Autour des Arènes de Metz Sablon - Du siège de Metz à la révolutionCe site propose une promenade temporelle autour des arènes de Metz-Sablon (France-Lorraine-Moselle). Le voyage commence a la période des Romains pour arriver à la période actuelle. Depuis Metz et sa grande région, vivez des rencontres avec l’histoire des lieux et des personnes illustres ou inconnues. Le passé récent est évoqué à travers la mémoire des Messins et des Sablonnais. Chaque lecteur de ce site peut y laisser son empreinte en relatant le souvenir d’évènements de la région, tombés dans l’oubli.2024-03-18T19:11:03+01:00promenade.temporelleurn:md5:8050c7a38e0be38e7ae93aa0585f1134DotclearDescription des sources du Sablon en 1745urn:md5:512980fdb38f3c3f855f796e180335c72019-05-21T15:25:00+02:002019-05-21T15:25:00+02:00micheleDu siège de Metz à la révolutionfontaineSablonsources <p><strong>D’après les annales de Baltus</strong></p>
<p><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2019/site/fontaine.png" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>
<p>La ville de Metz avait abandonné la conduite en bois des différentes sources du Sablon qui se trouvaient aux environs de Tivoly, (maison de campagne de l’ancien séminaire de la mission Saint Simon rue du Neufbourg – ancien couvent Sainte Chrétienne – actuellement Ephad).
Les trois fontaines publiques situées
- l’une au Quartault, à l’angle de l’ancienne place du Champ à Seille à l’emplacement de la caserne Coislin,
- l’autre au milieu de la place Saint Louis, vis-à-vis de la maison curiale de Saint Simplice,
- la dernière au haut de la rue des Charrons à l’angle de la rue Mazelle,
avaient été abandonnées et supprimées.</p>
<p>Il ne restait que la fontaine de l’hôpital Saint Nicolas alimentée par une conduite en plomb entre deux pierres de taille, provenant de trois sources proches l’une de l’autre au Sablon,
- la fontaine des Anges (peut-être la fontaine dite de la porte de fer située vers la rue des Francs),
- -la source de Saint Amand proche de la rue aux Arènes vers le pont Amos,
- la fontaine Dilange à droite de la maison du capitaine Paul dite maison Brûlée (près du passage du Sablon). Avant le changement de la porte Saint Thiébault, la maison du capitaine Paul faisait face à l’ancienne porte. Le sieur Paul avait dirigé la construction de la fortification entre la tour Camoufle et la porte Mazelle.</p>
<p>La conduite d’eau avait été dérangée en 1676 par l’établissement d’un ouvrage à corne dont les terres fort élevées couvraient la conduite, puis ensuite par la construction des nouvelles fortifications.</p>
<p>La ville avait fait réparer le regard de l’ancienne source Tivoly très abondante dite Fontaine Bénite (emplacement actuel rue de la Chapelle au milieu de la rue juste un peu plus bas que le presbytère). Pour éviter une hauteur voisine il avait été creusé et établi la conduite, sous un petit chemin public en droite ligne vers la ville, un souterrain ou aqueduc voûté sur une longueur de 60 toises (environ 100 mètres). L’installation d’une conduite en fer de 4 pouces de diamètre (environ 11 cm) conduisait les eaux à la ville en passant par le chemin à gauche de la maison Brûlée.</p>
<p>Pour fournir de l’eau à l’hôpital Saint Nicolas, les trois anciennes sources des Anges, de Saint Amand et Dilange ou fontaine brûlée, avaient été réparées et rétablies, par des canaux en fer réunis dans un petit réservoir construit devant la maison brûlée et formé en une fontaine pour le service des habitants voisins. Les eaux abondantes avaient été conduites au réservoir extérieur de l’hôpital.</p>
<p>Ces deux conduites l’une pour le service public de la ville et l’autre pour l’hôpital avaient été accolées un peu en deçà de la maison brûlée et entraient dans la ville sous les ponts de la nouvelle porte Saint Thiébault, pour se rendre par la rue de la porte Saint Thiebault, dans deux réservoirs l’un au dessus de l’autre construits devant l’hôpital à l’emplacement qu’occupait l’ancienne fontaine extérieure.</p>
<p>Dans le réservoir supérieur venaient tomber les eaux de la Fontaine Bénite pour le service public.
Les trois autres anciennes sources de l’hôpital qui étaient moins élevées se rendaient dans le réservoir inférieur et étaient ensuite distribuées en plusieurs endroits à l’intérieur de l’hôpital.
En cas de manque d’eau, une partie de l’eau du réservoir supérieur pouvait être envoyée dans le réservoir inférieur.</p>
<p>L’année 1739 une conduite avait été établie, en cas d’incendie ou autres, pour faire passer dans le réservoir supérieur, tout ou partie des eaux venant des prisons royales alimentées par des sources de Scy et Lessy.</p>
<p>La distribution des eaux du réservoir supérieur dans les différents quartiers de la ville n’avait été faite qu’en 1746.</p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Description-des-sources-du-Sablon-en-1745#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2666La période révolutionnaireurn:md5:93fe2f0bdbe75a498ea6e69132c8fb922004-12-27T12:17:00+00:002010-02-18T16:39:37+00:00micheleDu siège de Metz à la révolutionHistoireSablonXIXe siècleXVIIIe siècle <p>Le 9 mars 1789 avait été rédigée la lettre de doléances suivante :</p>
<ul>
<li>Les habitants, tous mésoyers ou journaliers sont surchargés de tailles royales et n'ont que le travail de leurs mains pour vivre. Le ban du Sablon a une grande étendue, mais les propriétaires bourgeois et religieux en occupent la plus grande partie et ne paient rien sur les impositions.</li>
<li>La cherté des vivres empêche les habitants de vivre et les rend malheureux. Les impôts empêchent le commerce public. Il y a réclamation pour la cherté du sel et du tabac, plus chers à Metz qu'à l'étranger.</li>
<li>Il est demandé la suppression des colombiers qui obligent à semer le double des grains nécessaires.</li>
<li>Les habitants n'ont pas de membre de la justice pour rédiger les procès-verbaux, celle-ci étant à Metz et les délinquants en profitent.</li>
</ul>
<p>La communauté composée de 40 feux ou familles avait nommé pour députés, Jacques Barbé et Pierre Rodot.<br />
<br /></p>
<p>Le <strong>14 juillet 1789</strong> une vingtaine d'habitants avait signé une pétition demandant que des pierres soient prises sur le ban de Magny et charroyées par les habitants des villages voisins. Ces pierres devaient servir à réparer les chemins abîmés par les voituriers des villages voisins. <br />
<br /></p>
<p>En 1790 un décret fixait le nombre d'habitants nécessaire pour former une municipalité à 50. D'après cette loi la commune du Sablon ne pouvait exister, n'ayant pas suffisamment d'habitants. Les propriétaires des terres habitant Metz, il n'y avait que quelques manouvriers. Un rapport de novembre 1790 préconisait la réunion des petites municipalités à celle de Metz, le Sablon étant commune du canton d'Augny.</p>
<p>Avant la révolution, la juridiction appartenait aux maisons religieuses de Metz et les habitants étaient attachés au spirituel des paroisses de la ville.</p>
<p>Le Sablon comprenait la première section dite le Paté, limitée au levant par la Seille jusqu'à l'arche le Houzard, au midi par le chemin de Magny à la Horgne, au couchant par le chemin qui conduit de la Horgne à la tour Serpenoise.</p>
<p>La deuxième section dite de Tivoly, limitée au levant par le chemin qui conduit de la Horgne au Sablon, en ligne directe à la porte Serpenoise, au midi par le chemin qui conduit de la Horgne à sainte Agathe et de sainte Agathe à la haute saint Ladre, au couchant par le chemin qui conduit de la haute saint Ladre à la croix de Montigny et par le chemin de Metz qui conduit à la porte de la citadelle, au nord par le premier fossé des fortifications de la citadelle et de la ville de Metz.</p>
