Autour des Arènes de Metz Sablon - Mot-clé - HistoireCe site propose une promenade temporelle autour des arènes de Metz-Sablon (France-Lorraine-Moselle). Le voyage commence a la période des Romains pour arriver à la période actuelle. Depuis Metz et sa grande région, vivez des rencontres avec l’histoire des lieux et des personnes illustres ou inconnues. Le passé récent est évoqué à travers la mémoire des Messins et des Sablonnais. Chaque lecteur de ce site peut y laisser son empreinte en relatant le souvenir d’évènements de la région, tombés dans l’oubli.2024-03-18T19:11:03+01:00promenade.temporelleurn:md5:8050c7a38e0be38e7ae93aa0585f1134DotclearLa guerre de 1870 autour de Metz - suite 6urn:md5:716bf330c290221c98919fc92069c74d2020-03-14T17:13:00+01:002020-03-14T17:17:03+01:00micheleLa guerre de 1870autour de MetzBellecroixGuerre de 1870HistoireLa MaxeLadonchampsLessyMalroyNoissevilleSaint JulienSaint QuentinSainte Ruffine <p><strong><span class="text-blue">Du 1er au 10 octobre</span></strong><br /></p>
<p><strong><span class="text-blue">Récit du médecin</span></strong><br /></p>
<p><strong>1er octobre</strong> le restaurateur <strong>Pagel</strong> refuse de nous héberger plus longtemps à crédit, notre dîner de ce soir sera le dernier. Quoique cette maison soit une horrible gargote et qu’elle me laisse peu de regrets, le fait n’en conserve pas moins une triste signification.<br /></p>
<p>L’étendard me mène voir un enfant atteint aussi de fièvre typhoïde.<br /></p>
<p>Les prussiens amènent un corps considérable devant <strong>Queuleu</strong>, 50 à 60.000 hommes. <br /><br /></p>
<p><strong>2 octobre</strong> <em>on dit que les prussiens effectuent leur retraite sur Epernay après avoir été battus devant Paris.</em> <br /></p>
<p>Ils élargissent leur cercle autour de <strong>Metz</strong> et brûlent plusieurs villages autour de la ville.</p>
<p>Aujourd’hui ils ont bombardé et brûlé <strong>Sainte Ruffine</strong>, <strong>Rozérieulles</strong>, <strong>Ladonchamps</strong>, qui leur avait été repris ce matin. <br /></p>
<p><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/IMGP9240a.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Un accident arrivé à l’étendard.<br /></p>
<p>Le canon a donné toute la journée de tous côtés, <strong>Saint Quentin</strong>, <strong>Plappeville</strong>, <strong>Saint Julien</strong>, <strong>Montigny</strong>.<br /></p>
<p>A ce dernier endroit, <strong>Chevalet</strong> qui se trouvait à peu de distance des batteries françaises répondant à celle des prussiens qui incendiaient <strong>Sainte Ruffine</strong>, a vu un obus français éclater par accident à une certaine distance au dessus de lui. Un soldat a été blessé au pied assez près de lui.<br /><br /></p>
<p><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/IMGP9251d.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p><strong>3 octobre</strong> on tente décidément un mouvement sur<strong> Thionville</strong>. Le 4eme corps Ladmirault a été désigné pour commencer. <br /></p>
<p>La moitié de ce corps mise en marche la nuit dernière, est aujourd’hui à <strong>Maizières</strong>, endroit situé presque à moitié chemin de <strong>Thionville</strong>.<br /></p>
<p><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/IMGP9249g.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Il parait que tous les mouvements exécutés ces jours-ci sur les environs de
<strong>Metz</strong>, avaient pour but d’occuper les prussiens et de masquer ce qui se fait aujourd’hui. <br /></p>
<p>Les soldats ont reçus 3 jours de vivres.<br /></p>
<p>Ce soir pour la nuit, on rencontre dans <strong>Metz</strong> de nombreuses voitures chargées de vivres. L’heure de ce mouvement des voitures n’est pas celle que l’on prend pour les distributions journalières.<strong></strong></p>
<p>Je vais dîner à <strong>Montigny</strong> au sacré cœur avec l’abbé <strong>Delafosse</strong>, où j’y trouve l’abbé <strong>Lamarche</strong> qui vient d’être décoré.<br /></p>
<p>Hier soir les prussiens ont brûlé<strong> la Maxe</strong>.<br />
<br /></p>
<p><strong>4 octobre</strong> madame <strong>Cahen</strong> nous vient en aide. Le banquier <strong>Goudchaux</strong> lui avance 20.000 fr sur simple engagement verbal. Elle donne ainsi un bel exemple à ceux qui dans les fonctions de chef, ne voient que l’honneur et la gloriole, sans comprendre ou accepter les charges de la situation.<br /></p>
<p>Nos troupes réoccupent <strong>Lessy</strong> et <strong>Ladonchamps</strong>. <br /></p>
<p>La marche sur <strong>Thionville</strong> ne se confirme pas.<br /><br /></p>
<p><strong>5 octobre</strong> <em>les bruits de défaite des prussiens devant Paris restent toujours sans contradiction mais sans confirmation. Nous retombons dans l’ignorance absolue</em>.<br /></p>
<p>Les affaires d’avant-poste sont toujours vives.<br /><br /></p>
<p><strong>6 octobre</strong> les prussiens envoient des obus sur <strong>Ladonchamps</strong> depuis deux batteries établies près de <strong>Semécourt</strong>. Notre feu les fait taire bientôt.<br /></p>
<p>Ils dirigent une attaque plus sérieuse sur <strong>Lessy</strong>. Des 3 batteries construites sur les hauteurs de <strong>Châtel</strong>, ils envoient sur <strong>Lessy</strong> une pluie d’obus. <br /></p>
<p>Les forts de <strong>Saint Quentin</strong> et de <strong>Plappeville</strong> leur répondent avec succès. <br /></p>
<p>Ils tentent d’emporter la position, mais notre feu d’infanterie leur fait un tort considérable. Après 3 attaques inutiles, ils rentrent dans leur retranchement. <br /></p>
<p><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/IMGP9243x.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Nous ne perdons que 3 hommes et 11 blessés. Les blessures siègent toutes à la tête et sont reçues lorsque les soldats dépassaient leur tête. <br /></p>
<p>Depuis les retranchements de l’Esplanade, on voit parfaitement les feux des deux côtés. Le tir de <strong>Saint Quentin</strong> effectué à une distance considérable est d’une justesse étonnante.<br /><br /></p>
<p><strong>7 octobre</strong> <strong>Lefort</strong> nous réunit en conseil sur la question de savoir si l’on fera une retenue sur les appointements de B. et P. qui ont des dettes criardes. L’affirmation est adoptée.<br /></p>
<p>Dans la prévision de mouvements de l’armée, on prend des dispositions pour que nous soyons prêts à partir le cas échéant.<br /></p>
<p>Il est certain qu’en ce moment nos soldats n’ont pas du côté de <strong>Thionville</strong>, dépassé <strong>Ladonchamps</strong>. Cette fois encore ils se sont trop pressés.<br /></p>
<p>Toujours absence complète de nouvelles de <strong>Paris</strong>. J’ai remis hier à <strong>Lagrave</strong> une lettre à destination de Paris. Une personne sûre doit la faire parvenir avec d’autres.<br /></p>
<p>Je monte à cheval à 2 heures avec <strong>Good</strong> et <strong>Boylon</strong> nous allons du côté de la Seille puis à <strong>Queuleu</strong>. <br /></p>
<p>De là, nous voyons et entendons <strong>Saint Julien</strong> tirer vigoureusement. Nous nous dirigeons de ce côté mais au lieu de rentrer dans <strong>Metz</strong> pour reprendre la grande route de<strong> Saint Julien</strong>, nous prenons le plus court par de petits chemins à travers champs et à travers camps. En arrivant sur la route de <strong>Sarrebruck</strong> à 300 m avant la ferme de <strong>Bellecroix</strong>, nous sommes surpris de voir des troupes formées en tirailleurs et en costume d’attaque, faisant face à <strong>Noisseville</strong> et se trouvant dans les mêmes positions qu’à l’affaire du 31 août, mais en nombre beaucoup moins considérable.<br /></p>
<p><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/IMGP9252f.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Tout est silencieux, mais il va se passer quelque chose très certainement. <br /></p>
<p>Nous voyons passer un général qui se dirige sur <strong>Bellecroix</strong>. Nous le suivons à une certaine distance. <br /></p>
<p>Au moment où je passais au niveau du petit fort des <strong>Bordes</strong>, qui se trouve à 30 mètres de la route, j’entends une violente détonation et le sifflement de l’obus qui passe au dessus de ma tête. Mon cheval aussi surpris que moi fait un écart, c’est le premier coup de feu de l’action. <br /></p>
<p>Le fort tire sur les prussiens qui sont du côté de <strong>Chieulles</strong>. Nous allons jusqu’à <strong>Bellecroix</strong> où il n’y a pas de blessés ni rien qui nous intéresse. <br /></p>
<p>Combien cet endroit est changé depuis le 31 août, arbres coupés, barricades, créneaux, tout est méconnaissable. <br /></p>
<p>Nous prenons à travers champs, tout aussi est changé, beaucoup de maisons ont été abattues, les autres ont été fortifiées, et nous voyons tous les soldats, l’arme au poing derrière les retranchements.<br /></p>
<p>Le bois de peupliers sur le bord duquel nous nous sommes reposés le 1er septembre est abattu. De son emplacement on domine les lignes.<br /></p>
<p>Nous voyons la fusillade s’engager et la canonnade commencer. Nous descendons dans le ravin de <strong>Vallieres</strong> et remontons vers <strong>Saint Julien</strong>.<br /></p>
<p>A mesure que nous montons vers ce fort, le panorama se développe de mieux en mieux, bien que la nuit commence à tomber. Il est 5 h ¼, le fort de <strong>Saint Julien</strong> qui jusqu’alors n’avait tiré que vers la rive gauche, se met de la partie pour soutenir notre attaque. Les boulets nous passent tous sur la tête.<br /></p>
<p><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/IMGP9244w.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Arrivé au niveau du fort sur la route à l’entrée du château de <strong>Grimont</strong>, nous nous trouvons plus rapprochés du feu prussien. Quelques obus éclatent dans notre voisinage. On entend plus qu’un bruit de fusillade, de canonnade et de sifflement d’obus. <strong>Good</strong> et <strong>Boylon</strong> qui se trouve à quelque distance de moi voient un projectile s’éclater à leurs pieds. <br /></p>
<p>Nous passons devant <strong>Grimont</strong> et remontons sur la route de <strong>Bouzonville</strong> qui domine les deux rives de la Moselle. Là je suis tout surpris de voir que la vallée de la rive gauche est tout en feu, une fumée épaisse couvre <strong>Ladonchamps</strong>, <strong>Woippy</strong>, <strong>Saint Rémy</strong>, <strong>les Tapes</strong>.<br /></p>
<p>On voit encore les batteries prussiennes d’<strong>Olgy</strong> et de <strong>Semécourt</strong> envoyer sur nos troupes leur feu convergeant.<br /></p>
<p>Mais l’obscurité devient plus intense et l’on ne distingue plus que de la fumée et le feu des batteries.<br /></p>
<p><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/j.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Au pied du fort, sur le versant qui regarde la Moselle, sont des batteries d’artillerie et de mitrailleuses qui viennent de tirer sur <strong>Olgy</strong> et <strong>Malroy</strong> qui ont reçu un grand nombre de projectiles.Il n’y a eu que peu de blessés qui sont en route pour Metz.<br /></p>
<p>Je reprends le chemin de la ville. A la pension j’apprends que plusieurs d’entre nous sont partis à<strong> Woippy</strong> où de nombreux blessés se trouvent et vont être ramenés à l’ambulance.<br /></p>
<p>Je vais dîner au Pélican d’or où j’entends circuler de tristes nouvelles :<em> <strong>Strasbourg</strong> à bout d’hommes et de munitions a capitulé. Les prussiens occupent les environs de <strong>Paris</strong>, ils ont brûlé <strong>Saint Germain</strong> et son château. <strong>Paris</strong> est bloqué</em>.<br /></p>
<p>Après dîner je vais à l’ambulance où de nombreux blessés viennent d’arriver. Je fais les premiers pansements.<br /></p>
<p><strong>8 octobre</strong> Nous avons 6 prussiens blessés légèrement. Presque tous nos blessés français appartiennent aux voltigeurs et aux chasseurs de la garde qui ont été fort maltraités.<br /></p>
