Autour des Arènes de Metz Sablon - L'annexion allemandeCe site propose une promenade temporelle autour des arènes de Metz-Sablon (France-Lorraine-Moselle). Le voyage commence a la période des Romains pour arriver à la période actuelle. Depuis Metz et sa grande région, vivez des rencontres avec l’histoire des lieux et des personnes illustres ou inconnues. Le passé récent est évoqué à travers la mémoire des Messins et des Sablonnais. Chaque lecteur de ce site peut y laisser son empreinte en relatant le souvenir d’évènements de la région, tombés dans l’oubli.2024-03-18T19:11:03+01:00promenade.temporelleurn:md5:8050c7a38e0be38e7ae93aa0585f1134DotclearContestations concernant l’alignement d’une rue en 1889urn:md5:cc0977f56ae877cae70cd68bcdedf8252019-10-08T15:55:00+02:002019-10-08T15:55:00+02:00micheleL'annexion allemandeHistoireLes ruesSablonXIXe siècle <p>Un plan général d’alignement avait été dressé pour déterminer les futures limites de la route n° 41 (rue du 20ème corps actuelle) dans la traversée du Sablon à consulter à la mairie du 21 février au 21 mars 1889.
Il ne serait ensuite plus possible de faire des réparations, des reconstructions, ni des constructions nouvelles en saillie sur les futures limites de la route.</p>
<p><strong>Description de la cour des deux maisons avec la ligne d’alignement (en rouge)</strong></p>
<p><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/site/plan.png" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>
<p><strong>Auguste Barthelemy</strong> était intervenu pour contester l’alignement qui lui supprimait environ la moitié de l’usoir devant sa maison n° 191 (maison située à l’angle des rues du 20ème corps et Mangin direction Sablon).</p>
<p>Il expliquait qu’étant exploitant de grande culture et celle dite de mésoyage, il ne pourrait plus approcher des ouvertures du premier étage de sa maison avec des voitures de foin, de paille, de blé, d’avoine ou d’orge.</p>
<p>Ses caves ne seraient plus accessibles pour y déposer des pommes de terre et autres denrées.</p>
<p>Aucun véhicule ne pourrait plus stationner sur cet usoir réduit, pour la simple raison qu’on ne pourrait plus accéder près de la maison avec une voiture attelée de deux chevaux l’un devant l’autre, ni même avec un tombereau attelé avec un seul cheval.</p>
<p>Le tracé de l’élargissement de la route d’Augny indique une ligne qui passe devant l’usoir de la maison en le coupant par le milieu et le rend impropre dans sa profondeur à l’usage auquel il était destiné.</p>
<p>Avec cette suppression son habitation ne pourrait plus être utilisée pour la culture, ni être convertie en grange, le battoir dont l’ouverture donnant sur la route n’étant ni assez haut, ni assez large, pour livrer passage à une voiture de foin, de paille ou de blé. Pour compléter l’ensemble il serait nécessaire de joindre une écurie faisant suite au battoir.</p>
<p>Ces changements nécessiteraient l’agrandissement de la porte cochère du battoir, en hauteur et en largeur, le déplacement du plancher au dessus, la démolition d’un mur qui sépare le battoir de l’écurie des chevaux, ainsi que le percement de nouvelles ouvertures pour faire passer les récoltes.</p>
<p>Là ne se borneraient pas les frais qui lui seraient imposés, car son écurie de chevaux convertie en grange, il faudrait une nouvelle écurie bâtie sur un autre terrain avec un nouveau passage.</p>
<p>Ces observations faites à l’administration des ponts et chaussées qui ont la réputation méritée d’être très impartiale, je suis persuadé qu’elle comprendra qu’en prenant la moitié de mon usoir elle me causerait un préjudice considérable.</p>
<p>Signé<strong> Barthelemy</strong>
<br /></p>
<p>Son voisin monsieur <strong>Sauvage</strong> confirmait le 11mars 1889 l’explication d’Auguste Barthelemy et ajoutait quelques renseignements complémentaires concernant sa propre maison.</p>
<p>Le tracé pour l’élargissement de la route d’Augny indique une ligne traversant la cour empiétant de 5 mètres à l’angle nord et de 4 mètres à l’angle sud sur la profondeur de cette cour.
Le rétrécissement de cette cour sur une telle profondeur causera un préjudice à la valeur de cet immeuble, par l’impossibilité d’entrer dans cette cour avec une voiture chargée de houille, de bois, de denrées agricoles ou autres chargements lourds et encombrants. Ces chargements ne pourront plus être déposés que sur la voie publique, ce qui nécessiterait une augmentation de temps et de frais de main d’œuvre, pour transporter ces chargements de la voie publique à leur lieu de destination.</p>
<p>Par sa solide clôture de mur et de grilles, cette cour servait de dépôt avec une entière sécurité, et par sa profondeur elle avait le mérite d’éloigner les indiscrets des abords trop immédiats de la maison.</p>
<p>Un dommage plus important encore, est celui qui serait causé par la suppression du cabinet d’aisances, construit en maçonnerie avec fosse cimentée dans l’angle nord de la cour. L’emplacement avait été calculé de manière à ne rien gêner dans la cour et d’être commode car à proximité et de posséder de bonnes conditions l’hygiène.
Cet emplacement exceptionnel ne pourra plus être retrouvé en reconstruisant ces lieux d’aisances dans n’importe quel point de la propriété.</p>
<p>La ligne du tracé détermine aussi une amputation à faire dans la vigne située au sud de la cour ainsi que la suppression de la palissade qui borde la route. La destruction sera de 300 à 350 des plus beaux ceps de vigne, sans compter les cordons verticaux des murs, ni les arbres et les arbustes de la cour.</p>
<p>En présence de ces observations l’administration ne pourra méconnaître que la propriété sise route d’augny n°189 ne subira pas une dépréciation importante sur sa valeur et comprendra q’un dédommagement même considérable ne pourra atténuer la peine causée par cette amputation imprévue, au propriétaire et à sa famille possédant cette demeure où ils ont leurs habitudes depuis de longues années.<br /></p>
<p>Signé <strong>Sauvage</strong><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Contestations-concernant-l%E2%80%99alignement-d%E2%80%99une-rue-en-1889#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2674Dures annéesurn:md5:2cfc6dfa33d32922fc7fbd6c44988d082004-12-27T17:48:00+01:002010-09-10T14:29:20+02:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXXe siècle <p><strong>Septembre 1870</strong><br />
Le 27 septembre le chef d'atelier du chemin de fer avait construit une locomotive blindée à laquelle il devait accrocher un train chargé de vivres pour l'emmener à la gare. Les allemands ayant coupé la voie le train n'était pas arrivé à passer. Une partie du contenu des wagons avait cependant réussie à être transportée à sa destination. <br />
<br /></p>
<p><strong>Gare du Sablon - 10 décembre 1913</strong><br /></p>
<p>Un colporteur offrait sa marchandise aux voyageurs. Le sergent de service voulant l'empêcher de faire son commerce lui avait dit " <strong>Je vais vous donner un coup sur la gueule</strong>". Le colporteur avait voulu s'éloigner mais le sergent l'avait fait arrêter par ses hommes. Il lui avait asséné des coups de poing et avait éparpillé sa marchandise par terre, la casquette du colporteur s'envolant. Emmené à la police il avait été reconnu en règle et relâché. Dans l'affaire il avait cependant perdu sa casquette et sa marchandise d'une valeur de 15 marks. <br />
<br /></p>
<p><strong>Soirée du 27 janvier 1914, incident au café Thirolf</strong></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/cafe_thirolf-_1.jpg" title="Café Thirolf face au jardin botanique"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.cafe_thirolf-_1_t.jpg" alt="Café Thirolf face au jardin botanique" /></a>Le 20ème bataillon de Prusse fêtait l'anniversaire de l'empereur dans l'auberge. Deux consommateurs lorrains discutaient en français. Un lieutenant s'était approché et leur avait ordonné de parler allemand ou de sortir. Les deux lorrains étaient passés à côté dans la salle servant de restaurant, puis avaient continué à parler français avec deux autres consommateurs lorrains. Le lieutenant était revenu pour constater qu'ils parlaient toujours en français. Il leur avait ordonné d'un ton impératif de parler allemand car par leur attitude ils troublaient la fête de l'empereur. A quoi les lorrains avaient répliqué qu'ils avaient le droit de parler français. Un deuxième lieutenant était intervenu et avait fait arrêter les lorrains par ses soldats. Comme c'était l'usage en Lorraine, les lorrains étaient restés couverts. " <strong>Otez vos casquettes, vous êtes devant un major prussien</strong>" Ceci dit, le major d'une claque avait décoiffé l'un des lorrains, alors qu'ils étaient déjà en état d'arrestation. L'un des lorrains avait essayé de s'expliquer poliment. "<strong>Taisez vous</strong>, avait crié le major,<strong> vos casquettes vous ont fait connaître , les bons français ont passé la frontière, ceux qui sont restés sont la lie du peuple</strong>." Les lorrains avaient été conduits à la mairie de Montigny pour être remis entre les mains de la police, qui les avait aussitôt remis en liberté.<br />
<br /></p>
<p><strong>Début septembre 1914, liste des locaux privés pouvant servir à l'installation d'ambulance</strong><br /></p>
<ul>
<li>29 rue de l'église</li>
<li>9 route de Magny</li>
<li>106 route de Magny</li>
<li>5 rue saint Pierre</li>
<li>39-41 rue saint Pierre</li>
<li>23 chemin des jardiniers</li>
<li>15 rue Lothaire</li>
<li>6 rue saint Pierre <br /></li>
</ul>
<p><br /></p>
<p>Tous les hommes soumis à l'obligation militaire de 17 à 45 ans avaient été dans l'obligation de se présenter du 7 au 11 septembre dans la cour du palais de justice à 6 h 1/2 du matin, en état de propreté et avec un costume convenable.<br />
<br /></p>
<p><strong>En 1918, dégâts rue de Castelnau</strong><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/castelanau_degats_-_1.jpg" title="Rue Castelnau en 1918"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.castelanau_degats_-_1_s.jpg" alt="Rue Castelnau en 1918" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br />
<br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/Bombardements_008.jpg" title="Année 1918"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.Bombardements_008_m.jpg" alt="Année 1918" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br /></p>
<p><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2009/11/24/Ann%C3%A9e-1914#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1423Le tramway était arrivé au Sablonurn:md5:9b8bdd8c6e873e8b168b60205dddd9932004-12-27T17:47:00+01:002010-03-09T17:47:46+01:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXXe siècle <p>Le conseil municipal s’était prononcé en faveur de deux projets: un tramway sur la ligne Sablon est (rue Saint Livier, rue Saint Pierre, gare) et une ligne directe Sablon ouest (rue du 20ème Corps). <br /></p>
<p>Au cours des travaux de construction, un rail était tombé sur le pied d'un ouvrier qui avait été sérieusement blessé. <br /></p>
<p>L’inauguration du tramway le 31 octobre 1909 avait été un petit événement. La nouvelle ligne devait contribuer au développement du Sablon. La réception officielle s’était effectuée entre 16 et 17 heures. Les fonctionnaires et les officiels de Metz s’étaient réunis vers 16 heures place d’Armes et avaient pris place dans le véhicule enguirlandé et pavoisé. Des places avaient été mises à la disposition de la presse dans une deuxième voiture accrochée au tramway. Près de la gare sur la voie en cours d’achèvement, plusieurs personnes pensant à une attente plutôt longue étaient descendues. Le tramway étant reparti sans elles, ces personnes avaient réussi à le rejoindre à l’entrée du tunnel où un nouvel arrêt était prévu.</p>
<p>L’inspecteur des travaux avait soulevé certaines objections au fait que l’établissement de la voie passait au milieu de la chaussée sous le tunnel. Il restait cependant suffisamment de place des deux côtés de la ligne pour les voitures.</p>
<p>Les conseillers municipaux du Sablon attendaient à la frontière de la commune pour prendre place dans le véhicule et terminer le voyage au centre du Sablon.