<p>Le rapport de Monsieur Gobert de novembre 1790 préconisait la réunion des petites municipalités à celle de Metz.</p>
<p>En 1802 la population du Sablon et de la maison dite de Sainte Agathe était passée à 215 personnes pour 60 maisons. Le Sablon en tant que commune était rattaché au canton de Metz III.<br /><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/44-la-periode-revolutionnaire#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/438Les décès accidentelsurn:md5:db9f98e2cae0bf860f366145441e40ec2004-12-27T12:16:00+01:002010-02-18T17:35:02+01:00micheleDu siège de Metz à la révolutionautrefoisHistoireSablonXVIIIe siècle <p>Le 27 Juillet 1719 le corps de Claude <strong>Antoine</strong>, âgé de 23 ans, né en Franche Comté, soldat au régiment de la Compagnie des Maillots, avait été trouvé noyé sur le bord de la Seille, en dessous de la Horgne.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Sablon-histoire/enterrement_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Sablon-histoire/.enterrement_-_1_t.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Le 11 Février 1749 Nicolas <strong>Pernet</strong>, natif de Metz, âgé de 50 ans, compagnon tisserand chez François <strong>Cornichot</strong>, maître tisserand près de <strong>Saint Privat à Montigny</strong>, avait été trouvé mort dans la neige, près de la croix de Saint Privat .</p>
<p>Le 18 mai 1760 un cadavre avait été trouvé au <strong>ban Saint Arnould</strong> dans un fossé du grand chemin de Metz à Montigny. Il s'agissait de Dominique <strong>Tribout</strong>, âgé d'environ 50 ans, manoeuvre à Sillegny, qui de son vivant, connu pour sa bonne conduite, mendiait dans les villages. Le jour de son décès, ses cheveux châtains étaient coupés courts et il était vêtu d'un habit de toile verte. Dans ses poches avaient été trouvés un très vieux mouchoir de toile, deux chapelets en bois, un couteau, quelques vieilles compresses et la somme de 39 sols. Le médecin qui avait examiné le corps avait constaté qu'il était décédé de mort naturelle et qu'il n'y avait pas de trace de coups. De son vivant il souffrait d'une maladie chronique qui se manifestait par un œdème des jambes et des paupières, ainsi que d'ulcères à la jambe gauche.</p>
<p>Le 27 Décembre 1760 un mendiant (imbécile !) sorti de prison depuis dix à douze jours, avait été trouvé mort dans un abri fait de branchages, au <strong>ban Saint Clément</strong>, où il errait depuis sa sortie de prison. Il avait été trouvé avec un habit de toile à côté de lui. Le médecin lui ayant enlevé chemise, bas et culotte, n'avait constaté aucune blessure et avait conclu à une mort naturelle.</p>
<p>Le 13 Mars 1762 <strong>Jean Thiriot</strong>, jeune homme de Magny avait été trouvé décédé dans une barque de pêcheur, près du pont des Arènes. Probablement tombé à l'eau par accident, son corps ne recelait pas de blessure, mais semblait avoir séjourné environ trois mois dans l'eau.</p>
<p>Le 5 Janvier 1777 Augustin<strong> Vinot</strong> de Metz, âgé de 56 ans, avait été trouvé mort dans la neige, au <strong>ban Saint Clément</strong>.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/08/17/Autrefois-le-Sablon#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/981Les habitants du Sablonurn:md5:069e5ab938db803b3a063ec05910bf682004-12-27T12:15:00+01:002010-02-18T17:31:02+01:00micheleDu siège de Metz à la révolutionautrefoisHistoireSablonXVIIIe siècle <p>En février 1701 Joseph <strong>Picard</strong>, pour clore l'écurie de la maison rouge avait fait un mur de 20 pieds, qu'il s'engageait à entretenir, construit sur le mur de l'enclos des vignes de l'<strong>Abbaye Saint Arnould</strong>.</p>
<p>En avril 1712, l'Abbaye Saint Arnould avait autorisé Nicoles <strong>Pillot</strong> à construire une maison sur le mur de leur enclos de vigne. La maison ne devait pas dépasser plus de 5 pieds au dessus de la muraille et les eaux de la maison ne devaient pas s'écouler dans les vignes, mais dans le grand chemin. Nicolas Pillot s'était engagé à ne pas laisser ses volailles aller dans les vignes.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Sablon-histoire/cheval-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Sablon-histoire/.cheval-_1_t.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Le 3 mai 1715 vers 17 heures, un char attelé de 6 chevaux, appartenant à Nicolas Pillot, laboureur à la <strong>maison blanche au Champapane</strong>,
conduit par ses deux employés était passé à travers le pré du taureau à <strong>Plappeville</strong>. Un des chevaux avait été confisqué par le garde et rendu contre payement d'une amende de 6 sols.</p>
<p>En août 1758 il avait été construit une clôture à une maison située près de la porte <strong>Saint Thiébault</strong>, proche d'une fontaine. Cette maison était un ancien cabaret mal renommé et la clôture devait éviter que des gens suspects s'y rassemblent les jours de fête.</p>
<p>Les plaids-annaux se tenaient devant la <strong>maison brûlée</strong> appelée vulgairement la <strong>maison du capitaine Paul</strong>, près du passage actuel du Sablon.</p>
<p>Le 28 décembre 1768, Dieudonnée <strong>Fiacre</strong> veuve de François <strong>Lagrange</strong>, en raison de la démence de son fils Louis suite à des crises d'épilepsie, avait demandé que son nom soit inscrit sur le tableau des interdits et qu'il soit enfermé à l'hôpital Saint Nicolas pour le reste de ses jours.</p>
<p>Le 7 octobre 1776, un cheval mort avait été déposé dans l'écurie à l'enseigne de <strong>l'Image de Notre dame</strong>. Le valet du maître des basses et hautes œuvres (le bourreau) l'avait ouvert pour voir de quoi il était mort et avait découvert que le cheval était mort faute de nourriture.</p>
<p>Le 30 Juillet 1787, François <strong>Ismeur</strong>, vagabond, qui avait été enfermé à l'hôpital royal de Sainte Madeleine, était suspecté depuis sa sortie d'avoir volé dans les jardins. <br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/08/09/Le-Sablon-autrefois#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/971Les cheminsurn:md5:59e37a5b8eb28b732a30b15877b672342004-12-27T12:14:00+00:002011-04-29T13:39:27+00:00micheleDu siège de Metz à la révolutionHistoireSablonXVIIe siècleXVIIIe siècle <p>Le pont aux Arènes était cité en 1615, le 26 novembre lorsqu'un serviteur de Saint Arnould s'était noyé dans la Seille près du pont en abreuvant son cheval, puis en 1720 lorsqu'une réparation y avait été faite. En 1726 une quatrième pile avait été rajoutée au pont piétonnier, qui n'en avait que trois. L'écluse avait été rehaussée pour augmenter l'inondation de la Seille.<br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/028__6_.jpg" title="Collection D. Mahut"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.028__6__t.jpg" alt="Collection D. Mahut" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>En Décembre 1637 le chemin en sortant de la ville, par la porte Saint Thiébault côté main droite, avait été coupé et joint aux terres de Saint Arnould. Le chemin côté main gauche avait été élargi pour servir à la commodité publique.<br /></p>
<p>Par traité de 1608 les dîmes de Magny étaient dues à l'Abbaye Saint Clément, soit 32 quartes de blé et 16 d'avoine, d'après une donation datée de 1225. En 1746 les habitants de Magny avaient la charge de l'entretien des chemins au delà et en deçà du pont qui était payant, pont qui avait été détruit en 1490, mais reconstruit par Nicole de Heu, Seigneur de Magny, avec du bois pris dans les bois de Fleury. En contrepartie Magny bénéficiait du pré de l'île pour en faire son profit.<br /></p>
