Autour des Arènes de Metz Sablon - Autour de la CathédraleCe site propose une promenade temporelle autour des arènes de Metz-Sablon (France-Lorraine-Moselle). Le voyage commence a la période des Romains pour arriver à la période actuelle. Depuis Metz et sa grande région, vivez des rencontres avec l’histoire des lieux et des personnes illustres ou inconnues. Le passé récent est évoqué à travers la mémoire des Messins et des Sablonnais. Chaque lecteur de ce site peut y laisser son empreinte en relatant le souvenir d’évènements de la région, tombés dans l’oubli.2024-03-18T19:11:03+01:00promenade.temporelleurn:md5:8050c7a38e0be38e7ae93aa0585f1134DotclearJoyeux Nöel avec la cathédrale de Metzurn:md5:c4a71efef532cd293192baa17dec3fb12016-12-21T17:35:00+01:002016-12-21T18:07:32+01:00micheleAutour de la CathédralecathédraleclochesMetz <p><strong><span class="text-red">Le site internet "Les cloches savoyardes" nous présente la cathédrale de Metz vue sous un angle inhabituel</span>.</strong><br /></p>
<p><a href="https://clochescomtoises.com/metz/" hreflang="fr" title="La cathédrale de Metz">Suivre le lien</a> pour une découverte de la cathédrale suivie d'une vidéo sur les cloches.
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<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Joyeux-N%C3%B6el-avec-la-cath%C3%A9drale-de-Metz#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2515Retranchement de Guiseurn:md5:3dbd71a16bc0985619a998f2d4fd17cd2013-08-15T17:25:00+02:002013-08-27T14:50:38+02:00micheleAutour de la Cathédrale <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/retranch__guise_030.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.retranch__guise_030_m.jpg" alt="" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br />
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<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/retranchementguise_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.retranchementguise_-_1_m.jpg" alt="" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Retranchement-de-Guise#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2066Retranchement de Guiseurn:md5:10ee7fc9ef87035fb09982334d7611612013-08-15T17:24:00+02:002013-08-15T17:24:00+02:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXIIIe siècleXIVe siècleXIXe siècleXVe siècleXVIe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècleXXIe siècle <p>Ce quartier situé hors de la porte Moselle (près de l'église Sainte Ségolène) était autrefois un grand terrain situé au bord de la Seille, en partie marécageux et en partie jardin.</p>
<p>Quartier hors des murs peuplé de vignerons et de manœuvres, le grand mesoyage était composé de maisons groupées autour de la paroisse Saint Hilaire le grand, du couvent des frères Baudes et celui des religieuses de Sainte Colette.</p>
<p>Deux rues jointes par des ruelles formaient les axes de la circulation. L'une des deux rues était la continuation de la rue des Carmes (rue Marchant) qui aboutissait au pont Regmont pour passer la Seille.</p>
<p>La voie romaine conduisant à Trèves sortait de Metz par la porte Moselle, traversait ce quartier, en sortait par la porte Sainte Barbe et passait par le pont Rémond (<em>différentes orthographes</em>) sur la Seille.</p>
<p>Ce quartier étant hors de la première enceinte de la ville, vers 1225 avait été construite une deuxième enceinte avec des murs de trois mètres d'épaisseur garnie de tours, qui allait jusqu'à la Seille.</p>
<p>Cette enceinte comprenait les tours des différentes corporations de métiers. A partir des grilles du Rhimport, se succédaient les tours des tisserands, des chanviers et meuniers, des wercoliers (bourreliers) et cordiers, des couteliers et huiliers, la tour du diable au confluent de la Seille, des maréchaux, des chaudronniers, des potiers de cuivre, des massons, des tailleurs, des bourciers et corroyeurs, des tourneurs, la haute tour des esprits.</p>
<p><strong>Porte Sainte Barbe et Pont Regmont</strong><br /></p>
<p>La porte Sainte Barbe se nommait anciennement porte du pont Regmont. Sur la façade de la porte se trouvait une inscription datant du XIVème siècle.</p>
<p>La rue des Carmes se prolongeait jusqu'à la porte flanquée de deux tours et continuait jusqu'au pont Remond.</p>
<p>Dans un acte de 1391 une maison était dite devant Saint Hilaire, au pont Remond dit Sainte Barbe, proche mais hors des portes de la cité.</p>
<p>Cette porte conduisait au calvaire établi en 1498 en haut de la côte de Désiremont. Par cette porte passaient de nombreux pèlerins se rendant au pèlerinage de Sainte Barbe.</p>
<p>Après la construction du retranchement de Guise une nouvelle porte militaire Sainte Barbe était située plus proche de la ville. L'ancienne porte avait été démolie en 1559.</p>
<p>Ce faubourg appelé en Ayest avec ses jardins s'était peuplé peu à peu. S'y trouvaient le couvent des Cordeliers et celui des sœurs Colette. L'église Saint Hilaire le Grand (Saint Hilaire le Petit se situait près du jardin Boufflers derrière le palais de justice) avait occupé un emplacement près du pont Regmont.</p>
<p><strong>La rue en Aiest</strong><br /></p>
<p>Probablement une des plus anciennes rues de la ville longeant ce faubourg, orientée vers l'est d'où son nom. Elle semblait avoir commencé au haut de la rue Taison pour aboutir au grand Meize. Cette rue semble avoir été une voie de communication importante vu le nombre d'actes concernant les ventes de maisons.
Au XIVème siècle une dizaine d'actes de transmission de maisons, autant au XVème siècle, seulement cinq actes au XVIème siècle, la rue n'étant plus citée après 1546.
Les différents métiers cités dans ces actes étaient ceux de deux tonneliers, deux vignerons, un couvreur, un boucher, un boulanger et un docteur en médecine.
Vers 1480 on vendait du vin à 10 deniers à l'hôtel de Jean Hondebrant situé en Ayest.</p>
<p><strong>Église Saint Hilaire le Grand</strong><br /></p>
<p>Déjà en 1210 une maison située en ayest dépendait de la chapelle de Saint Hilaire le Grand.</p>
<p>Cette église avec son cimetière, au XIVème siècle se trouvait à l'intérieur des murs, près du pont Regmont entre les tours des maçons et des chaudronniers.</p>
<p>Le duc de guise en 1552 avait fait démolir l'église, dont le souvenir se retrouvait dans un acte de 1560 où une pièce de terre labourable était dite située derrière l'église Saint Hilaire qui avait été abattue.</p>
<p><strong>Couvent des Carmes</strong><br /></p>
<p>Les grands Carmes arrivés à Metz au milieu du XIIIème siècle, après avoir habité rue Saulnerie, s'étaient installés dans un terrain de la rue d'Ayest.</p>
<p>Vers 1540 leur couvent situé derrière l'étuve des hommes dans la ruelle dite des Carmes, proche de leur église, après un incendie en 1547 avait été en partie démoli pour la construction du retranchement de Guise.</p>
<p>Un nouveau monastère avait été reconstruit à l'arrière de l'église qui avait été conservée, dans la rue des Grands Carmes.</p>
<p><strong>Couvent des Cordeliers</strong><br /></p>
<p>Les Cordeliers Observantiers connus sous le nom de frères Baudes étaient arrivés à Metz en 1418. Installés dans le grand Meis, au bas de la rue en Ayest, ils prêchaient dans les églises et sur les places.</p>
<p>Vers le milieu du XVème siècle leur église avait été construite proche du pont Regmont sous le nom de Saint François de l'Observance. Les Carmes avaient été contre l'installation de ces religieux près de leur couvent.</p>
<p>Vers 1500 une maison avec jardin située au grand Meize derrière le mur du côté de la ruelle leur avait été léguée.</p>
<p>La maison conventuelle et l'église des frères Cordeliers de l'Observance avaient été détruites en 1552 lors de la construction du retranchement de Guise.</p>
<p>Les frères Baudes avaient été relogés à la commanderie Saint Antoine sur le quai Saint Pierre, jusqu'à leur conspiration qui les avait fait expulser.</p>
<p><strong>Couvent des sœurs Colette</strong><br /></p>
<p>A proximité des frères Baudes, les sœurs de l'Avé Maria ou sœurs Colette s'étaient installées vers 1482 et une église avait été bâtie.</p>
<p>Avec une règle de vie très sévère, ces sœurs marchaient pieds nus.</p>
<p>En 1552 leur bâtiment et leur église détruits, elles avaient été transférées dans la maison des Trinitaires près de l'esplanade, pour revenir s'installer dans la rue Saint Ferroy lors de la construction de la citadelle.</p>
<p><strong>Le retranchement de Guise</strong><br /></p>
<p>En 1551 le duc de Guise avait transformé en camp retranché ce quartier se trouvant au bas de la côte de Saint Ferroy, pour le mettre à l'abri d'une attaque.
La rue d'ayest n'ayant plus d'issue avait été supprimée, les maisons ainsi que l'église Saint Hilaire, les couvents et les hôtels qui existaient avaient été démolis.</p>
<p>A partir de 1552 le terrain du grand Meis était devenu terrain militaire.</p>
<p>Les défenses de la ville étant en mauvais état avaient été rasées depuis le quartier du Rimport jusqu'à la basse Seille, pour les remplacer par une courtine avec deux bastions. Ceux-ci avaient été construits en premier. La courtine avait été commencée en 1570. En face de la rue des Carmes un pont franchissait le fossé devant un petit bâtiment comportant deux tours.</p>
<p><strong>Les Protestants</strong><br /></p>
<p>En 1561 les protestants avaient été autorisés à construire un temple et un cimetière à l'emplacement de l'église Saint Hilaire, près de l'ancienne porte Sainte Barbe, au retranchement de Guise.</p>
<p>En 1569 la fermeture de ce temple avait été ordonné. En 1574 le temple qui ressemblait à une grange avec un toit à deux pans avait été loué.</p>
<p>Le temple avait été démoli en 1685 à la révocation de l'édit de Nantes. Le pasteur Paul Ferry avait été inhumé dans le cimetière proche.</p>
<p><strong>Le corps d'artillerie</strong><br /></p>
<p>Vers 1725 avaient été construits de vastes bâtiments abritant d'importants dépôts d'armes, des hangars, des ateliers occupant de nombreux ouvriers militaires et civils.</p>
<p>En 1742 avaient été remis en état les anciens murs du retranchement près la porte Sainte Barbe.</p>
<p>Construction d'un nouveau bâtiment en 1763 comprenant une salle de mathématique, une salle de dessin et le logement du concierge pour l'école d'artillerie.</p>
<p>En 1770 la citadelle étant insuffisante, le retranchement avait reçu un dépôt de matériel de guerre. La porte Sainte Barbe avait été interdite au public, remplacée par un pont de bois à péage sur la Moselle en Chambiere qui avait été démoli par les glaces en 1784.</p>
<p>Une petite place avait été créée en 1832 devant la porte de l'arsenal en démolissant les maisons situées à l'entrée de la rue de l'arsenal, qui gênaient la circulation.</p>
<p>Jusqu'en 1865 l'arsenal avait possédé un célèbre canon pris par les français à Coblentz en l'an huit. Pour le transporter à Paris avait été fabriqué un chariot spécial tiré par 18 chevaux. Le canon aurait servi pour édifier la statue de l'Empereur de la place Vendôme.</p>
<p>En 1870 l'arsenal avait été occupé par les militaires convalescents installés sous des tentes.</p>
<p>Deux ans plus tard les ateliers de l'arsenal employaient 500 ouvriers civils et 250 militaires. 50.000 fusils, 8.000 pistolets et un grand nombre de sabres, de lances, etc... se trouvaient dans la grande salle d'armes.</p>
<p><strong>L'évolution au XXème siècle</strong><br /></p>
<p>Début 1900 la ville avait été autorisée à acquérir et démolir le moulin de la basse Seille dans les six mois. Ce vieux moulin autrefois propriété de la cathédrale était dit moulin saint Paul. Lors de la démolition avait été trouvée la muraille de l’ancienne enceinte.</p>
<p>Le canal et les vannes du moulin avaient été nivelés et le terrain affecté à une promenade pour la population du quartier. La vieille tour et le mur d’enceinte avaient été conservés. Près de la tour un passage voûté avait été découvert.</p>
<p>Près de l'ancienne église des Carmes lors de la démolition du rempart des ossements avaient été découverts provenant probablement du monastère.</p>
<p>La porte de Sainte Barbe avait été démolie avec une partie du mur d'enceinte.</p>
<p>Deux rues se trouvent actuellement dans l'ancien retranchement de Guise, la rue des Remparts où se trouve la direction départementale de la protection des populations et la rue du général Fournier où est situé le collège Metz Arsenal.<br />
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<p><strong>Quelques vestiges du passé</strong><br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/IMGP0739.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.IMGP0739_s.jpg" alt="" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/IMGP0741.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.IMGP0741_s.jpg" alt="" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/IMGP0752.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.IMGP0752_s.jpg" alt="" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/IMGP0753.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.IMGP0753_s.jpg" alt="" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/IMGP0743.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.IMGP0743_s.jpg" alt="" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/IMGP0748.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.IMGP0748_s.jpg" alt="" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/IMGP0748bis.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.IMGP0748bis_s.jpg" alt="" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/IMGP0749.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.IMGP0749_s.jpg" alt="" /></a><br />
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<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Retranchement-de-Guise2#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2075Boulevard Paixhansurn:md5:efc23e5cba2f15658678033d74f38eb92013-07-29T15:10:00+02:002013-07-29T17:20:16+02:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXIIIe siècleXIVe siècleXIXe siècleXVe siècleXVIe siècleXXe siècle <p>La montagne Chèvremont descendait jusqu'à la Dairangerue citée dans différents actes entre les XIIIème et XVIème siècles.</p>
<p>La rue d'Aiest était en arrière et parallèle au boulevard actuel et probablement remplacée par celui-ci. Elle bordait l'ancien quartier d'Aiest ou grand Meiss, devenu en 1552 le retranchement de Guise.</p>
<p>Cette rue communiquait du pont des basse grilles à la basse Seille.</p>
<p>Ce fut autrefois une rue militaire qui lors de la construction du rempart avait coupée la rue des Grands Carmes qui se prolongeait vers la porte Sainte Barbe.</p>
<p>C'est vers 1832 que la rue avait été pavée.</p>
<p>La maison des orphelins de la providence créée à l'évêché avait été transférée vers 1849 dans cette rue au n° 6 et confiée aux sœurs de Saint Vincent de Paul.</p>
<p>Un vaste potager longeant la rue était devenu vers 1810 le jardin botanique de la ville. Il avait ensuite été rattaché à la maison des orphelins.</p>
<p>L'école d'artillerie avait été construite vers 1830 sur l'emplacement du couvent des Carmes.
