L'espion qui venait du froid.

En 1967, une nouvelle défrayait la chronique: Un espion soviétique était arrêté. C'était un instituteur de l'école du Sablon.

Diable et fichtre, la guerre froide venait de faire irruption dans notre quartier.

En fait, il me semble que cet homme était marié avec une Russe, et avait été pris près de la base de Frescaty en faisant des photos des installations.

J'ignore la suite de cette histoire et le sort qui lui fut réservé

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jcj

bonjour,
vous devez faire erreur car j'etais moi meme dans cette classe a ce moment là et c'est Monsieur Pierron qui a repris les élèves et non Monsieur retter dont je n'ais plus souvenir.
j'ai fais cm1 et cm2 avec Monsieur Pierron.

jcj jeudi, 9 janvier 2014 - 00:55
Georges

Mon fils était a cette époque élève de cet instituteur sportif et excellent maitre d’école. Il était très apprécié. Les enfants de sa classe de cm1 ont été très marques par ce drame, ils ont mis toute une année a se remettre de ce choc et l'instit qui a repris la classe Mr Retter s'est donne beaucoup de mal pour le moral de tous ses petits élèves. Merci encore a lui.

Georges samedi, 4 janvier 2014 - 15:42
jcj

Bonjour,je me nomme jeanmougin jclaude
je me souviens de cet instituteur très gentil je ne l'ais pas eu longtemps du fait qu'un matin il était absent et pour cause.
mais je n'ais pas souvenir d'avoir vu des policiers venu le chercher la veille dans la classe.
je n'ais appris que bien des années plus tard alors que j'avais environ 25 ans ce qui s'était réellement passé car a cette époque les parents ne disaient rien.
c'est donc Monsieur Pierron qui avait repris sa classe.
si quelqu'un a plus de souvenirs il peux apporter son témoignage.

jcj vendredi, 3 janvier 2014 - 23:32
Alino57

Il s'agit de Jean-Marie Haenel, exellent joueur de basket du PEC (ancien SMEC) qui etait marié à une russe.Plutôt une manipulation des services DST de l'époque.

Alino57 mercredi, 3 décembre 2008 - 17:48
loulette

En 1940, à l'ecole St Bernard, des petites filles allemandes, sans doute enfants de militaires ou autres ,fréquentaient l'ecole avec nous - les enfants se lient facilement - elles parlaient sans doute à la maison, tout comme nous, pour raconter ce qui se passait à l'ecole -Je me souviens que l'on nous avait distribuer des portraits de Goebbels, Goering , du gauleiter, de Hitler, et nous demandant de les donner aux parents pour les mettre en évidence dans les maisons.Vivant chez mes grands-parents, je leur donne tout cela -je me souviens simplement que mon grand-père les a pris, n'a pas prononcé un mot, (je pense que les parents se méfiaient même des enfants)et pourtant mon grand-père était allemand, mais naturalisé français, marié à une Lorraine.Pendant toute cette période, il n'était pas à l'aise et a sans doute beaucoup souffert

Et j'ai souvenir aussi, de la peur que nous avions, lorsque débarquaient dans notre rue , des hommes en grand manteau noir de cuir, avec casquette.........on était tremblant ! D'ailleurs, après, partie rejoindre mes parents en zone libre, à Lyon, lorsque j'ai vu les premiers allemands entrer j'ai cru que cela allait être comme en Lorraine, et mon sang n'a fait qu'un tour - Mais je ne savais pas ,petite la différence entre zone annexée et zone occupée. Y aura-t-il qq.un pour se souvenir de tout cela ?

loulette vendredi, 30 novembre 2007 - 04:57
Max

Il est difficile de croire que les services de renseignement est-allemand se seraient contentés de photos d'une caserne que les Allemands avaient occupée de 1871 à 1918 et de 1940 à 1944, surtout que ce sont eux qui ont construit la plupart des casernes de Metz. Ce n'était pas des plaisantins, même s'ils utilisaient une foule d'amateurs, des espions occasionnels, en pratriquant le chantage.

H. voulait faire sortir sa femme de RDA, ce qui n'était guère possible, seuls les retraités avaient le droit de se rendre à l'Ouest. Les autorités est-allemandes lui ont mis le marché en main: c'était donnant, donnant. Il a été surpris alors qu'il prenait des photos de la base de Frescaty. Les agents dormants de la RDA, c'était autre chose. C'étaient des gens, infiltrés à l'Ouest, qui restaient inactifs et donc indétectables pendant de longues périodes (20 ou 30 ans). Pendant ce temps là, ils faisaient carrière, gravissaient les échelons de la hiérarchie et ils n'étaient activés que lorsqu'ils accédaient à des fonctions intéressantes pour le renseignement. Dans le cas qui nous intéresse, il s'agissait plutôt d'un "IM" dans le jargon de la RDA, un "collaborateur non officiel".Le moyen de pression sur les "IM" était le chantage.

Max vendredi, 23 novembre 2007 - 21:29
Faure

J'ai rencontré ce week end l'ancien inspecteur de l'école. Il m'a raconté en détail cette histoire. En fait sa femme n'était ni Russe ni Polonaise mais Allemande de l'Est (à deux étapes du tour de France comme disait De Gaulle.) Il avait été approché par les autorités de ce pays pour servir "au cas où..." C'est ce que l'on appelle aujourd'hui les réseaux dormants.

Tout ce qu'il a fait, c'est de faire parvenir la photo d'une caserne de Metz qui devait dater de la guerre (pas 39 ni 14 mais 70). De plus, il était officier de réserve, ce qui n'arrangeait rien. Résultat, il a quitté l'éducation nationale et payé sa dette à la société. Il a refait sa vie à Frankfort.

Faure mercredi, 21 novembre 2007 - 19:16
Jacky

Je confirme les faîts que Gérard cite. Mon père avait vu arriver la DST, pas moins, qui était allé chercher cet instituteur dans et pendant sa classe. Ils sont repartis avec cet instituteur menottes aux poignets. Il avait été dit à cette époque que sa femme (Polonaise) était retenue en Pologne et que sa sortie de Pologne aurait été conditionnée par quelques informations que cet instit, sous ce chantage, aurait été péché Dieu sait où...On n'a jamais entendu reparler de cet instituteur.

Jacky mercredi, 21 novembre 2007 - 04:41

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