<p>En octobre 1766, le chemin communal de Metz à Magny, était en mauvais état avec du fumier déposé par les particuliers. Depuis la ferme de la Horgne jusqu'au chemin où passait un ruisseau, il y avait des fondrières et pas de fossé. Il s'y trouvait deux fumiers du côté de Metz, provenant des immondices de la ville, qui infestaient le voisinage par leur puanteur. Le maire invité par le commis voyer à l'accompagner pour constater l'état des lieux, avait refusé craignant les ressentiments, menaces et voies de fait des habitants.<br /></p>
<p>En août 1767 les habitants du chemin de traverse, se plaignaient du fait qu'ils n'avaient pas de dépôt pour leurs immondices qu'ils devaient laisser devant leur maison, et pour lesquelles ils devaient payer des amendes. Le lieudit Paradis (entre la rue de la Chapelle et la rue Saint Pierre) qui n'appartenait à personne pouvait convenir pour y déposer les ordures. La permission leur avait été accordée pour y déposer leurs ordures à condition de ne les déposer que sur les pentes désignés, du côté qui conduisait à la ville.<br /></p>
<p>En août 1781 tous les habitants et portériens étaient tenus de nettoyer les fossés autour de leur terrain, pour faciliter l'écoulement des eaux, ainsi que d'élaguer les haies, sous peine d'amende de 3 sols pour chaque toise non nettoyées.<br /></p>
<p>En mai 1784 les fossés du chemin de Metz, n'ayant pas été curés sur une longueur de 100 toises et sur toute la largeur, le chemin était dégradé et les voitures ainsi que les piétons s'y embourbaient. Le chemin pouvait être amélioré en relevant la chaussée avec des décombres et en y construisant un pont. Il y avait également deux fumiers d'environ 24 pieds, depuis la maison brûlée (près du passage du Sablon) jusqu'au premier pont, ainsi que des décombres.<br /></p>
<p>En avril 1783 Joseph Mathis avait carié le chemin de traverse, qui prenait sur le chemin de Marly et conduisait sur celui d'Augny vers Montigny, ne laissant qu'un passage de 15 pieds au lieu de 30 pieds, et même que 8 pieds entre deux haies et pas de fossé. Lorsque deux voitures se rencontraient, l'une des deux était obligée de passer sur les terres voisines. Le chemin était également impraticable, car enfoncé dans toute son étendue et sans écoulement, ce qui le rendait marécageux. Les voitures avaient donc tracé un nouveau chemin sur les terres des particuliers. En janvier 1785, le procureur avait reconnu que le chemin étant situé pour moitié au Sablon et pour moitié à Montigny, il était surtout dégradé par les voituriers de Montigny, car il y avait peu d'habitants au ban Saint Clément. Le Sablon offrait donc de contribuer à la réfection à proportion du nombre d'habitants . En janvier 1786 une requête de Montigny exposait qu'en raison du mauvais temps continuel depuis novembre, les chemins n'avaient pas été réparés et le curage des fossés pas fait. Il fallait attendre le printemps pour les réparations des censes de la Horgne, Grange Le Mercier, Blory, etc... Les laboureurs des censes du Sablon seraient tenus d'y participer en conduisant des voitures de gravier.<br /></p>
<p>Le 31 mai 1789 il avait été constaté que le Sieur BRION, voiturier à Metz, prenait journellement du sable sur le chemin au bout des vignes, qui conduisait à Augny, Marly et Magny .<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/43-les-chemins#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/437La redouteurn:md5:37d1c4d8ec71fabb92d062c0a140482a2004-12-27T12:12:00+00:002010-02-18T16:04:57+00:00micheleDu siège de Metz à la révolutionHistoireSablonXVIIIe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/amphi_1736-_1.jpg" title="Croquis approximatif"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Sablon/Sablon_histoire/.amphi_1736-_1_t.jpg" alt="Croquis approximatif" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>En 1736 lors de la construction du <strong>Pâté</strong> les ruines oubliées de l’amphithéâtre avaient été découvertes et un plan sommaire en avait été dressé.</p>
<p>La fortification avait recouvert les vestiges de l'amphithéâtre gallo-romain.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/42-la-redoute#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/436Les sourcesurn:md5:ac411b5eb0d6b7378c0db41100d710b02004-12-27T12:11:00+00:002010-02-18T15:59:56+00:00micheleDu siège de Metz à la révolutionHistoireSablonXVIIIe siècle <p>En août 1714 la Fontaine Bénite qui alimentait en eau la place Saint Louis, n'ayant pas suffisamment de débit, il avait été décidé de joindre à son eau, celle de la source de Videbourse. Pour la jonction entre les deux sources il avait été nécessaire de construire un réservoir et une conduite de 22 toises de long à l'aide de tuyaux en chêne emboîtés dans des bouts métalliques. Pour éviter que les eaux de la Fontaine Bénite ne se perdent dans le fossé à côté, il avait fallu envisager la construction d'un mur de cinq toises de long.</p>
<p>En Décembre 1718 un contrôle du regard de la Fontaine Bénite avait montré que l'eau était bien claire et bien abondante, ainsi que celle de la source de Videbourse.</p>
<p>En 1766, les annales de Baltus rapportaient que le regard de la Fontaine Bénite (proche du presbytère actuel) située un peu en dessous de Tivoly, avait été réparé. Un détour avait été fait à la source, pour éviter les hauteurs voisines qui avaient été creusées, pour y établir un chemin public. Un aqueduc voûté réunissant plusieurs sources avait été construit.</p>
<p>En octobre 1767 la fontaine Saint André était située sur le flan d'un petit coteau (approximativement à l'angle des rues du lavoir et Saint André), qui laissait entre elle et la Fontaine Bénite, un vallon d'environ 100 toises. Le fond du vallon était environ 20 pieds plus bas que la surface des eaux du bassin de la Fontaine Bénite.</p>
<p>La fontaine Saint André fournissait en une heure environ 40 pintes d'eau et la Source Bénite environ 39 pintes. La fontaine Saint André possédait une source haute et une source basse. Le mauvais temps avait fait remettre à plus tard le nivellement pour conduire les eaux de la source Saint André rassemblées dans un bout d'aqueduc, à la Fontaine Bénite qui était située en deçà du cimetière des religionnaires.</p>
<p>En 1771 la fontaine Saint Amand se trouvait au bout d'un aqueduc de 24 toises de long. Son entrée se situait au bout de la ruelle, le long de la maison brûlée (proche du passage du Sablon).<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/41-les-sources#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/435Nomination de gardesurn:md5:10e763578cf7136dc3134168b64388ac2004-12-27T12:10:00+01:002010-02-18T16:50:53+01:00micheleDu siège de Metz à la révolutionHistoireSablonXVIIe siècle <p>Le 22 Janvier 1664, pendant les plaids annaux des religieux de Saint Symphorien, Christophe <strong>Fourmis</strong> et Jean <strong>Pasquin</strong>, avaient été nommés gardes pour veiller sur les vignes de <strong>Martinclos</strong>, situées derrière la Citadelle de Metz .</p>
<p>Le 20 août 1691 au cours des plaids annaux du ban Saint Clément, en présence de Jean <strong>Godefroy</strong>, avocat au Parlement de Metz et juge du ban, Pierre <strong>Le Coq</strong>, Procureur fiscal, Antoine <strong>Marig</strong>, admodiateur (administrateur) des terres de l'Abbaye, Didier <strong>Hennequin</strong> et Clément <strong>Gobert</strong>, gardes avaient présentés les amendes de l'année écoulée.</p>