Plusieurs maisons avaient sorti les drapeaux et de nombreux curieux guettaient le passage du tramway.</p>
<p>Devant la mairie du Sablon (place Saint Livier), au terminus, les enfants des écoles accompagnés de leurs instituteurs formaient un groupe compact poussant des hourras à l’arrivée du tramway.</p>
<p>Le champagne servi dans la salle du conseil, le docteur Rech, maire du Sablon avait remercié les autorités et porté un toast aux hôtes du Sablon.</p>
<p>Le maire de Metz avait fait une heureuse comparaison entre les deux communes et celles de deux fiancés. Les fiancés éprouvaient le besoin de se voir et à cet effet on avait construit le tramway. Le maire de Metz avait ensuite bu le champagne, à la commune du Sablon, <strong>la fiancée de Metz</strong>.
La fête s’était terminée vers 20 heures avec le départ du maire de Metz et de ses adjoints. <br /></p>
<p>Le lendemain, dimanche, la nouvelle ligne avait été livrée à l'exploitation et de nombreuses personnes du Sablon s'étaient rendues à Metz alors que d'autres de la ville étaient venues se promener au Sablon.<br /><br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/Tramway_sablon_-_1.jpg" title="Le tramway rue Saint Livier"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.Tramway_sablon_-_1_t.jpg" alt="Le tramway rue Saint Livier" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>En 1925 la ligne passant par la rue Saint Pierre était en mauvais état d’un bout à l’autre de cette rue et la circulation difficile à l’angle de la rue Saint Livier.</p>
<p>Le 6 avril 1925 un plan de reconstruction du tramway qui passerait par les rues Lafayette, Clovis et le tunnel du Sablon, avait été adopté par le conseil municipal et la dépense de 350.000 francs prévue pour l'année 1927.<br /></p>
<p>Au printemps 1927 le public se plaignait de la ligne trop lente, qui faisait trop de détours. La direction des tramways avait proposé de mettre deux bus à l'essai. Les autobus étaient plus rapides et le terminus se situait près de la nouvelle église.<br /></p>
<p>La réfection de la ligne du Sablon pouvait être retardée d’un an ou plus, si le résultat de l'essai de remplacement du tramway par le bus, donnait satisfaction.
<br /></p>
<p>En été 1927 le service d'autobus donnait satisfaction et devait être maintenue pour l'hiver. Pourtant en octobre 1927 le maintien des autobus avait été abandonné. La société qui les avait loués, voyant que la ville ne désirait pas les acheter, estimait que l'essai avait assez duré. Le tramway avait donc repris du service.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2009/11/13/Le-tramway-%C3%A9tait-arriv%C3%A9-au-Sablon#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1413Le cimetière actuelurn:md5:f28099280ca532c6674874c5f41c80862004-12-27T17:44:00+01:002010-03-09T17:32:48+01:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXXe siècle <p>Un crédit de 200 marks avait été voté en 1909 par le conseil municipal pour la translation des restes des guerriers de 1870, de l'ancien cimetière près de l'église au cimetière actuel <br /></p>
<p>La translation avait eu lieu le 15 août 1909. Ces soldats décédés des suites de leurs blessures aux ambulances du Sablon, avaient été enterrés dans l'ancien cimetière près de l'église. <br /></p>
<p>Plusieurs milliers de personnes se pressaient sur la place de l'église. Quatre grands cercueils renfermaient les restes de 33 soldats français et de 22 soldats allemands, deux plus petits contenaient les restes de 3 officiers français.<br /></p>
<p>A cette occasion, le cortège s'était rendu à l'église pendant que sonnait le glas, puis s'était dirigé vers le nouveau cimetière pendant que la musique jouait des marches funèbres.<br /></p>
<p>A l'entrée du nouveau cimetière six fosses avaient été creusées. Les cercueils alignés, le curé du Sablon avait pris la parole pour rappeler en français et en allemand, les enseignements qui se dégageaient de ces réceptacles mortuaires.<br /></p>
<p>Les couronnes avaient été déposées sur les cercueils, puis <strong>Jean Pierre Jean</strong>, fondateur du souvenir français, avait pris la parole: " Braves soldats de l'armée allemande, le souvenir français s'incline avec respect devant vos cendres. Et vous nobles vaincus de l'année terrible, vous qui avez sauvés l'honneur de la France devant la défaite, dormez en paix "<br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/cimetiere_monument_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.cimetiere_monument_-_1_t.jpg" alt="" /></a>Après que le drapeau de Kriegerverein se soit incliné trois fois sur les restes mortels, la foule très digne s'était retirée. <br />
<br /><br /></p>
<p>Un terrain de 75 ares, appartenant à la ville près du nouveau cimetière, avait servi en 1924 à l'agrandissement du cimetière devenu une necessité. Un devis de 31.000 francs pour son agrandissement avait été approuvé par le conseil municipal.<br /></p>
<p>Pour la désaffection de l'ancien cimetière en 1928, la somme de 18.000 francs avait été inscrite aux dépenses extraordinaires. Les monuments funéraires pouvaient également être transférés, mais à part quelques exceptions toutes les pierres tombales étaient détériorées.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/Apres1870/image036.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/Apres1870/image036.TN__.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>98 corps avaient été ré inhumés dans le nouveau cimetière. 70 concessions provenant de l'ancien cimetière avaient été réaménagées avec une bordure en pierre et une plaque d'inscription mentionnant le nom du concessionnaire. L'estimation des travaux avait nécessité un crédit d'environ 30.000 francs. En 1931 l'autorisation d'inhumation dans ces concessions ne pouvait être donnée que si la famille remboursait les frais d'aménagement payés par la ville. <br /></p>
<p>La palissade en bois entre la maison d'habitation du gardien et le hall mortuaire étant complètement pourrie, avait été reconstruite en briques au cours de l'année 1928. Une conduite d'eau avait été installée et l'agrandissement du cimetière décidé en juin 1938.<br /></p>
<p>L'ancien cimetière ne pouvait pas être utilisé avant plusieurs années. Après avoir été un square, il est devenu le terrain de jeu des boulistes.<br />
<br /></p>
<p><strong>Abattage et élagage des arbres du cimetière en septembre 2009</strong>.<br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/petit_journal/IMGP7090.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/petit_journal/.IMGP7090_s.jpg" alt="" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/petit_journal/IMGP7089.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/petit_journal/.IMGP7089_s.jpg" alt="" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/petit_journal/IMGP7095.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/petit_journal/.IMGP7095_s.jpg" alt="" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/petit_journal/IMGP7092.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/petit_journal/.IMGP7092_s.jpg" alt="" /></a><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2009/10/29/Le-cimeti%C3%A8re-actuel#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1399La redécouverte de l’amphithéâtreurn:md5:db4d4c3b0fb03d9d18df8cad4e2cd27c2004-12-27T17:41:00+01:002010-03-09T17:01:00+01:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXIXe siècleXXe siècle <p>Le 9 mai 1875, Charles Abel, historien messin, avait attiré l’attention sur une découverte faite dans le fossé de la lunette d’Arçon (fortification) en mai 1870. Il s’agissait de plusieurs tronçons de colonnes en granit provenant de l’ancien amphithéâtre, qui avaient été incorporés dans la construction de l’ancienne abbaye Saint Arnould.
Ces vestiges allaient être transportés au musée quand la guerre avait éclatée. En 1875 il restait encore une colonne au milieu des débris de l’ancienne gare, entre un cerisier et un bec de gaz, en se dirigeant vers la gare provisoire.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/Apres1870/image032.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/Apres1870/image032.TN__.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/Apres1870/image002d.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/Apres1870/image002d.TN__.jpg" alt="" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>
En 1902 lors des travaux préparatoires à la construction d’une gare de marchandises, à l’emplacement de la « redoute du Pâté » une construction massive était apparue avec des murs enchevêtrés. Les ruines de l’amphithéâtre avaient été mises à jour.<br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/amphitheatre_ces_-_1.jpg" title="Représentation de l’amphithéâtre, Saint Clément et le Graoully, faite par un élève du collège Rabelais, en 1995."><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.amphitheatre_ces_-_1_t.jpg" alt="Représentation de l’amphithéâtre, Saint Clément et le Graoully, faite par un élève du collège Rabelais, en 1995." style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a> Au milieu de l’arène des colonnes étaient probablement les restes de la première église fondée par Saint Clément dans l’amphithéâtre.<br /></p>
<p>Des visites des ruines avaient été organisées, mais pressées par le temps, des fouilles incomplètes avaient révélées les vestiges de l’amphithéâtre, dont le souvenir avait été perdu au fil du temps. Elles avaient été recouvertes devant la nécessité de construire rapidement la voie de chemin de fer et la gare de marchandises.<br /></p>
