Les évadés

Un évadé témoigne Devenu membre d'une filière d'évasion pour les prisonniers français, il fait passer, le 26 août 1941, la frontière, à son 26ème évadé, qu'un transporteur ami, cache dans son camion, entre des sacs de ciment qu'il livre en zone libre.

Au printemps, rencontrant dans le train Metz-Nancy trois personnes dont l'aspect lui donne à penser que ce sont des évadés, il leur propose ses services. Il s'agit en fait d’un passeur de Metz, connu sous le nom de Lucien, et de deux officiers prêts à tout pour réussir leur évasion. Ils tentent de neutraliser leur interlocuteur qui les met rapidement en confiance et leur permet de passer un contrôle de police français.

Il les conduit ensuite dans un café de la rue Saint-Jean où ils passent la nuit. Le lendemain il emmène les deux officiers à la préfecture, où ils reçoivent des papiers d'identité ainsi que de l'argent et des billets de train pour Lyon.

A un réfractaire lorrain qui doit rejoindre son corps d'armée après une permission, il conseille de se rendre sur le quai de la gare, comme pour un départ ayant lieu la nuit, de discuter avec ses camarades, et au départ du train, au lieu de monter dans le wagon, descendre la rampe vers le Sablon et venir le retrouver. Il lui procure alors une bicyclette et l'envoie rejoindre une amie à Vernéville.

La même année, il cache dans ses serres à Woippy, un convalescent blessé en Russie. Dès les premiers jours de septembre, tous les civils de Woippy ayant été évacués, le blessé se retrouve seul. Lors de l'avance américaine, avant que les allemands n'aient fait sauter les ponts, il lui fait traverser les lignes allemandes pour rejoindre Metz.

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