<p>La nomination des nouveaux gardes, Dominique <strong>Gilbert</strong> et Daniel <strong>Renault</strong>, s'était faite en présence du doyen du ban, Jean <strong>Jachart</strong> .</p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/09/02/Nomination-de-gardes#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/996Les plaids annauxurn:md5:529151ff07ba17a81ce197e45dd802982004-12-27T12:09:00+01:002010-02-18T16:47:31+01:00micheleDu siège de Metz à la révolutionHistoireSablonXVIIIe siècle <p>Les plaids annaux étaient des réunions auxquelles participaient les habitants et les portériens du Sablon, les portériens étant des propriétaires de terre au Sablon, où ils n'habitaient pas.</p>
<p>Au cours des plaids annaux étaient énumérées les amendes reçues par les particuliers, pour des délits champêtres.</p>
<p>On nommait également au cours de ces réunions les bangardes (garde champêtre) pour l'année à venir et on établissait la liste des personnes présentes.<br />
<br /></p>
<p><strong>Le 3 février 1766 présentation de l'ordonnance de police</strong></p>
<p><em>(texte ancien conservé)</em></p>
<p>Toutes les personnes présentes sont tenues de comparaître, sans bruit ni tumulte et de payer les amendes seignoriales.</p>
<ul>
<li>Les nouveaux acquéreurs doivent payer le droit de reveture.</li>
<li>Défense aux portériens de sortir que les plaids ne soient fermés, d'y parler que lorsqu'ils auront quelques plaintes à formuler.</li>
<li>Défense à toute personnes de pêcher, chasser, de prendre aucun œufs de perdrix. (ordonnance des eaux et forets de 1669)</li>
<li>Défense de faire vendange que le jour indiqué.</li>
<li>Défense aux propriétaires des vignes d'entrer dans l'enclos d'icelles sans être accompagnés de leur vigneron ou d'un ban-garde.</li>
<li>Pareille défense à toutes personnes, ainsi que les enfants et les domestiques.</li>
<li>Défense aux glaneurs et glaneuses de se répandre dans les champs qu'après que les gerbes en auront été enlevées et d'entrer dans les vignes qu'elles n'aient été vendangées, ainsi que les voisines à la distance de 100 toises.</li>
<li>Défense d'enlever des terres dans les chemins qui ne leur appartiennent pas pour les emmener sur leur héritage.</li>
<li>Défense de briser les haies des héritages, d'y entrer, d'enlever les raisins dans les vignes et les fruits et légumes dans les terres.</li>
<li>Défense de passer dans les héritages ensemencés, de les traverser.</li>
<li>Défense de planter des fèves et légumes dans les vignes.</li>
<li>Il est enjoint d'enlever les arbres dans les vignes ou à proximité, ce qui empêche la maturité des fruits.</li>
<li>Il est enjoint d'entretenir les fossés et les haies, de nettoyer et brûler les nids de chenilles.</li>
<li>Défense de faire aucune anticipation sur les sentiers au delà des bornes, ni d'enlever les bornes, couper les haies qui débordent sur les chemins.</li>
<li>Défense de mettre du chanvre dans la rivière, ni de faire de nouveaux fossés sur la rivière.</li>
<li>Les ban-gardes doivent dresser les contraventions dans les 24 heures.</li>
<li>Défense au greffier de se dessaisir des minutes déposées en son greffe</li>
<li>Défense d'entrer ou de rester de nuit dans les vignes, même aux vignerons dans celle de leur maître.</li>
<li>Défense de couper des corbes ou ceps de vignes.</li>
<li>Défense de planter de gros becs ou autres espèces prohibées.</li>
<li>Défense de faire pâturer les bestiaux dans les vignes et dans les terres ensemencées.</li>
<li>Défense de tailler les vignes avant le 10 Février, de les labourer avant le premier mars.<br /></li>
</ul>
<p><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/09/04/Les-plaids-annaux-du-18eme-siecle#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1000Transactions diversesurn:md5:a32b84992da34d118315d2a06d2f54422004-12-27T12:08:00+01:002010-02-15T18:12:28+01:00micheleDu siège de Metz à la révolutionautrefoisHistoireSablon <p>L'Abbaye Saint Symphorien possédait une vigne au <strong>Clos de la Maison Rouge</strong> située au Sablon.</p>
<p>Le 3 mars 1696, l'Abbaye Saint Symphorien avait loué par bail, à Jacques Perrin un terrain <strong>En Martinclos</strong> qui formait une hauteur à côté d'une grande pièce de terre. Jacques Perrin s'était engagé à l'aplanir en l'espace de trois ans. Les religieux pouvaient y prendre tout le sable nécessaire à leur monastère mais Jacques Perrin ne pouvait prendre du sable que dans le terrain et non pas dans les cavités faites dans les terres des religieux.</p>
<p>En 1606 l'Abbaye Sainte Glossinde avait fait un bail à Robert Gobert, pour une terre lieudit <strong>En Mouvat</strong>, entre la ruelle Saint André et le puits de la Fontaine Bénite, pour la somme de 14 livres de cens et un bichet d'oignons.</p>
<p>En janvier 1649 les Augustins de Metz avaient laissé à bail, un jardin situé à la <strong>Fosse aux Serpents</strong>, entouré de murailles d'un côté et de haies de l'autre côté. Dans ce jardin, se trouvait une maison de deux chambres, une cave, un grenier et un puits, le tout en bon état. En mars 1678, les Augustins avaient réclamé un dédommagement, car le jardin de 158 verges, avait été pris dans les fortifications. Ils n'avaient rien obtenu, car le jardin qui se trouvait de l'autre coté du chemin, n'avait pas été recouvert par les fortifications. Il en avait été vendu 60 verges à Monsieur Wuillemin et les 98 restantes étaient louées à Jean Perrin pour la somme de 30 livres.</p>
<p>En septembre 1668, les Frères Prêcheurs avaient fait arpenter plusieurs pièces de terre situées sur le chemin sur Seille et au <strong>Champ Nemery</strong>, soit environ 40 journaux.</p>
<p>En 1653 les Ursulines de Metz étaient propriétaires des terres lieudit <strong>La Halle Sidrac</strong>, <strong>Les Plantes</strong> et près de <strong>La Grange le Mercier</strong>.</p>
<p>Le 17 décembre 1609 Girard Foulay avait cédé à Frémy Choney, une pièce de vigne située au lieu où était le prieuré de <strong>Saint André</strong>, près d'un chemin et de la Fontaine, avec les sources et les saulx qui étaient alentour.</p>
<p>Le 25 février 1613 Messire Gilles Urbain chanoine de la cathédrale, avait acquesté à Vincent Anthoine hostellain à l'enseigne du Neufbourg, la pièce de jardin sise au Sablon, lieudit au <strong>champ au bots</strong> du côté de Saint Pierre.</p>
<p>En 1650 le jardin appelé <strong>Saint Pierre aux Champs</strong>, était entouré de murs.</p>
<p>Le 4 décembre 1654 Jean Leher, mesoyer en Chaplerue, avait pris à bail un jardin situé près de la porte Saint Thiébault avec la loge qui en dépendait.</p>
<p>Le 8 janvier 1658 Nicolas Le Bet, vigneron demeurant à la Horgne au Sablon avait pris à bail un journal de terre situé au ban Saint Clément, lieudit <strong>la fausse grange</strong> entre Jacques Pollat tonnelier et Thomas Vernier pour la somme de 75 francs de Metz. La pièce de terre venait de la succession de Maitre Bastien Barroir curé de Magny.</p>
<p>A la fin du XVII° siècle, on récoltait sur les terres labourables, du blé, de l'orge, du chanvre, des pois, des fèves, des carottes.</p>
<p>En octobre 1663 Nicolas Longeau avait acheté une pièce de vigne, proche de la <strong>Fontaine Saint Amand</strong>, entre la haie sur le grand chemin et le sentier. En décembre il avait légué cette vigne à la Paroisse saint Martin.</p>
<p>Le 8 novembre 1686, par testament le Sieur des Marets, pour la fondation d'une messe, avait légué à l'église Saint Martin, une vigne de 12 mouées, lieudit <strong>En Bouteille</strong> près du chemin de Marly. En mars 1728, le sieur des Marets disait qu'on voulait l'évincer. Il voulait bien abandonner la vigne, mais demandait le remboursement des améliorations qu'il avait faites, des échalas, d’une palissade en chêne et de cent pieds d'arbres.</p>
<p>En 1725 Jean Blaise était jardinier hors la porte Saint Thiébault, proche de la maison du sieur Bonnet.</p>