<p>Les ruines enfouies subsistent encore aujourd’hui sous le croisement de plusieurs rues à l’entrée de ce qui fut la gare de marchandises.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2009/10/18/L%E2%80%99amphith%C3%A9%C3%A2tre#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1391La démographie au XIXème siècleurn:md5:0db824a7f06cb54d517db7c5335771d72004-12-27T17:35:00+01:002010-12-26T17:06:59+01:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXIXe siècle <p><strong>Analyse d'un siècle de vie au Sablon</strong><br /></p>
<p><strong>Les naissances</strong><br /></p>
<p>Naissance de 1319 garçons et 1228 filles dont :</p>
<ul>
<li>10 mort-nés de sexe indéterminé,</li>
<li>37 mort-nés garçons ,</li>
<li>23 mort-nées filles,</li>
<li>soit 3% d'enfants morts à la naissance.<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Avec le décès à moins d'un an de 254 garçons et 187 filles, le pourcentage était de 20% de décès des enfants à la fin de la première année.<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Avant d'arriver à l'âge adulte 152 garçons et 134 filles étaient encore décédés avant leur vingtième année, ce qui donne un pourcentage de décès par rapport aux naissances de 33,5% pour les garçons et de 28% pour les filles.<br /><br /></li>
</ul>
<p>Les <strong>mariages</strong><br /></p>
<p>691 couples avaient convolé en juste noce au cours du siècle. Ils s'étaient mariés le plus souvent</p>
<ul>
<li>le mardi 29,5%,</li>
<li>le mercredi 20%,</li>
<li>le samedi 14%,</li>
<li>le lundi 14%,</li>
<li>le jeudi 11,5%,</li>
<li>le vendredi 6%,</li>
<li>le dimanche 5%.<br /></li>
</ul>
<p>Les mariages avaient eu lieu par ordre décroissant en :</p>
<ul>
<li>janvier 25%,</li>
<li>novembre 13,5%,</li>
<li>février 13%,</li>
<li>juillet 7,5%,</li>
<li>août 7%,</li>
<li>décembre 7%,</li>
<li>mars 5,5%,</li>
<li>mai 5%,</li>
<li>avril 4,5%,</li>
<li>octobre 4,5%,</li>
<li>juin 4%,</li>
<li>septembre 3,5%.<br /><br /></li>
</ul>
<p><strong>L'âge au mariage</strong><br /></p>
<ul>
<li>0,5% des hommes se mariaient avant 20 ans,</li>
<li>22% entre 20 et 24 ans,</li>
<li>45% entre 25 et 29 ans,</li>
<li>22,5% entre 30 et 39 ans,</li>
<li>6% entre 40 et 49 ans,</li>
<li>4% à plus de 50 ans.<br /><br /></li>
</ul>
<ul>
<li>11,5% des femmes se mariaient avant 20 ans,</li>
<li>42% entre 20 et 24 ans,</li>
<li>28% entre 25 et 29 ans,</li>
<li>14,5% entre 30 et 39 ans,</li>
<li>2% entre 40 et 49 ans,</li>
<li>2% au delà de 50 ans.<br /><br /></li>
</ul>
<p><strong>L'origine des époux</strong><br />
Les hommes<br /></p>
<ul>
<li>143 mariés étaient originaires du Sablon,</li>
<li>103 de Metz,</li>
<li>41 de Montigny,</li>
<li>119 du département de la Moselle,</li>
<li>30 de la Meurthe et Moselle,</li>
<li>68 d'autres départements,</li>
<li>5 du Luxembourg,</li>
<li>1 de Suisse,</li>
<li>1 des États Unis,</li>
<li>179 d'Allemagne.<br /><br /></li>
</ul>
<p>201 mariés étaient des jardiniers soit 29% des métiers exercés.<br /><br /></p>
<p>Les femmes<br /></p>
<ul>
<li>250 mariées étaient originaires du Sablon,</li>
<li>84 de Metz,</li>
<li>34 de Montigny,</li>
<li>118 de la Moselle,</li>
<li>21 de Meurthe et Moselle,</li>
<li>35 d'autres départements,</li>
<li>9 du Luxembourg,</li>
<li>1 de Belgique,</li>
<li>1 de Suisse,</li>
<li>1 des États Unis,</li>
<li>137 d'Allemagne.<br /><br /></li>
</ul>
<p><strong> Prénoms les plus courants </strong> :</p>
<p><strong>pour les hommes</strong> :</p>
<ul>
<li>Jean 22%,</li>
<li>François 13,5%,</li>
<li>Nicolas 11%,</li>
<li>Pierre 8%,</li>
<li>Charles 6%,</li>
<li>Joseph 6%,</li>
<li>Louis 5%,</li>
<li>Dominique 4,5%,</li>
<li>Jacques 4%,</li>
<li>autres 19% ;</li>
</ul>
<p><strong>pour les femmes</strong> :</p>
<ul>
<li>Marie 30%,</li>
<li>Anne 17%,</li>
<li>Catherine 15%,</li>
<li>Marguerite 9%,</li>
<li>Jeanne 7%,</li>
<li>Barbe 6%,</li>
<li>Françoise 4,5%</li>
<li>Élisabeth 4%</li>
<li>autres 7%.<br /></li>
</ul>
<p><br /></p>
<p>Nombre de mariages célébrés dans les anciennes familles au cours du siècle : <br /></p>
<ul>
<li>Very 63 ,</li>
<li>Barba 56 ,</li>
<li>Simony 39 ,</li>
<li>Colin 33 ,</li>
<li>Tribout 33 ,</li>
<li>Boistaux 32 ,</li>
<li>Henry 29</li>
<li>Jacquelard 28 ,</li>
<li>Lagrange 22 ,</li>
<li>Moraux 21 ,</li>
<li>Lejaille 20 ,</li>
<li>Ismeur 20 .<br /><br /></li>
</ul>
<p><strong>Les décès</strong><br /></p>
<p>On dénombrait en tout 848 décès d'hommes et 726 de femmes adultes.<br /></p>
<p>Le nombre de décès par ordre décroissant avait lieu le plus souvent au mois de : <br /></p>
<ul>
<li>janvier 13% ,</li>
<li>décembre 11% ,</li>
<li>mars 10%</li>
<li>février 10% ,</li>
<li>août 9% ,</li>
<li>avril 8,5% ,</li>
<li>septembre 8%</li>
<li>juillet 7,5% ,</li>
<li>mai 7% ,</li>
<li>octobre 6,5% ,</li>
<li>novembre 5,5%</li>
<li>juin 5,5% .</li>
</ul>
<p><br />
<br /></p>
<p><strong>Age au décès des hommes</strong><br /></p>
<ul>
<li>moins 1 an 30%</li>
<li>1 à 5 ans 11%</li>
<li>5 à 10 ans 4%</li>
<li>10 à 20 ans 4%</li>
<li>20 à 30 ans 6%</li>
<li>30 à 40 ans 6%</li>
<li>40 à 50 ans 6%</li>
<li>50 à 60 ans 6,5%</li>
<li>60 à 70 ans 8,5%</li>
<li>70 à 80 ans 9%</li>
<li>80 à 90 ans 5%</li>
<li>+ 90 ans 0,5%</li>
<li>age indéterminé 5%</li>
</ul>
<p><br /></p>
<p><strong>Age au décès des femmes</strong><br /></p>
<ul>
<li>moins 1 an 26%</li>
<li>1 à 5 ans 11%</li>
<li>5 à 10 ans 3%</li>
<li>10 à 20 ans 4,5%</li>
<li>20 à 30 ans 4,5%</li>
<li>30 à 40 ans 4%</li>
<li>40 à 50 ans 5%</li>
<li>50 à 60 ans 7%</li>
<li>60 à 70 ans 10%</li>
<li>70 à 80 ans 12,5%</li>
<li>80 à 90 ans 6%</li>
<li>+ 90 ans 1%</li>
<li>age indéterminé 6%</li>
</ul>
<p><br />
<br /></p>
<p><strong>Les hommes, pourcentage des décès par tranche d'âge</strong><br /></p>
<ul>
<li>à 20 ans 50%</li>
<li>à 30 ans 56,50%</li>
<li>à 40 ans 62,5%</li>
<li>à 50 ans 68,5%</li>
<li>à 60 ans 75%</li>
<li>à 70 ans 84%</li>
<li>à 80 ans 94%</li>
<li>à 90 ans 99%</li>
<li>+ 90 ans 100%</li>
</ul>
<p><br /></p>
<p><strong>Les femmes, pourcentage des décès pat tranche d'âge</strong><br /></p>
<ul>
<li>à 20 ans 47%</li>
<li>à 30 ans 52%</li>
<li>à 40 ans 56%</li>
<li>à 50 ans 62%</li>
<li>à 60 ans 69%</li>
<li>à 70 ans 80%</li>
<li>à 80 ans 93%</li>
<li>à 90 ans 99%</li>
<li>+ 90 ans 100%</li>
</ul>
<p><br />
<br /></p>
<p><strong>Après ce résumé de la démographie sur un siècle, ce qui suit est le détail des différentes périodes, depuis la révolution jusqu'à l'arrivée du chemin de fer, qui change la donne avec l'arrivée des ouvriers du train, puis vient ensuite la guerre de 1870 avec l'arrivée des familles allemandes</strong>.<br />
<br /></p>
<p><strong>De la révolution à la construction du chemin de fer</strong>.<br />
<br /></p>
<p>Au début du 18° siècle le Sablon se composait de 25 à 30 maisons éparses, peut-être même moins. En 1741 la population était de 33 familles et passait à 47 familles en 1789. En 1795, dans la tranche d'âge de 16 à 60 ans, on recensait 30 hommes dont 26 étaient mariés.<br /><br /></p>
<p><strong>Les principales familles de l'ancien Sablon</strong><br /></p>
<p>En 1701 la famille <strong>Colin</strong> était domiciliée à la Horgne. En 1741 la famille <strong>Rodot</strong> et en 1744 la famille <strong>Lagrange</strong> originaires de Montigny, étaient également domiciliées à la Horgne.<br /></p>
<p>En 1740 vivaient au Sablon la famille <strong>Tribout</strong> dont le lieu d'origine n'est pas connu, la famille <strong>Louyot</strong> originaire de Pange, les familles <strong>Ismeur</strong> et <strong>Michaux</strong> qui étaient toutes deux originaires de Metz.<br /></p>
<p>En 1789 étaient arrivées la famille <strong>Very</strong> dont le lieu d'origine n'est pas connu, la famille <strong>Barbé</strong> originaire de Magny, la famille <strong>Lejaille</strong> originaire de Metz, les familles <strong>Barba</strong> et <strong>Metry</strong> originaires de Montigny.<br /></p>
<p>Étaient arrivées par la suite la famille <strong>Desbuissons</strong> dont le lieu d'origine n'est pas non plus connu, la famille <strong>Pecheur</strong> de Devant les Ponts, les familles <strong>Simony</strong>, <strong>Moraux</strong>, <strong>Margot</strong>, <strong>Jacquelard</strong>, <strong>Jouin</strong> et <strong>Boistaux</strong> qui venaient de Metz.<br /></p>
<p>Le Sablon ne possédant pas d'église, tous les membres de ces familles avaient été baptisés, mariés, ou enterrés dans les églises de Saint Privat à Montigny, de Magny ou de Saint Martin de Metz.<br /></p>
<p>A partir de l'an II (1793) tous les actes concernant les familles étaient répertoriés dans les registres d'état-civil du Sablon.<br /></p>
<p>Avant l'arrivée du chemin de fer en 1848, le Sablon était resté un village de jardiniers, composé en 1811 de 67 maisons. A cette date, 200 personnes y habitaient, pour passer à 308 habitants en 1818.<br /></p>
<p>Aux anciennes familles s'étaient ajoutées en 1811, les familles <strong>Forfert</strong>, <strong>Henry</strong>, <strong>Perrin</strong>, <strong>Richard</strong>, <strong>Maillot</strong>,<strong> Lagoutière</strong>, <strong>Valentin</strong>, <strong>Blaise</strong>, <strong>Fremy</strong>, <strong>Boucher</strong>, qui étaient toutes des familles de jardiniers.<br /></p>
