Le Bourreau de Dieuze

Le maître des hautes et basses oeuvres est obligé de faire la vidange des fosses d’aisance de Dieuze et des faubourgs, de conduire les matières fécales qu’il en tire au lieu indiqué par l’hôtel de ville de Dieuze.

La rétribution payée au bourreau de Nancy et à celui de Luneville est de 20 sols pour chaque tombereau.

La ville de Dieuze ne veut donner à son bourreau que 15 sols 6 deniers, un prix si modique qu’il est impossible à celui-ci d’accepter, d’autant plus qu’il est obligé d’avoir continuellement chez lui plusieurs domestiques et chevaux parce qu’il faut être trois personnes pour vider une fosse d’aisance.

Le bourreau estime qu’il n’est pas exposé à moins de peine et de dépense à Dieuze que ceux de Nancy et de Luneville, son salaire devrait donc être le même.

Une délibération des officiers municipaux de Dieuze le 8 décembre 1765 semble avoir maintenu le même tarif et le bourreau est invité à se pourvoir contre le règlement le 25 janvier 1766.

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