<p><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/IMGP9247k.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p><em>Les prisonniers prussiens ont confirmé les nouvelles relatives à <strong>Strasbourg</strong></em>.<br /></p>
<p>Vu la quantité de blessés qui arrivent dans la ville et le nombre de fiévreux qui encombrent les hôpitaux, nous nous décidons, tout en gardant l’ambulance, à détacher un certain nombre d’entre nous dans les hôpitaux qu’on forme chaque jour et dont les médecins sont rares.<br /></p>
<p><strong>Lefort</strong> fait part de notre offre au médecin en chef des hôpitaux qui accepte avec empressement, assurant que nous aurons dans nos services la plus parfaite indépendance. Je me propose pour un service de fiévreux.<br /><br /></p>
<p><strong>9 octobre</strong> <strong>Martin</strong> et <strong>Lagrave</strong> prennent chacun un service de chirurgie à la caserne <strong>Chambière</strong>. On m’offre un service à la caserne <strong>Coislin</strong> un que j’accepte aussitôt.<br /></p>
<p>Le <strong>Saint Quentin</strong> tire toute la journée du côté d’<strong>Ars</strong>. <br /><br /></p>
<p><strong>10 octobre</strong> j’inaugure mon service.<strong> Lefort</strong> me présente à monsieur <strong>de l’Estrade</strong>, médecin en chef de l’hôpital, qui me fait un excellent accueil.<br /></p>
<p>Je n’ai emmené de mon service que <strong>Barborin</strong> un de mes sous-aides. Mr <strong>de l’Estrade</strong> me fit les honneurs des salles qui sont fort tristes et dénuées. Je n’y pourrai faire que de la thérapeutique très restreinte. Les ressources comme alimentation se ressentent aussi de la gêne générale.<br /></p>
<p>Je trouve l’abbé <strong>Lamarche</strong>, aumônier de l’hôpital, qui avait déjà parlé de moi à monsieur <strong>de l’Estrade</strong>. Nous prenons ensemble le café matinal et comme il va à <strong>Montigny</strong> déjeuner avec <strong>Delafosse</strong>, je l’accompagne. Agréable réunion et précieuse ressource pour moi dans mon exil, que cet ami qui me rappelle mes meilleurs souvenirs et avec qui je puis causer sans contrainte de ceux qui me sont chers.<br /></p>
<p><em>Les détails qui arrivent de Strasbourg sont navrants, ville bouleversée, habitants tués dans leur maison et dans les rues, la nuit comme le jour, par les bombes. L’évêque mort de ses blessures, carnages, incendies, désolation.</em></p>
<p><em>Quelle horrible pensée de songer que les prussiens sont devant <strong>Paris</strong> et que la malheureuse ville va peut-être subir les atteintes de la faim et des bombes</em>.<br /></p>
<p>Où sont les miens ? N’être pas ensemble dans de tels moments, certes je ne regrette pas ce que j’ai fait, j’ai pu réellement rendre quelques services, mais n’aurais-je pas été tout aussi utile à <strong>Paris</strong>, et n’aurais-je pas eu la consolation de savoir en sûreté ceux qui me sont chers, ou tout au moins de les sentir près de moi ? Qu’allai-je faire dans cette galère ?<br /></p>
<p>La ration de pain des soldats est réduite à 300gr, aussi parle t-on de la famine et de la capitulation. <br /></p>
<p><em>Des meilleures nouvelles se présentent. Il serait fortement question d’un armistice et par suite de la paix. A la suite de notre victoire à <strong>Etampes</strong>, <strong>Guillaume</strong> aurait parlé de paix en offrant les mêmes conditions que précédemment. <strong>Jules Faure</strong> aurait refusé ces conditions pour en proposer de plus favorables en négociant</em>.<br /></p>
<p><em>D’autres disent qu’une armée de 200.000 à 300.000 hommes arrive à notre secours</em>.<br />
<br /></p>
<p><strong>à suivre</strong></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/La-guerre-de-1870-autour-de-Metz-suite-6#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2684La guerre de 1870 autour de Metz - suite 5urn:md5:4b04c7896b3e3307dcde2381be955a962020-03-05T15:19:00+01:002020-03-05T15:19:00+01:00micheleLa guerre de 1870autour de Metzguerre de 1870HistoireXIXe siècle <p><strong><span class="text-blue">Du 20 septembre au 30 septembre</span></strong> <br /></p>
<p><strong><span class="text-blue">Signé par le général de Berckheim</span></strong></p>
<p>26 septembre à partir d’aujourd’hui, les deux pontonniers et la nacelle qui font le service à hauteur de la batterie de la Grange aux Dames, sont mis sous les ordres de l’officier de garde. C’est à cet officier que l’on s’adressera pour obtenir le passage de la rivière. Il veillera en outre à ce que la nacelle soit bien tenue et à ce que l’un des deux pontonniers au moins, soit toujours présent. Aucun d’eux ne devra en tout cas s’absenter sans permission. Les deux pontonniers continueront à être au 9ème bataillon de chasseurs.</p>
<p><strong><span class="text-blue">Du 20 septembre au 30 septembre</span></strong><br />
<strong><span class="text-blue">Récit du médecin militaire</span></strong><br /></p>
<p><strong>22 septembre</strong> Le fort <strong>Saint Julien</strong> tire depuis le matin, je vais de ce côté. Il y a des engagements d’avant-poste.</p>
<p>Ce matin les voitures françaises sont allées faire le fourrage à <strong>Lauvallières</strong> protégées par peu d’hommes. Les prussiens ont laissé charger les voitures et au moment où elles allaient partir, ils ont démasqué plusieurs régiments qui se sont emparés du convoi.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/IMGP9215__2_.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p><strong>Bazaine</strong> n’a pas voulu rester sur ce léger échec. Il a ordonné qu’un nouveau convoi plus important que le premier, aille prendre du fourrage au même endroit, cette fois le convoi solidement appuyé. Les voitures se chargèrent sans grand obstacle, mais au moment du départ l’ennemi envoya depuis les batteries établies au dessus de <strong>Montoy</strong>, une grêle d’obus sur les voitures.<br /></p>
<p>Les projectiles arrivaient jusqu’à la ferme de <strong>Bellecroix</strong> qui en reçut un grand nombre.<br /></p>
<p>Deux des dernières voitures furent endommagées, on les déchargea et les soldats prirent chacun une botte de foin et le tout était rentré sain et sauf.<br /></p>
<p>On évalue à 200 voitures la quantité de fourrage amenée ainsi dans la ville.</p>
<p>Nous n’avons malgré le feu des prussiens, qu’un seul blessé.<br /></p>
<p>Deux régiments de dragons et plusieurs d’infanterie appuyaient le mouvement. Les forts de <strong>Saint Julien</strong> et <strong>Queuleu</strong> répondaient aux batteries ennemies.<br /></p>
<p>J’arrive à <strong>Saint Julien</strong> vers 3 heures. Le lieutenant colonel, commandant le fort, pointe lui-même une batterie de 3 pièces de 24. Je me place à côté de la batterie pour juger l’effet des coups.<br /></p>
<p>On voit du fort, tout le panorama de l’engagement de nos tirailleurs et les dragons qui sont rangés en avant de <strong>Bellecroix</strong>.</p>
<p>Les prussiens sont en nombre considérable sur la route de <strong>Boulay</strong> et du côté de <strong>Noisseville</strong>. On aperçoit parfaitement le feu de leurs batteries, ainsi que la fumée et la poussière de leurs obus tombant devant <strong>Bellecroix</strong>. Le feu cesse vers 4 heures1/2.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/IMGP9216__2_.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p><strong>23 septembre</strong> nouvelle tentative pour faire du fourrage, cette fois c’est à <strong>Chieulles</strong> que l’on veut aller. Une vingtaine des mille hommes du corps de <strong>Leboeuf</strong> suivront seulement le mouvement. Il y a encore un grand retard dans l’exécution. <br /></p>
<p>Les troupes restent pendant 2 heures sur les glacis de <strong>Saint Julien</strong>, parfaitement en vue de l’ennemi qui ne perd aucun de leur mouvement. Lorsqu’on se décide à se mettre en marche, on voit de nombreux uhlans s’en aller ventre à terre vers leurs camps.<br /></p>
<p>Les prussiens laissent nos fourrages arriver à <strong>Chieulles</strong> et charger les voitures, mais au moment du départ une multitude d’obus vient pleuvoir sur les nôtres. Le combat s’engage, une vive fusillade éclate, mais l’artillerie prussienne nous force bientôt à battre en retraite. Nous avons une trentaine de blessés et plusieurs morts. Nous ramenons seulement 3 voitures chargées.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/IMGP9196__2_.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Les prussiens avaient mis en batterie une soixantaine de pièces. Nous n’avons pour soutenir le mouvement qu’une seule batterie et 4 pièces de <strong>Saint Julien</strong>.<br /></p>
<p>On a remarqué que les prussiens ont construit de nombreux ouvrages en terre, où ils viennent abriter leurs batteries sans jamais les y laisser. Dès qu’il y a une action, ils viennent placer leurs canons dans un de ces abris et examinent si ce lieu est convenable comme portée et comme direction. Ils peuvent rester là ou bien se porter à un autre abri qu’ils trouvent préférable.</p>
<p><strong>24 septembre</strong> trois d’entre nous vont chercher dans les lignes prussiennes, le corps d’un officier tué hier. Il faut parlementer avec un officier prussien, qui après avoir fait fouiller tout le monde, permet de chercher le corps que l’on trouve déjà enterré.<br /></p>
<p>Un blessé m’apprend qu’on a été chercher du fourrage cette nuit à 11 heures. La veille déjà, même chose toute la nuit.</p>
<p><strong>25 septembre</strong> un officier d’état-major fait prisonnier à <strong>Sedan</strong> et rendu ici, raconte des détails intéressants.</p>
<p><em>Commandement laissé à <strong>Ducrot</strong> par <strong>Mac Mahon</strong> lorsqu’il est blessé, avec instruction pour se retirer sur <strong>Mézières</strong>.</em>
<em>Arrivée de <strong>Wempfem</strong> qui s’empare du commandement au nom de l’empereur et ordonne la retraite sur <strong>Sedan</strong>.</em> <br /></p>
<p><em>Les portes de <strong>Sedan</strong> sont fermées, on les enfonce et on s’entasse dans les murs sur les places.</em>
<em>Les obus venant frapper au milieu de ces foules compactes, font des vides effroyables qui sont comblés aussitôt, pour se renouveler encore.</em>
<em>Les portes des maisons sont fermées, les soldats les enfoncent pour s’y réfugier et massacrent les habitants.</em></p>
<p><em>Lorsque la capitulation est signée, les soldats refusent de défiler devant le prince royal, en dépit des ordres de <strong>Wempfem</strong>. Le prince fait poster 6.000 prussiens derrière les nôtres et leur envoient des coups de fusil pour les faire avancer.</em><br /></p>
<p><em>Les villages des environs se défendent énergiquement, les femmes, les prêtres prêchent l’exemple. L’un de ces villages est détruit complètement, les prussiens fusillent le curé et une jeune fille attachés ensemble.</em></p>
<p><strong>26 septembre</strong> <strong>Lefort</strong> nous demande de ne pas nous éloigner, <em>un personnage important lui ayant dit qu’il y aurait peut-être aujourd’hui quelque chose de sérieux. On lui a indiqué le lieu présumé de l’action à condition de ne pas le révéler. Nous devons aller du côté du canon, l’armée cherche t-elle à se dégager ?</em> <br /></p>
<p>La journée se passe sans la moindre alerte, il parait que le personnage important s’était trompé.<br /></p>
<p>Madame Cahen me donne la bonne nouvelle au sujet de la paix.</p>
<p><em>Un intendant militaire du quartier du quartier général lui a dit sans être officiel que la paix était en bonne voix et que l’attitude de Paris avait donné à réfléchir à l’ennemi.</em><br /></p>
<p><em>Bourbaki est parti depuis le 24 pour des négociations ayant obtenu un sauf conduit prussien.</em>
<em>Un officier d’état major que je rencontre confirme absolument la nouvelle. Quelle est la mission de Bourbaki</em> ?</p>
<p><em>D’après les uns il est allé à Paris prendre les ordres du gouvernement provisoire</em>.