<p>Deux cabaretiers s'étaient installés, <strong>Bello</strong> près du pont actuel de l'Argonne et <strong>Gauvin</strong> près du pont Saint Clément. Un des membres de la famille <strong>Tribout</strong> n'était pas jardinier, mais serrurier à la Sente à My.<br /><br /></p>
<p><strong>Les naissances, les mariages, les décès</strong><br /></p>
<ul>
<li>Entre 1793 et 1848, 432 garçons et 359 filles étaient nés, dont 18 mort-nés.</li>
<li>84 garçons étaient décédés avant l'age d'un an et 49 avant d'avoir atteint 20 ans soit 30 % des naissances.</li>
<li>Quant aux filles, 58 étaient mortes avant un an et 42 avant 20 ans soit 28 % des naissances.<br /><br /></li>
</ul>
<ul>
<li>253 couples s'étaient mariés, dont 30 veufs et 8 veuves. <br /></li>
</ul>
<p>Les mariages en ordre décroissant avaient eu lieu par ordre décroissant :</p>
<ul>
<li>au mois de janvier 27 % -</li>
<li>février 14,5 % -</li>
<li>novembre 11 % -</li>
<li>août 9 % -</li>
<li>décembre 8 % -</li>
<li>mars 7 % -</li>
<li>juillet 6 % -</li>
<li>mai 4,5 % -</li>
<li>juin 4 % -</li>
<li>octobre 4 % -</li>
<li>avril 3 % -</li>
<li>septembre 2 % .</li>
</ul>
<p>Les mariages avaient souvent lieu en hiver, hors de la période des travaux dans les champs, et également en tenant compte du carême et de l'avent où le mariage religieux était interdit.<br /></p>
<p>Le jour de la semaine le plus souvent choisi était en priorité :</p>
<ul>
<li>le mercredi 30 % -</li>
<li>le mardi 18 % -</li>
<li>le samedi 15 % -</li>
<li>le lundi 14 % -</li>
<li>le jeudi 10% -</li>
<li>le dimanche 8 % -</li>
<li>le vendredi 5 % .<br /></li>
</ul>
<p>Le vendredi était un jour maigre ne permettant pas les repas copieux. Le lundi permettait de préparer le mariage dont les festivités pouvaient se prolonger jusqu'au jeudi. C'est ce qui expliquait le choix le plus souvent du mardi ou du mercredi.<br /></p>
<ul>
<li>35 % des hommes se mariaient entre 20 & 24 ans ,</li>
<li>47 % entre 25 & 29 ans ,</li>
<li>18 % entre 30 & 39 ans ,</li>
<li>les veufs pour la plupart après 40 ans.<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>8 % des femmes se mariaient âgées de moins de 20 ans ,</li>
<li>44 % entre 20 & 24 ans ,</li>
<li>32 % entre 25 & 29 ans ,</li>
<li>15 % entre 30 & 39 ans ,</li>
<li>les autres veuves pour la plupart après 40 ans.<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Sur les 253 mariés, 94 étaient du Sablon ,</li>
<li>63 venaient de Metz,</li>
<li>24 de Montigny,</li>
<li>4 de Devant les Ponts,</li>
<li>44 étaient originaires du département de la Moselle,</li>
<li>8 de la Meurthe et Moselle,</li>
<li>15 des autres département français,</li>
<li>un seul venait de Berlin .<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Sur les 253 mariées, 124 étaient originaires du Sablon,</li>
<li>40 de Metz,</li>
<li>22 de Montigny,</li>
<li>6 de Devant les Ponts,</li>
<li>46 de la Moselle,</li>
<li>8 de Meurthe et Moselle,</li>
<li>4 d'autres départements,</li>
<li>et 3 du Luxembourg.<br /></li>
</ul>
<p><br /></p>
<p>Les différents métiers exercés par les mariés étaient:</p>
<ul>
<li>124 jardiniers soit 62 % des époux,</li>
<li>7 cordonniers ,</li>
<li>7 serruriers ,</li>
<li>6 menuisiers ,</li>
<li>6 militaires ,</li>
<li>4 cabaretiers ,</li>
<li>4 charpentiers ,</li>
<li>3 voituriers ,</li>
<li>3 forgerons ,</li>
<li>2 tonneliers ,</li>
<li>2 bouchers ,</li>
<li>2 tailleurs ,</li>
<li>2 gendarmes ,</li>
<li>2 maçons ,</li>
<li>2 tisserands ,</li>
<li>2 bottiers ,</li>
<li>2 pêcheurs ,</li>
<li>2 marchands de vins ,</li>
<li>1 domestique,</li>
<li>1 drapier,</li>
<li>1 coquetier (marchand d'œufs),</li>
<li>1 plâtrier,</li>
<li>1 grainetier,</li>
<li>1 tapissier,</li>
<li>1 passementier,</li>
<li>1 chapelier,</li>
<li>1 laitier,</li>
<li>1 charron,</li>
<li>1 limonadier,</li>
<li>1 manœuvre,</li>
<li>1 ébéniste,</li>
<li>1 charretier,</li>
<li>1 typographe,</li>
<li>1 couvreur,</li>
<li>1 maréchal ferrant,</li>
<li>1 chef de musique.</li>
<li>Un des mariés était un Vicomte.<br /></li>
</ul>
<p><br /></p>
<p>Le nombre des décès était plus important en hiver,</p>
<ul>
<li>aux mois de janvier 15 %,</li>
<li>décembre 12,5 % ,</li>
<li>mars 11%,</li>
<li>avril 9,5%</li>
<li>et curieusement au mois d'août 12,5 % .</li>
</ul>
<p>Le nombre des décès était moins important</p>
<ul>
<li>aux mois de septembre 4,5% ,</li>
<li>octobre 4% ,</li>
<li>novembre 4% ,</li>
<li>et plus moyen au mois de février 7,5% ,</li>
<li>mai 7% ,</li>
<li>juin 7%,</li>
<li>juillet 7,5 % .<br /></li>
</ul>
<p><strong>Age du décès des hommes</strong><br /></p>
<ul>
<li>moins 1 an 35 %</li>
<li>1 à 5 ans 10 %</li>
<li>5 à 10 ans 5 %</li>
<li>10 à 20 ans 5 %</li>
<li>20 à 30 ans 4 %</li>
<li>30 à 40 ans 5 %</li>
<li>40 à 50 ans 2 %</li>
<li>50 à 60 ans 6 %</li>
<li>60 à 70 ans 8 %</li>
<li>70 à 80 ans 11 %</li>
<li>80 à 90 ans 8 %</li>
<li>+ de 90 ans 1 % <br /></li>
</ul>
<p>
<strong>Age du décès des femmes</strong><br /></p>
<ul>
<li>moins 1 an 27 %</li>
<li>1 à 5 ans 8 %</li>
<li>5 à 10 ans 6 %</li>
<li>10 à 20 ans 6 %</li>
<li>20 à 30 ans 3 %</li>
<li>30 à 40 ans 5 %</li>
<li>40 à 50 ans 4 %</li>
<li>50 à 60 ans 8 %</li>
<li>60 à 70 ans 11 %</li>
<li>70 à 80 ans 13 %</li>
<li>80 à 90 ans 9 %</li>
<li>+ de 90 ans 0,5 %</li>
</ul>
<p><strong>Pourcentage des décès des hommes</strong><br /></p>
<ul>
<li>à 20 ans 55 %</li>
<li>à 30 ans 59 %</li>
<li>à 40 ans 64 %</li>
<li>à 50 ans 66 %</li>
<li>à 60 ans 72 %</li>
<li>à 70 ans 80 %</li>
<li>à 80 ans 91 %</li>
<li>à 90 ans 99 %</li>
<li>à + 90 ans 100 %</li>
</ul>
<p><strong>Pourcentage des décès des femmes</strong><br /></p>
<ul>
<li>à 20 ans 47 %</li>
<li>* à 30 ans 50 %</li>
<li>à 40 ans 55 %</li>
<li>à 50 ans 59 %</li>
<li>à 60 ans 67 %</li>
<li>à 70 ans 78 %</li>
<li>à 80 ans 91 %</li>
<li>à 90 ans 99,5 %</li>
<li>à + 90 ans 100 %</li>
</ul>
<p>En 1832 on dénombrait :</p>
<ul>
<li>23 hommes célibataires,</li>
<li>4 hommes mariés sans enfant,</li>
<li>81 pères de familles pour 248 enfants.<br /></li>
</ul>
<p><br /></p>
<p>Les métiers exercés au Sablon était à cette date :</p>
<ul>
<li>1 boucher,</li>
<li>1 menuisier,</li>
<li>1 serrurier,</li>
<li>1 cordonnier,</li>
<li>1 instituteur,</li>
<li>1 capitaine retraité (célibataire et maire du Sablon),</li>
<li>1 aubergiste,</li>
<li>2 ébénistes,</li>
<li>2 maréchaux-ferrants,</li>
<li>2 garde-champêtres,</li>
<li>4 cabaretiers.</li>
<li>Tous les autres étaient des jardiniers.<br /></li>
</ul>
<p>Cette même année de 1832 une épidémie de choléra s'était déclenchée en raison des fumiers, débris d'animaux et mares polluées. Aucun mariage n'avait été célébré , on dénombrait 27 décès dont 11 hommes et 16 femmes.<br /></p>
<p>En 1846/1847 juste avant l'arrivée du chemin de fer, le Sablon était composé de 159 maisons et 21 loges d'agrément et comptait 707 habitants.<br />
<br /></p>
<p><strong>L'arrivée du chemin de fer</strong><br /></p>
<p>En 1851 le Sablon comptait environ 800 habitants dont 234 électeurs. <br />
Les différents métiers se répartissaient en :</p>
<ul>
<li>111 jardiniers,</li>
<li>30 employés du chemin de fer,</li>
<li>15 marchands de vin,</li>
<li>13 rentiers,</li>
<li>10 retraités,</li>
<li>5 charpentiers,</li>
<li>3 maçons,</li>
<li>3 bottiers,</li>
<li>3 serruriers,</li>
<li>3 tisserands,</li>
<li>3 tailleurs de pierres,</li>
<li>3 domestiques,</li>
<li>3 ouvriers de chantier,</li>
<li>2 garde-champêtres,</li>
<li>2 cordonniers,</li>
<li>2 terrassiers,</li>
<li>1 limonadier,</li>
<li>1 tailleur d'habits,</li>
<li>1 instituteur,</li>
<li>1 imprimeur,</li>
<li>1 cuisinier,</li>
<li>1 employé des contributions,</li>
<li>1 brigadier facteur,</li>
<li>1 professeur d'école,</li>
<li>1 vannier,</li>
<li>1 maréchal-ferrant,</li>
<li>1 propriétaire,</li>
<li>1 tambour,</li>
<li>1 marchand de vin et pompier,</li>
<li>1 confiseur d'oignons,</li>
<li>1 forgeron,</li>
<li>1 tailleur,</li>
<li>le maire et son adjoint<br /></li>
</ul>
<p>En 1855 il y avait 868 habitants :</p>
<ul>
<li>soit 230 garçons,</li>
<li>185 hommes,</li>
<li>17 veufs,</li>
<li>235 filles,</li>
<li>178 femmes mariées,</li>
<li>23 veuves</li>
<li>qui formaient 201 ménages dans 153 maisons.<br /></li>
</ul>
<p>Entre 1850 et 1870 environ 300 maisons avaient été construites.<br /></p>
<p>En 1866 le village comptait 938 habitants puis 1072 habitants deux ans plus tard en 1868.<br /></p>
<ul>
<li>Entre 1849 et 1869 il était né 247 garçons et 225 filles dont 16 garçons et 8 filles mort-nés. * 35 garçons et 35 filles étaient décédés avant l'âge de 1 an.</li>
<li>Entre l'âge de 1 à 20 ans, 38 garçons et 35 filles étaient décédés.</li>
<li>Il avait été enregistré 36 % de décès de garçons et 35 % de décès de filles avant l'age adulte.<br /></li>
</ul>
<p>Durant la même période, 151 couples avaient convolé en juste noce dont 13 veufs et 2 veuves.<br /></p>
<p>Les mariages avaient eu lieu par ordre décroissant :</p>
<ul>
<li>en janvier 23%,</li>
<li>novembre 15%,</li>
<li>février 11,5%,</li>
<li>juillet 11%,</li>
<li>décembre 9,5%,</li>
<li>août 6%,</li>
<li>mars 5%,</li>
<li>avril 5%,</li>
<li>mai 5%,</li>
<li>octobre 3%,</li>
<li>juin 3%,</li>
<li>septembre 3%.<br /></li>
</ul>
<p>Le jour de la semaine le plus souvent choisi était</p>
<ul>
<li>mardi 37%,</li>
<li>mercredi 19%,</li>
<li>lundi 16%,</li>
<li>jeudi 13%,</li>
<li>samedi 8%,</li>
<li>vendredi 4%,</li>
<li>dimanche 3%.<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>22 % des hommes se mariaient entre 20 & 24 ans,</li>
<li>41 % entre 25 & 29 ans,</li>
<li>25 % entre 30 & 39 ans,</li>
<li>10 % entre 40 & 49 ans,</li>
