Les rapports avec l'occupant

Cachant bien son jeu, il n'hésite pas à trinquer avec les allemands qui viennent lui acheter des fleurs, obtenant ainsi des informations de ceux qui sont ivres. Il offre également des gueuletons à la Gestapo, pour leur soutirer des renseignements à la fin des repas. Il fournit lui-même au restaurateur, la viande des repas.

Mais il court aussi des dangers : en décembre 1942, dénoncé comme "bon français" il est convoqué par les autorités d'occupation, emprisonné au grand séminaire, puis relâché faute de preuves. Au tribunal, un témoin a déclaré en sa faveur qu'en 1918, contrairement à l'interdiction, il a nourri des civils enfermés dans des porcheries, et que son aide a contribué à l'amélioration du sort de ces malheureux.

Extrait du jugement Traduction du jugement

Début 1943, inscrit sur une liste de déportation pour la Tchécoslovaquie, il se teint les cheveux pour ne pas être reconnu et se réfugie chez des amis en Alsace. Le danger passé, il rentre à Woippy.

Il est mis à la porte de son magasin de Metz qui est réquisitionné. Il s'installe provisoirement rue Serpenoise dans un autre magasin.

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