Dans le parc avait été conservé une travée avec fenêtre ogivale de l'église des Carmes.</p>
<p>Appelé rue militaire ou rue du rempart, le nom de rue Paixhans lui avait été donné en souvenir du général né à Metz en 1783.</p>
<p>En 1902 un plan des travaux à faire avait été adopté concernant le nivellement entre le pont des basses grilles et la porte des Allemands. Le rempart qui longeait la rue deviendrait une promenade et la rue serait élargie.</p>
<p>En décembre malgré une température sibérienne les travaux ayant continué, le déblaiement était terminé jusque devant les orphelins de la Providence ainsi que devant le casino des officiers d’artillerie.</p>
<p>En janvier 1903 la démolition des remparts était à peu près terminé tout au long de la rue Paixhans. En mars le passage voûté et la porte monumentale de l’arsenal d’artillerie étaient démolis. Un trottoir avait été fait en face de la chapelle des orphelins.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/015__13_.jpg" title="Collection D. Mahut"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.015__13__s.jpg" alt="Collection D. Mahut" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Le nivellement était suffisamment avancé pour envisager la construction d'immeubles qui ne pouvaient être que des maisons isolées dont les façades devraient avoir un certain cachet architectural. Ces maisons étaient prévues pour être habitées à la fin de l'année 1903 par des familles d’officiers ou d’employés.</p>
<p>La rue Paixhans avait été transformée en boulevard à double voie avec plantation d’arbres dans le milieu.</p>
<p>Découverte dans le rempart vis à vis de la maison des orphelins et près du moulin de la basse Seille de la muraille qui devait enfermer le quartier d'Aiest ainsi qu'une vieille tour.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/020__12_.jpg" title="Collection D. Mahut"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.020__12__s.jpg" alt="Collection D. Mahut" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>En 1904 construction d'une école d'une longueur d'environ 100 mètres, composée de trois corps de bâtiment. Cette constructions comprenait une école de garçons au sud, une école de filles au nord avec au milieu une halle de gymnastique et des logements. Dans la cave de l'école de garçons et séparé de celle-ci, établissement de bains avec douches à usage public.</p>
<p>En 1936 se trouvaient au n° 17 la société des produits métallurgiques de l'est, n° 29/31 des bains publics, n° 33 le garage des remparts, puis l'arsenal n° 1 parc régional de réparation et d'entretien du matériel.<br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/pub__autour__cathedrale_018.JPG" title="Année 1910"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.pub__autour__cathedrale_018_t.jpg" alt="Année 1910" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/pub_autour__cathedrale__022.JPG" title="Année 1933"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.pub_autour__cathedrale__022_t.jpg" alt="Année 1933" /></a><br /></p>
<p>N° 2 fabricant de meubles, n° 6 orphelinat de la Providence, n° 14 épicerie, n° 16 l'école normale d'institutrice auparavant l'école d'artillerie détruite par un incendie en 1919, n° 20 cafetier. <br />
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<iframe width="200" height="350" frameborder="0" scrolling="no" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=boulevard+paixhans+metz&aq=&sll=49.123872,6.180542&sspn=0.000621,0.001133&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Boulevard+Paixhans,+57000+Metz&ll=49.122015,6.183307&spn=0.004915,0.004292&z=16&output=embed"></iframe><br /><small><a href="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=boulevard+paixhans+metz&aq=&sll=49.123872,6.180542&sspn=0.000621,0.001133&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Boulevard+Paixhans,+57000+Metz&ll=49.122015,6.183307&spn=0.004915,0.004292&z=16" style="color:#0000FF;text-align:left">Agrandir le plan</a></small>
<p><br /></p>
<iframe width="500" height="300" frameborder="0" scrolling="no" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=boulevard+paixhans+metz&aq=&sll=49.123872,6.180542&sspn=0.000621,0.001133&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Boulevard+Paixhans,+57000+Metz&layer=c&cbll=49.121809,6.183138&panoid=q_4Lw9NMyXAD3Ye8FaSi0Q&cbp=13,164.13,,0,0&ll=49.116959,6.183157&spn=0.016853,0.042915&z=14&output=svembed"></iframe><br /><small><a href="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=boulevard+paixhans+metz&aq=&sll=49.123872,6.180542&sspn=0.000621,0.001133&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Boulevard+Paixhans,+57000+Metz&layer=c&cbll=49.121809,6.183138&panoid=q_4Lw9NMyXAD3Ye8FaSi0Q&cbp=13,164.13,,0,0&ll=49.116959,6.183157&spn=0.016853,0.042915&z=14" style="color:#0000FF;text-align:left">Agrandir le plan</a></small>
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<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Boulevard-Paixhans#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2065Quai du Rimporturn:md5:1943d6437cc7d18dc662f44b798a637d2013-07-15T15:09:00+02:002013-07-15T16:06:45+02:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXIXe siècleXVe siècleXVIe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>Ce quai longe la Moselle depuis le pont Saint Georges jusqu'au pont des basses grilles.</p>
<p>Il avait primitivement porté le nom de quai du Rhimport, puis à l'installation des juifs s'était appelé Quai des Juifs pour devenir en 1816 quai de l'Arsenal et reprendre finalement son ancien nom de quai du Rimport.</p>
<p>En 1257 un jardin était cité en Rinport, puis en 1288 une maison en Rimport. en 1304 une maison en la ruelle de la Stuve (étuve) au Raimport.</p>
<p>Au XVème siècle une ruelle était dite les chevaliers chaudoille. Philippe de Vigneulles aurait habité à l'ostellerie du Rouge Lion au Rhin port ou Palromport.</p>
<p>Le Rhin port avait été un lieu de débarquement du bois. Ce quai était occupé par les chantiers des scieurs de long. Des murs avaient été construits en 1515 pour assainir le quartier.</p>
<p>Au XVIIème siècle étaient citées la maison du Lion Rouge, la petite ruelle du Rimport qui descendait vers la Moselle et la rue aux Fagots.</p>
<p>Dans un vieux bâtiment avait été fondée en 1619 un hospice destiné aux malades israélites qui n'étaient pas acceptés dans les hospices chrétiens. Les installations, de simples lits étaient destinés aux personnes de passage ou aux pauvres.</p>
<p>En 1626 un crucifix était placé sur la porte d'une maison au Rimport. Le 13 octobre 1672 le chapitre de la cathédrale y avait loué à Alexandre Morhange la maison appelée maison de l'épée.</p>
<p>Un hôpital proche de l'hospice avait été créé en 1739, dont les malades étaient visités par des médecins et soignés par des gardes malades.</p>
<p>L'année 1738 Belle Isle envisageant l'élargissement de la rue, la communauté israélite avait offert l'établissement à ses frais d'une communication avec le pont Saint Georges. Trois maisons étaient à démolir et le mur du quai à refaire.</p>
<p>Lors d'une visite de la voirie en juin 1740 plusieurs particuliers n'avaient pas fait faire de chenaux en fer blanc du toit de leur maison jusqu'au rez de chaussée.</p>
<p>Les maisons à démolir avaient été acquises par la communauté juive et la démolition avait commencée.</p>
<p>Nicolas Petit, marchand huilier, avait accepté qu'on démolisse une partie de sa maison et qu'il se contenterait de la partie restante.</p>
<p>Un de ses voisins maitre Vernier, notaire royal, n'ayant pas été informé, avait demandé à conserver sa cave qui renfermait des latrines avec la porte qui conduisait à la rivière et dans laquelle il conservait son bois. Celle-ci était enclavé dans le terrain restant à Nicolas Petit.</p>
<p>Ce morceau de terrain au bas du pont Saint Georges formait l'angle de la rue sur lequel Nicolas Petit projetait de reconstruire une maison. La cave de maitre Vernier empêchant la reconstruction, il demandait qu'elle lui soit laissée et qu'en compensation il la paierait avec l'indemnité qu'il attendait pour sa partie du terrain perdu.</p>
<p>Une maison avec des lézardes et les planchers détachés de la façade menaçait de s'effondrer le 26 mars 1783. Obligation avait été faite de la démolir dans les 24 heures.</p>
<p>Une excavation du pavé devant la maison de la veuve de Raphael Oury le 20 mars 1787 pouvait occasionner le renversement des voitures ou la chute des gens à pieds.</p>
<p>Cette excavation avait été produite par un tuyau en bois partiellement pourri qui conduisait les eaux de l'immeuble à la rivière. La conduite était à refaire en bonne maçonnerie voûtée.</p>
<p>La rue en septembre 1789 était totalement barrée par des tas de moellons provenant des démolitions des maisons appartenant à Olry Israël et Jacob Morhange.</p>
<p>Du côté de la rivière les moellons occupaient environ 12 pieds de la largeur de la rue et du côté opposé au pied du bâtiment neuf environ 9 à 10 pieds de large, de façon qu'il ne restait qu'environ 10 pieds de passage lequel était barré par des piquets.</p>
<p>Sur la façade de la maison un surplomb de 17 pouces soutenu par un étais posé sur la croisée du premier étage menaçait de chuter et les propriétaires étaient dans l'obligation de le démolir.</p>
<p>Depuis environ un an un échafaudage fait avec des cordages pourris, ayant servi à la construction occupait une partie de la rue. L'entrepreneur avait promis de terminer l'enduit et de démonter rapidement l'échafaudage.</p>
<p>Environ un mois plus tard, rien n'avait bougé.</p>
<p>Convoqués les propriétaires avaient été condamnés à enlever dans les trois jours les moellons provenant de la démolition, à arracher les piquets devant la maison de manière à libérer le passage, à démolir dans le même délai la partie de la façade neuve qui surplombait, à enlever l'échafaudage et à faire enlever les pierres de taille posées au pied du mur de la maison.</p>
<p>A la révolution l'hospice avait fermé mais avait rouvert peu après.</p>
<p>Proche de l'hospice existait anciennement un abattoir dans un bâtiment sur le quai, dans lequel avait été installé par la suite des bains destinés aux israélites.</p>
<p>Vers le milieu du quai se trouvait un abreuvoir et près du pont un passage pour la vidange des fosses d'aisances se jetait dans la Moselle. Des latrines publiques y étaient adossées.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/rimport012__2_.jpg" title="Collection D. Mahut"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.rimport012__2__t.jpg" alt="Collection D. Mahut" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Un lavoir découvert établi le long de la rivière avait été remplacé vers 1850 par deux bateaux lavoirs.
