Autour des Arènes de Metz Sablon - Mot-clé - Xe siècleCe site propose une promenade temporelle autour des arènes de Metz-Sablon (France-Lorraine-Moselle). Le voyage commence a la période des Romains pour arriver à la période actuelle. Depuis Metz et sa grande région, vivez des rencontres avec l’histoire des lieux et des personnes illustres ou inconnues. Le passé récent est évoqué à travers la mémoire des Messins et des Sablonnais. Chaque lecteur de ce site peut y laisser son empreinte en relatant le souvenir d’évènements de la région, tombés dans l’oubli.2024-03-18T19:11:03+01:00promenade.temporelleurn:md5:8050c7a38e0be38e7ae93aa0585f1134DotclearRue des Capucinsurn:md5:448b8f9e960d2380c8a78ec4087a5b912013-09-26T14:34:00+02:002013-09-26T17:32:46+02:00micheleAutour des RécolletsHistoireLes ruesMetzXe siècleXIXe siècleXVIe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>Cette rue communiquait de la rue du Tombois et du Paradis avec la place des Maréchaux. Autrefois elle se nommait rue sur les Murs, le premier mur d'enceinte de la ville se trouvant derrière les maisons.
Lors de la démolition d'une maison située vis à vis des Capucins, il avait été trouvé les ruines d'une tour comportant une porte dans sa partie inférieure.</p>
<p><strong>L'église Sainte Ségolène</strong><br /></p>
<p>En 912 un oratoire aurait été fondé par Sainte Ségolène, sœur de l'évêque. Au XIIIème siècle une église avait été édifiée à l'emplacement de cet ancien oratoire.
Au XVème siècle, modification de l'église avec une nef triple établie au bord d'une pente descendant vers la Seille, un ancien mur retenant la terre. Le cimetière entourait l'église et un portail clôturait le parvis devant l'église.</p>
<p>Le clocher fortifié avait servi en 1552 d'observatoire pendant le siège de Charles Quint. Des pièces d'artillerie avaient été stockées sous les voûtes.</p>
<p>En 1725 une nouvelle porte sculptée avait remplacé l'ancienne et une boiserie avait été installée dans la chapelle de la Vierge. La boiserie du chœur avait été supprimée et le chœur remis à neuf.</p>
<p>D'anciens vitraux du XVIème siècle se trouvaient dans les chapelles de Saint Joseph et de Sainte Marie. Ces vitraux avaient été restaurés par Laurent Maréchal. Des fresques très anciennes avaient été découvertes sous le badigeon qui recouvrait certains murs de l'église.</p>
<p>A la période révolutionnaire l'église avait été transformée en étable.</p>
<p>Lors du congrès archéologique de Metz en 1846 il avait été découvert que l’église était précédée d’une petite cour fermée par un beau portail.</p>
<p>A l’intérieur plusieurs fenêtres possédaient encore d’anciens vitraux. Une petite crypte était soutenue dans le milieu par un gros pilier.</p>
<p>400 places avaient été créées à la tribune et monsieur Malardot artiste réputé avait rénové plusieurs fresques anciennes.</p>
<p>Vers 1860 une disgracieuse boiserie qui cachait les arcades ogivales primitives avait été supprimée.</p>
<p>Une cloche moyenne avait été ajoutée à l’unique petite cloche. Celle-ci avait été supprimée et remplacée par trois nouvelles cloches.</p>
<p>Vers 1894 le curé Dellès avait fait restaurer l'église avec la réfection de la toiture, le crépissage de l'intérieur, la pose de nouveaux vitraux et la restauration des anciens. Le chœur et les chapelles avaient été repeints, la chaire à prêcher et trois confessionnaux avaient été remplacés et la tribune transformée avec la suppression d'environ 400 places, attendait un nouvel orgue.</p>
<p>En 1895 après toutes les restaurations de l'église, le curé avait annoncé qu'il avait reçu de Monseigneur Dupont des Loges la mission d'agrandir l'église devenue trop petite. Il envisageait de démolir la nef, le portail et le clocher fortifié, pour prolonger l'église jusqu'à la rue avec un portail monumental et une tour pour remplacer le clocher.</p>
<p>Malgré l'existence de quelques lézardes, l'architecte Tornov envisageait plutôt une consolidation de l'église, ce dont le curé ne voulait pas.</p>
<p>Finalement le conseil municipal avait accordé une subvention au curé, pour construire un portail moderne avec deux tours.</p>
<p>Le 10 février 1896 début de la démolition du portail gothique. La place des Maréchaux toute proche avait été transformée en chantier jusqu'en septembre 1897. Une maison située à l’angle de cette place avait été évacuée par la police en raison des risques et démolie en partie.</p>