<em>D’après les autres il se serait rendu auprès de l’impératrice pour traiter la question de la restauration du prince impérial avec l’impératrice pour régente</em>.</p>
<p><strong>27 septembre</strong> le canon tonne dans la direction de <strong>Queuleu</strong> et de <strong>Saint Julien</strong>. Nous nous donnons rendez vous à l’ambulance à 2 heures.<br /></p>
<p>On dit qu’il y a une action très sérieuse du côté de <strong>Peltre</strong>. L’action ayant lieu depuis le matin, je m’étonne que le départ se fasse si tard, ce qui nous expose à arriver quand il n’y aura plus rien à faire, mais ça ne sera pas la première fois.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/IMGP9207__2_.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Mon cheval étant malade et les voitures insuffisantes, je pars à pied avec <strong>Laugier</strong> et <strong>Parinaud</strong>, bien persuadé de l’inutilité de notre course. Mais il faut être à notre poste et le temps est si beau que nous pouvons nous consoler si nous sommes inutiles, en faisant une belle promenade. <br /></p>
<p>Nous passons la porte <strong>Mazelle</strong>, le chemin de <strong>Queuleu</strong> et à la gauche du fort, nous apercevons notre personnel et nos fourgons qui reviennent piteusement, ayant trouvé l’affaire terminée. <br /></p>
<p>Chacun se dispose donc à rentrer. Je monte dans la voiture de monsieur <strong>Cahen</strong> avec L<strong>iegeois</strong> et nous allons faire visite au sous- lieutenant <strong>Guiard</strong> du 60ème, que nous avons eu comme blessé à <strong>Borny</strong> et qui a repris son service.<br /></p>
<p>Nous trouvons plusieurs officiers qui nous accueillent parfaitement et nous invitent à venir déjeuner demain aux avant-postes.<br /></p>
<p>Le 60e est campé dans un site sur une cote rapide descendant de <strong>Saint Julien</strong> à la <strong>Moselle</strong> et couvert de vignes et de bois, ces derniers ayant été coupés par mesure de prudence. De là spectacle splendide, le panorama s’étend à perte de vue sur <strong>Metz</strong>, <strong>Saint Quentin</strong>, <strong>Malroy</strong>, c’est véritablement féerique. Nous entendons quelques morceaux de musique militaire dont l’effet dans ce beau paysage, porte à la rêverie. Comme la pensée s’envole alors vers ceux qu’on aime et qu’on désire tant.<br /></p>
<p>Mais au milieu de ce beau paysage la guerre imprime son stigmate. De plusieurs villages s’élève une fumée épaisse, le feu y a été mis ce matin par nous et par l’ennemi.<br /></p>
<p>Une expédition a été faite ce matin de ce côté aussi. Trois escadrons de chasseurs d’Afrique et quelques compagnies d’infanterie se sont dirigés vers la ferme de la <strong>Maxe</strong>, occupée par une forte colonne prussienne, 2.000 hommes environ qu’ils culbutèrent à l’arme blanche. <br /></p>
<p>Dans la direction de <strong>Malroy</strong>, <strong>Saint Julien</strong> tirait en même temps sur le château de <strong>Ladonchamps</strong> situé à peu de distance. Les obus y mirent bientôt le feu. <br /></p>
<p>On a ramené une assez grande quantité de fourrage malgré la grêle d’obus prussiens qui accompagnait le retour des fourrageurs et venait jusque dans le camp du 60eme à travers la <strong>Moselle</strong> interrompre désagréablement le déjeuner des officiers du 3e bataillon et les forcer à camper plus loin.<br /></p>
<p>Il n’y a eu que des pertes insignifiantes de notre côté. On a fait une vingtaine de prisonniers prussiens et on a eu la consolation de savoir que leur déjeuner avait été dérangé aussi bien que celui du 60eme.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/IMGP9214__2_.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>On a trouvé en effet dans le château de <strong>Ladonchamps</strong>, un déjeuner à peine entamé que venait de quitter précipitamment un général prussien. Nos soldats qui n’aimaient rien laisser perdre se sont empressés de faire honneur au repas.<br /></p>
<p>On raconte une assez bonne plaisanterie prussienne : on a trouvé sur la terrasse du même château deux charrues supportant des tuyaux de poêle de façon à simuler des canons.<br /></p>
<p>Du côté de <strong>Peltre</strong>, l’expédition a été plus fructueuse encore. La brigade <strong>Lapasset</strong> amenée par un train de 11 wagons, a délogé les prussiens de <strong>Mercy le Haut</strong> le tout à la baïonnette et soutenu par le tir de <strong>Queuleu</strong>.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/IMGP9204__2_.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>On a pris 60 voitures de fourrage, du bétail en quantité et des provisions de toutes espèces. <br /></p>
<p>Les prussiens ont envoyé force d’obus sur le convoi, mais ils ne sont parvenus qu’à mettre le feu à une voiture. Encore l’a-t-on rapidement éteint. <br /></p>
<p>Nos baïonnettes ont fait merveille, on a rejeté les prussiens sur les batteries de canons et les mitrailleuses cachées dans les vignes, qui leur ont fait grand mal.
Nous avons eu une centaine de blessés et quelques morts.<br /><br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/IMGP9205__2_.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Nous avons mis le feu à <strong>Mercy le Haut</strong>, à la <strong>Grange aux Bois</strong> et à <strong>Colombey</strong> où était l’ambulance prussienne, où nous avons été chercher des blessés le lendemain à <strong>Borny</strong>.<br /></p>
<p>L’affaire d’aujourd’hui aurait été plus brillante encore, si la trahison ne s’en était pas mêlée. Un de ces marchands qui vendent aux soldats de l’eau de vie et du vin était allé prévenir les prussiens hier. Aussi avaient-ils pris des précautions et fait disparaître beaucoup de choses.<br /></p>
<p>Ils ont entre autres choses, empêché une fort jolie expédition qu’on allait tenter.
Mr <strong>Dietz</strong>, chef des ateliers du chemin de fer, avait construit une locomotive blindée avec laquelle il devait accrocher un train prussien chargé de vivres et le ramener en gare.
Malheureusement les prussiens prévenus avaient coupé la voie en avant de leur train. Le train est cependant parvenu à emporter une partie du contenu des voitures.<br /></p>
<p><strong>Le traître a été arrêté</strong>. <br /></p>
<p><strong>28 septembre</strong> cette nuit les prussiens ont mis le feu à <strong>Peltre</strong> et à un village de la rive gauche. Comme nous n’avons pas gardé hier les positions prises sur eux dans la matinée, ils les avaient réoccupées dans l’après midi. Ce matin ils les ont abandonnées en incendiant divers villages.<br /></p>
<p>Nous faisons nos provisions, prenons une voiture et nous arrivons à Saint Julien. Nous descendons la voie du petit chemin de fer qui fait le service du fort à la Moselle.
<br /></p>
<p>J’arrive à la rivière après avoir été en proie à un vertige assez violent en traversant un petit viaduc jeté sur un ravin assez profond. Le viaduc est en bois et à claire voie. Il faut passer sur des planches jetées le long de l’entre voie, je suis bien aise de retrouver la terre ferme.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2020/guerre_1870/IMGP9208__2_.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Soirée de monsieur <strong>Cahen</strong>. Plaisir que nous fait cette charmante réunion en nous rappelant un peu notre milieu parisien, déjà si loin de nous. Le canon tonne pendant la première partie de la soirée tirant sur les prussiens qui incendient <strong>Peltre</strong>.<br /></p>
<p>Nous suivons un sentier tracé le long de l’eau, les sentinelles averties à l’avance, nous laissent passer. Nous arrivons à la grande garde où nous sommes reçus à quelques centaines de mètres de l’endroit où nous étions hier.<br /></p>
<p>Abusés par une trouée dans les mêmes arbres, à 100 mètres des soldats dans les vignes et dans les bois, nous avions fait le coup de feu avec les prussiens. Les coups de feu éclatent près de nous et nous entendons les balles siffler. Le panorama dont il a été question hier se trouvait à nos pieds.<br /></p>
<p>Sur la rive gauche de la rivière nous voyons les sentinelles avancées et les vedettes de cavalerie qui vont et viennent du côté de la <strong>Maxe</strong> et de <strong>Ladonchamps</strong>.<br /></p>
<p>Dans les champs à une certaine distance, on voit les fortes avancées des prussiens debouts ou couchés, et plus loin en face de <strong>Malroy</strong> une batterie prussienne de 6 pièces qui a envoyé hier une foule d’obus à la place où nous sommes.<br /></p>
<p>Nous nous établissons à mi-cote et l’on fait les préparatifs du déjeuner. Le soleil étant très ardent, nous dressons un abri en branchage, ce qui est facile vu que tous les arbres sont abattus. Les soldats font observer qu’il n’est peut-être pas sûr de dresser un feuillage si près des prussiens. Il se pourrait bien que les prussiens nous adressent quelques obus en forme de dessert. <br /></p>
<p>Les officiers nous rappellent qu’au premier obus il faut toujours rectifier le tir en avant ou en arrière, et qu’on a parfaitement le temps d’aller se mettre à l’abri, ce qui devrait être facile ici. Nous nous rangeons à cet avis et nous n’avons qu’à nous louer des prussiens qui nous laissent déjeuner le plus tranquillement du monde. Le repas se fait assis sur des sacs de soldat. <br /></p>
<p>Au dessert un soldat parisien, excellent en campagne et d’une voix de ténor sympathique, nous chante avec beaucoup de charme des chansons et des chansonnettes. On me fait chanter aussi. La journée passe rapidement.<br /></p>
<p>Nous partons à 5 heures ½ et revenons à pied à <strong>Metz,</strong> le long de la<strong> Moselle</strong>, par un chemin délicieux où nous retrouvons un superbe coucher de soleil. Nous arrivons à <strong>Metz</strong> à 7 heures au moment de la fermeture des portes. <br /></p>
<p><strong>29 septembre</strong> <strong>Lefort</strong> se pique d’honneur à l’heureuse idée de madame <strong>Cahen</strong>. Il se loge à l’hôtel de<strong> Metz</strong> et prend le même salon dans lequel il nous recevra deux fois par semaine. Jusque là personne de nous n’a encore été reçu par lui. Il a fallu l’intelligence délicate d’une femme qui lui inspirât cette idée et que son esprit l’amenât à l’exécuter.<br /></p>
<p>Des journaux prussiens ont été trouvés sur les prisonniers du 27 septembre.<br /></p>
<p><strong>30 septembre</strong> la misère arrive, nous sommes sans argent et nous ne trouvons pas de crédit. <br /></p>
<p>Les caisses de l’armée nous sont fermées. Notre indemnité du 25 ne nous est pas payée. On donne seulement aux aides et sous aides 70 fr d’acompte. Les chirurgiens ne reçoivent rien.<br /></p>
<p>Plusieurs cas de typhoïde : l’abbé <strong>Caussonel</strong> et une fille de la lingerie.<br /></p>
<p><strong>à suivre</strong></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/La-guerre-de-1870-autour-de-Metz-suite-5#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2683La guerre de 1870 autour de Metz - suite 2urn:md5:c5ef250af66ff525f0a4bc12c57545682020-01-28T15:35:00+01:002020-01-28T15:35:24+01:00micheleLa guerre de 1870autour de Metzguerre 1870HistoirePlappevilleXIXe siècle <p><strong><span class="text-blue">Du 21 au 31 août par le maire de Plappeville</span></strong></p>
<p><strong>23 août</strong> - note officielle
La portion des glacis de Metz affectée au 6ème corps pour se procurer du bois au moyen des abattis du génie, est celle qui s’étend depuis la lunette située en face de l’église Saint Simon, dont on aperçoit la tour en dedans de l’enceinte, jusqu’à la porte de Thionville et au-delà.</p>
<p>Un bureau de distribution, sous la direction d’un comptable, sera établi au centre de ce terrain.
Le débit de bois commencera dès que la corvée de 100 hommes commandée hier, mais encore réduite à une douzaine d’hommes, sera à la disposition de ce comptable.</p>
<p>Le maréchal commandant en chef a fixé à 0,12 l’indemnité qui sera accordée aux hommes de troupe lorsqu’ils ne pourront recevoir la ration journalière de 25cl de vin accordé en compensation.<br />
<br /></p>
<p><span class="text-blue">
<strong>Du 21 au 31 août par le médecin militaire</span></strong></p>
<p><strong>Metz 20 août 1870</strong>
Pendant notre séjour à Nancy et pendant les premiers jours à Metz nous n’avons pas fait grand-chose.
Ensuite nous avons eu trois batailles avec de pertes énormes des deux côtés, des morts et des blessés dont quelques blessées avec des mutilations de toutes sortes. Bien que nous soyons restés maîtres du champ de bataille, le mouvement de retraite continue et les prussiens occupent chaque jour les positions que nous avons abandonnées.