Le mur du quai avait aussi été refait à la même période.</p>
<p>Le vieux bâtiment destiné depuis 2 siècles aux malades du culte juif avait été vendu. Pour le remplacer un nouvel hospice avait été construit en 1865 rue de l'Arsenal près de la synagogue.</p>
<p>La mise en place d'égouts en 1866 avaient mis à découvert les fondations d'une tour octogonale dont les murs avaient deux mètres d'épaisseur, près du pont des basses grilles.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/arsenal_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.arsenal_-_1_t.jpg" alt="" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>En avril 1933 procès contre les locataires congédiés des maisons de tolérance n° 7, 10, 13, 17, 19/21, 37/39 pour les démolir.</p>
<p>En 1936 la ville de Metz était devenue propriétaire de toutes les maisons sauf celle du n° 29. Au n° 9/11 une boucherie, les n° 15 et 17 étant encore inhabitées.<br />
<br /></p>
<iframe width="500" height="250" frameborder="0" scrolling="no" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=quai+du+rimport+metz&aq=&sll=49.020923,6.765952&sspn=1.268008,2.320862&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Quai+du+Rimport,+57000+Metz,+Moselle,+Lorraine&ll=49.123679,6.181065&spn=0.001755,0.005354&z=17&output=embed"></iframe><br /><small><a href="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=quai+du+rimport+metz&aq=&sll=49.020923,6.765952&sspn=1.268008,2.320862&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Quai+du+Rimport,+57000+Metz,+Moselle,+Lorraine&ll=49.123679,6.181065&spn=0.001755,0.005354&z=17" style="color:#0000FF;text-align:left">Agrandir le plan</a></small>
<p><br /></p>
<iframe width="500" height="300" frameborder="0" scrolling="no" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=quai+du+rimport+metz&aq=&sll=49.020923,6.765952&sspn=1.268008,2.320862&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Quai+du+Rimport,+57000+Metz,+Moselle,+Lorraine&layer=c&cbll=49.123872,6.180542&panoid=Uxzia83gtiSYCEsd0xEVZw&cbp=13,190.64,,0,-2.69&ll=49.119037,6.180582&spn=0.016853,0.042915&z=14&output=svembed"></iframe><br /><small><a href="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=quai+du+rimport+metz&aq=&sll=49.020923,6.765952&sspn=1.268008,2.320862&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Quai+du+Rimport,+57000+Metz,+Moselle,+Lorraine&layer=c&cbll=49.123872,6.180542&panoid=Uxzia83gtiSYCEsd0xEVZw&cbp=13,190.64,,0,-2.69&ll=49.119037,6.180582&spn=0.016853,0.042915&z=14" style="color:#0000FF;text-align:left">Agrandir le plan</a></small>
<p><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/Quai-du-Rimport#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2063Rue de l'Arsenal - Rue du Rabbin Elie Blochurn:md5:f046e72937833ac97539df6b319d12682013-07-03T14:51:00+02:002013-07-03T14:51:00+02:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXIXe siècleXVIe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>Du bas de la rue des Jardins à la rue Paixhans, ces deux rues avaient à l'origine pour seul nom rue des Juifs.</p>
<p>La rue avait ensuite été nommée rue de l'Arsenal en raison de la construction du dépôt d'artillerie au retranchement de Guise.</p>
<p>En 1565 quelques juifs avaient obtenu l'autorisation de séjourner à Metz pour une durée d'un an. Deux ans plus tard, quatre familles avaient reçu un permis de résidence dans le quartier Saint Ferroy contre une somme de 200 livres à payer chaque année au profit des pauvres.</p>
<p>Au tout début du XVIIème siècle 24 familles juives étaient installées à Metz. Il leur avait été permis d'acheter des maisons uniquement dans le quartier qui était délimité par des crucifix en pierre à l'entrée de la rue des Juifs et dans la rue Saint Ferroy vis à vis de la ruelle aux Foins.</p>
<p>Ils étaient autorisés à prêter de l'argent pour un temps limité. Payant des charges publiques, 150 livres supplémentaires étaient à régler chaque année pour le pain des prisonniers de la conciergerie.</p>
<p>Portant un costume et obligés d'avoir un chapeau jaune, lors des dimanches et fêtes catholiques ils n'avaient pas l'autorisation de quitter leur quartier.</p>
<p>En 1619 dans une vieille maison à ouvertures ogivales, avait été établie une synagogue. Les hommes avaient un local distinct des femmes.</p>
<p>Un préjugé les accusait de faire revivre la passion du Christ par la crucifixion d'un enfant chrétien. Ainsi en 1670 le juif Raphael Lévy avait été brulé, le parlement étant convaincu qu'il avait enlevé un enfant pour célébrer les fêtes juives.</p>
<p>Des vendeurs catholiques de fruits et légumes s'installaient vers 1699 devant la synagogue, contre la volonté du curé de Sainte Ségolène, mais avec l'assentiment des israélites.</p>
<p>Une petite maison extrêmement vieille avec son petit jardin du côté des remparts, était en ruine en août 1706. Reconstruite cette nouvelle construction englobant le jardin avait une face sur la rue des Juifs et l'autre face sur le rempart.</p>
<p>Une autre maison proche des grilles du Rhimport était à reconstruire en 1708 avec une porte d'entrée et deux fenêtres donnant sur la Moselle. Une autorisation avait été demandée pour faire une canalisation donnant dans la rivière.</p>
<p>Une maison au bout de la rue avec une cour à l'arrière donnant sur le rempart appartenait au sieur Limbourg. Celui-ci en 1713 souhaitait y construire une maison de trois étages, mais n'ayant pas suffisamment de place pour un escalier, il demandait l'autorisation de le construire du côté du rempart sur une longueur de 12 pieds tout en laissant un passage pour qu'un char de foin puisse y circuler.</p>
<p>Vers 1715 pour marquer les limites du quartier de nouvelles bornes avaient été plantées et un crucifix transféré dans le cimetière de Sainte Ségolène.</p>
<p>En 1718 par lettres patentes les juifs avaient été soumis à une rente de 40 livres par famille en faveur du duc de Brancas, remplacée par une somme globale de 20.000 livres.</p>
<p>Michel Picard se disait propriétaire dans la rue des Juifs d'une maison donnant sur une petite place située au bas de la rue des sœurs Colette.
Le pavé sur la place devant sa maison servait au dépôt de matériaux pour la construction des nouvelles maisons dans les environs. Du bois de chauffage y était déchargé pour le scier ou le fendre. Cette place était considérée comme publique, néanmoins Michel Picard avait reçu l'ordre de faire réparer le pavé. Celui-ci avait réclamé que les frais soient à la charge de la ville.
La ville avait ordonné en août 1721 que le pavé soit à la charge du propriétaire sur 12 pieds de large devant sa maison. Le surplus du pavé de la place jusqu'au ruisseau de la rue serait à la charge de la ville.</p>
<p>David Oulef possédait une maison faisant face au rempart sans aucun voisin ni à droite ni à gauche. Pour une reconstruction à neuf, en mai 1724 il avait obtenu du directeur des fortifications l'autorisation d'empiéter sur le terrain du rempart à condition d'y construire un mur soutenant le rempart en laissant 12 pieds de large pour le chemin.</p>
<p>En avril 1728 il se trouvait dans la rue quantité d'immondices et de trous où croupissaient des eaux, rendant la rue impraticable pour les passants.</p>
<p>Trois ou quatre maisons formant un bloc avaient des murs séparatifs communs dont une maison plus élevée comportant cinq étages. Certains murs avaient été construits en porte à faux et n'étaient soutenus que par le plancher. Les murs de façade étaient à reconstruire en les liant tous ensembles pour maintenir les différents immeubles. A cet endroit en juin 1729 la rue n'avait de largeur que 7 pieds 13 pouces alors qu'à un autre endroit elle mesurait 14 pieds 10 pouces.</p>
<p>D'après une ordonnance de 1734 tout israélite venant résider à Metz devait payer 45 livres de droit d'habitation.</p>
<p>En 1733 le carrefour où aboutissaient les rues des casernes, des juifs, de la grande boucherie et du pont Saint Georges rendaient cet endroit très fréquenté.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/ruedesjuifs_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.ruedesjuifs_-_1_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>L'entrée ou la sortie du quartier des juifs du côté des casernes Saint Pierre était resserrée le bout de la rue n'ayant que 9, 10 ou 12 pieds de large et la rue étant masquée par la maison d'un boulanger. Il n'était presque pas possible pour les voituriers d'entrer ou de sortir de la rue ni de se rendre du côté du pont Saint Georges sans risque.</p>
<p>Pour rendre l'accès plus facile, il avait été prévu que la petite maison vis à vis de l'abreuvoir et une partie de l'ouvroir ainsi que la maison suivante seraient démolies, puis ensuite rétablies avec un angle rentrant de 6 pieds.</p>
<p>En 1738 l'entrée de la rue avait été rélargie.</p>
<p>506 ménages soit 1960 personnes habitaient en 1740 dans les 161 maisons du quartier qui leur était assigné.</p>
<p>La communauté des juifs était propriétaire en 1743 de la boucherie située dans la rue des Juifs et dont l'autre façade donnait sur le quai. Celle-ci avait toujours eu un égout qui conduisait les eaux dans la Moselle, de même que toutes les autres maisons donnant sur le quai.</p>
<p>Le bureau des finances de la ville avaient bien voulu le laisser dans le même état qu'il était avant la construction du quai. La communauté juive s'était cependant trouvée dans la nécessité de démolir l'égout pour en reconstruire un nouveau capable de résister aux voitures qui passaient et repassaient journellement dans la rue.</p>
<p>En 1766 une maison située dans le quartier et appartenant à la cathédrale avait été vendue aux juifs.</p>
<p>La communauté des juifs en 1783 désirait embellir la façade de leur synagogue par un blanchissage, la permission leur avait été donnée le 22 juillet.</p>
<p>Située vers le milieu de la rue, l'angle inférieur de la maison dite du crucifix excédait la toiture de la maison voisine et se trouvait en très mauvais état avec des chutes de pierres et des lézardes dans la façade.
Ne connaissant pas le propriétaire les juifs avaient dit que le sieur Jonas demeurant rue des sœurs Colette était chargé de l'entretien de la maison puisqu'il en encaissait les loyers.