<p>En avril le curé avait reçu du conseil municipal une somme de 15.000 marks pour l’acquisition de deux maisons de la rue dont la démolition était nécessaire pour la construction du nouveau portail.</p>
<p>Sous l’ancienne cour de l’église avaient été trouvés de nombreux ossements. Les trois maisons faisant face au parvis et masquant la façade avaient été démolies.</p>
<p>Le 11 janvier 1897 dernier office à l’église avant sa démolition et sa transformation. Le vieux clocher carré allait disparaître avec ses cloches et son horloge.</p>
<p>La fabrique de l'église avait été autorisée à acquérir une partie de la maison n° 3 de la rue Marchant et une partie de la maison de la rue des Capucins contiguë à l’église.</p>
<p>Lors des fouilles faites dans le courant de l'été, avaient été découverts à huit mètres sous terre, des pierres sculptées et des chapiteaux avec feuilles d’acanthe.</p>
<p>Une partie de l'ancienne église avait été gardée, le chœur, les chapelles, le magnifique chemin de croix, la belle grille de la tribune, la fenêtre de la façade. L’éclairage au gaz avait remplacé l’éclairage à l’huile.</p>
<p>En novembre six cloches avaient été installées ayant pour noms : Marie 5.000 kilos, Joseph 1.952 kilos, Ségolène 1366 kilos, Marguerite 955 kilos, Jean Baptiste 800 kilos, Gabriel 700 kilos.</p>
<p>Le premier juin 1898, consécration de la nouvelle église sous une pluie fine. La cérémonie annoncée par le bourdon de la paroisse, avait commencée à 7 heures 1/2 alors que les cloches sonnaient à toute volée.<br />
<br /><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/017__11_.jpg" title="Collection D. Mahut"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.017__11__m.jpg" alt="Collection D. Mahut" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br /></p>
<p>Une petite maison donnant sur la cour de l'église servait de logement au sacristain et de salle de catéchisme. Ce presbytère avait été supprimé pendant la révolution. Vers 1844 la maison au n° 10/12 était devenue le nouveau presbytère.<br />
<br /></p>
<p><strong>Couvent des Capucins</strong><br /></p>
<p>Le couvent des Capucins avait été fondé à l'emplacement de l'hôtel de Joyeuse Garde auparavant propriété de Pierre Couppat, puis de Robert de Lamarche à partir de 1498.</p>
<p>Vers 1576 cette maison avait été primitivement prévue pour y créer un collège de Jésuites, projet non abouti et les Frères Capucins s'y étaient installés en 1602.</p>
<p>L'église avait été construite en 1724, le cloitre étant à sa droite. Devant la porte de l'église des grottes abritaient la sépulture des religieux. Du couvent près de l'église une longue terrasse et un bel escalier permettaient d'accéder au jardin potager très vaste.</p>
<p>Les Frères Capucins rendaient visite aux malades, aux prisonniers, accompagnaient les condamnés à mort.</p>
<p>En 1769 une croix autrefois en haut des escaliers de chambre avait été transférée devant l'église des Capucins.</p>
<p>Les Capucins avaient disparu lors de la révolution.</p>
<p>En 1866 sur l'emplacement du couvent des débris de poteries et de lampes laissaient penser qu'il s'agissait d'un ancien lieu de sépultures. Une partie du couvent était recouverte de plusieurs mètres de remblai, une cave spacieuse et une grande citerne se trouvaient au niveau du jardin.</p>
<p>A la même période une partie de l'ancien couvent des Capucins avec entrée dans la rue du Tombois et l'église avaient été vendus au couvent du Bon Pasteur.</p>
<p>Le très vaste jardin potager avait été cédé vers 1885 à l'orphelinat Saint Joseph rue Paixhans.<br /></p>
<p><strong>Le jardin botanique</strong><br /></p>
<p>Le jardin botanique avait été créé dans le jardin des Capucins en 1802 par Couthier un ancien chef de culture avec les horticulteurs Simon frères.</p>
<p>Une orangerie installée dans l'église contenait une collection de 250 orangers. Des réunions organisées à l'orangerie par l'école du botanique réunissaient une brillante assemblée.
A l'église - orangerie étaient distribués les prix aux élèves des écoles et du lycée. L'école de musique y donnait des concerts et des expositions d'horticulture y étaient organisées.</p>
<p>Le 23 mai 1827 les élèves les plus méritants des écoles municipales avaient reçu 60 livrets de caisse d'épargne d'une valeur de 100 francs donné par le Duc d'Orléans à l'occasion de son mariage et son épouse avait donné aux filles des écoles 80 livrets d'une valeur de 50 francs.