<p>Le 11 novembre 1760 la Paroisse Saint Martin avait loué par bail à Nicolas Camus, marchand cirier, chantre et marguillier de la paroisse, une pièce de vigne, en <strong>Videbource</strong>, pour continuer la construction du mur qui avait été commencée, entretenir le mur et l'année suivante tenir la vigne en bon état et bien peuplée de raisins noirs.</p>
<p>Par bail du 21 novembre 1745, les religieuses de la Congrégation de Metz, avaient loué à Jacques Leroi, une pièce de terre avec deux grands peupliers. Les arbres n'ayant pas été coupés depuis 4 ou 5 ans, Jacques Leroi y prenait du bois. Le Maire du ban Saint Clément, Barthélemy Nicaise, venant de Jouy aux Arches et nouvellement arrivé au Sablon, voulait l'en empêcher, disant que ces arbres faisaient partie du terrain ayant servi à l'élargissement du chemin communal, depuis environ deux ans. Jacques Leroi intimidé par le Maire, avait abandonné la coupe du bois et mis en dépôt chez celui-ci, le bois déjà coupé. Les religieuses avaient protesté, les peupliers en retrait du chemin leur appartenant toujours.</p>
<p>Le 14 mars 1760 le Couvent des Dominicains était en désaccords avec le notaire Suby au sujet des limites entre leurs deux propriétés, situées au lieudit <strong>Ravage</strong> dont on ne trouvait plus les anciennes bornes. De nouvelles avaient été mises, avec pour témoin, deux morceaux de tuile et deux de charbon. Le 30 mai de la même année, l'abornement posant encore des difficultés, les bornes avaient été reculées dans le terrain des religieux, de façon que la borne sur le chemin conduisant à la <strong>Hallesidrac</strong> soit scellée dans le mur de la basse-cour que construisait le sieur Suby. En contrepartie les religieux avaient reçu une pièce de terre, devant la Horgne, aboutissant aux deux sources qui leur appartenaient.</p>
<p>En 1758 Pierre Taron à qui les ursulines de Metz avaient loué diverses pièces de terre, refusait de payer le loyer de 60 livres, 2 bichets de fèves et un cent de choux d'hiver. Un huissier devait saisir ses biens pour le paiement qu'il devait.</p>
<p>En septembre 1771 le Chapitre de Saint Thiébaut avait loué à François Maitrecoeur une vigne lieudit <strong>Derrière la Ville</strong>. Celui-ci s'était engagé à arracher les plants de raisin blanc pour les remplacer par du raisin noir.</p>
<p>Le 30 septembre 1757 le Procureur Fiscal faisait savoir que les vendanges pour le Seigneur Abbé se feraient le premier octobre et pour les autres propriétaires le lendemain 2 octobre.</p>
<p>La crouée <strong>Vide Bourse</strong> avait été appelée par la suite <strong>crouée Brouard</strong> du nom du locataire Abraham Brouard.</p>
<p>Dans la nuit du 22 au 23 août 1782 un orage avait causé des dégâts estimés à 84 livres. Le peu qui restait à récolter était de mauvaise espérance, car le grain dépérissait et ne parvenait pas à maturité.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/07/16/Le-Sablon-autrefois#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/937Les délits dans les culturesurn:md5:e74469862785815ab1aeff3654020de52004-12-27T12:08:00+01:002010-02-13T19:27:02+01:00micheleDu siège de Metz à la révolutionautrefoisHistoireSablon <p>En octobre 1606 Claudin Prevost, fils du Maire de Cheminot et Jacob Geollier de Metz, avaient été condamnés à une amende de 100 sols messins, pour avoir pris du raisin en grande quantité dans les vignes du Sablon.</p>
<p>En 1682 les jardiniers se plaignaient de ce que les habitants de Metz et des villages voisins venaient cueillir les fruits et les légumes de leurs jardins. Les forestiers (garde-champêtre) qui trouvaient des personnes en train de grappiller dans les jardins, leur infligeaient 30 gros d'amende.</p>
<p>En 1734 la femme de Dominique Poinsignon cueillait du raisin qui n'était pas mûr dans la vigne voisine de la sienne. Le ban-garde l'ayant surprise, lui avait consigné sa bêche et sa hotte avec le raisin et des pêches cueillies chez le voisin.</p>
<p>Le 23 janvier 1748 à 8 heures du matin, Joseph Mathis, aidé de deux domestiques qui chargeaient du sable pris dans la sablonnière au <strong>Champapane</strong>, pour le compte du Sieur Michel de Metz, et le déchargeaient dans les bâtiments derrière le Palais à Metz, avaient reçu une amende de 10 livres.</p>
<p>Le 4 septembre 1753 Didier Chalie de Metz prenait du raisin dans les vignes <strong>Clos Grand Maire</strong>, dont il remplissait ses quatre poches. Il avait payé une amende de 3 sols pour tirer les conséquences de son acte.</p>
<p>Le 29 septembre 1753 François Montignon et son maître Monsieur Philippe qui traversaient la vigne de Dominique Renaux avaient pris plein de persil pour lequel ils avaient payé une amende de 20 sols. <br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/07/19/Autrefois-au-Sablon#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/941Le village et ses habitantsurn:md5:71b8c7bb3cbc811a48dfce18e050e6232004-12-27T12:07:00+00:002010-02-15T17:04:18+00:00micheleDu siège de Metz à la révolutionHistoireSablonXVIIe siècleXVIIIe siècle <p>Vers 1675 il n'y aurait eu que 3 ou 4 maisons au Sablon.</p>
<p>La maison de Tibouly ou Tivoly qui portait le millésime de 1695, aurait été une ancienne ferme de l'Abbaye Saint Clément, devenue maison de campagne du séminaire.</p>
<p>Le village était composé de maisons éparses, construites pour la plupart au XVIII° siècle, plus rarement au XVII°, parmi les vignes et les terres maraîchères.</p>
<p>On y trouvait le hameau de Ravage, les fermes de Sainte Agathe et de Halsidrac, la maison isolée de Tivoly .</p>
<p>Les premières constructions avaient été des maisons de plaisance, qui par la suite étaient devenues des maisons de jardiniers.</p>
<p>Petit à petit le village s’était structuré.</p>
<p>En 1741 on y trouvait 33 familles et 47 familles en 1789.</p>
<p>En 1770 la communauté était composée d'un maire syndic, d'un greffier, de deux bangardes et d'un surveillant. Les messieurs de la ville venaient tous les ans tenir les plaids annaux et rendre la justice.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/39-le-village-et-ses-habitants#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/433La Grange Lemercierurn:md5:363035498941943d914b6a3d6941f3432004-12-27T12:03:00+00:002010-02-15T17:00:14+00:00micheleDu siège de Metz à la révolutionHistoireSablonXVIIe siècleXVIIIe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/ApresLeSiege/image014.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/ApresLeSiege/image014.TN__.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>
Par contrat du 9 février 1622 une vigne était louée au sieur de Streff, au dessous de la Grange Lemercier,</p>
<p>Le 5 août 1678 les frères Prêcheurs avaient engagé des poursuites contre Jean Lambert de Streff, écuyer et Seigneur de la Grange Lemercier. Pendant l'absence, par cas de force majeure des religieux, celui-ci s'était emparé d'une vigne leur appartenant. Par contrat du 9 février 1622, les admodiateurs du couvent avaient loué au sieur de Streff, trois quarterons de vignes, lieudit au Waccon, au dessous de la Grange Lemercier, moyennant une redevance annuelle de 5 sols. Le contrat terminé, le sieur de Streff avait refusé de se désister de la vigne qui leur appartenait.</p>
<p>En 1699 Sébastien Antoine était habitant de la Grange le Mercier. Le 13 avril 1701 Jean Blaise de la Grange Lemercier avait été élu échevin de l'église saint Privat.</p>
<p>En 1704 le recouvrement des taxes pour la Grange Lemercier se montait à 28 livres 15 sols et le jardinier de Monsieur de Navare devait payer 3 livres.</p>
<p>En 1705 Jean Baptiste Thomas de Navare, Seigneur de la Grange Lemercier s'était plaint auprès de l'Abbaye Saint Clément d'avoir souffert de la détérioration d'une pièce de terre <strong>la grande corvée</strong> située devant son château, par le mauvais état du chemin aboutissant au pont de Magny et qui n'avait pas été entretenu par les religieux. Le chemin était creusé par les inondations de la Seille, ainsi que par le passage des chartiers, voituriers, troupes à pied et à cheval qui traversaient la grande corvée.</p>