Jonas Levy avait déclaré le 7 septembre 1786 que pour éviter de plus grands frais, il promettait de faire toutes les réparations nécessaires à l'angle de la maison.<br /></p>
<p>Les juifs de Metz avaient une existence légale. Par décret de 28 septembre 1790, déclarés citoyens français ils étaient au nombre de 3.000 à Metz.</p>
<p>Le 26 décembre 1794 le commissaire des guerres avait procédé à la vente de 200 moutons qui étaient parqués dans la synagogue.</p>
<p>Une école primaire israélite avait été créée en 1818. Création également d'une école rabbinique en 1829 au n° 47.</p>
<p>La synagogue créée en 1619 avait été interdite en 1844 en raison de sa vétusté. Une nouvelle synagogue avait été construite en 1848 et inaugurée le 30 août 1850.</p>
<p>En 1865 construction à côté de la synagogue de l'hospice israélite, auparavant situé au quai des Juifs.</p>
<p>En 1870 se trouvaient au n° 41 à 45 le temple israélite, n° 47 à 51 l'hospice israélite, n° 59 l'école primaire israélite, n° 71 à 73 le consistoire israélite, n° 75 à 77 la salle d'asile logement des pauvres.</p>
<p>En 1904 le quartier n’était plus recherché par la population juive qui lui préférait les quartiers du centre.</p>
<p><strong>Les commerces en 1936</strong></p>
<p>N° 1/3 Bar Franco-Espagnol, n° 7 coiffeur, n° 9 lingerie, n° 11 cafetier, n° 15 boucherie, n° 23 épicerie, n° 25 boulangerie, n° 27 vins au détail, n° 29 boulangerie, n° 35 boulangerie, n° 41 synagogue et hospice israélite, n° 61/65 épicerie, n° 67 les Eco, n° 69 épicerie, n° 71 caisse centrale de secours israélite, n° 83 transports, <br /></p>
<p>N° 2/4 café, n° 6 épicerie, n° 16 épicerie, n° 18 boucherie. <br />
<br /></p>
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<p><br /></p>
<iframe width="500" height="300" frameborder="0" scrolling="no" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=Rue+de+l'arsenal+Metz&aq=&sll=49.122474,6.1798&sspn=0.002486,0.004533&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Rue+de+l'Arsenal,+57000+Metz,+Moselle,+Lorraine&layer=c&cbll=49.123308,6.180178&panoid=ACqS_eZ14wv8ANKXVfyaNQ&cbp=13,85.76,,0,0&ll=49.118476,6.180153&spn=0.016853,0.042915&z=14&output=svembed"></iframe><br /><small><a href="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=Rue+de+l'arsenal+Metz&aq=&sll=49.122474,6.1798&sspn=0.002486,0.004533&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Rue+de+l'Arsenal,+57000+Metz,+Moselle,+Lorraine&layer=c&cbll=49.123308,6.180178&panoid=ACqS_eZ14wv8ANKXVfyaNQ&cbp=13,85.76,,0,0&ll=49.118476,6.180153&spn=0.016853,0.042915&z=14" style="color:#0000FF;text-align:left">Agrandir le plan</a></small>
<p><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2013/04/12/Rue-de-l-Arsenal-Rue-du-Rabbin-Elie-Bloch#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2062Rue Marchanturn:md5:c4561369c382b91761914696215a85ea2013-06-17T11:30:00+02:002013-06-26T14:59:43+02:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXIVe siècleXIXe siècleXVe siècleXVIe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>La rue primitivement appelée rue des Carmes en raison du couvent s'y trouvant, aboutissait au grand Meize un vaste terrain transformé en 1552 lors du siège de Metz, prenant le nom de retranchement de Guise.
En 1644 pour distinguer la rue des Carmes de la rue des petits Carmes, elle prit le nom de rue des Grands Carmes.
Cette rue reposant sur les vestiges de la voie romaine de Trèves, aboutissait au grand Meize, puis au pont Remond sur la Seille, situé près de la porte Sainte Barbe flanquée de deux tours.</p>
<p>En 1835 elle était devenue rue Marchant, rappelant le nom d'un ancien Maire de Metz. Le baron Marchant qui avait été professeur à l'école de médecine habitait dans cette rue au n° 11 dans une maison dont il était propriétaire.</p>
<p>Arrivés à Metz au milieu du XIIIème siècle, les Grands Carmes avaient été installés dans la rue en Ayest, futur retranchement de Guise. A la fin de ce siècle ils avaient acheté un terrain pour agrandir leur couvent. Leur église située à l'angle des rues Marchant et Paixhans dont le portail avait été construit vers 1370, n'avait été terminée qu'au début du XVème siècle.</p>
<p>Au XIVème et XVème siècle, quelques maisons étaient situées soit devant les Carmes, soit en la ruelle des Carmes, soit en la ruelle derrière les Carmes. Vis à vis du couvent un hôtel où aurait séjourné vers 1473 l'archevêque de Cologne.</p>
<p>Vers 1550 l'étuve des hommes était située près de l'église des Carmes en la ruelle des Carmes.</p>
<p>Il était interdit aux protestants allant à leur temple situé à cette époque à l'emplacement du retranchement de Guise, de passer par la rue des Grands Carmes.</p>
<p>En 1547 le couvent des Carmes avait été incendié, puis détruit lors de la création du retranchement de Guise. L'église avait été conservée et le monastère reconstruit dans la rue des Carmes à l'arrière de l'église.</p>
<p>Plusieurs maisons avaient été démolies lors de la création du retranchement de Guise.</p>
<p>Vers 1560 - 1580 une maison et sa grange situées sous les remparts étaient contigües au couvent des Carmes et la maison de Bourgogne se trouvait derrière l'église Sainte Ségolène sur la rue qui conduisait au retranchement.</p>
<p>Vers 1610 Paul de Villiers, secrétaire du roi, était domicilié dans la rue des Carmes.</p>
<p>Anne épouse de Henry de Cosson, écuyer, avait en 1679 échangé des vignes contre l'autorisation de percer le mur qui séparait sa maison de celle du couvent des Carmes.</p>
<p>Le couvent des Carmes avait vendu en 1682 à Daniel Couët, avocat au parlement de Metz, un terrain situé entre le mur de l'écurie des Carmes jusqu'au mur de la cuverie de Daniel Couët.</p>
<p>Au n° 1 une modeste habitation avait servi de presbytère à l'église Sainte Ségolène.</p>
<p>Anne le Bachellé avait vendu au sieur de Mardigny en 1705 l'hôtel de Bourgogne. Avec ses vastes dépendances il avait été ainsi nommé parce que la ville y avait logé vers 1770 des seigneurs bourguignons. Une grande salle gothique dite des états de Bourgogne s'y trouvant avait été démolie en 1835.</p>
<p>François de Belchamps en 1750 étant propriétaire d'une maison située rue des Grands Carmes Anciens voulait reconstruire sur les anciennes fondations, autorisation qui lui avait été donnée. La rue avec une largeur de 19 pieds était assez large et permettait le passage des quelques voitures chargées. Par contre les carrosses ne pouvaient l'emprunter en raison de la pente trop difficile. Cette maison avait auparavant appartenu à la famille Legoullon.
Acquise par l'évêché en 1855 la maison devenue l'œuvre des militaires avait servi de foyer du soldat qui y trouvaient des jeux, une salle de lecture et une chapelle jusqu'à la période de l'annexion.</p>
<p>Lors de la révolution l'église des Carmes avait été transformée en magasin de fourrage. Les pyramides qui ornaient les autels auraient été transportées à Paris en 1808. L'église menaçant ruine avait été démolie en 1817.</p>
<p>Les sœurs Colette avaient été expulsées par la révolution. L'église Saint Ferroy située à l'angle des rues Saint Ferroy et Marchant avait été démolie en 1812.</p>
<p>Les dames de Sainte Sophie en 1806 avaient occupé le couvent de l'Ave Maria (couvent des sœurs Colette, n° 16 rue Saint Ferroy et n° 6 rue Marchant) pour y créer un pensionnat. En 1822 la ville y avait subventionné la création d'une école gratuite pour les filles.</p>
<p>En 1860 le couvent avait accueilli les orphelines de Saint Joseph déplacées des Récollets dont les locaux étaient devenus inadaptés.</p>
<p>A l'hôtel de Bourgogne au n° 9 avait été installée l'école normale d'Helfedange. Un vaste jardin accueillait les élèves pour des leçons de botanique et d'horticulture. Un figuier remarquable par son envergure se trouvait dans ce jardin.</p>
<p>L'école avait été agrandie en 1849 avec l'acquisition des maisons voisines.</p>
<p>Très prospère en 1870, les allemands l'avaient occupée puis ayant déclaré les locaux insuffisants, ils s'étaient installés à Saint Clément.
Le bâtiment de l'école normale avait été vendu pour un prix dérisoire.</p>
<p>En 1867 lors de la construction d'un égout depuis la rue Saint Ferroy jusqu'u bas de la rue Marchant , des fouilles avait mis à jour la voie romaine de Trèves. Cette voie où avaient été trouvées des monnaies romaines était plus pentue que la rue de 1867. Par dessus la voie romaine une autre voie plus récente s'arrêtait à la maison des orphelines.</p>
<p>Au XIXème siècle monsieur Piquemal avait reconstruit au n° 19, une grande et superbe résidence au bas de la rue à l'emplacement de l'ancien hôtel abbatial des Carmes. Agrandie avec l'achat de quelques maisons voisines, son gendre monsieur de Bouteiller, archéologue et membre de sociétés savantes en avait hérité.</p>
<p>Face au n° 19 avaient été trouvés lors des travaux, une écuelle romaine en poterie rouge vernissée, deux lampes en terre, un instrument servant de ciseaux, un fer de javelot.</p>
<p>Vers 1870 la trésorerie générale s'y était installée.</p>
<p>La maison vendue aux Pères Franciscains vers 1890, ceux-ci y avaient construit une vaste chapelle.</p>
<p><strong>Les commerces en 1936</strong><br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/zimmermann_-_1.jpg" title="Année 1915"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/.zimmermann_-_1_t.jpg" alt="Année 1915" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>N° 1 blanchisserie, marchands de charbons, n° 5 dentiste, n° 17 à 21 couvent des Franciscains, n° 31 commissariat de police, n° 33 cafetier,</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/pub_autour_cathedrale_bis_015.JPG" title="Année 1919"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/.pub_autour_cathedrale_bis_015_t.jpg" alt="Année 1919" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>N° 6/10 orphelinat Saint Joseph, n° 14 épicerie,<br /><br /></p>
<iframe width="500" height="350" frameborder="0" scrolling="no" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=Rue+Marchant,+Metz&aq=0&oq=rue+marchant+metz&sll=49.020923,6.765952&sspn=1.268008,2.320862&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Rue+Marchant,+57000+Metz&ll=49.122015,6.181237&spn=0.001229,0.002682&z=18&output=embed"></iframe><br /><small><a href="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=Rue+Marchant,+Metz&aq=0&oq=rue+marchant+metz&sll=49.020923,6.765952&sspn=1.268008,2.320862&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Rue+Marchant,+57000+Metz&ll=49.122015,6.181237&spn=0.001229,0.002682&z=18" style="color:#0000FF;text-align:left">Agrandir le plan</a></small>
<iframe width="500" height="314" frameborder="0" scrolling="no" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=6+Rue+Marchant,+Metz&aq=&sll=49.122118,6.180373&sspn=0.000621,0.001133&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=6+Rue+Marchant,+57000+Metz,+Moselle,+Lorraine&layer=c&cbll=49.122403,6.181587&panoid=QEVpnalVzjbj_cKLk5i5tQ&cbp=13,249.34,,0,0&ll=49.11738,6.181612&spn=0.01764,0.042915&z=14&output=svembed"></iframe><br /><small><a href="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=6+Rue+Marchant,+Metz&aq=&sll=49.122118,6.180373&sspn=0.000621,0.001133&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=6+Rue+Marchant,+57000+Metz,+Moselle,+Lorraine&layer=c&cbll=49.122403,6.181587&panoid=QEVpnalVzjbj_cKLk5i5tQ&cbp=13,249.34,,0,0&ll=49.11738,6.181612&spn=0.01764,0.042915&z=14" style="color:#0000FF;text-align:left">Agrandir le plan</a></small>
<p><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2013/03/18/Rue-Marchant#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2044Rue Saint Ferroy ou Rue des sœurs Coletteurn:md5:eefb32ef6f0c6f8ae5f75593d5669f632013-06-11T16:57:00+02:002013-06-11T16:57:00+02:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXIIe siècleXIXe siècleXVe siècleXVIe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>Cette rue située entre la rue de l’Arsenal et la rue Marchant au bas de la montagne Saint Ferroy, communiquait avec la ruelle aux foins. Cette petite ruelle d'un accès extrêmement difficile servait autrefois de limite au quartier des juifs.</p>
<p>A l’origine une chapelle du nom de Saint Ferroy se trouvait dans cette rue qui en avait pris le nom.</p>
<p>En 1190 le curé de Saint Ferroy avait été témoin de la donation du poids de la laine par l'évêque à l'église Saint Thiebault. Un acte de 1195 signalait déjà une chapelle sous l'invocation de Saint Ferroy.</p>
<p>Le comte Albert de Dabord qui possédait le patronage de Saint Ferroy, en avait fait donation aux chanoines de Saint Thiebault, donation approuvé par Bertram évêque de Metz en 1197.</p>
<p>Dénommée vers 1500 vallée Saint Ferroy, cette vallée faisait suite à celle de Chèvremont.</p>
<p><strong>Les sœurs Colette</strong></p>
<p>Le couvent avait été fondé au grand Meize (grand jardin) par la veuve de Wiriat Louve vers 1480 à proximité du couvent des frères Baudes (terrain occupé actuellement par le collège Arsenal). Cette femme avait consacré sa fortune personnelle à la construction du couvent qui
était occupé par les sœurs de Sainte Claire également appelées sœurs Colette.