Le directeur donnait des feuilles de murier aux enfants du quartier pour nourrir leurs vers à soie, dont l'élevage était de mode à cette époque.</p>
<p>Contre les bâtiments du cloitre vers la rue du Tombois, une serre avait été construite. On y admirait de beaux magnolias venus de la grange aux Ormes, des jeunes filles se rendaient dans les serres pour peindre des tableaux de toutes ces jolies fleurs.</p>
<p>Une école de botanique dont les premiers cours avaient commencé en 1836, avait été installée dans la partie basse du jardin.</p>
<p>En 1844 création d'une société d'horticulture qui organisait d'admirables expositions au jardin botanique.</p>
<p>Le jardin botanique après avoir été dirigé par Couthier et par Simon, ce fut monsieur Belhomme qui en avait pris la suite. Plus tard messieurs Limbourg et Thomas y avaient donné des cours d'horticulture très suivis.</p>
<p>Le jardin botanique avait été supprimé vers 1860. L'église avait été incendiée en 1861.<br />
<br /></p>
<p>Face au couvent des Capucins à l'angle des rues du paradis et du Tombois, l'auberge de la Croix Blanche possédait une cheminée gigantesque dans la cuisine. Dans une niche était une statuette de la Vierge et un fanal restait allumé du soir au matin.
Une délégation de 263 seigneurs polonais avait séjourné dans cet hôtel en 1573, lors de leur voyage à Paris pour remettre au Duc d'Anjou la couronne de Pologne.</p>
<p>Tombée en ruine cette auberge avait été démolie vers 1840.<br />
<br /></p>
<p>Vis à vis de l'église Sainte Ségolène se trouvait un cloaque où aboutissaient divers égouts. En 1740 une fontaine avait été installée contre le mur à côté de la porte de l'église, puis supprimée en 1866. A cette date au n° 20 un lavoir public avec bains avait été construit sur l'emplacement d'une partie de l'ancien couvent des Capucins. Une maison derrière le lavoir public était devenue le domicile du gardien du lavoir, transformé plus tard en un établissement de désinfection. En 1905 un second réservoir à eau chaude y avait été installé.<br /></p>
<p>En 1873 dans une maison située rue des Capucins, adjacente à l’école normale, avait été créée une école de sourds muets.<br /></p>
<p><strong>En 1936</strong><br /></p>
<p>Au n° 15 épicerie, n° 17 charcuterie, n° 23 épicerie et laiterie,</p>
<p>n° 10/12 et 18 institut des sourds-muets, n° 14 fabrique de l'église, n° 20 bains et lavoir municipaux.<br />
<br /></p>
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<p><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Rue-des-Capucins#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2099Rue des Trinitairesurn:md5:67b1eb1d8e0b8922af6a06e432bf45902013-01-17T17:03:00+01:002013-01-17T17:03:00+01:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXe siècleXIIe siècleXIIIe siècleXIVe siècleXIXe siècleXVIe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>A l'époque romaine sur la colline Sainte Croix se trouvait une vaste construction proche de la porte Moselle par laquelle passait la voie romaine de Trèves .</p>
<p>L'emplacement de ce palais connu sous le nom de Cour d'Or ou d'Orme, se situait dans le périmètre des rues des Trinitaires, de la Bibliothèque et de Chèvremont.</p>
<p>Des traces de cette construction existaient encore dans la maison n°10 et 12 de la rue des Trinitaires.</p>
<p>Dans une charte du Xème siècle du cartulaire de Gorze, le palais d'Austrasie qui appartenait alors à cette abbaye était désigné sous le nom de Cour d'Or.</p>
<p>Cour d'Orme pourrait également s'expliquer par l'habitude de rendre la justice sous un orme.</p>
<p>La rue du Haut de Sainte Croix conduisait à la porte Moselle en suivant la voie romaine de Trèves. Vers 1230 la tour de la porte Moselle avait été abattue. Sur un pilier une inscription en lettre d'or rappelait une cité édifiée par de noble gens. Cette porte devait se trouver vis à vis de l'église Sainte Ségolène.</p>
<p>La rue dénommée précédemment rue de la Trinité lors de l'installation des Trinitaires, était devenue rue des Trinitaires en 1781.</p>
<p><strong>L'hôtel Saint Livier</strong><br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/003__13_.jpg" title="Collection D. Mahut"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.003__13__t.jpg" alt="Collection D. Mahut" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Dans un acte d'acensement daté de 1236 une maison et une tour situées devant Sainte Croix était appelées Maison du Muet. Cette grande maison ainsi que la tour carrée crénelées, au n° 1 de la rue des Trinitaires était également dites Hôtel Saint Livier.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/st_livier_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/.st_livier_-_1_t.jpg" alt="" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>La tour qui dominait la ville et ses environs avait servi au guetteur de la ville avant son installation à la cathédrale au clocher de Mutte.
L'hôtel Saint Livier était devenu vers 1900 propriété de la ville qui y avait installé en 1904 une école supérieure de filles, puis le conservatoire de musique.</p>
<p><strong>L'hôtel Chaverson</strong><br /></p>
<p>L'hôtel Chaverson avait été établi à l'emplacement d'une partie du palais d'Austrasie. En 1360 par un acte de succession de défunt Livier de Chaverson, la propriété avait été partagée entre plusieurs familles alliées dont les familles de Heu, Desch, Gournais, puis plus tard était passée à la famille Dorthe, tous descendants Chaverson.