<p>Le 2 juin 1723 décès de François Goure qui était laboureur à la Grange Lemercier.</p>
<p>Nicolas François d'Auburtin, écuyer, Seigneur de Chesny et de la Grange Lemercier, conseiller au Parlement de Metz , avait fait construire une chapelle à la Grange Lemercier pour y célébrer le service divin, dans un endroit plus convenable que celui où se trouvait l'ancienne chapelle. Le 3 mai 1733, François Joseph Robert prêtre de Saint Victor, venu constater l'état de la chapelle , avait remarqué qu'il y avait eu anciennement une autre chapelle dans un endroit moins décent, puis avait béni la nouvelle chapelle, sous l'invocation de la sainte Vierge et avait célébré une messe.</p>
<p>En 1735 Nicolas Lacour époux de Marguerite Champigneulle était laboureur à la Grange où Nicolas Maire jardinier, époux de Françoise Collignon, était décédé le 30 juillet 1742. Le 11 décembre de la même année naissance de Barbe, fille de Marie Lapointe et de Michel Baujené, laboureur au même endroit qui était décédé le 10 mai 1756 à l'age de 54 ans. Le parrain était Monsieur Pierre Victor d'Aubertin, conseiller au Parlement, Seigneur de Chesny et de la grange Lemercier. En 1784 décès de Jacques Monet 63 ans blanchisseur à la Grange Lemercier.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/38-la-grange-lemercier#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/432La Horgneurn:md5:11409d8fc4dc4b18827f826f987d992e2004-12-27T11:50:00+00:002010-02-15T16:50:12+00:00micheleDu siège de Metz à la révolutionHistoireSablonXVIe siècleXVIIe siècleXXe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/ApresLeSiege/image013.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/ApresLeSiege/image013.TN__.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a></p>
<p>En 1572 Ermirgarde de Gournais, épouse de François de Barisay, et sa nièce Philippe Desch, héritières de Claude de Gournais, décidaient la reconstruction de la Horgne.</p>
<p>Le Seigneur François de Barisey avait passé un marché avec les maçons, charpentiers, recouvreurs et autres, afin de reconstruire la maison et la métairie.</p>
<p>Au mois de mai 1578 des chevaux du village de Magny étaient venus pâturer sur les terres de la Horgne. François de Barisey Seigneur de la Horgne, André Boucher admodiateur et Jean Desaulx moitrier, avaient pris les trois chevaux pour les mener en la maison de ville à saint Clément.</p>
<p>Les gens de Magny avaient à leur tour pris en gage six chevaux du moitrier qui pâturaient sur les terres de la Horgne.</p>
<p>Lors du procès qui suivit, les témoins avaient fait les déclarations suivantes:</p>
<p>Collin Lawecaulx, ancien fortrier du ban saint Clément expliquait qu'avant le siège les bêtes de la Horgne, de la Grange Lemercier et des habitants de Saint Clément allaient et venaient sur le ban de vaine pâture, depuis Saint Pierre aux champs jusqu'au pont de Magny. Les bêtes de Magny qui venaient pâturer sur le ban étaient gagées et rendues contre des droits à payer.</p>
<p>Françoise veuve de Guillaume Remyon avait dit qu'elle n'avait vu le bétail de Magny venir sur le ban Saint Clément que jusqu'au saulcy proche du pont, car le bétail de Magny n'avait aucun droit de venir pâturer plus loin que la borne placée près du pont.</p>
<p>Thiriat Willemin qui avait été fortrier, après le siège, disait que le ban Saint Clément s'étendait depuis le bout du pont de Magny jusqu'au lieudit le Chanou de l'hôpital et de Saint Pierre aux champs.</p>
<p>Collin Dudoné avait dit qu'avant le siège seul le bétail de Saint Clément, de la Horgne, de la Grange le Mercier, de Blory et de Saint Privat venait pâturer au ban saint Clément. Si le bétail de Magny y venait, il était gagé et emmené à Saint Clément. Pour le récupérer il fallait payer un droit.</p>
<p>Didier Barbez, Mathieu Legeant, Collas Leblaiche avaient fait le même récit.</p>
<p>La femme de Jean Delsol moitrier de la Horgne disait que devant la Horgne, elle avait vu récemment des gens de Magny courir après les chevaux de la Horgne en tapant dessus avec des massues, disant qu'ils voulaient en prendre deux ou trois.</p>
<p>Au XVII° siècle les protestants se réunissaient à la Horgne et y célèbraient des mariages.</p>
<p>Le 10 février 1701 décès de Charles Richon, échevin de Saint Privat, qui habitait à la Horgne. Sa belle-mère Marguerite Woillot était décédée le 13 février suivant. Le 28 août de la même année décès de Jean Colin, vigneron au même lieu.</p>
<p>Le recouvrement des taxes en 1704 s'élevait à 25 livres 15 sols, la servante et le valet de Monsieur de Maleroy payaient 3 livres.</p>
<p>Le 22 septembre 1712 décès de Michel Bertrand, vigneron à la Horgne. En 1741 Jean Paul Rodot était jardinier à la Horgne. En 1744 Nicolas Lagrange époux de Catherine Fenert était aussi jardinier à la Horgne.</p>
<p>Le 3 décembre 1746 décès de Claude Champigneul, 65 ans, laboureur à la Horgne qui avait été enterré dans le cimetière de Saint Privat. En 1755 Jacques Champigneul était laboureur à la Horgne .</p>
<p>En 1770 Monsieur de Champel, Procureur général du Parlement de Metz, était Seigneur de la Horgne.</p>
<p>La Horgne avait le droit d'envoyer pâturer son bétail près du moulin de Magny, le long du grand pastural et le long de la grande corvée de la Grange, et selon les accords de 1366 et 1489, en plus dans toute l'étendue du ban Saint Clément.</p>
<p>Les habitants du ban Saint Clément n'avaient eux aucun droit sur le ban de la Horgne. Ces habitants avaient de tout temps fait pâturer leur bétail avec celui de la ville, sauf ceux qui achetaient des bêtes au début de l'été, pour les engraisser et les vendre à l'automne. Le troupeau avait continué avec celui de la ville jusqu'à une contestation vers 1760, avec la communauté de Longeville, car le bétail pâturait dans l'île Saint Symphorien. L'édit de 1768 avait supprimé le droit de pâture avec la ville et les bêtes avaient pâturé au ban Saint Clément, sans aller au ban de la Horgne.</p>
<p>Le fermier de la Horgne avait fait pâturer sur les deux paquis jusqu'en 1778. Les habitants du ban Saint Clément avaient alors construit une clôture, bien qu'ils n'en aient pas le droit, sans racheter le droit de pâture au Seigneur de la Horgne .</p>
<p>Le grand pastural était fermé par la Seille au couchant et au nord par de larges fossés très profonds et pleins d'eau, au midi par un fossé que la communauté avait fait creuser et par une haie faite de piquets pour empêcher l'accès des bestiaux. Il avait été ordonné d'arracher les piquets pour laisser passer les bestiaux.</p>
<p>Le 7 mai 1776 le sieur Didier Comte d'Ourches, Marquis de Tantonville, Seigneur de la Horgne, fait les foy et hommages et serment de fidélité, qu'il devait au Roi, en raison de la mutation de la Seigneurie de la Horgne, qu'il avait perçue par le partage de la succession de Monsieur Goulon de ChampelL, son oncle, consistant en haute, moyenne et basse justice et les droits qui en dépendaient.</p>
<p>En 1776 était mort Jean Le Singe, 72 ans jardinier à la Horgne.</p>
<p>En 1910, une médaille avait été mise en vente à Paris, portant à l'avers le portrait du Duc de Guise et au revers un plan de Metz avec le millésime 1552. Le général de Lardemelle avait inauguré une plaque commémorative du siège de Metz, sur l'un des murs de la Horgne, pour perpétuer le rattachement des trois évêchés à la France.<br />
<br /></p>
<p><strong>Au printemps 2008 embellissement des vestiges de la Horgne</strong><br />
Les ruines après rénovation.<br />
