La résistance

Il joue un rôle de plus en plus actif dans la résistance messine, puisqu'il est membre des F.F.I. avec le matricule 211097 sous le pseudonyme de Jean. Il apporte son concours, avec l'apport de renseignements, au chef de liaison du réseau Mithridate, Antoine Meyer, alias Marcel de Nancy.

Ernest Kempnich avec son vélo et ses fleurs En juillet 1944, il cache dans son appartement de la rue Serpenoise, un poste émetteur qui lui est confié par Alfred Krieger, alias le commandant Grégor, chef des F.F.I. de Moselle. En août, un opérateur prend les premiers contacts avec Londres. Mais les allemands cherchent à repérer le poste, qu'il déménage lui-même à bicyclette en le cachant dans un cageot sous des fleurs, et qu'il réussit à transporter chez un horticulteur de Plantières.

Il est alors suffisamment connu des autorités allemandes pour être inscrit sur une liste d'otages, aux cotés des curés de Sainte-Ségolène et de Saint-Vincent, de quelques industriels, commerçants, médecins et avocats... mais l'évacuation de Metz par les allemands le premier septembre, leur fait oublier ces otages.

Entre temps il est nommé par la résistance messine, adjoint au maire intérimaire de Metz, et chargé de l'organisation des services municipaux.

Le mariage clandestin Le 8 septembre, il procède clandestinement, dans sa salle à manger de la rue Serpenoise, au mariage d'un sous officier F.F.I., en présence du commandant Grégor.

Coupure de presse Lorraine magazine n° 118 janvier 1965 Coupure de presse Lorraine magazine n° 118 janvier 1965

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