Situé au bout de la rue des Trinitaires au fond du cul de sac sur l'emplacement de la porte Moselle et les vieux murs de la cité, Mathias Dorthe en était le propriétaire au début du XVIIIème siècle. A cette période des difficultés étaient apparues entre les églises Sainte Croix et Sainte Ségolène au sujet de cet hôtel. Un arrêt avait finalement attribué cette maison à la paroisse Sainte Ségolène.</p>
<p>Pendant la révolution il avait été la résidence du Président Colchen père du premier Préfet.</p>
<p><strong>Les Carmélites</strong><br /></p>
<p>Les religieuses Carmélites autorisées à s'établir à Metz en 1623 avaient occupé la maison Belchamps située place Sainte Croix.
Disparues au moment de la révolution, elles étaient revenues en 1857 s'installer dans la maison des Jésuites.</p>
<p>Vers 1894 elles avaient acheté l'hôtel <strong>Chaverson</strong> aux n° 10/12 et deux autres maisons de la rue des Trinitaires. En juin la ville leur avait vendu 28 m2 dans le fond de l’impasse de la rue des Trinitaires pour y faire l'entrée principale de leur couvent. Une reconstruction complète du monastère avait amené la découverte des vestiges d'un grand bâtiment, ainsi que d'un aqueduc dans l'impasse des Trinitaires qui se dirigeait vers l'ancienne porte Moselle qui était située avant le XIIIème siècle approximativement sur la petite place entre les rues des Trinitaires et de la Glacière.</p>
<p>Un ancien bâtiment servant d’écurie, était composé de colonnes en pierre supportant le plancher avec des madriers de chêne d'environ 35 cm de largeur. Les murs étaient sans pierre de taille. en petit appareil, avec dans le fond du rez de chaussée des arceaux en maçonnerie. Les archéologues messins pensaient à une origine mérovingienne.</p>
<p>Le mur du fond reposait sur l’ancien mur d’enceinte de 4 m d’épaisseur. Les fondations de ce mur à 5 m de profondeur montraient des traces d’anciens contreforts. Un autre mur allait rejoindre l’entrée de la maison à l’extrémité de l’impasse de la rue des Trinitaires.</p>
<p>Le bâtiment avec tourelle à gauche de cette entrée, paraissait provenir du bâtiment des religieux de Gorze qui y avaient eu leur refuge.</p>
<p>En 1897 en trois ans le monastère très vaste avait été reconstruit complètement. L'ancienne chapelle à l’angle de la rue des Trinitaires et de l’impasse du même nom, avait été démolie. La bénédiction de la nouvelle chapelle avait eu lieu le 20 octobre 1897.</p>
<p>Dans la cour de la maison n° 12, reconstruite en 1898, se trouvaient la base d'anciennes murailles ainsi qu'un réduit souterrain voûté avec revêtement de marbre à la même profondeur que l'égout de Chèvremont.</p>
<p>Dans l'impasse de la rue des Trinitaires une muraille de 2 m d'épaisseur avec cordon à double rangée de briques, devait rejoindre l'impasse de Chèvremont et former une voie longeant l'enceinte.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/hobby_3_-_3.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/.hobby_3_-_3_t.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Les carmélites avaient quitté Metz pour s'installer à Plappeville vers 1950. Les locaux avaient été rachetés par la ville de Metz, puis dénommés chapelle et caveau des Trinitaires.<br /><br />
<br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/hobby_1_-_1.jpg" title="Exposition à la chapelle du Carmel"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/.hobby_1_-_1_m.jpg" alt="Exposition à la chapelle du Carmel" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/hobby_2_-_2.jpg" title="Après l'effort le réconfort"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/.hobby_2_-_2_m.jpg" alt="Après l'effort le réconfort" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br /></p>
<p><strong>Les Trinitaires</strong><br /></p>
<p>A la fin du XIIème siècle les Trinitaires d'abord installés au faubourg de Moselle, suite aux fréquentes inondations, s'étaient établis en 1266 dans la maison du Voué, près de l'Esplanade vers l'entrée de la rue des Clercs.</p>
<p>Délogés lors de la construction de la citadelle, ceux-ci avaient été transférés en 1562 à la Cour d'Or, sur l'emplacement d'une partie du Palais d'Austrasie.</p>
<p>L'abbaye de Gorze avait cédé la Cour d'Orme par une donation datée du 23 février 1561, confirmée le 22 décembre 1564 par l'évêque de Metz.</p>
<p>L'église des Trinitaires avait été bâtie en 1566 sur l'emplacement d'une ancienne chapelle du XIIème siècle.</p>