Avec une règle de vie très stricte, les sœurs vivaient d'aumônes, faisaient abstinence, marchaient pieds nus et couchaient à la dure. Leur but, recueillir des secours pour les vieillards.</p>
<p>Lors du siège de Charles Quint, leur monastère avait été démoli pour la construction du fort au retranchement de Guise.</p>
<p>Pendant quelques années les sœurs Colette avaient été relogées rue des Clercs dans la maison des trinitaires, puis installées en 1563 dans un bâtiment voisin de l'église Saint Ferroy. Erigée en paroisse depuis 1197, ce titre avait été supprimé et l'église Saint Ferroy avait été attribuée aux sœurs. Cette église avait été démolie en 1812.
L'église Saint Ferroy était située à l'angle de la rue Marchand et de nombreux ossements avaient été découverts lorsque des fouilles y avaient été faites.</p>
<p>Avec l’arrivée des sœurs, la rue Saint Ferroy avait pris le nom de rue des sœurs Colette.</p>
<p>Les religieuses du monastère étaient incommodées en 1739 par le manque d'écoulement des eaux. Elles avaient demandé l'autorisation de faire construire à leurs frais un égout qui de leur monastère pourrait rejoindre celui que les juifs avait fait pratiquer jusqu'à la Moselle.</p>
<p>Le couvent des sœurs avait été supprimé à la révolution. Après leur départ en 1790 la rue avait repris le nom de Saint Ferroy. <br />
<br /></p>
<p>Une ordonnance de 1614, confirmée en 1624, permettait aux juifs d'acquérir et de s'installer dans des maisons du quartier Saint Ferroy.</p>
<p>Le quartier des juifs était délimité par une croix de pierre placée en face de la ruelle aux foins. Cette croix avait été déplacée ensuite dans le cimetière de Sainte Ségolène.</p>
<p>Une chaine tendue la nuit en travers de la rue empêchait le passage des juifs, la sortie de leur quartier étant interdite de nuit ainsi que les dimanches et les jours de fête.</p>
<p>En 1720 le pavé de la rue était à rabaisser pour rendre la rue moins difficile. Devant les maisons des sieurs Georgin et Molina le pavé était si élevé qu'il formait un talus. Cette élévation était due à la construction d'une fontaine dans la maison de défunt sieur Georgin.
Sa veuve ne s'opposait pas au rabaissement du pavé de sa maison à condition que le prix en soit réglé par la ville. Ses voisins acceptaient que les travaux soient faits aux frais de la ville devant la maison Georgin, alors qu'ils acceptaient de payer eux même les travaux devant leur propre maison. L'important était que la rue devienne praticable aux chevaux et aux voituriers.</p>
<p>Une maison d'habitation avait une superbe cage d'escalier en bois avec galerie à balustres sculptées.</p>
<p>Une vieille maison de la rue s'était écroulée en 1817 causant la mort de trois personnes.</p>
<p><strong>Les commerces en 1936</strong><br /></p>
<p>N° 5 laiterie, n° 7 marchand de charbons, n° 9 cordonnier, n° 23 café des Bons Enfants.</p>
<p>N° 2 café Franco-Belge, n° 4 épicerie, n° 18 Blanchisseuse, marchand de charbons.<br />
<br /></p>
<iframe width="500" height="300" frameborder="0" scrolling="no" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=Rue+Saint-Ferroy,+Metz&aq=0&oq=rue+saint+ferroy&sll=49.122394,6.180017&sspn=0.001243,0.002242&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Rue+Saint-Ferroy,+57000+Metz,+Moselle,+Lorraine&ll=49.122316,6.180319&spn=0.001053,0.002677&z=18&output=embed"></iframe><br /><small><a href="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=Rue+Saint-Ferroy,+Metz&aq=0&oq=rue+saint+ferroy&sll=49.122394,6.180017&sspn=0.001243,0.002242&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Rue+Saint-Ferroy,+57000+Metz,+Moselle,+Lorraine&ll=49.122316,6.180319&spn=0.001053,0.002677&z=18" style="color:#0000FF;text-align:left">Agrandir le plan</a></small>
<iframe width="500" height="300" frameborder="0" scrolling="no" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=rue+saint+ferroy+metz&aq=&sll=49.122604,6.180217&sspn=0.009886,0.017939&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Rue+Saint-Ferroy,+57000+Metz,+Moselle,+Lorraine&layer=c&cbll=49.122184,6.180287&panoid=77_ZBJdTgXr4NNa5OM9O4A&cbp=13,354.17,,0,0&ll=49.117352,6.180325&spn=0.016853,0.042915&z=14&output=svembed"></iframe><br /><small><a href="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=rue+saint+ferroy+metz&aq=&sll=49.122604,6.180217&sspn=0.009886,0.017939&t=h&ie=UTF8&hq=&hnear=Rue+Saint-Ferroy,+57000+Metz,+Moselle,+Lorraine&layer=c&cbll=49.122184,6.180287&panoid=77_ZBJdTgXr4NNa5OM9O4A&cbp=13,354.17,,0,0&ll=49.117352,6.180325&spn=0.016853,0.042915&z=14" style="color:#0000FF;text-align:left">Agrandir le plan</a></small>
<p><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2013/03/01/Rue-Saint-Ferroy-ou-Rue-des-s%C5%93urs-Colette#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2036Place des Maréchauxurn:md5:b6b9828904857925dafb093e8475973b2013-06-02T15:25:00+02:002013-06-07T07:58:28+02:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXIXe siècleXVe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>Cette place autrefois Haut de Sainte Ségolène rappelait la corporation du métier de maréchaux. Elle se trouvait proche de la porte Moselle près de l'église Sainte Ségolène dont la paroisse comprenait autrefois surtout des artisans.</p>
<p>Elle avait été anciennement un lieu de sépulture, lors de fouilles des tombeaux et des ossements y ayant été trouvés.</p>
<p><strong>Mystère</strong><br /></p>
<p>Jeanne arrivée en 1436 à la Grange aux Ormes à Montigny, aurait été reconnue par ses frères. Elle s'était ensuite rendue au Luxembourg, puis revenue à Metz avait épousé <strong>Robert des Armoises</strong>, peut-être en l'église Saint Privat de Montigny.</p>
<p><strong>Était ce Jeanne d'Arc sauvée des flammes ou une autre Jeanne ?</strong></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/IMG_3638.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.IMG_3638_t.jpg" alt="" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Le couple avait habité l'une des deux maisons à arcades qui faisaient saillie sur l'alignement de la rue Boucherie Saint Georges.
La population avait donné à cette maison le nom de maison de Jeanne d'Arc et disait que la nuit sur le balcon au-dessus des arcades, apparaissait une dame blanche.</p>
<p>Les maisons à arcades avaient été démolies en 1852 puis rebâties.<br /><br /></p>
<p>Vers 1720 la place comptait 7 maisons dont la maison de cure en haut de la rue des Grands Carmes (rue Marchant) ayant communication avec l'église.</p>
<p><strong>État de la place en 1731</strong></p>
<p>D'après l'alignement donné au chanoine de l'église Saint Sauveur concernant la construction de sa maison située entre les rues des Boucheries Saint Georges et de Coffe Millet, cette maison de la place avait une hauteur convenable à l'utilité publique.
Après examen du terrain pour rendre la place praticable et utile, de la terre et des immondices étaient à enlever aux frais des propriétaires.</p>
<p>Depuis plusieurs années un amas considérable de brocaille avec des pierres de taille et des décombre de bâtiments, provenait des entrepreneurs ayant construit les bâtiments. La place était impraticable tant pour les voituriers que pour les gens à pieds mais aussi pour les voisins de la place.</p>
<p>Dans le cas où en décembre la brocaille n'aurait pas été enlevée par les ouvriers des entreprises, l'enlèvement serait fait par le voyer aux frais des entrepreneurs également condamnés à 3 livres d'amende.</p>
<p>L'enlèvement des terres et le rabaissement de la place ordonné le 13 juillet 1731 avait nécessité de dépaver la rue Ecochemillot. Le 5 janvier 1734 pour repaver la place des Maréchaux, deux toises de pavé étaient à payer par les riverains de la place, le reste étant aux frais de la ville.