<br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Sablon-petit_journal/troisieme page/IMGP2588.JPG" title="Les vestiges rénovés"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Sablon-petit_journal/troisieme page/.IMGP2588_t.jpg" alt="Les vestiges rénovés" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Sablon-petit_journal/troisieme page/IMGP2589.JPG" title="Les vestiges rénovés"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Sablon-petit_journal/troisieme page/.IMGP2589_t.jpg" alt="Les vestiges rénovés" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Sablon-petit_journal/troisieme page/IMGP2590.JPG" title="Les vestiges rénovés"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Sablon-petit_journal/troisieme page/.IMGP2590_t.jpg" alt="Les vestiges rénovés" /></a><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/37-la-horgne#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/431La religion et l'église Saint Privaturn:md5:593c3974287d51bfe1e786e5f8e1c4e82004-12-27T11:45:00+00:002010-02-15T16:04:30+00:00micheleDu siège de Metz à la révolutionHistoireSablonXIXe siècleXVIe siècleXVIIe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/ApresLeSiege/image012.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/import/sablon/images/ApresLeSiege/image012.TN__.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>
En 1561 l'église Saint Privat reconstruite, avait servi de lieu de réunion pour les protestants jusqu'au mois de décembre. En 1591 l'église avait cessé d'être paroisse pour devenir annexe de la cure de Magny.</p>
<p>En 1597 les protestants s'y réunissaient à nouveau. Ils se retrouvaient également à la ferme de la Horgne où le 16 août 1648 Jacob Collot faiseur de cartes, y avait pris pour épouse Marie Florent.</p>
<p>Lors de la visite de l'église Saint Privat le 23 avril 1676, les paroissiens avaient réclamé le rétablissement d'un curé, car en raison du transfert de la cure à Magny, plusieurs personnes étaient mortes sans sacrements à cause de la distance et des inondations de la Seille en hiver. Les religieux de Saint Clément s'étaient chargés de l'administration des sacrements, mais étant enfermés dans les murailles de la ville, et n'étant pas présents en permanence, huit à dix personnes étaient décédées sans sacrements. A partir de cette date, rétablissement d'un curé, car celui de Magny ne s'occupait plus de Saint Privat depuis cinq ou six ans, où il y avait beaucoup de familles protestantes dont on pouvait espérer la conversion.</p>
<p>Le 8 janvier 1681 le prêtre de Saint Martin de Metz avait réclamé la restitution de 25 à 30 maisons au ban Saint Clément, qui lui appartenaient et dont les abbés de Saint Clément s'étaient emparées. Il n'en touchait pas les dîmes qui étaient perçues par l'admodiateur de l'Abbaye Saint Clément.</p>
<p>Le 19 octobre 1685 le sieur Perceval avait été nommé en qualité de vicaire à l'église Saint Privat.</p>
<p>Le 12 avril 1700 le Père Procureur de l'Abbaye Saint Clément, après la messe à Saint Privat, avait procédé à l'élection d'un nouvel échevin, Nicolas Henrion, lequel avait prêté serment sur les saints évangiles.</p>
<p>Le 10 février 1701 était décédé Charles Richon échevin.</p>
<p>En 1738, environ dix familles habitant le Sablon, à quelque distance les unes des autres, étaient desservies par le curé de Saint Martin. Pendant la nuit les portes de la ville étant fermées, ils restaient sans sacrements en cas d'urgence. Il serait nécessaire de transférer la paroisse soit à Magny, soit à Saint Privat son annexe, où le vicaire serait chargé d'administrer les sacrements. Le lundi 29 décembre de la même année, au bas sablon, dans la maison du Sieur Lerouge, entrepreneur des fortifications, il avait été décidé la désunion du canton appelé le Sablon, de la paroisse Saint Martin et son union à celle de Magny et de Saint Privat son annexe.</p>
<p>En 1747 Vincent Cornichet était chantre de Saint Privat et le 21 décembre 1756 nomination du sieur Laurent à la cure.</p>
<p>Le 14 août 1767 Antoine Le Maire, âgé de 65 ans, ancien chantre, devenu le gardien de Saint Privat était décédé.</p>
<p>Le fermier de la Grange Lemercier, madame Dumoulin avait demandé son rattachement à la cure de Magny car plus proche que Montigny.</p>
<p>En 1768 une liste des paroissiens de Saint Privat qui dénombrait 562 personnes , avait été établie.</p>
<p>L'église de Saint Privat avait été démolie en 1810.<br />
<br />
<br /></p>
<p><strong>La chapelle Saint Privat ou plutôt ce qu'il en reste, a été rénovée en 2008</strong>.</p>
<p><br />
<br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Metz-hopitaux/st_privat_6JPG.jpg" title="Chapelle Saint Privat"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Metz-hopitaux/.st_privat_6JPG_m.jpg" alt="Chapelle Saint Privat" style="display:block; margin:0 auto;" /></a>
<br />
<br /></p>
<p>Les photos des vestiges non rénovés datés de 1986 sont accolés aux photos du 20 septembre 2008.<br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Metz-hopitaux/st_privat_2-_6.jpg" title="1986 et 2008"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Metz-hopitaux/.st_privat_2-_6_t.jpg" alt="1986 et 2008" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Metz-hopitaux/st_privat_3-_8.jpg" title="1986 et 2008"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Metz-hopitaux/.st_privat_3-_8_t.jpg" alt="1986 et 2008" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Metz-hopitaux/st_privat_5_-_4.jpg" title="1986 et 2008"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Metz-hopitaux/.st_privat_5_-_4_t.jpg" alt="1986 et 2008" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Metz-hopitaux/st_privat_1_-_4.jpg" title="Sur le mur extérieur"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Metz-hopitaux/.st_privat_1_-_4_t.jpg" alt="Sur le mur extérieur" /></a><br />
<br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Metz-hopitaux/st_privat_4_-_2.jpg" title="1986 et 2008"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Metz-hopitaux/.st_privat_4_-_2_s.jpg" alt="1986 et 2008" style="display:block; margin:0 auto;" /></a></p>
<p>Ouverture au public de la chapelle Saint Privat de Montigny les Metz, rénovée tout récemment <a href="http://www.archeographe.net/article207,207.html?artsuite=5" hreflang="fr"></a>. <br /><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/36-la-religion#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/430L'abbaye Saint Arnouldurn:md5:1a11f6fdd2affca7c44146e8697d97aa2004-12-27T11:44:00+01:002010-02-15T16:01:17+01:00micheleDu siège de Metz à la révolutionautrefoisHistoireSablon <p><strong>Les vignes et les terres propriétés de l'abbaye Saint Arnould</strong></p>
<p>Le 8 août 1449 l’abbaye avait loué à Nicolas Voirin le père et Claude Voirin jardinier au Sablon, un bâtiment dite <strong>la maison forte</strong> , avec ses dépendances à l'entour, un demi-jour à la cressonnière et un jour de terre vers la Horgne.</p>
<p>Deux pièces de terre avaient été louées à Nicolas Pitault, qui les avaient cédées pour 12 ans, en novembre 1605, à Abraham Labausse. Parmi ces pièces de terre, se trouvait un jardin appelé <strong>La Cressonnière</strong> (approximativement entre l'actuel hôpital Bon Secours et le pont de l'Argonne) avec une rangée de cerisiers et un abricotier. Abraham Labausse s'était engagé à n'arracher aucun arbre et Nicolas Pitault s'était réservé la chambre bâtie dans le jardin, pour y aller quand bon lui semblerait, ainsi que la moitié des fruits. En juillet 1610, les religieux de Saint Arnould avaient voulu expulser Nicolas Pitault qui s'était permis de cueillir les cerises et n'avait pas fourragé le grain. Une sentence du 14 juillet 1611 avait jugé que les religieux devaient rentrer en possession de l'héritage dont ils avaient été spoliés, Nicolas Pitault étant condamné à une amende de 60 sols et aux dommages et intérêts. Abraham Labausse quant à lui, n'avait plus le droit de se rendre sur les terres des religieux.</p>