Nous avons établi des ambulances dans le voisinage des champs de bataille et nous avons commencé à fonctionner.
Nous avons fait une excursion dans les lignes prussiennes où nous avons demandés des prisonniers blessés. Notre demande a été bien accueillie et nous sommes rentrés à Metz en ramenant 76 prisonniers français blessés.
Ce jour là que j’ai fait connaissance avec le champ de bataille. Horrible spectacle que le pêle-mêle des cadavres de chevaux et d’hommes.
Nous sommes indécis et allons peut-être installer un hôpital à <strong>Metz</strong> d’où rayonner aux environs.</p>
<p><strong>21 août</strong> double expédition à <strong>Colombey</strong> pour ramener des blessés et à <strong>Rozérieulles</strong> où là peu de blessés.
Nous franchissons les avant-postes prussiens sans observation et prenons le même chemin que le 17 août pour aller à <strong>Gravelotte</strong> où il y a beaucoup de blessés. Nous arrivons au haut du coteau à l’auberge du Point du Jour où nous étions déjà allés le 17 et où se trouve l’armée française.
Nous trouvons des traces de combat et de nombreuses fosses pour enterrer les morts.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9159b.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9154b.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Une ferme que nous avions vue est complètement détruite, nous nous arrêtons là pour aller parlementer pendant une ½ heure causant avec un médecin prussien.
Des soldats autour de nous ayant habité Paris parlent français. Nous voyons manœuvrer les troupes Prusses.
Arrivée d’un général qui nous intime l’ordre de nous en aller, mais <strong>Lefort</strong> et un autre médecin vont être conduits au quartier général. Nous les voyons arriver à cheval, les yeux bandés, les chevaux menés par un soldat et accompagné d’un cavalier.
Par erreur nous prenons un autre chemin qu’eux. Les sentinelles nous arrêtent. Nous objectons l’ordre du général, on nous demande un ordre écrit que nous n’avons pas, donc on nous retient. Un capitaine exige lui aussi un ordre écrit.
Sur ordre du général contacté, nous devons mettre pied à terre, nous tourner vers Metz, nous asseoir dans le fossé avec menace de nous y mettre de force.
Enfin arrive l’ordre de nous laisser passer, au grand regret d’un colonel qui aurait voulu nous retenir et qui exécute avec peine les ordres du général. On nous fait escorter jusqu’aux avant-postes par un soldat et un sergent.</p>
<p>Le général avait d’abord bien reçu le médecin <strong>Lefort</strong> et l’avait autorisé à partir, mais en sortant de chez le général il rencontre un colonel qui lui dit on ne sort pas ainsi de nos lignes.
Le colonel le ramène chez le général auquel il dit quelques mots en allemand qui le font réfléchir, le rendent plus rude et il refuse de le laisser partir.
<strong>Lefort</strong> rappelle au général sa campagne avec les prussiens et satisfait le général donna enfin l’ordre de le laisser partir.</p>
<p>Un délégué du comité vient de <strong>Paris</strong> Il se charge d’emporter nos cartes avec un mot pour nos familles. L’abus du brassard et du drapeau est la cause en partie notre mésaventure.
Nous retrouvons <strong>Lefort</strong> et son confrère à Moulins où nous trouvons quelques blessés que nous ramenons.
Deux autres médecins partis à 8 heures du matin à <strong>Colombey</strong>, rentrent à 8 heures du soir. Ils ont aussi été prisonniers pendant quelques temps.</p>
<p><strong>22 août</strong> visite au 9ème de ligne et au 1er grenadiers. Causerie avec les officiers.</p>
<p>2<strong>3 août</strong> La troisième ambulance est prisonnière des prussiens à <strong>Gravelotte</strong>.
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9155b.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Ils ont été fait prisonniers dont quatre mis au cachot, les autres gardés à vue et tenue en joue toute la nuit. On leur donna pour toute nourriture deux têtes de vaches. L’ennemi a envoyé à <strong>Longeville</strong> quatre d’entre eux, un chirurgien, un aide, un sous aide, un prêtre pour soigner des blessés. N’en trouvant pas ils sont venus à <strong>Metz</strong>. Nous les décidons à retourner auprès de leurs camarades.
Nous allons avec <strong>Lefort</strong> voir le maréchal <strong>Bazaine</strong> et l’intendant général au sujet de cette troisième ambulance et du brassard dont on fait un abus scandaleux. On nous répond que les prussiens se plaignent qu’on ait ainsi pénétré chez eux et qu’ils garderaient le personnel et le matériel de la troisième ambulance.
Quant au brassard on nous distribuera des cartes pour établir notre identité et on arrêtera les porteurs de brassards qui ne seront pas munis de cette carte.
Visite au premier grenadier et éloge de <strong>Bazaine</strong>. On recommande à l’armée de diminuer les bagages et les officiers supérieurs ne resteront plus à cheval pendant l’action.</p>
<p><strong>24 août</strong> L’ennemi garde la troisième ambulance et rendra probablement le personnel, mais gardera le matériel.</p>
<p><strong>25août</strong> mon service s’installe, je fais des pansements de 8 heures du matin à 5 heures du soir. Les blessés viennent de l’esplanade qui nous expédie ceux dont elle désire se débarrasser. Plusieurs n’ont pas été pansés depuis 7 à 8 jours. Blessures très graves, délabrement considérable, caractère du soldat français en général patient, quelques uns criards.
On dit que <strong>Mac Mahon</strong> est arrivé avec 200.000 hommes.
Les prussiens font des tranchées devant le fort <strong>Saint Quentin</strong> qui leur envoie quelques obus sans leur faire de mal. Dès qu’ils aperçoivent la fumée, ils se couchent et le projectile les atteint peu ou pas.</p>
<p><strong>26 août</strong> mon service se complète. Je fais une amputation de la jambe et une désarticulation du coude.
On annonce une victoire de <strong>Mac Mahon</strong> qui aurait à <strong>Verdun</strong> cerné et détruit 20.000 prussiens sur 40.000 et pris 50 canons.
L’armée a exécuté depuis ce matin de bonne heure un grand mouvement, elle quitte le mont <strong>Saint Quentin</strong> où elle était depuis <strong>Saint Privat</strong>, traverse <strong>Metz</strong> et se dirige vers les portes Serpenoise et des Allemands. Une autre partie contourne la ville et va par <strong>Saint Julien</strong>, <strong>Chambiere</strong>, dans la direction de <strong>Borny</strong>. Il parait que les prussiens auraient évacué les positions.
<strong>Lefort</strong> nomme <strong>Rambour</strong> chirurgien, <strong>Liegeois</strong> s’y oppose.</p>
<p><strong>27 août</strong> mouvement de troupes qui traversent <strong>Metz</strong> vers <strong>Borny</strong> et la contournent dans la même direction le soir.
Dans la nuit on entend des coups de canons sur le fort de <strong>Saint Privat</strong>. Grande pluie.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9157b.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9160b.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9161b.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p><strong>28 août</strong> pluie continue.</p>
<p><strong>29 août</strong> je fais une amputation de cuisse.</p>
<p>Nous sommes toujours bloqués à <strong>Metz</strong> et encombrés de blessés donnant beaucoup d’occupations, ce qui me fait passer par dessus les ennuis du blocus. On nous assure que d’un jour à l’autre nos communications seront rétablies par <strong>Mac</strong><strong> Mahon</strong> qui est dans l’ignorance de ce qui se passe à 2 km de <strong>Metz</strong>, périmètre dans lequel est l’armée de <strong>Bazaine</strong>. Les premiers élans de l’ennemi semblent brisés, il est réduit à une inaction temporaire pendant laquelle nous nous réparons, tandis qu’il s’épuise par la famine et les maladies.</p>
<p><strong>30 août</strong> je reçois un soldat légèrement blessé à l’avant bras gauche qui m’apprend que l’on forme dans les régiments, des compagnies de francs tireurs.</p>
<p><strong>31 août</strong> On amène quelques prisonniers prussiens.</p>
<p>Dans la prévision d’un engagement plus sérieux, nous partons à seize avec une partie du personnel et deux fourgons.
Nous passons la porte des Allemands et prenons la route de <strong>Boulay</strong>. Nous revoyons tous les endroits où s’est livrée la bataille de <strong>Borny</strong>.
A l’endroit où la route bifurque pour fournir un embranchement sur <strong>Saint Avold</strong> et Sarrebruck j’aperçois sur cette dernière le fameux chemin creux conduisant à <strong>Colombey</strong> où s’offrit un si triste spectacle.
Nous nous arrêtons près de l’angle de deux routes, nous garant dans un champ et attendant les événements. Toute l’armée a repris ses positions d’avant l’affaire de <strong>Borny</strong>, elle est rangée en bataille.
Sur la droite l’artillerie, la cavalerie et des colonnes d’infanterie attendent. Sur la gauche à côté de nous se trouve la réserve infanterie, artillerie et en avant les tirailleurs se voyant en lignes noires dans les champs et dans les vignes.
En face de nous légèrement sur la gauche sont les villages de <strong>Poixe</strong>, <strong>Servigny</strong>, <strong>Sainte Barbe</strong> que l’on distingue à son clocher et occupant le point culminant au centre. En avant <strong>Noisseville</strong> où sont établies de fortes batteries prussiennes, au centre aussi et dans un ravin <strong>Lauvallieres</strong> et <strong>Mey</strong> qui nous sont tout à fait cachées.
A l’extrême gauche le fort <strong>Saint Julien</strong> et les collines qui le continuent. Ces positions sont couvertes de troupes, infanterie, artillerie, cavalerie.
Nous attendons avec anxiété, il semble impossible que l’armée soit si bien apprêtée pour rester dans l’inaction.<br /></p>
<p><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9142.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" />
<br /></p>
<p>A 4 heures, on entend trois coups de canon tirés par une batterie française située à gauche, sur la crête de la colline à coté de <strong>Grimont</strong>.</p>
<p>Ce doit être le signal d’une attaque. En effet au bout de quelques instants, des batteries situées au dessous de la précédente, ouvrent le feu sur <strong>Servigny</strong>. Des batteries prussiennes répondent en ce point. On voit l’armée prussienne masser des lignes noires dans les champs entre <strong>Poixe</strong> <strong>Servigny</strong> et <strong>Sainte Barbe</strong>.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9150.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>
<p>De nouvelles batteries prussiennes les encerclent au dessous de <strong>Poixe</strong>, près de <strong>Sainte Barbe</strong> et engagent le feu contre les nôtres.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9148.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>A la suite de la route, près de la ferme de <strong>Sainte Elisabeth</strong>, des batteries françaises tirent sur <strong>Noisseville</strong> et des batteries prussiennes leur donnent bientôt la réplique.</p>
<p>Le fort <strong>Saint Julien</strong> tire de temps à autre et fait, parait-il, le plus grand mal aux prussiens. <br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9158b.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /><br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9149.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Toute la ligne est en feu, c’est un enfer de fumée, depuis <strong>Saint Julien</strong> jusqu’à <strong>Sainte Agathe</strong>. Sur ce dernier point des mitrailleuses se font entendre, elles donnent sur un corps prussiens qui s’est mis à découvert et qui est véritablement fauché.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9147.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>
<p>Nous gagnons du terrain et voyons avec joie, nos batteries avancer tandis que le feu de l’ennemi se ralentit et s’éloigne.</p>
<p>A 6 heures1/2, on fait avancer l’infanterie pour s’emparer des villages. Les prussiens ont mis le feu à <strong>Servigny</strong> d’où s’élève une fumée noire ainsi qu’à <strong>Noisseville</strong>.</p>
<p>La fusillade perd en intensité, on voit un corps d’infanterie qui monte sur la droite pour tourner à <strong>Noisseville</strong>.</p>
<p><strong>Lauvallieres</strong>, <strong>Noisseville</strong> et <strong>Servigny</strong> sont enlevés à la baïonnette, les prussiens ont des pertes considérables.</p>
<p>Un officier d’état-major passe au galop et nous appelle pour enlever les villages à la baïonnette, ce n’est pas encore fini, mais ça sera bientôt fait.</p>
<p>La nuit tombe, le calme renaît, toute la campagne est éclairée par les deux villages de <strong>Servigny</strong> et <strong>Noisseville</strong> qui brûlent, spectacle bien triste mais grandiose. <br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9144.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Nous devons partir, nous montons à cheval et suivons la route passant par <strong>Lauvallières</strong>, devant une maison où les prussiens avaient installé une ambulance qu’ils défendaient, après avoir évacué leur malades, bien qu’ils y eussent laissé le drapeau international.</p>
<p>A quelques pas de là, une vive fusillade assez rapprochée, nous fait faire une courte halte, puis nous continuons. Nous voyons bientôt un hameau avec une auberge et quelques maisons dépendant de <strong>Noisseville</strong>. C’est un point que les prussiens avait défendu avec acharnement, ils y avaient établi des barricades appuyées par de puissantes batteries, cependant leurs positions avaient été enlevées à la baïonnette.