Les propriétaires de la rue Ecochemillot avaient trois jours pour refaire le pavé de leur rue à leur frais.</p>
<p>Le mur de face d'une maison du côté de la place des Maréchaux suivait un alignement irrégulier formant un recoin en montant la rue des sœurs Colette. En août 1737 pour rendre la rue plus régulière, la face de la maison du côté de la place avait été toisé en ligne droite depuis l'angle. Le dégagement de la rue des sœurs Colette était gêné par différents escaliers saillants dans la rue. Les escaliers à l'extérieur étaient à supprimer dans la quinzaine pour les réinstaller à l'intérieur des maisons.</p>
<p>Charles Malardot né au n° 1 de la place avait été le restaurateur des vieilles fresques de l'ancienne église Sainte Ségolène.</p>
<p>La fontaine Sainte Constance avait été érigée en 1867 sur la place. Cette fontaine rappelait le souvenir de la fille du couple Hollandre Piquemal, décédée dans sa maison rue de la glacière.</p>
<p><strong>Commerces en 1936</strong><br /></p>
<p>N° 1 tabac, n° 2 boulangerie, n° 3 bibliothèque paroissiale, n° 5 boucherie charcuterie.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2013/02/21/Place-des-Mar%C3%A9chaux#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2034Rue du Coffe Milleturn:md5:441bfafb657ce72d58f065b0a2ad1ed62013-05-22T15:01:00+02:002013-06-01T17:20:37+02:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXIXe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècle <p>En 1690 existait une maison à l'emplacement de l'entrée d'une ruelle de 12 pieds de large, appelée Cassemelat (en langage ancien- melat - milias correspondait à millet).</p>
<p>Soit Coffe provient d'écosse (écosser le millet), soit casser le millet. En écriture ancienne on pouvait confondre le s avec le f, qui s'écrivait de la même façon. Le nom Cassemelat pouvait se lire Caffemelat.</p>
<p>Sur une affiche datée du 5 janvier 1734, le nom de cette rue était inscrit comme suit : <strong>Ecochemillot</strong>.</p>
<p>Un moulin à huile mû par un cheval aurait existé dans cette ruelle. Il avait probablement écrasé ou cassé du millet qui était utilisé pour le potage.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/rue_coffe_millet_plan_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.rue_coffe_millet_plan_-_1_t.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Cette rue qui communiquait de la place des Maréchaux avec la rue Boucherie Saint Georges était parallèle à cette dernière rue. Actuellement elle conduit du pont Saint Georges à la rue Saint Ferroy.</p>
<p>Une petite ruelle d'un accès extrêmement difficile dite rue du foing servait autrefois de limite au quartier des juifs.</p>
<p>Les petites maisons de la rue étaient occupées par des journaliers et des ouvriers. Le sieur Jacquelard y possédait une fonderie de cloches.</p>
<p>En haut de la rue une maison avait gardé pendant environ un siècle le bonnet rouge des patriotes révolutionnaires qui les protégeait.</p>
<p>Avant l'annexion les lois de la justice conservées dans un petit bâtiment de la rue avaient été transférées dans la prison. La guillotine déposée au même endroit y était restée jusqu'en 1875 date à laquelle on l'avait également transportée à la prison.</p>
<p>Le petit bâtiment n'étant pas inscrit sur la matrice cadastrale, ni au rôle de la contribution foncière, avait été considéré comme sans propriétaire et vendu au profit de l'état.</p>
<p><strong>Aucun commerce en 1936</strong>.<br />
<br /></p>
<iframe width="500" height="300" frameborder="0" scrolling="no" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://maps.google.fr/maps?hl=fr&ie=UTF8&t=h&ll=49.12245,6.179128&spn=0.000878,0.002677&z=18&output=embed"></iframe><br /><small><a href="http://maps.google.fr/maps?hl=fr&ie=UTF8&t=h&ll=49.12245,6.179128&spn=0.000878,0.002677&z=18&source=embed" style="color:#0000FF;text-align:left">Agrandir le plan</a></small>
<!-- <hr/> -->
<iframe width="500" height="300" frameborder="0" scrolling="no" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://maps.google.fr/maps?hl=fr&ie=UTF8&t=h&layer=c&cbll=49.122262,6.179167&panoid=frSRPis-yEk7b0TpuYqvFQ&cbp=13,336.35,,0,0&source=embed&ll=49.122137,6.179166&spn=0.000439,0.001341&z=19&output=svembed"></iframe><br /><small><a href="http://maps.google.fr/maps?hl=fr&ie=UTF8&t=h&layer=c&cbll=49.122262,6.179167&panoid=frSRPis-yEk7b0TpuYqvFQ&cbp=13,336.35,,0,0&source=embed&ll=49.122137,6.179166&spn=0.000439,0.001341&z=19" style="color:#0000FF;text-align:left">Agrandir le plan</a></small>
<p><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2013/02/17/Rue-du-Coffe-Millet#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2033Rue Boucherie Saint Georgesurn:md5:04aa5a465ef64f7d13b25e333fb378962013-05-14T14:47:00+02:002013-05-14T16:57:05+02:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXIIIe siècleXIVe siècleXVe siècleXVIe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>Dénommée autrefois rue Bucherie de porte Muzelle (Moselle), son nom venait de l'église Saint Georges toute proche. En 1793 elle avait pris le nom de Boucherie Ventôse.
Elle communiquait du pont Saint Georges à la place des Maréchaux.</p>
<p>Actuellement cette rue devenue la continuation de la rue d'Alger, relie l'extrémité de la rue Chèvremont à l'extrémité de la rue des Trinitaires.</p>
<p>Concernant la partie ancienne du pont Saint Georges à la rue Chèvremont, elle a pris le nom de rue du Coffe Millet.</p>
<p>Dès 1243 le boucher Gérardin possédait une maison dans la rue appelée rue de la Boucherie de porte Moselle (porte située dans les fortifications à proximité).</p>
<p>Au XIVème siècle les maisons situées dans la rue étaient dites à la Porte Muzelle.</p>
<p>En 1395 une maison était dite située sur le tour de la rue en Chièvremont. Une autre maison avec sa forge se trouvait en la ruelle près de la maison du poids de la ville tenue par Martin le pizour (peseur).</p>
<p>Vers1450 une maison était dite à la porte de Chieuvremont</p>
<p>En août 1490 l'hôpital Saint Jacques avait été transféré de la rue des Moulins au haut de la rue boucherie à porte Muzelle où l'air était mauvais pour les pauvres malades.</p>
<p>En 1494 vente d'une petite maison qu'on disait être abattoir avec un petit pré à l'arrière au dessous de deux maisons à airvolz (arcades).</p>
<p>Une maison avec grange en 1539 se trouvait à côté de l'aître (portail) de l'église Sainte Ségolène.</p>
<p>Jacomin Husson demeurait dans une maison voisine de la porte Moselle dont la maitresse tour avait été abattue en 1227. La porte et son rempart avaient été démolis en 1559 - 1560.</p>
<p>En 1578 une guinguette était installée sur la Moselle à proximité de l'ancienne porte.</p>
<p>Une boucherie de porte Moselle où résidait au XVIIème siècle la veuve du boucher Moise Alexandre, portant l'enseigne de Sainte Croix possédait une étable pour quatre chevaux.</p>
<p>Les révérends pères Carmes avaient vendu en 1707 à Dominique Hougnon la maison située en bas de la rue faisant le contour avec la rue des Moulins.</p>
<p>La rue était un endroit réservé à la vente de la viande par les bouchers qui abattaient chez eux jusqu'à la création d'un abattoir près de la salle Fabert au milieu du XVIIIème siècle.</p>
<p>Dans la rue se trouvaient d'un côté 25 maisons et seulement 20 maisons de l'autre côté.</p>
<p><strong>Commerces en 1936</strong></p>
<p>N° 3 épicerie, n° 5 boucherie, n° 7 cafetier, n° 19 boulangerie, n° 25 épicierie, n° 29-31 coiffeur, n° 35 cafetier, n° 39 boucherie, n° 39bis confection "A la ville d'Amiens", n° 41 boucherie,</p>
<p>N° 2 café sans-souci, n° 4 au vieux bistro, n°6 boulangerie-patisserie, n° 8 épicerie, n° 10 cafetier, n° 12 confection et lingerie, n° 14 tailleur, n° 16 épicerie, n° 20 coiffeur, n° 26 épicerie, n° 32 brocanteur, n° 34-36 confection et lingerie, n° 38-40 boulangerie - confiseur, n° 42 crèmerie, n° 44 boulangerie, n° 46 cordonnier, n° 48 chaussures.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2013/02/17/Rue-Boucherie-Saint-Georges#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2032Quai Félix Maréchalurn:md5:60a3efb7824b718812d61a598b1954c22013-05-04T10:40:00+02:002013-08-11T16:24:20+02:00micheleAutour de la CathédraleLes ruesMetzXIXe siècleXVe siècleXVIe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/035.jpg" title="Collection D. Mahut"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.035_m.jpg" alt="Collection D. Mahut" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br /></p>
<p>Anciennement ce quai désigné sous le nom de rue des Moulins, avait été nommé rue Saint Pierre lors de l'arrivée des Dames de Saint Pierre au XVIème siècle.</p>
<p>Il était aussi dénommé rue du quai Saint Ferroy parce que situé presque en face du quartier Saint Ferroy. Devenu quai Saint Pierre, puis à la fin du XVIIème siècle lors de la construction de la caserne, la rue avait pris la dénomination de rue de la Cazerne Saint Pierre jusqu'à la rue Glatigny.</p>
<p>En 1871 après le décès du maire de Metz qui demeurait au n° 23 de la rue, il était devenu quai Félix Marechal pour rappeler la mémoire de celui-ci.</p>
<p>Félix Maréchal, médecin ayant étudié les effets du choléra, s'était dévoué envers ses concitoyens lors des épidémies. Il avait également publié une chronologie de ces épidémies dans la région messine. Son buste œuvre du statuaire Petre, est toujours visible sur sa tombe au cimetière de l'est.</p>
<p>De la maladrerie Saint Antoine située dans la rue, au XVème siècle il restait une ancienne maison dont le tympan ogival d'une petite porte était occupé par de jolies sculptures fort mutilées.</p>
<p>Les chanoines avaient acquis les biens du prieuré de notre Dame des Champs en dehors de la porte Saint Thiebault abandonné depuis le siège de 1444. Après restauration ils en avaient fait une succursale. Lors du siège de 1552 ceux qui l'habitaient s'étaient retirés à la maladrerie du quai Saint Ferroy.</p>
<p>Le couvent des cordeliers établi en 1425 au grand Meize, avait été détruit en 1552 pour les besoins de la défense lors du siège de Metz. Ces religieux ou frères Baudes s'étaient réfugiés dans une partie de la maladrerie Saint Antoine. Pour avoir conspiré pour livrer la ville aux Espagnols, les uns avaient été pendus et les autres bannis.</p>
<p>En 1562 les bâtiments de la commanderie avaient été cédés aux religieuses de l'abbaye royale de Saint Pierre obligées de quitter celle-ci lors de la construction de la Citadelle.</p>
<p>L'hôpital Saint Jacques, un hospice de nuit pour les voyageurs existait au XVIème siècle à l'extrémité de la rue des Moulins</p>
<p>Plusieurs bâtiments situés sur les Moulins avaient été brulés en 1509 lors d'un grand incendie.</p>
<p>Le moulin de la ville, dit des quatre tournants, avait été construit en 1545 à côté de deux maisons d'étuve. Une autre étuve se trouvait sur les moulins, près de la Boucherie Saint Georges.</p>
<p>Un membre de la famille de Heu possédait un hôtel sur le quai. En 1563 il avait été acheté pour le réunir à la commanderie Saint Antoine cédée aux religieuses de Saint Pierre.</p>
<p>Le quai était situé sur d'anciennes constructions romaines. En 1569 sa muraille qui servait d'enceinte avait été réparée.
Au XVIème siècle, le quai ne communiquait qu'avec la rue des Roches dont les maisons se prolongeaient jusqu'à l'emplacement de la rue des Piques. De plus à l'autre extrémité la rue se terminait au niveau de la rue de Glatigny où se trouvait la petite citadelle.</p>
<p>En 1627 installation dans cette rue d'une chaufferie pour les pauvres, dite chaufferie de Saint André.</p>
<p>En 1707 vente d'une maison sur les moulins, devant les casernes Saint Pierre avec sortie sur le cul de sac appelé la petite citadelle.</p>
<p>En juillet 1720, conflit entre François Mengin et Georges Berthe au sujet d'un chéneau qui déversait ses eaux devant la porte de Georges Berthe. Un autre chéneau jettait ses eaux sur le pavé de François Mengin à l'arrière de sa maison qui aboutissait à la petite citadelle.
Suite à cette situation l'arcade en pierre de taille de la boutique appartenant à François Mengin avait été abimée. Il lui fallait dépendre ses volets ne pas les laisser ouverts à l'ouverture de sa boutique et les raccrocher le soir lors de la fermeture.</p>
<p>En 1691 construction d'une caserne sur le quai pour y loger les troupes de passage. Auparavant ces troupes logeaient chez l'habitant.</p>
<p>Cette caserne avec des écuries au rez de chaussée, était composée de deux étages contenant 200 lits. Elle occupait tout le quai jusqu'à la rue Glatigny.</p>
<p>La caserne avait encore été agrandie en 1745 pour y loger un corps de troupe, avec un pavillon pour officier et un corps de garde à l'extrémité.</p>
<p>Le quai avait été élargi en 1739-1740. Un nouveau mur avait été construit le long de la Moselle un peu en dedans du lit de celle-ci. Lors de la démolition des fondations de l'ancien mur avaient été trouvées de grosses pierres taillées. Au niveau du raccordement avec la rue des jardins le quai avait été rehaussé d'un mètre pour donner une pente plus douce à cette rue.</p>
<p>Les rues des Piques, de Glatigny, d'Alger et de Boucherie Saint Georges aboutissaient à ce quai.</p>
<p>Du côté de la Moselle la ville était défendue à chaque extrémité par deux châteaux, l'un à l'abreuvoir Saint Jean près du moyen pont et l'autre vis à vis de la rue Glatigny nommé au XVIIème siècle la petite citadelle.</p>
<p>Vers 1755 les deux châteaux avaient été démolis dont la petite citadelle, ainsi que quelques maisons environnantes.</p>
<p>Cette petite citadelle formait un cul de sac dont l'entrée se trouvait à l'extrémité du quai vis à vis du dernier angle des casernes de cavalerie.</p>
<p>Un lavoir à air libre avait pris place le long de la Moselle et son accès se faisait par le chemin de hallage de l'abreuvoir.</p>
<p>Dans la caserne Saint Pierre inoccupée depuis un certain temps une manufacture avait été installée en 1761.