<p>En 1652 l'abbaye Saint Arnould avait revendiqué la propriété de ces deux pièces de terre, près de la Forte Maison, située près de la Fontaine Saint Amand, que l'abbaye Saint Clément disait lui appartenir. Ces pièces de terre avaient été louées à deux reprises, une première fois le 17 avril 1441 au profit de l'abbaye Saint Arnould, et une deuxième fois le 14 mai 1543 au bénéfice de l'abbaye Saint Clément. Un accord intervenu entre les deux parties stipulait qu'en dédommagement, les dîmes des vigne situées à Vezon et appartenant à l'abbaye Saint Clément, seraient payées à l'abbaye Saint Arnould, et que le tiers d'une autre pièce de terre, située près de la Forte Maison, sera abandonnée à l'abbaye Saint Arnould.</p>
<p>Une pièce de vigne d’une surface d'un jour située au clos Saint Arnould, communément appelée <strong>la charbonnière</strong>, dépendait du vestiaire du couvent.</p>
<p>La <strong>crouée Pitelin</strong> se trouvait près de la maison rouge, lieudit <strong>au Cugnat</strong>, sur le grand chemin qui conduit au Sablon, au devant de la maison du sieur Vincent à la représentation du capitaine Paul.</p>
<p>La <strong>crouée de la lune</strong> au ban Saint Arnould se situait au dessus de la <strong>crouée Beaudoin</strong> près du chemin de la croix Saint Laurent en 1638.</p>
<p>En 1675 l'abbaye Saint Arnould possédait une pièce de vigne d'un arpent, dite <strong>la Monjoye</strong> entourée de murailles, sur le grand chemin, au dessus du <strong>Champapane</strong>, et trois autres arpents près du <strong>jardin du Roy</strong>, en dehors de la porte Saint Thiébault. En juin 1679 il était impossible d'arpenter la pièce de terre de l'abbaye Saint Arnould, près de la porte Saint Thiébault, en raison de la quantité de terre déposée pour former les glacis de la Citadelle, qui en avait effacé les limites.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/07/09/Le-Sablon-autrefois#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/933L'abbaye Saint Clémenturn:md5:da454c46dd9d527645b1b324aa0b7c532004-12-27T11:43:00+01:002010-02-13T19:27:02+01:00micheleDu siège de Metz à la révolutionautrefoisHistoireSablon <p><strong>Descriptif des vignes et des terres appartenant à l'abbaye Saint Clément.</strong></p>
<p>Des vignes appartenaient à l'abbaye Saint Clément qui les louait à différents particuliers. Situées au "Bourg Saint Clément", aux lieux-dits :</p>
<ul>
<li>Clos Saint Jean -</li>
<li>Fontaine Bénite -</li>
<li>Près de Saint Pierre aux Champs -</li>
<li>au dessus de la Croix Saint Clément -</li>
<li>à la Maldonnée nommée autrefois le Ban Vin, proche de l'église Saint Amand -</li>
<li>près de la sente qui allait à la fontaine -.</li>
</ul>
<p>L'Abbaye possédait également des terres :</p>
<ul>
<li>au Clos Saint André appelé vulgairement "La Vieille Grange" -</li>
<li>une pièce appelée "Les Sillotes" située entre la ruelle de Rebaumont (Rue Saint Bernard) et les terres de l'Abbaye, séparée par un lac et des fossés -</li>
<li>une pièce de saulcy , jadis chènevière, entre la sente et l'étang de Saint André, qui était louée en novembre 1627 à Abraham <strong>Le Sauvage</strong> , afin qu'il en fasse un jardin -</li>
<li>une pièce sur l'étang Saint André, lieudit "Fontaine Bénite" -.</li>
</ul>
<p>En septembre 1607, l'abbaye avait établi un bail pour un jardin situé contre celui de la Forte Maison, qui était partagé entre Jean <strong>Richard</strong>, vigneron et David <strong>Stem</strong>, tonnelier, tous deux de Metz. Jean Richard devait entretenir la porte et laisser le passage à David Stem. En 1617, suite à un désaccord concernant la porte, ils avaient été autorisés à ouvrir une deuxième porte donnant sur le chemin.</p>
<p>En octobre 1638, une vigne de 20 mouées, proche de la Fontaine Bénite, entre deux grands chemins près de Saint Clément, avait été laissée à bail, à charge pour le locataire d'en arracher la vigne pour en faire une terre labourable.</p>
<p>Au début du XVIII° siècle l'abbaye possédait :</p>
<ul>
<li>44 mouées de vigne au Cloître Saint Jean,</li>
<li>31 mouées en Videbource,</li>
<li>1 demi-jour dite "La Vigne de Justice",</li>
<li>une métairie de 28 mouées située au Clos Saint André,</li>
<li>mais aussi des terrains situés sous Saint Jean, au ban Landreval, derrière la Ville, au dessus des hauts peupliers.</li>
</ul>
<p>Appartenaient également à l'abbaye :</p>
<ul>
<li>7 journaux de terres au Champ Louis,</li>
<li>21 demi-jours à la Foire,</li>
<li>1 demi-jour à Saint André,</li>
<li>9 journaux et un pré entouré d'un fossé sous les Plantes,</li>
<li>deux pièces de terre de 72 verges sous la Croix Saint Clément,</li>
<li>une pièce de 78 verges</li>
<li>et une de 73 verges au Caseau, près de la Maison Forte située sous Saint Jean, près du ruisseau qui venait de la fontaine Saint Amand .<br /></li>
</ul>
<p><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/07/05/Autrefois-au-Sablon#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/929Après le siège de Metzurn:md5:df505fcce542845c21c3ec6fca5edf542004-12-27T11:42:00+00:002010-02-15T14:54:34+00:00micheleDu siège de Metz à la révolutionHistoireSablonXVIe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècle <p>Le territoire ruiné du Sablon était devenu principalement un lieu de jardins et de vignes.</p>
<p>A partir de 1554 les pierres de l'Abbaye Saint Clément, qui avait été démolie, avaient été réutilisées pour construire le jeu de paume ainsi que les remparts de Metz.</p>
<p>Plus tard en 1558-1559, un salaire avait été versé à des ouvriers qui exécutaient des travaux de déblaiement à l'Abbaye saint Clément. Ainsi le premier janvier 1559, les sept manœuvres, les trois chargeurs à l'Abbaye, les quinze hottiers, les sept charroyeurs qui poussaient à la porte Champenoise, pour le retranchement de Guise (à l'Arsenal) et pour la construction du rempart près de la porte Champenoise, avaient touché une somme globale de 119 livres 20 sols.</p>
<p>Il n’était resté du monastère Saint Clément, qu'une petite source couverte d'une pierre. Puis des vignes avaient été plantées à l'emplacement des Abbayes Saint Arnould et Saint Clément.</p>
<p>Seule une croix construite en 1667 sur les hauteurs du Sablon, avait rappelé le souvenir de l'ancienne Abbaye.</p>
<p>Les terres et les vignes qui appartenaient aux différentes abbayes avaient été louées à différents particuliers. Il ne restait que de rares maisons dont la maison forte.</p>
<p>A la fin du XVII° siècle, on récoltait sur les terres labourables, du blé, de l'orge, du chanvre, des pois, des fèves, des carottes.</p>
<p>En 1682 les jardiniers se plaignaient de ce que les habitants de Metz et des villages voisins venaient cueillir les fruits et les légumes de leurs jardins. Les forestiers (garde-champêtre) qui trouvaient des personnes en train de grappiller dans les jardins, leur infligeaient 30 gros d'amende.</p>
<p>Le 30 septembre 1757 le Procureur Fiscal avait fait savoir que les vendanges pour le Seigneur Abbé se feraient le premier octobre et pour les autres propriétaires le lendemain 2 octobre.</p>
<p>Dans la nuit du 22 au 23 août 1782 un orage avait causé de gros dégâts. Le peu qui restait à récolter était de mauvaise espérance, car le grain avait dépéri et n’était pas parvenu à maturité.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2004/12/27/35-apres-le-siege-de-metz#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/429