<li>1 % au delà de 50 ans.<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>11 % des femmes se mariaient avant l'age de 20 ans,</li>
<li>49 % entre 20 & 24 ans,</li>
<li>24 % entre 25 & 29 ans,</li>
<li>15 % entre 30 & 39 ans,</li>
<li>1 femme à plus de 50 ans.<br /></li>
</ul>
<p>Sur les 151 mariés, :</p>
<ul>
<li>24 étaient originaires du Sablon,</li>
<li>23 venaient de Metz,</li>
<li>9 de Montigny,</li>
<li>40 du département de la Moselle,</li>
<li>19 de la Meurthe et Moselle,</li>
<li>31 des autres départements,</li>
<li>2 du Luxembourg,</li>
<li>1 d'Allemagne (Trèves),</li>
<li>1 de la Suisse,</li>
<li>1 des États-Unis.<br /></li>
</ul>
<p>Quant aux mariées, :</p>
<ul>
<li>65 étaient originaires du Sablon,</li>
<li>29 venaient de Metz,</li>
<li>5 de Montigny,</li>
<li>22 du département de la Moselle,</li>
<li>7 de Meurthe et Moselle,</li>
<li>17 d'autres départements,</li>
<li>4 d'Allemagne (dont 3 de Trèves),</li>
<li>2 du Luxembourg.<br /></li>
</ul>
<p>Les différents métiers exercés par les mariés étient :</p>
<ul>
<li>35 jardiniers (26%),</li>
<li>27 employés au chemin de fer (20%),</li>
<li>7 militaires ,</li>
<li>3 serruriers ,</li>
<li>3 menuisiers,</li>
<li>3 cordonniers ,</li>
<li>3 forgerons ,</li>
<li>3 bottiers ,</li>
<li>2 caoutchoutiers ,</li>
<li>2 domestiques ,</li>
<li>2 tailleurs d'habits,</li>
<li>2 ferblantiers ,</li>
<li>2 employés de banque ,</li>
<li>2 tailleurs de pierres ,</li>
<li>2 employés ,</li>
<li>2 boulangers,</li>
<li>2 maçons ,</li>
<li>2 négociants ,</li>
<li>1 meunier,</li>
<li>1 cocher,</li>
<li>1 charpentier,</li>
<li>1 marcaire,</li>
<li>1 tanneur,</li>
<li>1 voiturier,</li>
<li>1 teinturier,</li>
<li>1 couvreur,</li>
<li>1 terrassier,</li>
<li>1 chapelier,</li>
<li>1 instituteur,</li>
<li>1 commis des contributions,</li>
<li>1 fabricant de couleurs,</li>
<li>1 caissier,</li>
<li>1 typographe,</li>
<li>1 employé des ponts & chaussées,</li>
<li>1 brossier,</li>
<li>1 journalier,</li>
<li>1 gendarme,</li>
<li>1 maréchal-ferrant,</li>
<li>1 employé de papier peint,</li>
<li>1 marin,</li>
<li>1 modeleur,</li>
<li>1 gantier,</li>
<li>1 coiffeur,</li>
<li>1 employé de commerce,</li>
<li>1 doreur,</li>
<li>1 vannier</li>
<li>1 artiste peintre marié avec une accoucheuse. <br /></li>
</ul>
<p>Le nombre de décès était toujours plus important en hiver,</p>
<ul>
<li>janvier 13% ,</li>
<li>mars 12% ,</li>
<li>octobre 10% ,</li>
<li>décembre 10% ,</li>
<li>février 10% ,</li>
<li>toujours plus élevé au mois d'août 12% .</li>
</ul>
<p>Il était moins important en :</p>
<ul>
<li>mai 5% et juin 3%</li>
<li>moyen en avril 6% ,</li>
<li>juillet 6,5% ,</li>
<li>septembre 7,5%</li>
<li>novembre 6%.<br /></li>
</ul>
<p><strong>Age du décès des hommes</strong><br /></p>
<ul>
<li>moins 1 an 18 %</li>
<li>1 à 5 ans 11 %</li>
<li>5 à 10 ans 4 %</li>
<li>10 à 20 ans 4,5 %</li>
<li>20 à 30 ans 3 %</li>
<li>30 à 40 ans 7,5 %</li>
<li>40 à 50 ans 12 %</li>
<li>50 à 60 ans 9 %</li>
<li>60 à 70 ans 12 %</li>
<li>70 à 80 ans 12 %</li>
<li>80 à 90 ans 7 %</li>
<li>+ de 90 ans 0,5 %</li>
</ul>
<p><strong>Age du décès des femmes</strong><br /></p>
<ul>
<li>moins 1 an 20 %</li>
<li>1 à 5 ans 13 %</li>
<li>5 à 10 ans 2 %</li>
<li>10 à 20 ans 4,5 %</li>
<li>20 à 30 ans 8,5 %</li>
<li>30 à 40 ans 4,5 %</li>
<li>40 à 50 ans 5 %</li>
<li>50 à 60 ans 9 %</li>
<li>60 à 70 ans 11 %</li>
<li>70 à 80 ans 15,5 %</li>
<li>80 à 90 ans 4,5 %</li>
<li>+ de 90 ans 2 %</li>
</ul>
<p><strong>Pourcentage de décès des hommes</strong><br /></p>
<ul>
<li>à 20 ans 37 %</li>
<li>à 30 ans 40 %</li>
<li>à 40 ans 47,5 %</li>
<li>à 50 ans 59 %</li>
<li>à 60 ans 68 %</li>
<li>à 70 ans 80 %</li>
<li>à 80 ans 92,5 %</li>
<li>à 90 ans 99,5 %</li>
<li>+ de 90 ans 100 %</li>
</ul>
<p><strong>Pourcentage de décès des femmes</strong><br /></p>
<ul>
<li>à 20 ans 40 %</li>
<li>à 30 ans 48,5 %</li>
<li>à 40 ans 53 %</li>
<li>à 50 ans 58 %</li>
<li>à 60 ans 67,5 %</li>
<li>à 70 ans 78 %</li>
<li>à 80 ans 98 %</li>
<li>à 90 ans 98,5 %</li>
<li>+ de 90 ans 100 %</li>
</ul>
<p><br />
<br /></p>
<p><strong>La période de l'annexion</strong><br /></p>
<p>En 1870, environ 100 maisons avaient été détruites. Après cette date et jusqu'à la fin du siècle, environ 150 maisons avaient été construites ou reconstruites. <br /></p>
<p>En 1895 le nombre d'habitants était passé à 2.112 dont 1.529 catholiques et 581 protestants. On recensait 301 maisons. <br /></p>
<p>En 1898 les habitants étaient au nombre de 2.677 pour passer à 10.720 en 1911. Le Sablon s'était agrandi puisqu'en 1907 on y trouvait 661 maisons.<br />
<br /></p>
<p>Entre 1870 et 1892, 640 garçons et 646 filles étaient nés, dont 28 mort-nés.</p>
<ul>
<li>135 garçons et 94 filles étaient décédés avant l'age d'un an.</li>
<li>Entre 1 an et 20 ans, 65 garçons et 57 filles étaient décédés.</li>
<li>Il y avait eu 31 % de décès de garçons et 23 % de décès de filles avant l'age adulte.<br /></li>
</ul>
<p>287 couples s'étaient mariés pendant cette période, dont 21 veufs et 7 veuves (entre 1870 et 1895).</p>
<p>Les mariages avaient eu lieu par ordre décroissant en :</p>
<ul>
<li>janvier 23,5%,</li>
<li>février 14%,</li>
<li>novembre 9,5%,</li>
<li>août 8%,</li>
<li>avril 7%,</li>
<li>octobre 7%,</li>
<li>juin 6%,</li>
<li>juillet 6%,</li>
<li>septembre 6%,</li>
<li>décembre 6%,</li>
<li>mai 4,5%,</li>
<li>mars 3%. <br /></li>
</ul>
<p>Le jour le plus souvent choisi,</p>
<ul>
<li>le mardi 29%</li>
<li>suivi du samedi 24%,</li>
<li>puis le jeudi 15%,</li>
<li>le mercredi 12%,</li>
<li>le lundi 9%,</li>
<li>le vendredi 8%,</li>
<li>le dimanche 3%.<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>1 % des hommes se mariaient entre 18 et 19 ans ,</li>
<li>15 % entre 20 et 24 ans ,</li>
<li>50 % entre 25 et 29 ans ,</li>
<li>25 % entre 30 et 40 ans ,</li>
<li>6 % entre 40 et 50 ans ,</li>
<li>2 % à plus de 50 ans ,</li>
<li>0,5 % à plus de 60 ans</li>
<li>0,5 % à plus de 70 ans .<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>15 % des femmes se mariaient avant 20 ans ,</li>
<li>39 % entre 20 et 24 ans ,</li>
<li>27 % entre 25 et 29 ans ,</li>
<li>14 % entre 30 et 40 ans ,</li>
<li>4 % entre 40 et 50 ans ,</li>
<li>2 % au delà de 50 ans.<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>25 mariés étaient originaires du Sablon,</li>
<li>17 de Metz,</li>
<li>8 de Montigny,</li>
<li>31 du département de la Moselle,</li>
<li>3 de Meurthe et Moselle,</li>
<li>22 d'autres départements,</li>
<li>3 du Luxembourg,</li>
<li>177 venaient d'Allemagne.<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>61 mariées étaient originaires du Sablon,</li>
<li>15 de Metz,</li>
<li>7 de Montigny,</li>
<li>44 du département de la Moselle,</li>
<li>6 de Meurthe et Moselle,</li>
<li>14 d'autres départements,</li>
<li>4 du Luxembourg,</li>
<li>1 de Belgique,</li>
<li>1 de Suisse,</li>
<li>1 des Etats unis,</li>
<li>133 venaient d'Allemagne.<br /><br /></li>
</ul>
<p>Entre 1870 et 1895 quelques mariages franco-allemands avaient été dénombrés.</p>
<ul>
<li>Ainsi 34 hommes allemands avaient épousé des femmes françaises dont seulement 7 sablonnaises.</li>
<li>6 femmes allemandes s'étaient mariées avec des français, mais parmi eux aucun sablonnais.</li>
<li>A noter qu'une américaine avait épousé un allemand.</li>
</ul>
<p>Si très peu de ces mariages mixtes avaient eu lieu de suite après l'annexion (12 de 1870 à 1889), ils étaient devenus plus fréquent à partir de 1889 (29 de 1889 à 1894).<br />
<br /></p>
<p>Les métiers exercés par les mariés s'étaient diversifiés. On voyait encore beaucoup de jardiniers, mais aussi d'autres professions.</p>
<p>Les différents métiers étaient :</p>
<ul>
<li>42 jardiniers ,</li>
<li>20 ouvriers ,</li>
<li>20 employés au chemin de fer ,</li>
<li>17 serruriers ,</li>
<li>10 militaires ,</li>
<li>9 mécaniciens ,</li>
<li>8 employés ,</li>
<li>5 chauffeurs,</li>
<li>4 brasseurs ,</li>
<li>4 cochers ,</li>
<li>4 cordonniers ,</li>
<li>4 journaliers ,</li>
<li>3 instituteurs,</li>
<li>3 menuisiers ,</li>
<li>3 commerçants ,</li>
<li>3 boulangers ,</li>
<li>2 maçons ,</li>
<li>2 vignerons ,</li>
<li>2 peintres ,</li>
<li>2 bouchers ,</li>
<li>2 aubergistes ,</li>
<li>2 imprimeurs ,</li>
<li>2 rentiers ,</li>
<li>2 ajusteurs ,</li>
<li>2 tailleurs d'habits ,</li>
<li>1 architecte,</li>
<li>1 commissaire,</li>
<li>1 laitier,</li>
<li>1 tanneur,</li>
<li>1 photographe,</li>
<li>1 médecin,</li>
<li>1 marchand de charbons,</li>
<li>1 charron,</li>
<li>1 employé des postes,</li>
<li>1 teneur de livres,</li>
<li>1 coiffeur,</li>
<li>1 contremaitre,</li>
<li>1 lithographe,</li>
<li>1 chef d'équipe,</li>
<li>1 chef de manœuvre,</li>
<li>1 manœuvre,</li>
<li>1 dessinateur,</li>
<li>1 comptable,</li>
<li>1 charcutier,</li>
<li>1 garde forestier,</li>
<li>1 adjoint au maire,</li>
<li>1 fleuriste,</li>
<li>1 ferblantier,</li>
<li>1 gendarme,</li>
<li>1 chaudronnier,</li>
<li>1 fabricant de voitures,</li>
<li>1 horloger,</li>
<li>1 voiturier,</li>
<li>1 conducteur de tramway,</li>
<li>1 monumentiste. <br /></li>
</ul>
<p><br /></p>
<p>Comme toujours il y avait plus de décès en hiver:</p>
<ul>
<li>janvier 12,5% ,</li>
<li>décembre 11,5% ,</li>
<li>février 10% ,</li>
<li>avril 9% ,</li>
<li>septembre 9% ,</li>
<li>mai 8,5%,</li>
<li>mars 8% ,</li>
<li>juillet 8% ,</li>
<li>novembre 6,5% ,</li>
<li>juin 6% ,</li>
<li>octobre 6% ,</li>
<li>août 5,5% .</li>
</ul>
<p>Contrairement aux années précédentes, c'est au mois d'août qu'il y avait eu le moins de décès.