De la toile, de la futaine, de la mousseline étaient tissées sur une quarantaine de métiers dans cette entreprise employant de nombreuses femmes au métier de fileuses.
La caserne avait été démolie en 1816 et une esplanade créée sur son emplacement. Des arbres avaient été plantés pour en faire une promenade pour les habitants du quartier.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/puces_-_3.jpg" title="Vers 1930"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.puces_-_3_s.jpg" alt="Vers 1930" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Les revendeurs de tous objets avaient quitté la place Saint Étienne qu'ils obstruaient pour s'installer au quai Saint Pierre à l'endroit des anciennes casernes. Ce lieu était parfois désigné sous le nom de quai de la Ferraille ou esplanade des Juifs dont un grand nombre habitait à proximité.</p>
<p>La vente des vieux objets commençait à six heures du matin pour se terminer à midi précis. A partir de cette heure l'emplacement redevenait une promenade ombragée sous les beaux arbres de l'esplanade.<br /><br />
<br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/puces_-_2.jpg" title="Vers 1930"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.puces_-_2_s.jpg" alt="Vers 1930" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/puces_-_1.jpg" title="Vers 1930"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.puces_-_1_s.jpg" alt="Vers 1930" /></a>
<br /></p>
<p>Vers 1850 découverte d'un bas relief représentant quatorze personnages à cheval qui avait été déposé au musée.</p>
<p>En 1849 une société de charité appelé Chauffoir installée sur le quai servait pendant l'hiver une soupe dans une salle chauffée aux personnes sans abri.</p>
<p>Au XIXème siècle, au n° 11 une échoppe était occupée par le savetier Victor Napoléon Lepetit, un artiste modeleur très populaire à Metz. Au n° 15 se trouvait l'imprimerie Mayer Samuel, mais aussi un dépôt de fers de la maison Marchal tenue par monsieur Bastien dans un bâtiment de l'ancienne commanderie Saint Antoine, sans oublier au n° 2 le moulin des quatre tournants.<br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/006__2_.jpg" title="Collection D. Mahut"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.006__2__s.jpg" alt="Collection D. Mahut" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/001__2_.jpg" title="Collection D. Mahut"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.001__2__s.jpg" alt="Collection D. Mahut" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/quai_f_marechal_-_2.jpg" title="Vers 1930"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.quai_f_marechal_-_2_m.jpg" alt="Vers 1930" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br /></p>
<p><strong>En 1936 se trouvaient</strong><br /></p>
<p>au n° 2 moulin, n° 3 atelier de vulcanisation, n° 5 menuiserie, n° 7 vitrier, n° 11 électricien, n°13-15 dépôt de la quincaillerie Vincent, n° 19 tailleur, n° 21 entreprise de peinture, n° 25 brocanteur, n° 27-29 commerce de soldes, n° 33 relieur.<br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/pub_autour_cathedrale_026.JPG" title="Année 1929"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.pub_autour_cathedrale_026_t.jpg" alt="Année 1929" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/vincent_-_1.jpg" title="Année 1929"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.vincent_-_1_t.jpg" alt="Année 1929" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/vincent_-_2.jpg" title="Année 1931"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.vincent_-_2_t.jpg" alt="Année 1931" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/vincent_-_3.jpg" title="Année 1948"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.vincent_-_3_t.jpg" alt="Année 1948" /></a><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2013/02/09/Quai-F%C3%A9lix-Mar%C3%A9chal#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2031Rue des Piquesurn:md5:7ce5a7535a1564343cc19f6d81e418362013-04-19T14:44:00+02:002013-04-19T17:54:09+02:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXIIe siècleXIXe siècleXVe siècleXVIe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>Ancienne <strong>rue d'Apremont</strong> elle communiquait de la place de Chambre au quai Saint Pierre (quai Félix Maréchal). Vers 1420 une maison était située en la ruelle devant la maison de la cour d'Apremont.</p>
<p>Le monastère des Antonistes avait été créé vers le XIIème siècle pour soulager les malades atteints du feu de Saint Antoine. La grange située près du restaurant de la ville de Lyon avait été construite par ces religieux. <br /></p>
<p>Après le siège de Metz les bâtiments avaient été occupés par les religieuses de Saint Pierre, délogées de leur abbaye lors de la construction de la Citadelle.<br />
<br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/plan_bis_piques_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.plan_bis_piques_-_1_m.jpg" alt="" style="display:block; margin:0 auto;" /></a></p>
<p>La rue avait pris le nom de <strong>rue Saint Pierre</strong>.</p>
<p>Au XVIIIème siècle, les religieuses de Saint Pierre réunies aux Dames de Sainte Marie, s'étaient installées sur le quai Saint Louis.</p>
<p>Les dépendances de l'ancien monastère s'étendaient très loin et la rue des Jardins avait été percée à travers ses jardins. Le monastère avait été vendu en détail et des maisons particulières avaient été construites sur ses dépendances.</p>
<p>L'ancien édifice de l'abbaye Saint Pierre avait servi de magasin à la ville. Son entrée de style original était décoré de bas reliefs mutilés.</p>
<p>La rue était ensuite devenue <strong>rue de la Fleur de Lys</strong>. Sur une maison de cette rue au n° 5 se trouvait l'hôtel à la fleur de Lys. Sur la façade une vieille inscription "Maison à la Fleur de Ly".</p>
<p>Claude Modéré avait obtenu en septembre 1786 un terrain à côté de la porte d'entrée de l'ancienne abbaye Saint Pierre pour y construire une petite baraque. Cette petite construction d'environ 6 pieds de côté ne déborderait pas sur la rue, ne gênerait pas la voie publique et empêcherait le dépôt d'ordures et nuitamment le regroupement de malveillants.
La permission de construction lui avait été accordée.</p>
<p>En 1793 le nom de la rue avait changé pour devenir <strong>rue des Piques</strong> en raison d'un dépôt de piques installé dans la grange des Antonistes.</p>
<p>Sébastien Petit avait habité début du XVIIIème siècle une maison dans la rue Fleur de Lys. Etait-il un ancêtre de Napoléon Victor Petit né le 21 septembre 1806 à Metz et décédé le 13 août 1881 également à Metz.
Celui-ci était propriétaire de la maison n° 11 située à l'angle du quai Félix Maréchal et de la rue des Piques face à la Moselle. Il exerçait le métier de cordonnier et avait surtout pour clientes des dames de la ville. Pour ses loisirs il pratiquait l'art statuaire et était l'auteur entre autres du buste de Monseigneur Dupont des Loges et de la statue du général Lasalle.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/045_bis_ville_de_lyon_photo.jpg" title="Collection D. Mahut"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.045_bis_ville_de_lyon_photo_t.jpg" alt="Collection D. Mahut" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/ville_lyon_bis_-_2.jpg" title="Année 1927"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.ville_lyon_bis_-_2_t.jpg" alt="Année 1927" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>L'hôtel de la Ville de Lyon s'était installé à l'emplacement de l'ancien monastère.<br /><br /><br /></p>
<p>Lors de la construction de l'égout en 1864 d'anciens murs avaient été découverts vis à vis de l'ancienne abbaye Saint Pierre et de la grange contigüe.</p>
<p><strong>Commerces en 1936</strong><br /></p>
<p>N° 1 épicerie, n° 5 vins et spiritueux en gros, n° 7 Hôtel de la Ville de Lyon.<br />
N° 4 cordonnier, n° 6 cordonnier, n° 6bis boucher, n° 10 achat et vente de meubles, n° 12 libraire, n° 14 cafetier.<br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/fleur_de_ly_-_3.jpg" title="Année 1928"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.fleur_de_ly_-_3_t.jpg" alt="Année 1928" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/Ville_de_Lyon_-_1.jpg" title="Année 1913"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.Ville_de_Lyon_-_1_t.jpg" alt="Année 1913" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/1930_031_ville_de_lyon.jpg" title="Année 1930"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.1930_031_ville_de_lyon_t.jpg" alt="Année 1930" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/ville_de_lyon_1943_-_1.jpg" title="Année 1943"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.ville_de_lyon_1943_-_1_t.jpg" alt="Année 1943" /></a><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2013/01/24/Rue-des-Piques#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2023Rue des Jardinsurn:md5:04152e981f33100aa3f8e6ad39b73eea2013-04-10T14:51:00+02:002013-04-10T15:41:25+02:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXVIIIe siècleXXe siècle <p>Voulue par le Duc de Belle Isle la nouvelle rue des Jardins commençait en haut de la rue du Vivier, traversait en biais principalement les jardins de l'abbaye Saint Pierre, et se terminait à l'extrémité du Quai Saint Pierre.
