Les élections municipales
29 déc. 2005 michele Le père tranquille 0
Lors des élections municipales d'octobre 1947, il est élu sur la liste gaulliste de Raymond Mondon. En tant que doyen d'âge, il préside la séance de l'élection du maire et des adjoints, parmi lesquels il est élu. Il prononce l'allocution suivante :
Je ne peux pas dire que je suis particulièrement heureux de prendre la parole à cette séance d'ouverture du nouveau conseil. C'est qu'en effet parmi cette assemblée rajeunie, il se trouve que comme par hasard, sans être bien vieux, je suis le moins jeune. C'est cela qui me vaut cet honneur. Je m'exécute donc de bonne grâce. Je tiens d'abord au nom de tous mes collègues du conseil à adresser mes remerciements chaleureux à cette chère population messine, qui nous a dimanche dernier, accordé sa confiance. Nous nous efforcerons de la mériter par un dévouement inlassable à la cité de Metz, que nous aimons tous de tout notre coeur et que nous avons tous l'intention de servir. Je souhaite donc la bienvenue dans notre hôtel de ville aussi bien aux élus, qu'aux électeurs qui ont bien voulu assister à cette séance marginale. Je forme le voeu que la nouvelle gestion qui débute en des temps très difficile, soit heureuse et permette à notre ville , non seulement de se maintenir, mais d'assurer et d'augmenter sa prospérité et le bien-être de ses concitoyens. Le nouveau mode de scrutin a permis aux électeurs d'envoyer aux conseils des élus d'origine les plus variées, de tendances plus diverses que ceux d'hier. Et je ne pense pas que la ville de Metz aura à le regretter, car maintenant que nous sommes élus, je vous assure que tous nous avons le ferme désir de travailler de notre mieux, pour que personne ne soit déçu, et pour que notre cher Metz conserve et accroisse au sein d'une patrie pacifique et forte, sa beauté si aimable et son inestimable richesse
Réélu en 1953, il accomplit encore un mandat municipal, mais en 1959, âgé de 77 ans, il décide de ne pas se représenter.