En 1870, 20 soldats étaient décédés à l'ambulance du Sablon.<br /></p>
<p><strong>Age du décès des hommes</strong><br /></p>
<ul>
<li>age indéterminé 11 %</li>
<li>moins d'1 an 35 %</li>
<li>de 1 à 5 ans 11 %</li>
<li>de 5 à 10 ans 3 %</li>
<li>de 10 à 20 ans 2,5 %</li>
<li>de 20 à 30 ans 4 %</li>
<li>de 30 à 40 ans 5,5 %</li>
<li>de 40 à 50 ans 5,5 %</li>
<li>de 50 à 60 ans 5,5 %</li>
<li>de 60 à 70 ans 7,5 %</li>
<li>de 70 à 80 ans 7 %</li>
<li>de 80 à 90 ans 3 %</li>
<li>+ de 90 ans 0,5 %</li>
</ul>
<p><strong>Age du décès des femmes</strong><br /></p>
<ul>
<li>age indéterminé 12,5 %</li>
<li>moins d'1 an 28 %</li>
<li>de 1 à 5 ans 11 %</li>
<li>de 5 à 10 ans 2 %</li>
<li>de 10 à 20 ans 4 %</li>
<li>de 20 à 30 ans 4 %</li>
<li>de 30 à 40 ans 4 %</li>
<li>de 40 à 50 ans 6 %</li>
<li>de 50 à 60 ans 5 %</li>
<li>de 60 à 70 ans 9 %</li>
<li>de 70 à 80 ans 11 %</li>
<li>de 80 à 90 ans 4 %</li>
<li>+ de 90 ans 0,5 %</li>
</ul>
<p><br />
<br /></p>
<p><strong>Pourcentage de décès des hommes</strong><br /></p>
<ul>
<li>à 20 ans 57,5 %</li>
<li>à 30 ans 62 %</li>
<li>à 40 ans 68 %</li>
<li>à 50 ans 74 %</li>
<li>à 60 ans 80 %</li>
<li>à 70 ans 88 %</li>
<li>à 80 ans 96 %</li>
<li>à 90 ans 99,5 %</li>
<li>à + de 90 ans 100 %</li>
</ul>
<p><strong>Pourcentage de décès des femmes</strong><br /></p>
<ul>
<li>à 20 ans 51 %</li>
<li>à 30 ans 55,5 %</li>
<li>à 40 ans 60 %</li>
<li>à 50 ans 66 %</li>
<li>à 60 ans 72 %</li>
<li>à 70 ans 82 %</li>
<li>à 80 ans 94,5 %</li>
<li>à 90 ans 99,5 %</li>
<li>à + de 90 ans 100 %</li>
</ul>
<p><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2010/12/15/La-d%C3%A9mographie-au-XIX%C3%A8me-si%C3%A8cle#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1651Union Philharmonique de Metz-Sablonurn:md5:36a1f16523c70760fde2e8867c3c6b0b2004-12-27T17:33:00+00:002010-11-10T14:22:01+00:00micheleL'annexion allemandemémoiresSablonXXe siècle <p>Les statuts de l'association sous l'intitulé <strong>"Société Philharmonique du Sablon"</strong> avaient été déposés le 24 août 1876. Il était spécifié que l'allemand était la langue officielle mais qu'une traduction française pouvait être jointe aux publications. Avec le Président Jacques Schwartz, 28 personnes formaient la société musicale sous le patronage du maire. Les statuts précisaient que la partie chorale prêterait toujours son concours pour les solennités religieuses de la localité.Un cachet de 1911 portait le nom de <strong>"Société Union Philharmonique Sablon"</strong> alors qu'un en-tête de lettre de 1912 prenait le titre d'<strong>"Union Philharmonique du Sablon"</strong>.<br /><br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/Apres1870/ups5 - 2.jpg" alt="" style="display:block; margin:0 auto;" /><br />
<br /></p>
<p>En 1889 le Président Houppert avait donné sa démission le 20 juillet et avait été remplacé par Nicolas Schroeder. Cependant le 17 mai 1894 le secrétaire annonçait qu'il avait fait une tentative pour reconstituer la société en nommant Président pour trois mois, Léon Michaux. Le dimanche suivant une tournée dans le village avait été programmée si le temps le permettait, avec arrêts chez les débitants de boisson. En cas de succès, une constitution définitive du comité et du bureau pouvait être envisagée.<br /></p>
<p>Léon Michaux avait ensuite constaté qu'il avait fait son possible pour reconstituer la société, qu'il avait invité plusieurs fois le comité et les membres actifs, mais que personne ne s'était présenté.<br /></p>
<p>On retrouvait de nouveaux statuts en allemand en décembre 1908.<br /><br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/Apres1870/ups - 1.jpg" alt="" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p>Le 23 mai 1912 l'Union Philharmonique avait demandé la bénédiction de sa bannière, l'église avait refusé au prétexte que la bénédiction ne pouvait être accordée qu'à une association catholique alors que l'Union était une société laïque. La bannière n'avait pas de symbole religieux, tel l'image d'un saint ou d'une croix. D'autre part pour être béni le drapeau ne devrait pas paraître à des réjouissances purement mondaines, ni à des cérémonies auxquelles l'église se refusait de participer.<br /></p>
<p>Le 25 décembre 1933 l'Union avait donné une soirée musicale et théâtrale dans la salle de la République. Le Président Elvard avait fait observer une minute de silence pour les victimes ferroviaires de la catastrophe de Lagny. Une comédie en trois actes "Les joies de la paternité" avait été suivie d'un bal.<br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/union_philarmonique_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.union_philarmonique_-_1_m.jpg" alt="" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br /></p>
<p>En 1934 une subvention extraordinaire avait été accordée par la ville pour le renouvellement de la tenue des 50 musiciens en échange de deux concerts publics.<br /></p>
<p>En 1937 voyage à Paris, en 1938 fête au Sablon. (Photos Serge Elwart)
<br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/philarmonie.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.philarmonie_m.jpg" alt="" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/philarmonie_2.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.philarmonie_2_s.jpg" alt="" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/philarmonie_3.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.philarmonie_3_s.jpg" alt="" /></a><br />
<strong>La Philharmonie à Paris</strong><br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/philarmonieParis.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.philarmonieParis_s.jpg" alt="" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/philarmonie1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.philarmonie1_s.jpg" alt="" /></a><br /></p>
<p><strong>La fête au Sablon avec la Philharmonie le 27 décembre 1938</strong><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/fete_sabon_ups_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.fete_sabon_ups_-_1_m.jpg" alt="" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/fete_sablon.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.fete_sablon_m.jpg" alt="" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br />
<br /></p>
<p>Le 19 mai 1945 l'Union réunie au café Dératte était en cours de réorganisation. Le 10 juin suivant l'Union se déplaçait à Pagny pour récupérer la bannière de l'association qui avait été sauvée par monsieur Pierné. De retour au Sablon, les musiciens avaient exécuté leurs plus beaux morceaux au café de la Paix.<br />
<br />
<img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/Apres1870/ups2 - 2.jpg" alt="" style="display:block; margin:0 auto;" />
<br />
<br /></p>
<p><strong>Article rédigé par Jacques Lorrain</strong><br /></p>
<p>On ne saurait trouver un site web dédié au Sablon, à ses quartiers, à son histoire et à la vie des Sablonnais sans parler de l'Union Philharmonique du Sablon.
Je précise que ma contribution ne sera pas complète car j'ai rejoint l'UPS vers 1964, alors qu'elle était déjà très active et que je l'ai quittée en même temps que la Lorraine, en 1973. J'espère que d'autres personnes viendront compléter ce témoignage et rendront l'hommage qu'ils méritent à ceux que j'oublie. Que ceux que cette histoire intéresse consultent le billet ci-dessous !</p>
<ul>
<li><ins><strong>Les lieux:</strong></ins></li>
</ul>
<p>Dans les années 60, c'est l'école de filles, rue de la croix, qui accueillait les cours de musique et les répétitions dans une salle du sous-sol de l'école. La salle était toute carrelée, derrière une lourde porte.
Puis, vers 1970, pour je ne sais quelles raisons, l' UPS a dû déménager. C'est le café de la République, rue de la Chapelle qui est devenu pour quelques temps le lieu de rendez-vous de la philharmonie. De mémoire, on n'est pas resté longtemps hébergé à "La Republique" et un peu avant que je ne quitte la région messine, l'UPS avait trouvé une salle de répétition au rez de chaussée de l'ancien presbytère, vers l'extrémité de la rue St Pierre, face à la rue du Lavoir.</p>
<ul>
<li><ins><strong>Les gens:</strong></ins></li>
</ul>
<p>A mon époque, Mr André Voirin assurait les cours de solfège et d'instruments pour les jeunes qui apprenaient la musique. Il venait après sa journée de travail, arrivait dans sa 203 noire et Royale menthol en renfort, il recevait les uns après les autres les élèves de l'école. Grande patience Mr Voirin ! Je lui dois d'avoir pu surmonter les premières années d'apprentissage du solfège puis d'avoir appris la trompette.
Une fois par semaine, c'était répétition générale avec l'ensemble de la philharmonie. Il y avait "la clique": clairons, tambours et l'harmonie. Une trentaine de musiciens: bois, cuivres et percussions. Toujours Mr Voirin, dans le rôle du chef d'orchestre.
Le président de l'UPS était Gaston Pierrard. Commerçant du Sablon, il avait sa maison et tenait un petit dépot de charbon devant chez lui, à l'angle de la rue des Robert et de la rue Kellermann. Gaston n'était pas musicien lui-même mais accompagnait toujours les sorties de la philharmonie, avec sa femme Pierrette et ses deux filles. Très dévoué et motivé pour faire vivre l'association, lui apporter un vrai sens de camaraderie parmi l'équipe des musiciens.
Les musiciens formaient un groupe plutôt hétéroclite. Des débutants, jeunots d'une dizaine d'années comme moi, à des retraités virtuoses de leur instrument ! Que sont devenus mes copains de l'époque ? Perdus de vue depuis 73 ! Jean-Claude au clairon et Martine, Jean-Marc à la clarinette...si vous lisez ces lignes, vous vous reconnaitrez !</p>
<ul>
<li><ins><strong>Les sorties:</strong></ins></li>
</ul>
<p>L'UPS était sollicitée dans les nombreuses fêtes de villages autour de Metz. On partait en car et on allait passer la journée dans la campagne messine. Défilé ou concert. On avait de beaux uniformes bleu-marine, casquette blanche à vizière et fourragère. On était beaux ! Surtout vu des majorettes qui venaient des environs et qui nous faisianet frissonner, nous les jeunots que les filles commençaient à intéresser. Qu'est devenue ma première conquête de Ste Marie aux Chênes ?
Le retour en car était toujours une autre forme de concert. Les instruments étaient dans les soutes du car, mais les chansons à boire prenaient la relève.
Une fois par an, on fêtait Ste-Cécile, la patronne des musiciens. On allait à la messe et on jouait dans l'église du Sablon. L'Ave Maria de Gounot à la trompette dans une église !! Reverb et frissons garantis ! La journée se terminait par le bal qui à grand renfort de publicité permettait à la philarmonie d'arrondir son budget annuel.</p>
<p>===========================================================</p>
<p>Voilà, il y a encore beaucoup à dire car il y a forcément eu de nombreux développement depuis 1973. Alors, je laisse le soin à ceux qui voudront bien compléter l'histoire d'apporter leur contribution et leurs commentaires. Je vais essayer de partir à la recherche de documents d'époque ! Mais où diable sont-ils ???</p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2007/12/10/378-union-philharmonique#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/757Quelques associations fondées pendant l'annexionurn:md5:9e6b7b5ad2c00d7bbe93e448eaf8382a2004-12-27T17:32:00+01:002010-02-13T19:32:00+01:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXIXe siècleXXe siècle <p><strong>Chorale de l'église, Musique Saint Léo</strong></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/embleme_st_leo_-_1.jpg" title="Saint Léo"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.embleme_st_leo_-_1_t.jpg" alt="Saint Léo" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Les statuts sont datés de 1893. En 1899 Monsieur <strong>Formery</strong> en était le président et Nicolas <strong>Henrion</strong> le dirigeant. L'association comptait une trentaine d'adhérents.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/chorale_st_leon_-_8.jpg" title="Année 1957"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.chorale_st_leon_-_8_t.jpg" alt="Année 1957" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>On retrouve une chorale Saint Léon IX de Metz Sablon qui fêtait ses 10 ans en 1931. Le dimanche 31 mai avait eu lieu la bénédiction solennelle du nouveau drapeau, avec le concours des chorales de Metz, Montigny, Rombas, Devant les Ponts, de l'espérance et des cheminots catholiques du Sablon, ainsi que la fanfare des jeunes ouvriers.<br />
<br /></p>
<p><strong>Société de gymnastique</strong></p>
<p>La société qui comptait 50 membres avait déposé ses statuts le 8 mars 1896. <br />
<br /></p>
<p><strong>Krieger Verein Montigny - Sablon</strong></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/embleme_krieg_verein_-_2.jpg" title="Krieg Verein"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.embleme_krieg_verein_-_2_t.jpg" alt="Krieg Verein" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Société de bienfaisance en vue de secourir les italiens miséreux de Lorraine, les statuts dataient du 15 mars 1895, A cette date l'association comptait 81 membres puis 110 membres en 1894/95. <br />
<br /></p>
<p><strong>Association cycliste Aegir Sablon - Montigny</strong></p>
<p>22 membres composaient l'association dont les statuts avaient été déposés le 31 décembre 1902. Son emblème était un vélo. <br />
<br /></p>
<p><strong>Jeunesse catholique saint Aloysius</strong></p>
<p>En 1905 le mouvement comptait 39 adhérents.<br />
<br /></p>
<p><strong>Confrérie des hommes du Sacré Cœur</strong></p>
<p>Elle avait été introduite dans la paroisse du Sablon et faisait ses réunions à l'église le soir du premier vendredi du mois. On y trouvait une centaine d'hommes et le curé <strong>Meyer</strong>.
