C'est ma communion

Ce matin, je me suis levé de bonne heure. C'est dimanche et nous sommes à la fin du mois de mai 1964. Il fait très beau, les jours sont plus chauds et les vacances approchent. Mais ce qui importe, c'est qu'aujourd'hui, je fais ma communion. Je me suis donc préparé et habillé avec un nouveau costume de couleur gris. Au bras, ma mère a noué un élégant brassard blanc, sans doute

Où est Dieu...

Je ne veut pas entrer dans les polémiques actuels sur la place de Dieu dans notre vie. Aujourd'hui, la République le confine à "l'espace privé", et n'autorise les pratiques religieuse uniquement dans ce cadre. Mais dès que l'on sort de chez soi, que l'on se trouve dans la rue, y a plus d'Bon Dieu. Il est resté garder la mechta. On le retrouve dans l'église d'où il n'a

26 juin 2005 Gérard

Pardonnez moi mon père car j'ai péché...

Il y avait un rite incontournable le samedi après midi. C'était la séance au confessionnal. Nous y allons en bande, avec les autres enfants du quartier. Dans l'église, on essayait de choisir son confessionnal. Celui à éviter absolument, c'était celui du Père Chattam. Ses sentences et condamnations étaient les plus sévère. Il avait un côté Torquemada qui nous effrayait.

26 juin 2005 Gérard

Un mystérieux personnage à Metz...

IL devait venir à Metz, tous le monde s'était préparé, à l'école, on nous a distribué des petits drapeaux. Le dimanche, IL était là, IL devait parler sur la place d'Armes. Toute la famille était venu, deux heures avant pour tenter de l'apercevoir. Enfin, IL est apparu sur l'estrade et a prononcé un discours. Du haut de mes dix ans, je n'avais rien compris, mais c'était surement

26 juin 2005 Gérard

Aujourd'hui, y a l'inspecteur...

Branle bas de combat à l'école. L'inspecteur venait nous rendre visite. Nous tremblions tous en choeur, mais le Directeur nous rassura et nous appris qu'il était là pour contrôler l'instituteur. Que nous avait il pas dit là. Hé hé hé... Tout le monde se mit en place. L'inspecteur fit son entrée et l'instituteur le salua bien bas (fayot!). Très gentil cet inspecteur qui, par

26 juin 2005 Gérard

Il neigeait....

Il avait neigé toute la nuit. Le matin, nous étions comme des fous dans la cour de récréation. Glissades, bonhommes de neige, bataille de boules, que des jeux strictement interdits par le règlement. Les coups de sifflets fusaient sans que personne n'en tienne compte. Je ramassais de la neige pour en faire une boule et je me préparais à la lancer. C'est alors Je vis dans les

26 juin 2005 Gérard

Ce cher PMF qui voulait nous abreuver de lait.

L'idée venait de Mendès France. Il faut que soit servi du lait dans les écoles. Alors l'après midi, vers quinze heures, la femme de service rentrait en classe avec de grands bidons métalliques. Ils nous étaient distribués des tasses en inox, et la femme passait dans les rangs pour nous verser une grande louche de chocolat bien chaud. Cette mesure, je suppose, a été abandonnée

26 juin 2005 Gérard

Lavons les !

A l'époque, les douches étaient obligatoire à l'école. Une fois par semaine, nous descendions avec notre sac marin, dans les sous sols pour prendre une douche collective. C'était une grande salle éclairée par des vasistas. A centre, une douche pouvant contenir une trentaine de personne. Des bancs étaient installés le long des murs. Ca commençait par la séance de déshabillage.

26 juin 2005 Gérard

L'espion qui venait du froid.

En 1967, une nouvelle défrayait la chronique: Un espion soviétique était arrêté. C'était un instituteur de l'école du Sablon. Diable et fichtre, la guerre froide venait de faire irruption dans notre quartier. En fait, il me semble que cet homme était marié avec une Russe, et avait été pris près de la base de Frescaty en faisant des photos des installations. J'ignore la suite de

26 juin 2005 Gérard

Une rumeur macabre

"Monsieur Freiburger est morts !" ou la vie curieuse d'une rumeur. Nous sommes en 1966, Je suis en 6ème et Monsieur Freiburger est mon prof d'Allemand. Nous n'avions pas de très bonnes relations. C'était un jeune professeur, très dynamique et qui se défonçait pour nous enseigner la langue de Goethe, de Heine et de Schumacher. Son efficacité heurtait le cancre que

26 juin 2005 Gérard

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