Les maisons sont pleines de cadavres prussiens, mais l’obscurité et la nuit empêchent de voir les traces de la lutte.</p>
<p>Cependant à quelques pas, se trouve le cadavre d’un français qui a été tué au moment où il franchissait la barricade. Il était passablement mutilé à la tête et les deux bras enlevés.
Il n’y a pas de blessés dans cette maison et l’accès du champ de bataille étant entouré, de nuit il ne faut pas songer à chercher des blessés.</p>
<p>Après délibération nous décidons de nous partager en deux opérations. Les chefs de service retourneront à <strong>Metz</strong>, feront leur service le lendemain de bonne heure et reviendront immédiatement. Les autre resteront et passeront la nuit dans une maison qui se trouve au bout de la route.</p>
<p>Etant partant, je découvre la route encombrée de soldats effectuant des mouvements, tout le monde est dans l’enthousiasme, c’est une véritable victoire. A <strong>Metz</strong> c’est la même attitude.</p>
<p>(<strong></strong>à suivre<strong></strong>)
<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/La-guerre-de-1870-autour-de-Metz-suite-2#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2680La guerre de 1870 autour de Metz - suite 1urn:md5:f73d963d4df91951092a156ce65d71632020-01-19T15:46:00+01:002020-01-19T15:46:00+01:00micheleLa guerre de 1870autour de MetzBornyGravelotteguerre 1870HistoireMetz XIX sièclePlappeville <p><strong><span class="text-blue">Du 11 au 20 août par le maire de Plappeville</span></strong></p>
<p>Dans le fort, à la date du <strong>15 août</strong>, il y avait 30 pièces en batterie, puis à la fin du mois de septembre, 84 pièces presque toutes du calibre de 24. A cette date il n’y avait pas le moindre approvisionnement ni en poudre ni en munitions. Le lieutenant colonel n’avait reçu aucun renseignement sur la situation de ces batteries.
Le maire observait avoir admiré le calme, le sang froid et l’habileté des officiers d’artillerie.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9140.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Au camp de Plappeville le <strong>18 août</strong> le général <strong>Soleille</strong> commandant en chef de l’artillerie demandait la livraison de munitions par une ordonnance à cheval. Des pertes en hommes et en chevaux étaient survenues suite à la bataille de la veille.
Les munitions demandées étaient attendues le lendemain à 8 heures du matin en avant du fort de Plappeville, où était parqué le convoi de munitions venu de Metz.</p>
<p><strong><span class="text-blue">Du 10 au 20 août par le médecin militaire</span></strong></p>
<p>Paris <strong>10 août 1870</strong>
Courrier de la société de secours des blessés aux armées, adressé à Mr <strong>Lefort</strong>, chirurgien en chef de la première ambulance.
Les circonstances pouvant exiger que les ambulances soient attachées à des corps d’armées différents, il n’est pas possible de maintenir l’unité entre elles comme l’avait d’abord pensé le comité médical.
Le conseil a décidé que chaque ambulance relèverait exclusivement de son chirurgien en chef qui ne recevrait d’instructions que du conseil de la société.
Sous ce pli, un duplicata de la commission qui notifie Mr<strong> Sée</strong> comme chirurgien en chef de la deuxième ambulance.
Veuillez restreindre votre action à l’ambulance qui vous a été confiée et qui par l’importance de son matériel peut se diviser en deux ou trois ambulances distinctes qui resteront placées sous votre autorité.
Vous avez donc à prendre désormais le titre de premier chirurgien en chef de l’ambulance n° 1 et Mr <strong>Liegeois</strong> devient deuxième chirurgien en chef.</p>
<p>D’après les renseignements que vous nous avez transmis il paraîtrait que les chevaux de selle de votre personnel sont devenus pour vous une source de grand embarras. Si vous croyez ne pas devoir vous en servir, le parti le plus sage serait de nous les retourner sous la conduite de l’un de vos meilleurs palefreniers pour que nous puissions en opérer la vente immédiate.</p>
<p>Le conseil vient d’apprendre avec satisfaction que vous avez eu la pensée de vous présenter aux lignes prussiennes pour soigner nos blessés et que votre initiative s’est trouvée paralysée par des obstacles que nous n’avions pu prévoir.</p>
<p><strong>11 août</strong> entrée à <strong>Metz</strong>, campement à la caserne du génie. Reconnaissance du côté de <strong>Sainte Barbe</strong>.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9139.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p><strong>14 août</strong> bataille de <strong>Borny</strong>, départ de l’ambulance à Borny à 8 h du soir et retour à 4 h du matin.<br /></p>
<p><strong>15 août</strong> excursion chez les prussiens à la ferme de Colombey, départ à 2 h de l’après-midi et retour à 10h du soir. Nous ramenons 76 prisonniers français.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9145.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p><strong>16 août</strong> bataille de <strong>Gravelotte</strong>, on retourne chez les prussiens chercher les blessées et ensevelir les morts.</p>
<p><strong>17 août</strong> départ à 6 h du matin pour <strong>Gravelotte</strong>, arrivée à 10 h à la ferme Saint Hubert. Retraite ou changement de position du campement au 97ème de ligne. Coup de mitrailleuse sur les prussiens. <br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9156b.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>De retour à <strong>Metz</strong>, on nous appelle à minuit pour ramener de <strong>Gravelotte</strong> 120 prisonniers blessés, dans l’ambulance de la ferme de Mogador. Le colonel et le lieutenant colonel blessés, le commandant adjudant major tué, les prussiens menaçaient de mettre le feu à l’ambulance, ce qu’ils font le lendemain matin. Nous apprenons qu’un chirurgien militaire a été tué à <strong>Rezonville</strong>, à côté de <strong>Gravelotte</strong>, dans une charge de hulans.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9143.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p><strong>18 août</strong> départ pour <strong>Gravelotte</strong>, on se bat à peu près dans les mêmes positions que la veille à <strong>Saint Privat</strong>. Nous prenons le même chemin que la veille, par <strong>Rozerieulles</strong> mais des soldats qui en viennent le trouvent très dangereux Nous retournons sur nos pas et passons par <strong>Châtel</strong> où existent deux ambulances contenant déjà un certain nombre de blessés. A peine arrivés nous voyons les obus tomber sur le coteau dans les bois, à une certaine distance de nous, mais avec une tendance assez marquée à se rapprocher. Nous nous éloignons et quelques heures après les médecins militaires trouvaient les ambulances.
Course à travers champs, nous arrivons à <strong>Lessy</strong> où nous établissons une ambulance dans l’église avec des blessés peu nombreux. Bombardement de <strong>Sainte Ruffine</strong> et fusillade prolongée, tir du Saint Quentin. <strong>Lefort</strong> arrivait à minuit avec le reste de l’ambulance. Quelques uns vont à <strong>Châtel</strong> où se trouve un nombre considérable de blessés mutilés. Les balles sifflent autour d’eux, rencontre des uhlans, qui à la vue du brassard, abaissent les armes.
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9138.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>
<p><strong>19 août</strong> départ de <strong>Lessy</strong> et déjeuner dans un champ. Croyant à une attaque du Saint Quentin nous projetons d’aller camper derrière, mais l’on nous empêche de passer. Campement aux portes de <strong>Metz</strong> près d’un régiment d’artillerie. La ville nous cède un emplacement et nous rentrons à <strong>Metz</strong> laissant quelques uns garder le camp. <br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9141.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p><strong>20 août</strong> arrangement pour l’emplacement de notre hôpital. Voyage à <strong>Plappeville</strong> pour chercher des blessés. Impossibilité de trouver des voitures pour les transporter. Le soir la vue des feux de l’armée campant sur le Saint Quentin était une fausse alarme.<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9146.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>(<strong>à suivre</strong>)</p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/La-guerre-de-1870-autour-de-Metz-suite-1#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2679La guerre de 1870 autour de Metz - Première partie -urn:md5:28975d48c0a162565c13080958d5a3eb2020-01-08T18:00:00+01:002020-01-08T18:08:07+01:00micheleLa guerre de 1870autour de Metzguerre 1870HistoireMetzXIXe siècle <p><span class="text-red"><strong>La guerre de 1870 vue par le maire de Plappeville et un médecin militaire qui soignait les nombreux blessés sur les champs de bataille.</strong></span><br /></p>
<p><span class="text-blue"><strong>De juillet au 10 août 1870</strong></span></p>
<p><strong><span class="text-blue">Extrait d’après documents d’archives de Plappeville</span></strong>
<br /></p>
<p><strong>Juillet 1870</strong></p>
<p>Monsieur Viansson, maire de Plappeville écrivait le <strong>7 juillet</strong> 1870 au ministre de la guerre pour lui signaler qu’il n’avait pas de plan de la frontière de la France. Il en demandait un grand nombre qui leur serait bien utile.</p>
<p>Le <strong>8 juillet</strong> suivant, le Général Coffinière, envoyé à Metz par le ministre, était chargé d’inspecter les fortifications. Le <strong>19 juillet</strong> il envoyait un rapport détaillé, précisant qu’il fallait une année de travaux pour la mise en état de défense des forts et pour achever un camp retranché. Le général Coffinière était alors nommé commandant supérieur de Metz et annonçait la déclaration officielle de la guerre, devenue fait de notoriété publique à Metz au mois d’août suivant.</p>
<p>Le <strong>26 juillet</strong> l’intendant en chef déclarait que par suite du manque de boulangers et de l’impossibilité d’en trouver au dehors de Metz, ils étaient obligés pour survivre de consommer le biscuit de réserve d’ailleurs reçu dans une proportion insuffisante.
Il n’était arrivé avec les 120.000 hommes de l’armée que 38 boulangers.
Solution proposée :
Ne pourrait- t’on pas faire cuire le pain à la manutention de Paris et l’envoyer à Metz.</p>
<p>Le <strong>28 juillet</strong> visite de l’Empereur au fort des carrières dit de Plappeville.
Accompagné par le général Coffinière et trois autres généraux, il était reçu par le capitaine Gillet qui commandait le fort et par monsieur Viansson maire de Plappeville. Le souverain faisait le tour du fort complètement désarmé, où il n’existait ni embrasure, ni plate-forme, ni bouche à feu, le tout en état de construction inachevé. L’empereur se retirait sans donner aucun ordre ni aucune indication.</p>
<p>Les officiers d’artillerie, Robert chef d’escadron et Bert capitaine, n’arrivaient que le <strong>1er août</strong>. Ils étaient détachés de Vincennes pour l’armement de l’ouvrage. Ils se servaient des pompiers du village de Plappeville qui sous la direction d’un vieux sous-officier de l’arsenal de Metz montaient sur les remparts et plaçaient en batterie les 16 premières pièces venues de la ville.
<br />
<br /></p>
<p><strong><span class="text-blue">Extrait des notes d’un médecin militaire</span></strong> <br /></p>
<p><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/guerre_1870/IMGP9151.JPG" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br /></p>
<p>Départ de Paris le <strong>4 août</strong> 1870 à 10heures ½ du soir, arrivée à Nancy le <strong>5 août</strong> à 5 heures du soir.
Nous avons campé dans la gare. Il était prévu de camper dans une plaine hors de Nancy, mais le temps tellement mauvais et nos chevaux exténués nous sommes restés dans la gare mise à notre disposition. Installés sous un hangar non fermé de la gare de marchandises et ouvert à tous les vents, j’avais trouvé un fourgon à marchandises vide. J’y ai installé mon lit et j’ai passé la nuit au confort avec d’autres enchantés de l’idée. Notre dîner s’est fait à la lumière de quelques petites lampes et des lanternes de la gare. Nos chevaux mangeaient au pied du hangar. Tout cela faisait un camp assez étrange, mais curieux La nuit le soufflement des locomotives et le passage incessant des trains ne m’avait pas empêché de dormir. <br /></p>
<p><strong>6 août</strong> campement à Tomblaine<br /></p>
<p><strong>7 août</strong> retour à Nancy et campement sous Léopold et académie<br /></p>
<p><strong>8 août</strong> nuit passée à la gare pour soigner les blessés<br /></p>
<p><strong>10 août</strong> départ pour Metz à 5 heures du soir, arrivée à 11h1/2 du soir, campement dans la salle d’attente de la gare.<br /></p>
<p>(<strong><em>à suivre</em></strong>)<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/La-guerre-de-1870-autour-de-Metz-Premi%C3%A8re-partie#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2678Contestations concernant l’alignement d’une rue en 1889urn:md5:cc0977f56ae877cae70cd68bcdedf8252019-10-08T15:55:00+02:002019-10-08T15:55:00+02:00micheleL'annexion allemandeHistoireLes ruesSablonXIXe siècle <p>Un plan général d’alignement avait été dressé pour déterminer les futures limites de la route n° 41 (rue du 20ème corps actuelle) dans la traversée du Sablon à consulter à la mairie du 21 février au 21 mars 1889.