<br />
<br /></p>
<p><strong>Association des mères chrétiennes</strong></p>
<p>Le 4 mars 1905, une centaine de mères de famille s'étaient groupées pour former une association des mères chrétiennes. Elles se réunissaient le deuxième dimanche du mois, dans la chapelle du couvent Sainte Chrétienne. <br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2009/10/08/Quelques-associations-fond%C3%A9es-pendant-l-annexion#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1381Les canalisations d'eauurn:md5:cd34e1eb1b2be1cd6161f457f13bcbc32004-12-27T17:31:00+01:002010-02-13T19:32:00+01:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXIXe siècleXXe siècle <p>Le Sablon étant autrefois très riche en eau, on pensait que la commune reposait sur un lac souterrain. Les travaux du chemin de fer ayant coupé les sources du haut Sablon, beaucoup de puits étaient à sec.</p>
<p>En 1894 un projet de conduite d'eau avait vu le jour pour la somme de 210.000 marks, les militaires s'engageant à en payer 110.000. Les eaux seraient captées dans la vallée de Montvaux à Chatel Saint Germain. La conduite déclarée d'utilité publique, serait commune pour Montigny, le Sablon et Moulins.</p>
<p>Les travaux de captage commencés fin août 1894 avaient été terminé à la fin de l'hiver à Chatel saint Germain.</p>
<p>A Chatel les propriétaires du moulin voulaient poursuivre en justice Montigny et le Sablon, pour les contraindre à rendre à leur cours ordinaire, les eaux des sources, les travaux ayant supprimé la moitié de l'eau du moulin.</p>
<p>Suite aux réclamations des habitants, le conseil municipal de Chatel Saint Germain avait donné sa démission. Finalement le conseil avait cèdé la source captée sur la route de Chatel à Amanvillers pour la somme de 5.000 marks que Montigny et le Sablon payeraient pour le 1 avril 1895. Ceux-ci s'engagaient à donner un abonnement aux habitants de Chatel qui le demanderaient, et a faire exécuter à leur frais un embranchement pour alimenter les bâtiments scolaires de Chatel ainsi que six bouches à feu. Le meunier du moulin quant à lui réclamait une indemnité pour la perte d'eau subie de 1894 à 1899.</p>
<p>En 1901 Ch. Vigneul, directeur de banque à Metz, propriétaire d'un petit jardin de plaisance au Sablon avec prise d'eau, n'était pas d'accord avec le tarif appliqué et réclamait une réduction au bourgmestre de Montigny, le président du syndicat des eaux.</p>
<p>En été 1910 des cas de dysenterie s'étaient produit parmi les troupes de la garnison à Montigny. Une relation avait été faite entre l'épidémie et l'eau fournie par le syndicat. L'analyse de l'eau avait établi que celle ci était irréprochable. De plus si la dysenterie se manifestait parmi les troupes, il n'avait été signalé aucun autre cas parmi la population.</p>
<p>En 1919 les sujets allemands avaient été éliminés du Syndicat des eaux de Montigny, Sablon, Longeville, Ban saint Martin, Devant les Ponts et faubourg de Metz et remplacés par des lorrains d'origine.</p>
<p>En 1920 le syndicat fournissait de l'eau à la ville de Metz au prix de 4,5 centimes le m3. <br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2009/09/18/Les-canalisations-d-eau#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1362Mélange de faits diversurn:md5:56ec28ee78d3c4e19866160745c70db52004-12-27T17:30:00+01:002010-03-08T18:17:00+01:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXIXe siècle <p>Le 20 octobre 1870 le Général commandant le 2ème corps, avait informé le maire, qu'il avait prescrit de procéder à l'abattage des arbres situés sur les chemins du Sablon, pour servir de chauffage à la troupe. 118 arbres avaient été abattus.</p>
<p>Enfant trouvé le 24 avril 1871 à 5 heures du matin, dans le chantier de pierres de monsieur Laumet, près de la route d'Augny, Une enfant de sexe féminin dont la tête reposait sur une pierre, le visage recouvert d'un mouchoir blanc, le corps enveloppé dans des langes de peu d'importance (environ 5 mois). Elle avait été appelée Eugénie Nolbas et transportée à Saint Nicolas.</p>
<p>En juillet 1873 la compagnie allemande avait demandé la construction d'un pont au-dessus du chemin de fer. Avis favorable du conseil municipal, sous réserve que les frais de construction soient à la charge de celle-ci, qu'il présente toute la solidité de sécurité possible, qu'il soit en fer, qu'on l'évase de chaque coté, de manière qu'une voiture à 4 roues, attelée de chevaux puisse tourner facilement.</p>
<p>En août 1874 le fermier de la <strong>Horgne</strong> et ses voisins devaient faire un grand détour en raison de la démolition du pont en pierre, près de la ferme. Ils réclamaient à l'administration des chemins de fer, un pont provisoire en attendant la construction du pont métallique définitif.</p>
<p>En octobre 1883 la commune avait vendu à Monsieur Meyer, garde champêtre, 12 ares situés dans l'ancienne carrière de sable, entre le chemin de fer et la Horgne.</p>
<p>En 1887 le sentier supprimé le long de l'école de garçons, <strong>lieudit croix Saint Jean</strong>, avait été vendu. Le sentier ne servait qu'aux ivrognes, qui voulaient aller boire à l'auberge <strong>Brion</strong>, sans être vus. <br />
<br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/facteur_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.facteur_-_1_t.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Opinion du garde champêtre en 1885 sur l'attitude du facteur: le facteur faisait porter les lettres par les enfants, il lui arrivait de dévoiler le secret d'une adresse, souvent son courrier arrivait avec du retard. La femme du garde champêtre l'avait surpris avec une fille de 14 ans (qui habitait dans la même maison que le garde champêtre) sur ses genoux et il l'embrassait. Le jour de la fête patronale, il avait emmené cette même fille, la nuit, dans un endroit où il savait ne pas être dérangé. Il était parfois pris de boisson et se bagarrait souvent. Il avait aussi des rapports avec une domestique qui s'était retrouvée enceinte. <br /></p>
<p>L'analyse de l'eau du puits de Charles <strong>Michaux</strong> avait montré que cette eau contenait des substances dangereuses. Le nettoyage du puits avait été demandé ainsi que celui de la conduite des eaux usées qui devrait aller dans la direction opposée au puits. Le 11 novembre 1886 il avait été exigé le démontage immédiat de la soupape qui serait déposée à la mairie jusqu'à nouvel ordre. Le 15 avril 1887 les travaux avaient été mal exécutés et Charles Michaux avait jusqu'au 24 avril pour se mettre en conformité. <br /></p>
<p>En août 1892 il avait été envisagé de constituer un comité de lutte contre le choléra, avec de préférence des curés, des médecins, des instituteurs, des pharmaciens. Le comité serait chargé de la propreté des fontaines, de la vidange, du commerce des comestibles et de faire préparer des locaux pour l'isolement des malades. <br /></p>
<p>Le 23 novembre 1896 monsieur <strong>Brion</strong> débitant de boissons avait été verbalisé pour n'avoir pas allumé la lanterne de son débit de boissons. Il contestait car d'autres aubergistes n'allumaient jamais non plus les jours de semaine.<br /></p>
<p>En novembre 1897 Sébastien <strong>Barba</strong> devait remettre le puits mitoyen avec Jean Dominique <strong>Cailloux</strong> et la veuve <strong>Boistaux</strong>, dans l'état où il se trouvait avant qu'il ne le démolisse partiellement et ne le recouvre de traverses, de telle sorte que les autres propriétaires ne pouvaient plus y puiser d'eau.<br />
<br /></p>
<p><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong>___</p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2009/09/14/Quelques-faits-divers#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1353Le temple protestanturn:md5:0221ab16189976dfb363a41d74289d0b2004-12-27T17:29:00+00:002010-03-07T15:43:12+00:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXIXe siècle <p>En 1886 le directeur d'arrondissement avait informé les communes de Montigny et du Sablon du projet de construction d'une église protestante pour Montigny - Sablon. <br /></p>
<p>Une demande de subvention avait été faite que Montigny avait refusé par manque de moyens. Idem pour le Sablon qui était déjà imposé pour encore 20 ans à 49 pfennigs additionnels pour la construction de l'école.<br /></p>
<p>La caisse communale n'avait pas de fonds disponibles et le conseil avait ajourné le vote d'une subvention jusqu'à l'achèvement complet de l'école, afin de voir s'il resterait des fonds disponibles à cette date. <br /></p>
<p>Le temple avait été inauguré en 1894.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/75-le-temple-protestant#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/469La statue de Saint Fiacreurn:md5:00a5180998994cfc4e39cf0c4405e4382004-12-27T17:28:00+00:002010-03-07T15:41:31+00:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXIIe siècleXIXe siècleXXe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/Saint_fiacre-_3.jpg" title="Saint Fiacre"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.Saint_fiacre-_3_t.jpg" alt="Saint Fiacre" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>
La statue avait été érigée en 1876 à l'angle des rues du Graouilly et de Saint Livier. <br /></p>
<p>Elle rappelait la chapelle de Saint Fiacre construite en 1153. Détruite en 1324, elle avait été relevée en 1334, de nouveau détruite en 1444, elle avait été rétablie en 1473 et définitivement rasée en 1552, lors du siège de Charles Quint. <br /></p>
<p>En 1913 la statue avait été transférée à l'angle des rues des jardiniers et du lavoir. En raison de travaux d'aménagement , elle avait à nouveau été déplacée en 1987, pour trouver sa place actuelle dans le square au carrefour de la sente à My et de la rue des jardiniers. <br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/74-la-statue-de-saint-fiacre#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/468La croix de la Horgneurn:md5:8c9c78705293ef4198446ede30d670602004-12-27T17:24:00+01:002010-02-13T19:30:57+01:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXIIe siècleXIVe siècleXIXe siècleXVe siècleXVIe siècleXXe siècle <p>Située à l'entrée de la ferme, elle avait été érigée par François <strong>Simon</strong>, fermier de la Horgne en 1820.<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2009/09/05/Les-croix-%3A-additif#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1340La croix Sainte Agatheurn:md5:d3dbbe9ce822051aa19365c6903ec04e2004-12-27T17:23:00+00:002010-03-07T15:39:03+00:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXIXe siècle <p>Monsieur <strong>Chevreau</strong> qui était le seul riverain près de l'ancien pont, avait acheté en 1870 un excédent de terrain, suite à la démolition du pont.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/Apres1870/image031.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/Apres1870/image031.TN__.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>
En mai 1874 le conseil municipal avait cédé un excédent de terrain au curé, qui avait été autorisé à y faire construire une croix.</p>
<p>Construite près du pont Chevreau en 1883,une indulgence de 40 jours avait été accordée aux paroissiens.</p>
<p>La croix qui avait été érigée en 1885 sous le vocable de Sainte Agathe se trouve à son emplacement d’origine, au bord de la rue Castelnau, proche de la maison des associations. <br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/73-les-croix-la-croix-sainte-agathe#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/467La croix des jardiniers, La croix Saint Clémenturn:md5:9ed20d17fb87d60e0c0cbe9a391de6302004-12-27T17:18:00+00:002010-03-07T15:34:29+00:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXIXe siècle <p><strong>La croix des jardiniers</strong><br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/Croix_des_jardiniers-_2.jpg" title="Croix des jardiniers"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.Croix_des_jardiniers-_2_t.jpg" alt="Croix des jardiniers" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Adossée au mur d'une maison, elle était située à l'angle des rues Saint Pierre et des jardiniers, puis avait été transférée à son emplacement actuel de la place de l'église.<br /></p>
<p><strong>La croix Saint Clément</strong><br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/Apres1870/image030.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/Apres1870/image030.TN__.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>D'après l'inscription sur le socle, elle avait été érigée en mai 1872 par Nicolas <strong>Metry</strong>, en souvenir de l'église Saint Pierre, fondée par saint Clément.</p>
<p>Le 24 mai 1872 l'évêque avait accordé une indulgence de 40 jours à tout fidèle qui réciterait 5 Pater et 5 Avé devant la croix.</p>