<p>Un collège dirigé par les pères Jésuites prévu en 1622, devait être situé dans la Cour d'Orme aux Trinitaires mais ce projet n'avait pas abouti et les Jésuites s'étaient installés dans l'abbaye Saint Eloi rue Chèvremont.</p>
<p>En 1720 l'église qui tombait en ruine avait été reconstruite.</p>
<p>A la révolution l'église des Trinitaires était devenue une maison d'habillement militaire. Un arrêté de 1803 l'avait affectée au culte protestant. Avec la nomination d'un pasteur, le culte protestant avait été pratiqué dès le 30 octobre suivant.</p>
<p>En 1791 la maison conventuelle des Trinitaires avait été adjugée à la ville de Metz.</p>
<p>Le 2 nivôse an 3 (31/12/1794) commencement de l'échange des billets contre de la monnaie de cuivre à l'ancienne maison des Trinitaires.</p>
<p>L'ancien couvent, suite à l'incendie en 1811 de Saint Vincent, avait été mis à la disposition de Morlanne qui y donnait des cours d'accouchement.</p>
<p>La maison des Trinitaires était devenue école municipale et par un règlement de 1851 la ville était devenue propriétaire du cul de sac de la rue des Trinitaires.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/002__12_.jpg" title="Collection D. Mahut"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.002__12__t.jpg" alt="Collection D. Mahut" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Un nouvel orgue avait été installé en 1876 au temple protestant de la rue des Trinitaires. Pour en payer le prix le pasteur Wingert avait organisé plusieurs concerts dans le temple.</p>
<p>En 1904 le protestantisme voulant affirmer son importance à Metz, le temple de la rue des Trinitaires ne suffisait plus.</p>
<p><strong>Les religieuses de Sainte Élisabeth</strong><br /></p>
<p>Les religieuses de la Présentation, dites de Sainte Élisabeth, s'étaient installées rue des Trinitaires, remplaçant les sœurs de Saint Jacques, vis à vis des Trinitaires en 1639. Trois ans plus tard elles avaient acheté une petite cour avec un bâtiment situés à la suite de leur monastère. Une église avait été construite, les sœurs se consacrant à l'enseignement des jeunes filles, assistant les malades et veillant les morts.</p>
<p>Elles avaient été réunies aux sœurs de la Madeleine et remplacées en 1747 par les frères des écoles chrétiennes qui y avaient ouvert une école de garçons. Les frères ayant été expulsés leur église était devenue un dépôt de tabac. Le couvent étaient alors occupé par des familles bourgeoises jusque vers 1885, période à laquelle l'église et le couvent avaient été achetés par les sœurs de la maternité pour y construire après démolition, la nouvelle maternité (celle-ci déménage en janvier 2013 pour occuper un bâtiment neuf à Mercy).<br />
<br /></p>
<p>- La maison n° 9 avait été acquise vers 1880 par monsieur de Coëtlosquet qui y avait installé une école de filles à trois classes et une salle d'asile tenues par les sœurs de Sainte Chrétienne, nommée école Sainte Croix.</p>
<p>- Dans la cave de la maison n° 2 se trouvaient des restes de murailles romaines.</p>
<p>- La petite maison n° 4 vis à vis de Saint Livier avait été donnée vers 1850 à la communauté de Saint Vincent de Paul pour y installer l'œuvre des jeunes filles. Cette œuvre avait été créée vers 1840 dans l'impasse Cour aux Poules par la sœur Julie de la maison du bureau de bienfaisance. Cette œuvre qui comptait environ 50 enfants, avait été transférée aux Récollets en 1863.</p>
<p>- Dans la maison n° 6 restait une muraille romaine avec couloir voûté et une cheminée à colonnes. Au fond de la cour deux murs à double cordons et double rangées de briques séparaient le jardin de ville de celui de l'école des Trinitaires.</p>
<p><strong>Année 1936</strong></p>
<p>Au n° 1 Conservatoire de musique, n° 3 Ecole de filles Sainte Chrétienne, n° 7 Epicerie, n° 9 cordonnier,
N° 2 Boucherie, n° 4 Imprimerie, n° 10/12 couvent du Carmel.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2012/10/28/Rue-des-Trinitaires#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1981Les principales épidémies dans la région messineurn:md5:781de69cdd9f226a851d4f7d690225792006-11-27T14:17:23+00:002007-12-27T16:53:18+00:00micheleLes hôpitauxEpidémies et remèdesHistoirehôpitauxMetzXe siècleXIe siècleXIIe siècleXIVe siècleXIXe siècleXVe siècleXVIe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècle <p><strong>La peste</strong> <br /></p>
<p>La peste aurait fait l’année 953 à Metz environ 10.000 victimes.<br /></p>
<p>En 1314 avec la famine il y avait eu une importante mortalité due à la peste.<br /></p>