Il ne serait ensuite plus possible de faire des réparations, des reconstructions, ni des constructions nouvelles en saillie sur les futures limites de la route.</p>
<p><strong>Description de la cour des deux maisons avec la ligne d’alignement (en rouge)</strong></p>
<p><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/site/plan.png" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>
<p><strong>Auguste Barthelemy</strong> était intervenu pour contester l’alignement qui lui supprimait environ la moitié de l’usoir devant sa maison n° 191 (maison située à l’angle des rues du 20ème corps et Mangin direction Sablon).</p>
<p>Il expliquait qu’étant exploitant de grande culture et celle dite de mésoyage, il ne pourrait plus approcher des ouvertures du premier étage de sa maison avec des voitures de foin, de paille, de blé, d’avoine ou d’orge.</p>
<p>Ses caves ne seraient plus accessibles pour y déposer des pommes de terre et autres denrées.</p>
<p>Aucun véhicule ne pourrait plus stationner sur cet usoir réduit, pour la simple raison qu’on ne pourrait plus accéder près de la maison avec une voiture attelée de deux chevaux l’un devant l’autre, ni même avec un tombereau attelé avec un seul cheval.</p>
<p>Le tracé de l’élargissement de la route d’Augny indique une ligne qui passe devant l’usoir de la maison en le coupant par le milieu et le rend impropre dans sa profondeur à l’usage auquel il était destiné.</p>
<p>Avec cette suppression son habitation ne pourrait plus être utilisée pour la culture, ni être convertie en grange, le battoir dont l’ouverture donnant sur la route n’étant ni assez haut, ni assez large, pour livrer passage à une voiture de foin, de paille ou de blé. Pour compléter l’ensemble il serait nécessaire de joindre une écurie faisant suite au battoir.</p>
<p>Ces changements nécessiteraient l’agrandissement de la porte cochère du battoir, en hauteur et en largeur, le déplacement du plancher au dessus, la démolition d’un mur qui sépare le battoir de l’écurie des chevaux, ainsi que le percement de nouvelles ouvertures pour faire passer les récoltes.</p>
<p>Là ne se borneraient pas les frais qui lui seraient imposés, car son écurie de chevaux convertie en grange, il faudrait une nouvelle écurie bâtie sur un autre terrain avec un nouveau passage.</p>
<p>Ces observations faites à l’administration des ponts et chaussées qui ont la réputation méritée d’être très impartiale, je suis persuadé qu’elle comprendra qu’en prenant la moitié de mon usoir elle me causerait un préjudice considérable.</p>
<p>Signé<strong> Barthelemy</strong>
<br /></p>
<p>Son voisin monsieur <strong>Sauvage</strong> confirmait le 11mars 1889 l’explication d’Auguste Barthelemy et ajoutait quelques renseignements complémentaires concernant sa propre maison.</p>
<p>Le tracé pour l’élargissement de la route d’Augny indique une ligne traversant la cour empiétant de 5 mètres à l’angle nord et de 4 mètres à l’angle sud sur la profondeur de cette cour.
Le rétrécissement de cette cour sur une telle profondeur causera un préjudice à la valeur de cet immeuble, par l’impossibilité d’entrer dans cette cour avec une voiture chargée de houille, de bois, de denrées agricoles ou autres chargements lourds et encombrants. Ces chargements ne pourront plus être déposés que sur la voie publique, ce qui nécessiterait une augmentation de temps et de frais de main d’œuvre, pour transporter ces chargements de la voie publique à leur lieu de destination.</p>
<p>Par sa solide clôture de mur et de grilles, cette cour servait de dépôt avec une entière sécurité, et par sa profondeur elle avait le mérite d’éloigner les indiscrets des abords trop immédiats de la maison.</p>
<p>Un dommage plus important encore, est celui qui serait causé par la suppression du cabinet d’aisances, construit en maçonnerie avec fosse cimentée dans l’angle nord de la cour. L’emplacement avait été calculé de manière à ne rien gêner dans la cour et d’être commode car à proximité et de posséder de bonnes conditions l’hygiène.
Cet emplacement exceptionnel ne pourra plus être retrouvé en reconstruisant ces lieux d’aisances dans n’importe quel point de la propriété.</p>
<p>La ligne du tracé détermine aussi une amputation à faire dans la vigne située au sud de la cour ainsi que la suppression de la palissade qui borde la route. La destruction sera de 300 à 350 des plus beaux ceps de vigne, sans compter les cordons verticaux des murs, ni les arbres et les arbustes de la cour.</p>
<p>En présence de ces observations l’administration ne pourra méconnaître que la propriété sise route d’augny n°189 ne subira pas une dépréciation importante sur sa valeur et comprendra q’un dédommagement même considérable ne pourra atténuer la peine causée par cette amputation imprévue, au propriétaire et à sa famille possédant cette demeure où ils ont leurs habitudes depuis de longues années.<br /></p>
<p>Signé <strong>Sauvage</strong><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Contestations-concernant-l%E2%80%99alignement-d%E2%80%99une-rue-en-1889#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2674Rue du Champéurn:md5:8b3a0b34cb32a5aed80dc92699efdd5c2019-02-05T17:18:00+01:002019-02-05T17:26:34+01:00micheleOutre SeilleHistoireLes ruesMetzXIIIe siècleXIVe siècleXIXe siècleXVe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>Cette rue mettait en communication la rue du pont Sailly avec la rue du pont de Grève. Elle offrait un séjour agréable grâce à la vue sur la Seille.</p>
<p>Champel ou Champé ce nom n’avait pas changé depuis 1221, date à laquelle était citée une maison au Champel.</p>
<p>Vers 1250 un nommé Hanriot ainsi qu’un sieur Fluratte habitaient au Champel.</p>
<p>En 1266 la rue du Champé s’appelait le Haut Champel et la rue du petit Champé était nommée le bas Champel.</p>
<p>Cette rue était occupée par des tanneurs, des chandeliers, des tripiers, des teinturiers.</p>
<p>En 1320 cette rue ainsi que la rue Saulnerie avaient été réduites en cendres.</p>
<p>En 1323 Goudeffrin de Vauval avait vendu à Ancillon de Verrixe (Varize) un cens grevant une maison située au Champel.</p>
<p>En 1405 un autre incendie avait détruit treize maisons.</p>
<p>En 1486 Philippe femme de Conrad de Serrières, avait donné en location au sieur Guillaume,
une maison avec jardin sise au haut Champel.</p>
<p>L’année 1585 Nicole Louve, d’une grande famille messine, qui avait laissé de nombreuses traces de ses libéralités à la ville, possédait une maison au haut Champel.</p>
<p>En 1702 un acte du bailliage de Metz relatif à un acensement passé au profit de Jean le Vosgien, concernait une maison située au Champel.</p>
<p>En 1727 une maison du Champé appartenait au chapelain de la chapelle de Saint Jean à l’église Saint Maximin.</p>
<p>Le Champé avait été souvent inondé, ainsi en 1740 les habitants du bas Champé s’étaient réfugiés dans leur grenier, l’eau atteignant 15 pieds de hauteur. En 1784 trois hommes avaient été noyés.</p>
<p>En 1749 monsieur de Belle-Ile avait prévu un élargissement de l’entrée des rues du Champé et des Allemands. Pour assurer ce dégagement la ville avait acheté et démoli une maison sur la place du pont Sailly.</p>
<p>En 1776 monsieur Gorrot, dessinateur géographe était domicilié rue du Champé.</p>
<p>En 1787 une maison de cette rue était habitée parle comte Emery, huissier au baillage.</p>
<p>La Seille n’ayant été canalisée qu’au XVIIIème siècle, jusque là la rue pouvait présenter des terrains en prairies ou en culture comme à la Grève. Des maisons appartenaient aux hôpitaux Bonsecours, Saint Georges et Saint Jacques.</p>
<p>Au XVIIIème siècle dans cette rue la célèbre maison aux cailloux était habitée par le tripier Vernier, l’un des notables du quartier, échevin à Saint Eucaire. Il écrivait des poèmes en vers dont la mémoire était conservée par l’un des poèmes en patois messin.</p>
<p>Le 6 juin 1832 le magasin de grains situé dans cette rue et le moulin à vapeur situé au Cambout avaient été pillés par la population à cause de la cherté des grains. La crainte du choléra avait exaspéré les habitants, quelques jours plus tard le cholera sévissait à Metz et surtout dans la rue du Champé.</p>
<p>Le Champé étant inondé en 1844 un service de bateaux avait été organisé pour secourir les habitants.</p>
<p>Au XIXème siècle la famille Blondin était originaire de cette rue où leur ancêtre était chandelier. Un huilier se trouvait également dans cette rue où était située une importante tannerie, une fabrique de chandelles de flambeaux ainsi que la boulangerie Jacob qui avait donné le jour à 18 enfants vivants.</p>
<p>En 1865 la ville avait acquis le quai qui longeait la rue du Champé.</p>
<p>Sur réclamations des habitants de la rue, la ville avait acheté en 1903 le magasin à poudre de la place de Grève pour prolonger la rue du Champé jusqu’au chemin de Saint Julien.
La ville étant entrée en 1905 en possession du terrain militaire situé entre la place de Grève et le rempart des Allemands, le magasin à poudre allait être démoli pour commencer le percement du prolongement de la rue du Champé.</p>
<p><strong>Commerces en 1936</strong><br />
N° 1 café du vrai coin, n° 1a Brasserie Prieur, n° 1bis comestibles, n° 3 épicerie, n° 5 vieux métaux, n° 7 épicerie, n° 21 cordonnerie, n° 23 boulangerie, n° 27 relieur , menuisier, n° 31 tapissier, n° 37 à 41 savonnerie, n° 49 épicerie les Eco,
N° 2 pâtisserie, n° 4 boulangerie, n° 6 laiterie, n° 8 cafetier, n° 10 cordonnier, n° 18 brocanteur, n° 20 serrurier, entreprise de peinture, n° 22 charbons, n° 24 entreprises de toitures, n° 28 épicerie, n° 36 épicerie, n° 44 imprimerie, n° 48 boulangerie, n° 50 cafetier, n° 54 charbons, n° 56 marchand de journaux, n ° 62 peintre, n° 64 cordonnier.
<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/les_rues/12-14-16champe1920_-_11.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" />
<br /></p>
<iframe src="https://www.google.com/maps/embed?pb=!1m18!1m12!1m3!1d729.4080584606569!2d6.1805553807626525!3d49.11857711515755!2m3!1f0!2f0!3f0!3m2!1i1024!2i768!4f13.1!3m3!1m2!1s0x4794dc1df104b029%3A0x7a20d41a1b6c41f4!2sRue+du+Champ%C3%A9%2C+57000+Metz!5e1!3m2!1sfr!2sfr!4v1517144709130" width="600" height="450" frameborder="0" style="border:0" allowfullscreen></iframe>
<p><br /></p>
<iframe src="https://www.google.com/maps/embed?pb=!4v1517144972803!6m8!1m7!1sWa7gFNP5pkiKGRM30l5Ong!2m2!1d49.11876513943962!2d6.181437184912306!3f341.3702468857386!4f23.81485453209156!5f0.7820865974627469" width="600" height="450" frameborder="0" style="border:0" allowfullscreen></iframe>
<p><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Rue-du-Champ%C3%A9#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2638Rue du Petit Champéurn:md5:cc261ec6ddf9ca32f3b4be1f4b7d07662019-01-26T14:45:00+01:002019-01-26T14:45:00+01:00micheleOutre SeilleHistoireLes ruesMetzXIIIe siècleXIVe siècleXVe siècleXVIe siècle <p>Depuis la rue de l’Epaisse Muraille, la rue du Petit Champé rejoignait la rue du Champé près de l’impasse de la Cour aux Puits.</p>
<p>En 1232 il existait trois maisons au Bas Champel situées derrière celle appartenant au sieur Hesson.</p>
<p>En 1266 une maison à côté de la stuve appartenait à Jaicomin Bazin.</p>
<p>En 1321 une maison située au Baix Champel se trouvait vis-à-vis de l’hôtel de Philippe Dex, chevalier. Elle était habitée par le peintre Arnould de Halzenberth.</p>
<p>En 1347 il était constaté dans un acte qu’il était dû un cens (loyer) sur une maison située en la Cour au Puits, une impasse donnant dans la rue du Bas Champel ou rue du Petit Champé.</p>
<p>Un teinturier en 1406 possédait une maison au Baix Champel.</p>
<p>Le chapitre de la cathédrale au XVème siècle possédait des maisons du Baix Champel.</p>
<p>Au XVIème siècle Nicole Louve était propriétaire d’une maison située au Bas Champé.</p>
<p>Une grange se trouvait en 1585 à côté de la stuve aux femmes, une vieille étuve au Bas Champé, ainsi désignée à cette date.</p>
<p>En 1936 on trouvait au n° 1 un foreur de puits et au n° 3 un vitrier.
