands où des habitants de Boulay s’étaient réfugiés)

La dysenterie

En 1538 la dysenterie , puis en 1552.

Reprise en 1666 de la dysenterie.

Année 1770 atteints de dysenterie, les soldats étaient guéris par l’eau de la bonne fontaine.

Catharre, grippe, pneumonie

Au début du 15ème siècle nombreux décès suite à une épidémie de catharre pulmonaire.

1729 et 1742 fièvre catarrhale et grippe.

En 1774 épidémie de pneumonie due à l’insalubrité de la ville, à la population reléguée dans un quartier étroit et malsain.

En 1775 grippe pour les enfants et les vieillards.

Années 1803-1804 épidémie de catarrhe.

Fièvre typhoïde

Vers 1570 était apparue la typhoïde.

Années 1744-1745-1758-1759 la fièvre typhoïde était présente.

Coqueluche, rougeole

Vers 1490, une forte mortalité infantile était due à la rougeole.

Vers 1500/1510 une épidémie de coqueluche, ainsi dénommée parce que les malades étaient soignés avec du sirop de coquelicot. On leur couvrait aussi la tête d’un capuchon appelé coqueluchon.

Syphilis, vérole

En 1494 une épidémie de grosse vérole et de syphilis avait régné dans les armées, les filles débauchées étaient surveillées de très près.

Toujours en 1538 et 1522 la vérole.

Variole

Année 1805, premier essai de vaccination, la variole était devenue moins fréquente.

En 1819 il y avait eu 460 malades atteints de petite vérole, 162 en étaient restés estropiés et 75 étaient décédés.

A Metz le maire avait pris un arrêté le 11 octobre 1819. La vaccination gratuite contre la variole avait eu lieu à la maternité les 9 et 8 mai 1820.

Après la vaccination de 206 personnes, (1er et 2ème canton de Metz) 68 cas avaient encore été décomptés dont 8 étaient restés défigurés et 7 étaient décédés. Dans le canton de Metz 3 qui n’avait pas été vacciné, il n’y avait eu aucun cas.

Dans les communes de Lorry, Norroy et Saint Julien où il n’y avait pas eu de vaccination, 56 cas s’étaient déclarés dont était restés 8 défigurés et 7 décès.

Le 6 décembre 1820 avait paru un arrêté concernant la vaccine pour la Moselle. « La petite vérole a reparu dans plusieurs communes et a fait un grand nombre de victimes. Le maire des communes dressera une liste des personnes à vacciner. Un vaccinateur se rendra deux fois par an dans les communes. Aucun enfant ne sera admis à l’école sans être vacciné. »

Année 1864 environ 800 cas de variole dont 35 décès.

Épidémie sans précision

En 1700 une épidémie avec grande mortalité, avait fait de nombreux orphelins secourus par Saint Nicolas.

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