<p>En 1390 une épidémie de peste aurait fait environ 13.000 victimes à Metz.<br /></p>
<p>Toujours l’épidémie de peste qui se poursuivait (1423 à 1426, 1438, 1452, 1462, 1466, 1483, 1508, 1542) En 1490 en raison de l'épidémie, les seigneurs avaient quittés la ville de Metz et s’étaient réfugiés à la campagne. Ils étaient revenus entre la Toussaint et la Saint Martin 1499, l’épidémie étant en passe d’être terminée.<br /></p>
<p>En 1557 une épidémie de peste avait fait de nombreux morts dans les villages et 200 décès à Metz. Des mesures avaient été prises avec défense de laisser séjourner les ordures dans l’intérieur des maisons et sur la voie publique. Tous les animaux élevés dans les maisons devaient être mis à l’extérieur.<br /></p>
<p>Pendant plusieurs années à partir de 1625 de nombreux décès dus à une épidémie de peste. <br /></p>
<p>Reprise de l’épidémie en 1675 avec 1782 décès à Metz.<br /></p>
<p><strong>Le mal des ardents</strong><br /></p>
<p>Au 11ème et 12ème siècle avec le mal des ardents ou peste ardente dite feu sacré, les malades étaient rongés par la gangrène. Les membres étaient parfois amputés pour se soustraire aux douleurs.<br /></p>
<p><strong>La lèpre</strong><br /></p>
<p>La lèpre devenue épidémique au temps des croisades dura plusieurs siècles. <br /></p>
<p><strong>Le typhus</strong><br /></p>
<p>En 1349 pendant 8 mois à Metz, avec le typhus oriental et formation de bubon, le décès intervenait après 3 jours. <br /></p>
<p>En 1363 était apparue une épidémie de typhus suivie dix ans plus tard par une épidémie de chorée ou danse de Saint Guy.<br /></p>
<p>Toujours le typhus en 1538, 1552. <br /></p>
<p>Reprise en 1666 de dysenterie et de typhus.<br /></p>
<p>En 1741 le typhus apparu dans les prisons et les hôpitaux, avait fait beaucoup de morts dans la paroisse Saint Martin.<br /></p>
<p>En 1792 réapparition du typhus, la ville était encombrée de militaires atteints. 4.870 morts avaient été dénombrés à l’hôpital militaire.<br /></p>
<p>Année 1813 typhus dans les hôpitaux encombrés de militaires, environs 60 décès avaient lieu chaque jour. En raison du manque de place, les militaires étaient répartis aux Récollets, à la maternité, à l’église Saint Vincent, à la basse Seille. Sur les 30.000 militaires soignés à Metz, 7752 décès avaient été décomptés (2365 en février, 1622 en mars). Parmi les habitants de la ville 1794 étaient décédés du typhus.<br /></p>
<p><strong>Le choléra</strong><br /></p>
<p>En 1642 une épidémie de colique dite trousse galant, dont le décès survenait après 3 ou 4 jours.
Pour remède, une chanson : « tiens tes pieds au chaud, tiens vides tes boyaux, ne vois pas Marguerite, du choléra tu seras quitte ».<br /></p>
<p>Importante épidémie de choléra à Metz à partir du 29 avril 1832 qui avait duré 4 mois.
Les rues touchées par l’épidémie avaient été les rues du Pontiffroy, Chambière, Vincentrue, les plus frappées, les rue du Paradis, Arsenal, Saulnerie, les plus atteintes, la rue Saint Gengoulf 30 cas, la rue du Champé et petit Champé 56 cas, la rue Mazelle 32 cas, la rue Vigne Saint Avold 39 cas.
La maison d’arrêt avec 188 personnes, avait enregistré 16 cas et l’hôpital militaire 91 cas dont 46 décès pour une garnison de 10.000 hommes.</p>
<p>Deux salles spéciales avaient été installées à l’hôpital Bon Secours. Le maire avait fait blanchir les maisons insalubres, le bureau de bienfaisance avait aussi fait blanchir ses chambres d’indigents et renouveler la paille de 1.700 lits.</p>
<p>Du 30 avril au 16 septembre, Metz avait connu 1843 cas dont 802 décès (1128 cas et 517 décès en juillet) pour 44.020 habitants.<br /></p>
<p></p>
<p>A partir du 17 juin 1849, à Metz et environs, 1646 cas de choléra avaient provoqué 536 décès.<br /></p>
<p>Années 1853/54 premier cas de choléra le 18 décembre, dernier cas le 11 novembre 1854 avec interruption du 28 février au 14 juillet.
Environs 200 décès.
En janvier 1854 plusieurs cas dans les maisons voisines de l’hôpital Bon Secours où étaient soignés les malades : rue Chambiere 15 cas dans 3 maisons contiguës, en face de l’hôpital, quai de l’arsenal, rue belle Isle 17 cas,
En février diminution des cas de choléra qui réapparut en juillet dans toute la ville.<br /></p>
<p>En 1866 nouvelle épidémie de choléra.
Du 9 juillet au 2 novembre deux salles étaient réservées à Bon Secours pour isoler les malades.
La durée de la maladie pour les malades qui en guérissaient pouvait s’étaler de 4 à 36 jours.
143 malades à Bon Secours (79 hommes et 64 femmes) dont 30 guérisons.