<br /></p>
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<p><br /></p>
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<p><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Rue-du-Petit-Champ%C3%A9#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2635Guerre 1914-1918 Monuments aux morts et cimetièresurn:md5:bd73b5672cdc00c0b4fa48f8f240e9002019-01-19T15:37:00+01:002019-01-19T15:37:00+01:00micheleLa France pendant la première guerre mondialeFranceguerre 1914-1918Histoirepremiere guerre mondialeXXe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/Capturemahut.JPG" title="Capturemahut.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/Capturemahut.JPG" alt="Capturemahut.JPG" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/Sugny-FR-08-monument_aux_morts-032.jpg" title="Sugny-FR-08-monument_aux_morts-032.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/Sugny-FR-08-monument_aux_morts-032.jpg" alt="Sugny-FR-08-monument_aux_morts-032.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
Gabriel et Auguste Mahut
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/Gabriel_-_Auguste_Mahut.jpg" title="Gabriel_-_Auguste_Mahut.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/Gabriel_-_Auguste_Mahut.jpg" alt="Gabriel_-_Auguste_Mahut.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br /></p>
<p><strong><span class="text-blue">Cimetière Chinois de Noyelles sur mer</span></strong><br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2736.jpg" title="IMGP2736.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2736.jpg" alt="IMGP2736.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2737.jpg" title="IMGP2737.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2737.jpg" alt="IMGP2737.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2726__2_.jpg" title="IMGP2726_2_.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2726__2_.jpg" alt="IMGP2726_2_.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9416.jpg" title="IMGP9416.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9416.jpg" alt="IMGP9416.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2727__2_.jpg" title="IMGP2727_2_.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2727__2_.jpg" alt="IMGP2727_2_.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9422.jpg" title="IMGP9422.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9422.jpg" alt="IMGP9422.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2730.jpg" title="IMGP2730.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2730.jpg" alt="IMGP2730.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
[</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9423.jpg" title="IMGP9423.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9423.jpg" alt="IMGP9423.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9427.jpg" title="IMGP9427.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9427.jpg" alt="IMGP9427.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2732.jpg" title="IMGP2732.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2732.jpg" alt="IMGP2732.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9428.jpg" title="IMGP9428.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9428.jpg" alt="IMGP9428.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2731.jpg" title="IMGP2731.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2731.jpg" alt="IMGP2731.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9419.jpg" title="IMGP9419.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9419.jpg" alt="IMGP9419.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2733.jpg" title="IMGP2733.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2733.jpg" alt="IMGP2733.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9420.jpg" title="IMGP9420.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9420.jpg" alt="IMGP9420.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2728.jpg" title="IMGP2728.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2728.jpg" alt="IMGP2728.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2729.jpg" title="IMGP2729.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2729.jpg" alt="IMGP2729.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9421.jpg" title="IMGP9421.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9421.jpg" alt="IMGP9421.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9429.jpg" title="IMGP9429.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9429.jpg" alt="IMGP9429.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9430.jpg" title="IMGP9430.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9430.jpg" alt="IMGP9430.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9424.jpg" title="IMGP9424.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9424.jpg" alt="IMGP9424.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9425.jpg" title="IMGP9425.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9425.jpg" alt="IMGP9425.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9426.jpg" title="IMGP9426.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP9426.jpg" alt="IMGP9426.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2734.jpg" title="IMGP2734.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP2734.jpg" alt="IMGP2734.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br /></p>
<p><strong><span class="text-blue">Cimetière indien de Neuville sous Montreuil</span></strong><br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_193.jpg" title="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_193.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_193.jpg" alt="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_193.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_195.jpg" title="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_195.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_195.jpg" alt="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_195.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_194.jpg" title="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_194.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_194.jpg" alt="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_194.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_200.jpg" title="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_200.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_200.jpg" alt="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_200.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_197.jpg" title="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_197.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_197.jpg" alt="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_197.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_196.jpg" title="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_196.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_196.jpg" alt="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_196.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_199.jpg" title="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_199.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_199.jpg" alt="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_199.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_198.jpg" title="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_198.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_198.jpg" alt="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_198.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br /><br /></p>
<p><strong><span class="text-blue">Cimetière anglais - Boulogne sur Mer</span></strong><br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_4000.jpg" title="IMG_4000.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_4000.jpg" alt="IMG_4000.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP5747.jpg" title="IMGP5747.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP5747.jpg" alt="IMGP5747.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3993.jpg" title="IMG_3993.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3993.jpg" alt="IMG_3993.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3993bis.jpg" title="IMG_3993bis.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3993bis.jpg" alt="IMG_3993bis.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3993b_isbis.jpg" title="IMG_3993b_isbis.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3993b_isbis.jpg" alt="IMG_3993b_isbis.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP5750.jpg" title="IMGP5750.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP5750.jpg" alt="IMGP5750.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3978.jpg" title="IMG_3978.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3978.jpg" alt="IMG_3978.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3979.jpg" title="IMG_3979.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3979.jpg" alt="IMG_3979.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3980.jpg" title="IMG_3980.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3980.jpg" alt="IMG_3980.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3988.jpg" title="IMG_3988.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3988.jpg" alt="IMG_3988.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3990.jpg" title="IMG_3990.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3990.jpg" alt="IMG_3990.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3989.jpg" title="IMG_3989.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3989.jpg" alt="IMG_3989.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP5753.jpg" title="IMGP5753.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP5753.jpg" alt="IMGP5753.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3992.jpg" title="IMG_3992.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3992.jpg" alt="IMG_3992.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3996.jpg" title="IMG_3996.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3996.jpg" alt="IMG_3996.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3991.jpg" alt="IMG_3991.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" />|/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3991.jpg||IMG_3991.jpg]<br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3994.jpg" title="IMG_3994.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3994.jpg" alt="IMG_3994.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3995.jpg" title="IMG_3995.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3995.jpg" alt="IMG_3995.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3997.jpg" title="IMG_3997.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3997.jpg" alt="IMG_3997.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP5757bis.jpg" title="IMGP5757bis.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP5757bis.jpg" alt="IMGP5757bis.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP5751.jpg" title="IMGP5751.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP5751.jpg" alt="IMGP5751.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3987.jpg" title="IMG_3987.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_3987.jpg" alt="IMG_3987.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_4001.jpg" title="IMG_4001.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_4001.jpg" alt="IMG_4001.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br /><br /></p>
<p><strong><span class="text-blue">Cimetière d'Etaples</span></strong><br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_088bis.jpg" title="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_088bis.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_088bis.jpg" alt="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_088bis.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_088bisbis.jpg" title="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_088bisbis.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_088bisbis.jpg" alt="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_088bisbis.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_083bis.jpg" title="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_083bis.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_083bis.jpg" alt="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_083bis.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_084bisbis.jpg" title="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_084bisbis.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_084bisbis.jpg" alt="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_084bisbis.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_087bis.jpg" title="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_087bis.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_087bis.jpg" alt="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_087bis.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_086bis.jpg" title="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_086bis.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_086bis.jpg" alt="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_086bis.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_085bis.jpg" title="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_085bis.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_085bis.jpg" alt="vacances_hardelot_juin_2011_par_roger_085bis.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Monuments-aux-morts-et-cimeti%C3%A8res#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/256422 juin 1919 la mutte a t-elle sonnée ?urn:md5:09e903017fb1db79a1d7a0432a4d3f762019-01-10T14:21:00+01:002019-01-10T14:25:20+01:00micheleLa France pendant la première guerre mondialeFranceHistoirepremiere guerre mondialeXXe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6082_23_6_1919.jpg" title="IMGP6082_23_6_1919.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6082_23_6_1919.jpg" alt="IMGP6082_23_6_1919.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6081_23_6_1919.jpg" title="IMGP6081_23_6_1919.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6081_23_6_1919.jpg" alt="IMGP6081_23_6_1919.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/23-juin-1919#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2563Décembre 1918 - A Metz après l'armisticeurn:md5:c1a17b6cbe96017a01b090bd7ada87282018-12-27T18:00:00+01:002018-12-27T18:00:00+01:00micheleLa France pendant la première guerre mondialeFranceguerre 1914-1918Histoirepremiere guerre mondialeXXe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/1918_-_6.jpg" title="1918_-_6.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/1918_-_6.jpg" alt="1918_-_6.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<span class="text-red">17 décembre 1918</span><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6083bis_17_12_1918.jpg" title="IMGP6083bis_17_12_1918.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6083bis_17_12_1918.jpg" alt="IMGP6083bis_17_12_1918.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6083bisbis_17_12_1918.jpg" title="IMGP6083bisbis_17_12_1918.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6083bisbis_17_12_1918.jpg" alt="IMGP6083bisbis_17_12_1918.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6083bisbisbiss_17_12_1918.jpg" title="IMGP6083bisbisbiss_17_12_1918.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6083bisbisbiss_17_12_1918.jpg" alt="IMGP6083bisbisbiss_17_12_1918.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<span class="text-red">18 décembre 1918</span><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6079_18_12_1918.jpg" title="IMGP6079_18_12_1918.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6079_18_12_1918.jpg" alt="IMGP6079_18_12_1918.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a>
