L'ancienne mairie

L'ancienne mairie située place Saint Livier avait été endommagée par des éclats de bombes et d'obus en 1918.

En 1920 ce qui en restait était partiellement occupé par un commissariat de police.

A partir de juin 1919, un logement avait été loué par la ville à un agent de police pour un loyer annuel de 375 francs, jugé suffisant car l'appartement était exposé aux courants d'air, suite à l'explosion d'une bombe dans le bâtiment au mois de mai 1918.

Lors de la séance du conseil municipal du 4 juin 1920, il avait été envisagé soit la reconstruction de l'immeuble, soit la vente pour en faire des logements. Le maire Hocquard demandait la reconstruction de l'immeuble plutôt que sa vente. Certains conseillers préféraient vendre ce bâtiment. Finalement la vente de l'immeuble avait été adoptée par 17 voix contre 4.

Une commission spéciale avait été chargée d'étudier la question de la vente ou la restauration. Suite à la proposition de la commission, en octobre le conseil était revenu sur sa décision de vendre le bâtiment et en avait décidé la restauration. La commission envisageait d'établir au rez de chaussée trois classes d'école et des logements pour les instituteurs au premier étage.

Les frais de remise en état d'un montant de 44.200 francs avaient été réclamés au service des dommages de guerre.

La commission spéciale s'était rendue sur place et s'était prononcée pour la reconstruction, le bâtiment ayant été complètement ébranlé et l'intérieur enfoncé. Le conseil municipal avait approuvé la reconstruction le 15 juillet 1921 mais avait décidé d'attendre le printemps 1922 pour commencer les travaux. Il était nécessaire que le bâtiment occupé au rez de chaussée par le commissariat de police soit libéré pour le 1 avril 1922. En même temps un congé était donné au locataire en prévision de la reconstruction.

En avril 1939 des travaux de remise en état de l'ancienne mairie avaient été autorisés pour une somme de 40.000 francs.

Sur la place de la mairie s'élevait une tour d'exercice pour les pompiers. La tour fortement détériorée faisait courir des risques aux écoliers de l'école voisine. La tour était devenue inutile aucune réparation n'y ayant été faite depuis le rattachement à la ville de Metz.

En décembre 1919 en raison des risques, la démolition avait été décidée et les travaux immédiatement commencés. Le bois provenant de la démolition devait servir pour des réparations aux bâtiments communaux.

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