De plus 184 victimes (rue des allemands où des habitants de Boulay s’étaient réfugiés)<br /></p>
<p><strong>La dysenterie</strong><br /></p>
<p>En 1538 la dysenterie , puis en 1552.<br /></p>
<p>Reprise en 1666 de la dysenterie.<br /></p>
<p>Année 1770 atteints de dysenterie, les soldats étaient guéris par l’eau de la bonne fontaine.<br /></p>
<p><strong>Catharre, grippe, pneumonie</strong><br /></p>
<p>Au début du 15ème siècle nombreux décès suite à une épidémie de catharre pulmonaire. <br /></p>
<p>1729 et 1742 fièvre catarrhale et grippe. <br /></p>
<p>En 1774 épidémie de pneumonie due à l’insalubrité de la ville, à la population reléguée dans un quartier étroit et malsain.<br /></p>
<p>En 1775 grippe pour les enfants et les vieillards.<br /></p>
<p>Années 1803-1804 épidémie de catarrhe.<br /></p>
<p><strong>Fièvre typhoïde</strong><br /></p>
<p>Vers 1570 était apparue la typhoïde.<br /></p>
<p>Années 1744-1745-1758-1759 la fièvre typhoïde était présente.<br /></p>
<p><strong>Coqueluche, rougeole</strong><br /></p>
<p>Vers 1490, une forte mortalité infantile était due à la rougeole.<br /></p>
<p>Vers 1500/1510 une épidémie de coqueluche, ainsi dénommée parce que les malades étaient soignés avec du sirop de coquelicot. On leur couvrait aussi la tête d’un capuchon appelé coqueluchon.<br /></p>
<p><strong>Syphilis, vérole</strong><br /></p>
<p>En 1494 une épidémie de grosse vérole et de syphilis avait régné dans les armées, les filles débauchées étaient surveillées de très près.<br /></p>
<p>Toujours en 1538 et 1522 la vérole.<br /></p>
<p><strong>Variole</strong><br /></p>
<p>Année 1805, premier essai de vaccination, la variole était devenue moins fréquente.<br /></p>
<p>En 1819 il y avait eu 460 malades atteints de petite vérole, 162 en étaient restés estropiés et 75 étaient décédés.</p>
<p>A Metz le maire avait pris un arrêté le 11 octobre 1819. La vaccination gratuite contre la variole avait eu lieu à la maternité les 9 et 8 mai 1820.</p>
<p>Après la vaccination de 206 personnes, (1er et 2ème canton de Metz) 68 cas avaient encore été décomptés dont 8 étaient restés défigurés et 7 étaient décédés. Dans le canton de Metz 3 qui n’avait pas été vacciné, il n’y avait eu aucun cas.</p>
<p>Dans les communes de Lorry, Norroy et Saint Julien où il n’y avait pas eu de vaccination, 56 cas s’étaient déclarés dont était restés 8 défigurés et 7 décès.<br /></p>
<p>Le 6 décembre 1820 avait paru un arrêté concernant la vaccine pour la Moselle.
« La petite vérole a reparu dans plusieurs communes et a fait un grand nombre de victimes. Le maire des communes dressera une liste des personnes à vacciner. Un vaccinateur se rendra deux fois par an dans les communes. Aucun enfant ne sera admis à l’école sans être vacciné. »<br /></p>
<p>Année 1864 environ 800 cas de variole dont 35 décès.<br /></p>
<p><strong>Épidémie sans précision</strong><br /></p>
<p>En 1700 une épidémie avec grande mortalité, avait fait de nombreux orphelins secourus par Saint Nicolas.</p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2006/11/27/26-les-principales-epidemies-dans-la-region-messine#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/257Hôpital du petit Saint Jean en Chambreurn:md5:fb7676b382a9d3f07474da04d83341b02006-06-24T11:27:15+00:002007-12-27T16:53:42+00:00micheleLes hôpitauxHistoirehôpitauxMetzXe siècleXIIe siècleXVIe siècle <p>Au 12ème siècle création d’un hôpital par les chevaliers de Saint Jean de Jérusalem qui en avaient fait le siège d’une commanderie. <br /></p>
<p>Cet hôpital désigné sous le nom de petit Saint Jean en Chambre, s’étendant jusqu’au bord de la Moselle, était situé près de la poterne du moyen pont des morts.<br /></p>
<p>Les religieux disposaient dans cet hôpital de lits et de chambres pour les malades et les pèlerins. Les convulsionnaires y étaient exorcisés.<br />
<br />
<br /></p>
<p>L’abbaye Sainte Marie <sup>[<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2006/06/24/10-hopital-du-petit-saint-jean-en-chambre#pnote-10-1" id="rev-pnote-10-1">1</a>]</sup> située à l’emplacement où se construisait la citadelle, avait été délogée et transférée à la commanderie du Petit Saint Jean vers 1560.</p>
<p>L’ordre de Saint Jean avait quitté sa commanderie pour être transféré dans une maison sur les murs, appelée depuis l’hôtel de Malte. Il avait reçu en outre la chapelle Saint Genest en Jurue.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2006/06/24/10-hopital-du-petit-saint-jean-en-chambre#rev-pnote-10-1" id="pnote-10-1">1</a>] qui avait été fondée au 10ème siècle</p></div>
