Après le décès de Morlot

Morlot étant décédé d'une maladie épidémique, contractée en ramenant les prisonniers espagnols, venant de Saragosse, il est accordé à sa veuve une pension de 1.500 frs.

Un extrait de la lettre En juin 1809, la veuve Morlot, disant que son mari ne lui a laissé pour héritage que cinq jeunes enfants et la réputation d'un brave et honnête militaire, considère sa pension trop faible pour vivre décemment, en considération du rang qu'occupait son mari.

Le 28 septembre 1809 le Ministre de la guerre indique que la pension de la Veuve Morlot est un traitement de faveur, puisqu'il n'y a que les veuves dont les maris ont été tués sur le champ de bataille ou qui sont morts des suites de blessures, qui sont susceptibles d'obtenir une pension.

Le 17 novembre 1809 la veuve Morlot, domiciliée à l'hôtel de Nantes, place du carrousel à Paris, répond que son mari est décédé non pas frappé par l'ennemi mais victime de ses fatigues et de l'air empoisonné, qui était plus redoutable que l'ennemi. Elle demande une pension plus proportionnée à son état, estimant que la veuve d'un général recommandable par ses longs et fidèles services, ne peut vivre n'ayant même pas le nécessaire.

La reponse de l'empereur En janvier 1810 l'Empereur porte à 3.000 francs la pension annuelle de la veuve Morlot.

Le nom du Général Morlot est inscrit au côté nord de l’Arc de Triomphe à Paris

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