<p>Elle est située actuellement sur la place de l'église, entre le presbytère et l'église, transférée depuis la rue des jardiniers après la dernière guerre. <br /><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/72-les-croix-la-croix-des-jardiniers-la-croix-saint-clement#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/466La croix Saint Laurenturn:md5:5bc2a5ded00fdb474c50b2bb455be2002004-12-27T17:17:00+00:002010-03-07T15:32:13+00:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXIXe siècleXXe siècle <p>En fin d'année 1866, 16 centiares de terrain avaient été donnés par un particulier pour y élever une croix. <br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/Croix_de_Saint_Laurent_-_1.jpg" title="Croix de Saint Laurent"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.Croix_de_Saint_Laurent_-_1_t.jpg" alt="Croix de Saint Laurent" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Donnée par Madame veuve <strong>Merlin</strong> l'emplacement de la croix se situait approximativement à l'angle de la rue aux Arènes et du pont de l'Argonne.</p>
<p>Au cours de la première moitié du XX° siècle, la croix avait été transférée sur la place de l'église. Elle avait disparu à la suite de la guerre de 1940-45.<br /><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/71-les-croix-la-croix-saint-laurent#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/465La croix Saint Andréurn:md5:2c07cfdeb6c9864a79348e6092cbcf2c2004-12-27T16:58:00+00:002010-03-07T15:30:17+00:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXIXe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/Apres1870/image029.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/Apres1870/image029.TN__.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>
Le 7 avril 1866 le curé avait ouvert une souscription pour financer l'établissement d'une croix.</p>
<p>Cette croix qui honorait Saint André, rappelait l'emplacement du Prieuré.</p>
<p>Elle avait été placée sur le chemin de la fontaine , entre deux arbres à la place d'un peuplier (angle rues Saint André et du lavoir).<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/70-les-croix-la-croix-saint-andre#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/464Le presbytèreurn:md5:03038c38da82d81075eddb1aa6ade00b2004-12-27T16:50:00+00:002010-03-07T15:26:45+00:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXIXe siècle <p>En 1875 des travaux avaient été effectués au presbytère et en 1883 une toiture neuve avait remplacé l’ancienne.</p>
<p>En 1895 l'architecte communal constatait que la maison de cure était située dans l'étroit passage de la ruelle de l'église et enclavée de part et d'autre par des voisins. La maison n'avait pas été construite pour l'usage actuel, mais pour des cultivateurs.</p>
<p><strong>État de l'ancien presbytère en 1895</strong></p>
<p>La cuisine ainsi qu'une chambre étaient devenues inhabitables pour cause d'humidité. La chambre servait tout à la fois d'habitation, de salle à manger, de bureau, de chambre de réception et de parloir. A l'étage il n'existait que la chambre à coucher du Curé et celle de la bonne, auxquelles on accédait par un escalier raide et étroit.</p>
<p>La population ayant doublée il était devenu indispensable de construire un nouveau presbytère, vu que la commune possédait une place à bâtir très convenable à proximité de l'église.</p>
<p>Une demande de reconstruction avait été faite par l'architecte communal le 12 juillet 1895. En novembre un devis de 22.500 marks avait été établi pour cette nouvelle construction.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/69-le-presbytere#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/463Que d'eau !urn:md5:21969d36b0cba6230fcf6e170227478c2004-12-27T16:49:00+01:002010-03-07T16:22:43+01:00micheleL'annexion allemandeautrefoiscentre Pompidou MetzHistoireSablonXIXe siècle <p>En 1881 les propriétaires de la partie basse du Sablon, aux abords de la ville entre la route de Magny et le chemin de l'église, se plaignaient de difficultés depuis 2 ou 3 ans, avec leurs terrains trop humides, provenant soit des filtrations du bassin du canal, soit des sources coulant du plateau supérieur.<br /></p>
<p>Les recherches avaient permis de constater que le débit des sources avait beaucoup augmenté et que l'on pouvait leur attribuer la submersion des terrains, surtout le jardin de la fontaine brûlée appartenant aux hospices.<br /></p>
<p>Le curage des fossés n'avait pas été fait, le fossé du chemin de l'église n'avait plus d'écoulement, le fossé le long de la sente en mie débordait.<br /></p>
<p>Les hospices avaient fait creuser la partie le long de leur terrain, sans résultat, les autres riverains ne l'ayant pas fait.<br /></p>
<p>Une association libre, pour l'assainissement des terrains situés près de la route de Metz à Magny avait vu le jour en avril 1881. Les propriétaires s'engageaient à céder le terrain nécessaire pour créer un nouveau fossé. La plus grande partie de leurs jardins était située route de Magny, avec au nord le port du canal (emplacement de la poste actuelle), et au sud à environ 170 mètres de la route militaire (rue Lothaire).<br /></p>
<p>Tout était cultivé en potager, la récolte étant généralement abondante. La pente du fossé était favorable à l'écoulement des eaux, mais entravée par les nombreux ponts établis sur le fossé de la route de Magny.<br /></p>
<p>Un curage des fossés et la construction d'un nouvel aqueduc à côté de la route militaire étaient prévus.<br /></p>
<p>En avril 1883 il était devenu nécessaire que le fossé dit <strong>Pré sur Seille</strong> venant du fort du <strong>Pâté</strong> soit nettoyé à partir du chemin rural au canton <strong>La folie</strong> jusqu'à son embouchure dans la Seille. <br /></p>
<p>Entre temps, en juin 1882, une association syndicale s'était créée se donnant pour président <strong>Jean François Berné</strong>. En janvier 1884 Jean François Berné avait été contraint de démissionner, ayant presque perdu la vue. Il avait été remplacé par <strong>François Pecheur</strong> qui avait laissé la place à <strong>Jules Berné</strong> celui-ci démissionnant en septembre 1885 pour être remplacé par <strong>Charles Michaux</strong>. <br /></p>
<p>En 1887 des protestataires s'étaient opposés au curage du fossé compris entre le lavoir (angle rues du lavoir et Saint André) et la Seille, estimant que le fossé n'avait pas besoin d'être curé, car entretenu régulièrement par les riverains. De plus le curage risquait d'être préjudiciable à certains murs qui le longeaient, la terre le bordant n'ayant pas de consistance. Finalement en 1888 <strong>Schroeder</strong>, propriétaire de la <strong>Hallesydrac</strong>, avait demandé qu'il soit procédé au curage du fossé, mais neuf propriétaires avaient refusé craignant pour la solidité de leurs murs. La commune avait proposé de supprimer l'aqueduc au dessous du canton <strong>les mottes</strong> et de rétablir le cours naturel du fossé, les propriétaires ayant 30 jours pour faire curer leur fossé. <br /></p>
<p>Il avait alors été constaté que toutes les eaux comprises entre la route de Magny, jusqu'au chemin rural qui conduisait à la ferme de <strong>la Horgne</strong>, se déversaient dans la Seille par un fossé à ciel ouvert qui avait toujours existé derrière le mur de la <strong>Hallesydrac</strong>. Pour gagner du terrain, <strong>Schroeder</strong>, sans l'accord de la mairie, avait comblé ce fossé, le remplaçant par des tuyaux de drainage qui s'avèraient insuffisant en cas d'orage ou de fonte des neiges, ce qui avait provoqué les inondations. Une pétition du voisinage (18 signataires) avait demandé la réouverture du fossé.<br /></p>
<p>En avril 1888 Georges <strong>Schroeder</strong> avait été mis en demeure de démolir dans les 6 semaines l'aqueduc construit sans autorisation derrière sa cour. La mise en exécution de l'arrêté avait été ajourné en mai, car <strong>Schroeder</strong> avait proposé la conservation de la conduite et avait offert de faire un nouveau fossé à proximité et parallèle à l'ancien. Les voisins réclamaient cependant le rétablissement du fossé existant, le maire étant du même avis, car il craignait les dégâts occasionnés par les orages. En définitive le propriétaire de la <strong>Hallesydrac</strong> avait obtenu un délai supplémentaire jusqu'en novembre pour exécuter les travaux.<br /></p>
<p>En juin 1887 un projet de passage des eaux provenant de la caserne d'artillerie en construction à Montigny, prévoyait son déversement dans la Seille. Avant ce projet, déjà par temps d'orage, les crues du ruisseau actuel inondaient les caves et les remises des propriétés voisines. Les propriétaires s'inquiétaient, craignant plus d'inondations, des eaux sales ne pouvant plus servir à l'arrosage des jardins, de mauvaises odeurs pendant les chaleurs, des eaux devenues marécageuses faisant perdre de la valeur aux terrains, des légumes qui seraient empoisonnés, des terres des jardins à proximité qui seraient emportées par les eaux.<br /></p>
<p>Entre temps en juin 1881 la supérieure du <strong>couvent Sainte Chrétienne</strong> s'était plainte que jusqu'àlors, l'eau qui était suffisante pour la maison, la buanderie et le jardin, n'était plus assez abondante. Elle attribuait ce déficit d'eau à la tranchée ouverte par le chemin de fer près du passage à niveau (à proximité de l'ancienne fabrique de couleur de Monsieur Mey face à la rue Saint André). De ce fait l'eau au lieu d'alimenter leur fontaine et leur puits, ainsi d'ailleurs que les puits des habitants voisins, allait par cette tranchée se jeter en grande quantité dans la Seille. D'autres réclamations avaient suivi, une centaine d'habitants de Montigny, l'hôpital Saint Nicolas, estimaient que le chemin de fer pour mettre ses bâtiments à l'abri de l'humidité avait fait construire un aqueduc destiné à déverser l'eau des sources dans la Seille.<br /></p>
<p>Suite aux réclamations, la même année, le chemin de fer avait refermé la tranchée ouverte, avait posé des tuyaux prenant l'eau dans la nappe près de la Horgne, où l'eau sortait en abondance, pour la déverser dans la Seille. Le niveau des puits, citernes et lavoirs avait de nouveau baissé, mais l'administration avait estimé qu'il n'y avait aucune influence sur le niveaux des eaux.<br /></p>
<p>L'administration avait cependant fait vérifier si les changements opérés par la ville de Metz, à ses conduites d'eau venant du Sablon, n'avait pas occasionnés une plus forte dépression de la nappe d'eau.<br /></p>
<p>Vers 1860/1870 une nouvelle conduite longue de 690 mètres, partant du passage du Sablon (rond point actuel), passant par la rue aux Arènes jusqu'au Pâté (centre Pompidou actuel) pour aboutir à la porte saint Thiébault (avenue Foch) avait remplacé une ancienne conduite. Celle-ci longue d'environ 1.200 mètres, depuis le passage du Sablon traversait des jardins situés entre l'ancienne gare et la gare actuelle pour rejoindre la porte Saint Thiébault. Le changement de conduite avait été nécessité par la construction d'une fortification destinée à protéger l'ancienne gare, sous laquelle passait l'ancienne conduite.</p>
<p>Les sœurs du couvent avaient fait remarquer que si le chemin de fer n'avait pas fait baisser le niveau des voies ferrées, il n'y aurait pas eu de problèmes, puisque depuis 25 ans le niveau des voies plus élevé n'avait pas créé de difficultés.<br /><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2009/08/29/Que-d-eau-%21#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1330Les dépôts de pétrole - Pétrole Husson - Goulon - Billotteurn:md5:8a246ac4034fcebbc42e0a9924d564602004-12-27T16:48:00+00:002010-03-07T15:17:29+00:00micheleL'annexion allemandeHistoireSablonXIXe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/petrole_husson-_2.jpg" title="Plan"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.petrole_husson-_2_t.jpg" alt="Plan" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Une demande pour un dépôt de 3.200 litres de pétrole et de 1.600 litre d'essence dans une cave, route d'Augny (rue du XXème corps) avait été déposée en août 1876.</p>
<p>Une nouvelle demande avait été faite en février 1877 pour une quantité de 10.000 litres de pétrole et 1.000 litres d'essence. La cave, restant d'une ancienne habitation, se trouvait au milieu d'un terrain de 8 ares. Un hangar devait être construit au dessus de cette cave qui pourrait servir de réserve d'eau en cas d'incendie.</p>
<p>Ce dépôt situé à 800 mètres de la gare , desservi par le tramway, serait facile à raccorder à une voie.<br /></p>
<p>Le Maire n'était pas opposé au dépôt projeté.</p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/67-les-depots-de-petrole-petrole-husson-goulon-billotte#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/461