<span class="text-red">27 décembre 1918</span><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6078_27_12_1918.jpg" title="IMGP6078_27_12_1918.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6078_27_12_1918.jpg" alt="IMGP6078_27_12_1918.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<span class="text-red">28 décembre 1918</span><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/-1918.jpg" title="-1918.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/-1918.jpg" alt="-1918.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6076_28_12_1918.jpg" title="IMGP6076_28_12_1918.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6076_28_12_1918.jpg" alt="IMGP6076_28_12_1918.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br /><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/D%C3%A9cembre-1918#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2562Rue Mexicourn:md5:8b1dc79eda6bb18db13138b407b9e3402018-12-19T15:48:00+01:002018-12-19T15:48:00+01:00micheleOutre SeilleHistoireLes ruesMetzXIXe siècle <p>Vers 1860 la ville avait acheté une maison située dans une ruelle pour la démolir. Cette ruelle de la rue du Champé à l’actuelle rue des Tanneurs assurait l’accès au quai de la Seille.<br /></p>
<iframe src="https://www.google.com/maps/embed?pb=!1m18!1m12!1m3!1d309.208230514266!2d6.180658474463345!3d49.11878075306065!2m3!1f0!2f0!3f0!3m2!1i1024!2i768!4f13.1!3m3!1m2!1s0x4794dc1df5a7308d%3A0x38c150bdac6db687!2sRue+Mexico%2C+57000+Metz!5e1!3m2!1sfr!2sfr!4v1516021188818" width="600" height="450" frameborder="0" style="border:0" allowfullscreen></iframe>
<p><br /></p>
<iframe src="https://www.google.com/maps/embed?pb=!4v1516021425619!6m8!1m7!1scbW-RHJmqRQUovPFe0phJw!2m2!1d49.11875836783119!2d6.180995995046206!3f330.76937453379276!4f0!5f1.1924812503605782" width="600" height="450" frameborder="0" style="border:0" allowfullscreen></iframe>
<p><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Rue-Mexico#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2634Impasse de la Cour aux Puitsurn:md5:f3f9fa5b290adc828f238403c7f0652d2018-12-12T17:28:00+01:002018-12-12T18:00:16+01:00micheleOutre SeilleHistoireLes ruesMetzXIVe siècleXIXe siècleXVe siècle <p>Par un acte de 1347 il avait été noté qu’il était dû un cens (loyer) sur la maison dite « en Laicourt au Puits » au Baix Champel.</p>
<p>Un autre titre de 1404 faisait mention de la Cor au Peux au bas Champé.</p>
<p>Dans l’impasse du petit Champé, une cour dite aux Puits avait été ouverte vers 1880 par la démolition d’une maison.<br /></p>
<iframe src="https://www.google.com/maps/embed?pb=!1m18!1m12!1m3!1d134.4624543487987!2d6.1809044759159235!3d49.11831014075372!2m3!1f0!2f0!3f0!3m2!1i1024!2i768!4f13.1!3m3!1m2!1s0x4794dc1df2054a1d%3A0xaa4b086ccc9f68a7!2sImpasse+Cour+aux+Puits%2C+57000+Metz!5e1!3m2!1sfr!2sfr!4v1514305843812" width="600" height="450" frameborder="0" style="border:0" allowfullscreen></iframe>
<p><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Impasse-de-la-Cour-aux-Puits#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2632Chandellerue, proche de la rue Saulnerieurn:md5:52ca32850addd686ba2953ece082cda52018-12-04T16:38:00+01:002018-12-04T17:01:24+01:00micheleOutre SeilleHistoireLes ruesMetzXIVe siècleXVe siècleXVIe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècle <p>Rue située entre le bas Champé et le quartier Saint Eucaire.</p>
<p>Un atour de 1350 réglemente les moulins de la ville dont celui se trouvant en Chandellerue (porte en Chaudeleirue près des grilles de la basse Seille sur un plan de 1550).</p>
<p>Une maison avec jardin était située vers 1410 en Chandellerue devant le moulin de la basse Seille</p>
<p>Le chapitre de la cathédrale avait cédé le 1er avril 1441, à Jean Nicolas, docteur en droit et doyen du chapitre, le moulin dit Saint Pierre et le moulin foulant contigu, situés sur Seille en Chandellerue. Jean Nicolas les recéda immédiatement à un tiers.</p>
<p>Ryenal le Gournais, échevin, par acte du 12 juin 1477 au nom d'Isabelle sa femme, concernait une maison sise devant l'orme de Chandellerue. Un autre acte du 7 juillet 1497 indique une maison en Chandellerue ayant son entrée en la haute Saulnerie.</p>
<p>Au bout de la rue chaudellerue en 1518 entre les baires de la Seille et le pont Remond se trouvait un grand jardin.</p>
<p>Année 1571 une maison était située en Chandellerue près du moulin de la basse Seille.</p>
<p>Le chapitre de la cathédrale avait vendu le 6 avril 1606, à Gengoulf Mansuy, meunier au moulin de la basse Seille, une maison située en Chandellerue vers le moulin de la basse Seille, avec sa grange qui avait son entrée dans la rue du Tombois. Le jardin derrière la maison commençait depuis les arcs boutants de la muraille du jardin des Pères Capucins jusqu'à la muraille du rempart.</p>
<p>En 1610 la ville avait donné à cens (location) le dessus de terre de Chandellerue qui tombait dans la Seille à Jean Lallemand, tanneur, pour le prix annuel de 10 sols ou francs de Metz.</p>
<p>En mai 1639 le chapitre de la cathédrale avait fait un échange avec l'église Saint Simplice. L'échange consistait en une maison située en la rue Saulnerie contre une grange, une chambre et un jardin sis en Chandellerue, près du moulin de la basse Seille, près du chemin joignant le rempart du retranchement de Guise.</p>
<p>En mars 1712 le parlement de Metz avait obligé les chaudronniers à se retirer dans la rue de Chandellerue à la basse Seille.</p>
<p>La poterne de Chandellerue se trouvait près du moulin Saint Paul appartenant à la cathédrale qui avait été reconstruit vers le commencement du XVIIIème siècle.</p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Chandellerue-Proche-de-la-rue-Saulnerie#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/263119 novembre 1918 - Au nom de la républiqueurn:md5:21009e4c4df481725fee86576abde4d32018-11-19T06:28:00+01:002018-11-19T06:28:00+01:00micheleLa France pendant la première guerre mondialeFranceguerre 1914-1918Histoirepremiere guerre mondialeXXe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_6608__2_.jpg" title="IMG_6608_2_.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_6608__2_.jpg" alt="IMG_6608_2_.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_6608bis__2_.jpg" title="IMG_6608bis_2_.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_6608bis__2_.jpg" alt="IMG_6608bis_2_.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_6609bis__2_.jpg" title="IMG_6609bis_2_.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMG_6609bis__2_.jpg" alt="IMG_6609bis_2_.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/19-novembre-1918-Au-nom-de-la-r%C3%A9publique#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/256111 novembre 1918 - ARMISTICEurn:md5:395c15716a4ee04d3504ee2c1a935d5a2018-11-11T09:45:00+01:002018-11-11T09:45:00+01:00micheleLa France pendant la première guerre mondialeFranceguerre 1914-1918Histoirepremiere guerre mondialeXXe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6075_-_Copie_-_Copie__2_.jpg" title="IMGP6075_-_Copie_-_Copie_2_.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2017/guerre14_18/IMGP6075_-_Copie_-_Copie__2_.jpg" alt="IMGP6075_-_Copie_-_Copie_2_.jpg" style="display:table; margin:0 auto;" /></a><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/11-novembre-1918-ARMISTICE#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2560Rue du pont de la Grèveurn:md5:537c1c33bde1a87af497e16fdd200e022018-11-03T15:37:00+01:002018-11-03T15:37:00+01:00micheleOutre SeilleHistoireLes ruesMetzXVIIe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>La rue du pont de la Grève s’était autrefois appelée rue du grand Gravier mais également rue de l'hôpital Saint Jacques. Elle communiquait de la rue de l’épaisse Muraille à la rue des Tanneurs.</p>
<p>Le pont de Grève était flanqué de deux vieilles tours de l'ancienne enceinte de chaque côté de la Seille.</p>
<p>Le pont à une arche, appelé autrefois pont des Barres ou pont du grand Gravier, avait été élargi vers 1600 et des latrines publiques y avaient été installées.</p>
<p>Le pont situé face aux écuries des casernes de la Basse Seille avait été élargi en 1735 et les deux tours démolies pour aérer un quartier très fréquenté depuis la création de la caserne en 1726.</p>
<p>Année 1936 au n° 1 école de garçons Saint Eucaire, n° 2 coiffeur, pâtissier-confiseur.<br /></p>
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<p><br /></p>
<iframe src="https://www.google.com/maps/embed?pb=!4v1514212952617!6m8!1m7!1sz6cCD6cRUTm6OXZMlM39Pw!2m2!1d49.11904708529456!2d6.182508909857158!3f358.2749881215348!4f-3.646136064783576!5f0.7820865974627469" width="600" height="450" frameborder="0" style="border:0" allowfullscreen></iframe>
<p><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Rue-du-pont-de-la-Gr%C3%A8ve#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2630La rue de la Grèveurn:md5:22e493b612358ae328130de8158262f82018-10-17T17:31:00+02:002018-10-17T17:31:00+02:00micheleOutre SeilleHistoireLes ruesMetzXXe siècle <p>Cette rue donnant dans la rue du pont de la Grève était située dans le prolongement face à la rue du Champé.</p>
<p>En décembre 1905 sur l’emplacement de l’ancien magasin à poudre et d’un dépôt de ferraille sur un terrain contigu, ouverture d’une rue appelée rue de la grève, dans le prolongement de la rue du Champé.<br /></p>
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<p><br /></p>
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<p><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/La-rue-de-la-Gr%C3%A8ve#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2627La Grèveurn:md5:58e5ab7faf7ee45c9fa904aacf3e9f602018-10-06T16:43:00+02:002018-10-06T16:43:00+02:00micheleOutre SeilleHistoireLes ruesMetzXIIIe siècleXIVe siècleXIXe siècleXVe siècleXVIe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>La place de Grève était entourée par deux murailles, l’une du pont de la (Basse Seille actuelle rue des Tanneurs), longeant les rues du Pont de Grève, de l’épaisse Muraille et Mabille jusqu’à la poterne de Dame Colette située face à la rue Saint Eucaire, l’autre muraille du moulin de la Basse Seille en longeant la Seille jusqu’à la rue Saint Eucaire.</p>
<p>En 1373 création de la maison de la Grève appartenant à la ville, où allaient tirer les arquebusiers. Chaque dimanche les compagnons arbalétriers s'exerçaient à l'arbalète sur cette place.</p>
<p>Le terrain de la place de Grève avait été donné à l’hôpital Saint Nicolas en 1420. Les maîtres de l'hôpital louaient cette place aux drapiers pour y faire sécher leurs draps sur des cordes.</p>
<p>La ville louait en 1536 la Grève contre la muraille ancienne de Chandellerue, entre le moulin de la Grève et les arbalétriers.</p>
<p>En 1579 c’était une place entourée d'une haie appartenant à la ville où se trouvait une compagnie d'arbalétriers, un jardin et une place vide du côté de la Seille. Au milieu de cette place se trouvait un vieux magasin à poudre.</p>
<p>En 1602 une pièce de terre joignait les grilles de la basse Seille du côté de la ville que l'on nommait le neuf ouvrage, la rivière était louée par la ville à un pêcheur.</p>
<p>La ville avait en 1605 loué une place à Gury Leriche, maître des compagnons tireurs d'arcs, contre la vieille muraille de la ville pour s’y exercer. Contre cette muraille se trouvait un puits placé sous le pont de Grève.</p>
<p>La maison des arbalétriers située près du pont de grève avait été donnée en 1609 à l'hôpital Saint Jacques, déplacé de la rue Boucherie Saint Georges. L'hôpital Saint Jacques réuni à l’hôpital Saint Nicolas, ce fut dans cette maison qu’on y recevait les malades de la garnison jusqu'à l'achèvement de l'hôpital militaire du fort Moselle.</p>
<p>La veuve de Jacques Michelet avait loué à la ville en 1629, sa maison de la Grève, pendant l'épidémie pour y loger les pestiférés et les chirurgiens.</p>
<p>Depuis 1731 il était dû à Nicolas Morel, écuyer, conseiller au parlement, commissaire aux requêtes du palais, une somme de 305 livres pour cession d’un terrain destiné à isoler le magasin à poudre de la grève. Cette somme déjà réclamée en 1737 et 1746 ne fut payée qu'en 1752.</p>
<p>Le terrain de la place de Grève avait été occupé par les jardiniers jusqu'en 1846 lors de la suppression de cette place. Cette même année la Seille avait été couverte le long de la caserne de la basse Seille et une partie de la place était devenue une cour pour la caserne. Le surplus avait été vendu et les jardiniers avaient quitté les lieux. La chaussée avait été refaite en 1848.</p>
<p>La ville étant en 1905 devenue propriétaire du terrain militaire de la place de Grève avec le magasin à poudre, celui-ci avait été démoli. En décembre sur l’emplacement de l’ancien magasin à poudre et d’un dépôt de ferraille sur un terrain contigu, ouverture d’une rue dans le prolongement de la rue du Champé.</p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/La-Gr%C3%A8ve#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2626Rue de l’épaisse Murailleurn:md5:a7cea7feef30660295eeec44d7cbb7862018-09-26T16:52:00+02:002018-09-26T16:52:00+02:00micheleOutre SeilleHistoireLes ruesMetzXIXe siècleXXe siècle <p>Cette rue allait de la rue du pont de la Grève à la rue Mabille. Elle avait été ainsi nommée parce qu’elle longeait la muraille qui clôturait la place de Grève.</p>
<p>L’ancienne maison dite au Lièvre située derrière le chœur de l’église des Minimes aboutissait à la rue de l’épaisse Muraille.</p>
<p>Une maison de la rue avait été détruite en 1830 par un incendie.</p>
<p>Vers 1850 sur l’emplacement de l’ancienne muraille, une école de filles avait été construite par la ville. Elle était dirigée par les sœurs de Sainte Chrétienne.</p>
<p>Dans l’angle du mur d’une maison une niche renfermait une Vierge dite Vierge du Champé, devant laquelle les habitants du quartier faisaient brûler des cierges. Au dessus de la niche il se trouvait un Christ sculpté.</p>
<p>Le conseil municipal avait d’acheté la maison n° 4 de la rue pour agrandir l’école de filles de Saint Eucaire.</p>
<p><strong>Commerces en 1936</strong></p>
<p>N° 1 sculpteur sur bois, n° 7 épicerie, n° 2 école.</p>
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<p><br /></p>
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<p><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Rue-de-l%E2%80%99%C3%A9paisse-Muraille#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2625