http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2006/06/24/10-hopital-du-petit-saint-jean-en-chambre#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/241Saint Laurenturn:md5:4af0ad51d0cfc7e02b5d649748464deb2004-12-27T00:00:00+00:002010-02-15T10:49:58+00:00micheleLe quartier des BasiliquesHistoireSablonXe siècleXIe siècleXIIe siècleXVIe siècle <p>On trouvait déjà une mention de Saint Laurent en 980.</p>
<p>L’église avait été cédée en 1090 à l'abbaye Saint Clément et en 1177 c'était Saint Vincent qui en avait pris possession.</p>
<p>Un accord était intervenu vers 1190 entre Saint Vincent et Saint Laurent au sujet des cierges offerts à l'autel de ce saint le jour de la Saint Laurent.</p>
<p>Le 27 juin 1429 Saint Vincent avait laissé à cens (loué) la maison et la chapelle entourée de haies, avec la vigne à Jean Sornette qui bénéficiait de tous les fruits et des offrandes. En contrepartie une messe chantée avait lieu tous les mois dans la chapelle.</p>
<p>Située à proximité du pont de l'Argonne, sa destruction était intervenue en 1552.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/17-saint-laurent#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/411Les Saints Apôtres - Saint Arnouldurn:md5:f56c037254950e9525c55aebcff84e892004-12-26T23:58:00+00:002010-02-14T17:33:56+00:00micheleLe quartier des BasiliquesHistoireSablonVIIe siècleVIIIe siècleXe siècleXIe siècleXVIe siècle <p>D'après la légende, l'Abbaye avait porté jusqu'en 715 le nom de l'église des Saints Apôtres.</p>
<p>En 717 elle avait pris le nom de Saint Arnould, en raison des reliques du Saint, déposées vers 641.</p>
<p>Elle avait été détruite par les Huns et reconstruite au même emplacement.</p>
<p>Nouvelle reconstruction au X° siècle, puis en 1049 consécration d'une église plus grandiose qui avait ensuite subi un incendie en 1097.</p>
<p>Comme toutes les autres églises, la destruction totale de l'Abbaye était survenue en 1552.</p>
<p>Elle était située approximativement à l'emplacement de l'hôpital Bonsecours.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/26/13-les-saints-apotres-saint-arnould#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/407Saint Félix - Saint Clémenturn:md5:73ab10ddc3a14f625ac3086601e045c62004-12-26T23:52:00+00:002010-02-14T17:31:14+00:00micheleLe quartier des BasiliquesHistoireSablonVIIe siècleXe siècleXIe siècleXIIe siècleXVe siècleXVIe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/christianisme/image011.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/christianisme/image011.TN__.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>
Une crypte avait été construite pour abriter la dépouille mortelle de Saint Clément et de ses deux compagnons, arrivés à Metz avec lui. Un premier oratoire qui avait pris le nom de Saint Félix, avait été construit au-dessus de celle-ci. Au VIIème siècle une nouvelle église aurait été construite sur les deux déjà existantes, ce qui donnait une église à trois étages. En 936 le monastère ravagé par les guerres, avait été reconstruit sous le nom et l'invocation de Saint Clément.</p>
<p>A partir de mai 1090 la foire annuelle de Saint Clément commençait le 2 mai pour se terminer le 8 mai. A l'ouverture de la foire l'Abbaye organisait une course et offrait aux vainqueurs un cheval pour l’homme et une tranche de lard pour la femme.</p>
<p>En 1178 l'église détruite par un incendie, avait été reconstruite et consacrée deux ans plus tard. L’abbaye Saint Clément était propriétaire entre autres, de nombreuses terres et vignes situées au Sablon.</p>
<p>En 1322 l'abbé avait le droit de tonlieu (taxe) sur les denrées vendues au Champ à Seille pendant les huit jours de la foire. Un jugement de 1341 stipulait que l'abbé n'avait le droit de tonlieu que sur les denrées vendues à la foire de Saint Clément les deux premiers jours de mai, et pas sur celles vendues au Champ à Seille.</p>
<p>En 1446 l'épidémie de peste avait été la cause de nombreux décès. Pour apaiser Dieu, de belles processions étaient organisées à Saint Clément.</p>
<p>En mai 1467 les chanoines avaient ordonné de faire une procession trois dimanches de suite. Pour la première à Saint Clément, il n'y avait pas de seigneur présent et peu de monde. Les chanoines s'étaient fâchés contre les seigneurs qui avaient répondu qu'il n'était pas convenable de laisser la messe, pour aller à la procession et qu'il était plus raisonnable de faire la procession un jour de semaine. Remise au vendredi au lieu du dimanche, la deuxième procession à Saint Arnould avait été suivie par beaucoup de monde et la troisième à notre Dame aux Champs avait attiré encore plus de personnes que lors de la deuxième.</p>
<p>L'abbaye Saint Clément avait été définitivement détruite lors du siège de Metz en 1552.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/26/12-saint-felix-saint-clement#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/406