Cet endroit formait un carrefour formé par les rues de l'Arsenal, de la Boucherie Saint Georges, de la rue du pont Saint Georges, du quai des juifs et du quai Saint Pierre. Près de ce carrefour l'ancienne rue Guelpart qui existait en 1471 et conduisait aux cordeliers, avait disparu avec la construction de la nouvelle rue des Jardins.</p>
<p>A partir de 1754 un mur avait été construit pour soutenir les terres des rues Chèvremont et du Haut Poirier. Les propriétaires des maisons de Chèvremont et du Haut Poirier en avaient profité pour construire dans leur jardin des maisons ayant façade sur la nouvelle rue.</p>
<p>Le long de la rue un surface de 18 pieds de large avait été conservée pour la construction des futures maisons.</p>
<p>Un aqueduc avait été établi pour recevoir les eaux de la rue et les déverser dans l'ancien égout situé vis à vis de la rue Stancul, passant sous la caserne et se déversant dans la Moselle.</p>
<p>Pour diminuer la pente, le sol avait été remblayé de six pieds dans la bas de la rue, enterrant d'autant les casernes Saint Pierre et les maisons particulières situées à gauche.</p>
<p>La rue des Jardins était devenue une rue très commerçante.</p>
<p>Un groupe de maisons formant l'angle du pont Saint Georges et du quai Félix Maréchal avait été démoli vers 1910 pour établir un passage piétonnier entre le pont et le quai.</p>
<p><strong>Les nombreux commerces en 1936</strong><br /></p>
<p>N° 1 cafetier, n° 3 confection "au printemps", n° 5 mercerie en gros, chemisier "The Perfect House", n° 7 confection, n° 9 horloger, bonneterie, n° 11 bonneterie "à la ville de Nantes", n° 13-15 Confection pour hommes, tissus, mercerie bonneterie, n° 17 bonneterie, n° 19-21 épicerie "Sanal", n° 23 articles pour militaires, bijoutier, n° 25 bicyclettes, n° 27 marchand de meubles, n° 29 marchand de chaussures, confection pour dames "la femme chic", confection pour hommes, n° 31 "café du Luxembourg", n° 33 magasin de meubles, n° 35 Tissus, n° 39 boucherie, n° 41 épicerie, pâtisserie, photographe, n° 43 papiers peints, n° 45 cafetier, n° 47 tabacs, boulanger, n° 49 café "Monopol", n° 51 tabac<br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_5_-_5.jpg" title="Année 1923"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_5_-_5_t.jpg" alt="Année 1923" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_-_1.jpg" title="Année 1906"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_-_1_t.jpg" alt="Année 1906" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/perfect_house_-_1_-_Copie.jpg" title="Année 1926"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.perfect_house_-_1_-_Copie_t.jpg" alt="Année 1926" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardinPub_cathedrale_008.JPG" title="Année 1923"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardinPub_cathedrale_008_t.jpg" alt="Année 1923" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_1914_011.jpg" title="Année 1914"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_1914_011_t.jpg" alt="Année 1914" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_1915_015.jpg" title="Année 1915"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_1915_015_t.jpg" alt="Année 1915" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_pub_autour_cathedrale_019.JPG" title="Année 1923"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_pub_autour_cathedrale_019_t.jpg" alt="Année 1923" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_pub_autour_cathedrale_020.JPG" title="Année 1929"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_pub_autour_cathedrale_020_t.jpg" alt="Année 1929" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_6_-_6.jpg" title="Année 1929"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_6_-_6_t.jpg" alt="Année 1929" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_1922_050.jpg" title="Année 1922"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_1922_050_t.jpg" alt="Année 1922" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_IMGP0001b.JPG" title="Année 1935"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_IMGP0001b_t.jpg" alt="Année 1935" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_pub_autour_cathedrale_002.JPG" title="Année 1928"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_pub_autour_cathedrale_002_t.jpg" alt="Année 1928" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_1914_006.jpg" title="Année 1914"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_1914_006_t.jpg" alt="Année 1914" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_914_053.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_914_053_t.jpg" alt="" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_1914_015.jpg" title="Année 1914"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_1914_015_t.jpg" alt="Année 1914" /></a><br />
<br />
N° 2 meubles Samuel, n° 4 confiserie, n° 6 "pharmacie des jardins", confection pour hommes, n° 8 chemiserie "Robert", chapelier chemisier, n° 10 librairie Sidot-Mutelet, n° 12 tabac, épicier, n° 12b fournitures industrielles, n° 16 "Bazar Moderne", n° 18 vêtements imperméables, fourrure "au léopard", n° 20 bis fruits et légumes, n° 22 épicerie "les éco", coiffeur, bonneterie en gros, n° 24 tissus, bijoutier, encadreur, n° 26 marchand de chaussures, n° 28 (propriétaire général Hirschauer) bonneterie layette, n 30 "Palais de la moto et du cycle", photographe, n° 38-40 épicerie "les éco", "A la ménagère" chemisier.<br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_1914_121.jpg" title="Année 1914"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_1914_121_t.jpg" alt="Année 1914" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin1923_043.jpg" title="Année 1923"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin1923_043_t.jpg" alt="Année 1923" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_Pub_cathedrale_012.JPG" title="Année 1949"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_Pub_cathedrale_012_t.jpg" alt="Année 1949" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_1914_049.jpg" title="Année 1914"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_1914_049_t.jpg" alt="Année 1914" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_1922_039.jpg" title="Année 1922"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_1922_039_t.jpg" alt="Année 1922" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_4_-_4.jpg" title="Année 1923"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_4_-_4_t.jpg" alt="Année 1923" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/perfect_house_bis_-_1_-_Copie.jpg" title="Année 1927"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.perfect_house_bis_-_1_-_Copie_t.jpg" alt="Année 1927" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin1930_008.jpg" title="Année 1930"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin1930_008_t.jpg" alt="Année 1930" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_pub_autour_cathedrale_016.JPG" title="Année 1923"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_pub_autour_cathedrale_016_t.jpg" alt="Année 1923" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_pub_autour_cathedrale_004.JPG" title="Année 1927"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_pub_autour_cathedrale_004_t.jpg" alt="Année 1927" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_3_-_3.jpg" title="Année 1923"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_3_-_3_t.jpg" alt="Année 1923" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_pub_autour_cathedrale_007.JPG"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_pub_autour_cathedrale_007_t.jpg" alt="" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_2_-_2.jpg" title="Année 1910"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_2_-_2_t.jpg" alt="Année 1910" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/jardin_1914_192.jpg" title="Année 1914"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.jardin_1914_192_t.jpg" alt="Année 1914" /></a></p>
<p><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2013/01/28/Rue-des-Jardins#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2025Rue Glatignyurn:md5:a6058aa14c7fce388a696eeb9d6651802013-03-17T18:01:00+01:002013-03-17T18:37:09+01:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXIXe siècleXVe siècleXVIe siècleXXe siècle <p>Petite rue très ancienne entre la rue des Jardins et le quai Félix Maréchal. Elle était le prolongement de la ruelle du Bordel ou Bordé.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/glatigny_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/2013/rues_metz/.glatigny_-_1_t.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>A l'origine elle aurait porté le nom de rue Galante, un lieu où l'on prenait du plaisir avec les filles mal famées.</p>
<p>De mauvais plaisants l'avaient surnommée rue de Glatigny parce qu'une fille originaire de Glatigny, fort gaillarde, y habitait. Le nom lui était resté.</p>
<p>Au XVème siècle un agent surnommé roi des ribauds, était le commissaire spécial des ribauds et ribaudes, chargé de la surveillance des tripots dont il recevait une redevance. Avec l'aide d'archers et de sergents il surveillait les tripots, les jeux de hasard, les logis des bordeaux et des femmes bordelières. Une bannière était mise aux maisons de ces femmes mal famées.</p>
<p>Un acte de 1479 rappelle l'existence d'une maison située en Glatigny avec l'usuaire devant et le jardin derrière. En 1614 un second acte fait mention d'une maison située en Glatigny derrière les moulins de Moselle.</p>
<p>En mars 1517 un incendie s'était déclaré dans un logis de la rue Glatigny qui avait entièrement brûlé.</p>
<p>Un endroit de la rue Glatigny était surnommé Petite Citadelle, une sorte d'impasse avec plusieurs maisons, située entre la rue Glatigny et le bas de la rue des Jardins, en raison d'une ancienne construction à l'angle du mur d'enceinte.</p>
<p>Vers 1860 ce cul de sac ayant son entrée sur la rue Glatigny, se prolongeant derrière les maisons de la rue des Jardins, avait donné lieu à un très long procès entre les propriétaires riverains.</p>
<p>En 1936 la rue était inhabitée.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2013/01/19/Rue-Glatigny#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2021Rue d'Algerurn:md5:40da8f50a8b3c951d853c0b3898b11912013-03-11T15:27:00+01:002013-03-11T17:39:30+01:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXIXe siècleXVe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>Autrefois dénommée rue ou ruelle ou encore ruellette de Stancul elle conduisait par une pente très raide du Quai Saint Pierre (Quai Félix Maréchal) à la rue Chèvremont. L'orthographe du nom avait changé tout au long des siècles.</p>
<p>Par un premier acte daté de 1419 une maison située à l'angle de cette rue avait été vendue avec une voûte qui en dépendait. Puis en 1690 avait été cédée la moitié d'une maison de la paroisse de Sainte Ségolène, située sur les moulins.</p>
<p>En 1743 un incendie avait détruit un bâtiment de la rue.</p>
<p>En 1744 la largeur de la rue variait entre 9 pieds près de la rue Chèvremont, jusqu'à environ 12 pieds dans la descente. A son entrée à l'angle de la rue Chèvremont, une maison appartenait à l'hôpital Bonsecours et à l'opposé une autre maison appartenait aux Révérends Pères des Carmes Déchaussés. A l'angle avec le quai Saint Pierre, le sieur Boyer, chirurgien, y possédait sa maison. Cette rue était peu empruntée par les voitures en raison de son talus inaccessible.</p>
<p>Alexandre Sujet, cordonnier, et Dominique Aubertin, boulanger, avaient chacun une maison dont l'une faisait face à la rue de Stancul et l'autre occupait le contour de l'angle du Quai des Casernes. Alexandre Sujet avait l'obligation de faire rebâtir la façade de sa maison en s'alignant par une ligne droite à l'angle de la maison qui faisait le contour de la rue.</p>
<p>Le 15avril 1751 à la requête du procureur , le nommé Hochart, boucher, avait été condamné à démolir sa maison et à la faire réédifier sur l'alignement.
Cette maison de la rue Stancul faisait face à la rue Boucherie Saint Georges. Les parois de cette maison dont les bois étaient complètement pourris, le crépi tombé et la toiture n'étant soutenue que par une semelle de chêne à moitié pourrie, menaçait de s'écrouler à tout moment.</p>
<p>Quand la rue des Jardins avait été créée en 1755, la rue de Stancul se terminait sur cette nouvelle rue, au lieu de continuer jusqu'au Quai comme auparavant.</p>
<p>En 1755 Alexandre Sujet étant décédé, le tuteur des enfants disait qu'il appartenait aux mineurs, une maison faisant face aux casernes Saint Pierre dont une partie avait été comprise dans la rue des casernes pour créer une nouvelle place.
Il avait demandé que la façade faisant face aux casernes soit reconstruite sur les fondations faites au frais de sa Majesté et que celle rue de Stancul le soit sur les anciennes fondations.
La demande avait été acceptée pour la reconstruction sur le mur fait aux frais de sa Majesté, et l'angle saillant devait être construit en pan coupé sur chaque face sur 8 pieds de hauteur à compter du rez-de-chaussée.</p>
<p>Dominique Aubertin, boulanger, avait reçu une indemnité pour la démolition de sa maison située au coin de la rue Stancul et du quai Saint Pierre.</p>
<p>Des propriétaires se plaignaient en novembre 1784 que le pavé de leur rue était impraticable, surtout devant les maisons nouvellement bâties appartenant au sieur Limbourg et Watrin.</p>
<p>La largeur de la rue était passée à 17 pieds, le pavé en très mauvais état était bombé depuis le haut jusqu'en bas. Les côtés étaient totalement dégradés par les eaux qui descendaient de chaque coté du pavé bombé et qui lors d'orage rentraient dans les maisons.</p>
<p>De plus les immondices qui stagnaient dans l'eau, infectaient les habitants et les passants.</p>
<p>Il était nécessaire de supprimer les ruisseaux de chaque côté et de donner à la rue une pente égale en pratiquant la descente des eaux au milieu de la chaussée. La voûte située en haut de la rue et appartenant aux Petits Carmes serait supprimée.
Communiqué à tous les propriétaires de la rue Stancul pour avoir leurs observations, les travaux à faire étant payés par les propriétaires de la rue.
A cette date les propriétaires étaient l'hôpital Bonsecours, les Petits Carmes et les nommés Collignon, Valencienne, Millet, Bour, Sido (les héritiers), Simon, Lerond, Ognon, Grandjean, Bouquet, Royer, Petitjean, Marchand, Limbourg, Watrin.</p>
<p>Cette rue en 1792 était composée surtout de granges, de remises et d'écuries.</p>
<p>Devenue rue d'Alger en 1840 en souvenir de la conquête de cette ville, puis en 1890 rue de la Montagne, pour reprendre le nom de rue d'Alger en 1919.</p>
<p>Elle avait mauvaise réputation pendant une partie du XIXème siècle en raison de la population qui l'habitait.</p>
<p>En 1936 se trouvaient au n° 3 un fabricant de fagots et au n° 34 un épicier.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2013/01/18/Rue-d-Alger#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2019Ruelle des Bordeauxurn:md5:aa67ce042761e42be4eac45f3cff0e452013-03-01T14:59:00+01:002013-03-01T17:10:18+01:00micheleAutour de la Cathédrale <p>Autrefois la rue se nommait rue de la Baire.</p>
<p>Sur un plan du XVIIIème siècle le nom était devenu rue du Bordé parfois appelé rue du Bordel.</p>
<p>Cette petite rue très ancienne était dans le prolongement de la ruelle de Glatigny et aboutissait entre les n° 4 et 6 de la rue Chèvremont.</p>
<p>Ces deux rues permettaient de rejoindre à partir des Hauts de Sainte Croix la voie militaire longeant la première enceinte de la ville.<br /></p>
<p>L'aqueduc romain à côté du grenier de la ville se dirigeait vers la rue du Bordé. <br /></p>
<p>Au XVème et XVIème siècles quelques maisons y étaient situées.</p>
<p>Avant la création de la rue des jardins la rue du Bordé était un lieu de refuge pour les filles de mauvaise vie. Au XVème siècle un agent encaissait une redevance contre la surveillance de ces tripots. <br /></p>
<p>En 1691 incendie dans une grange située en haut de la rue, Les immondices amassées dans la rue avaient été enlevées en 1700.</p>
<p>La rue avait été supprimée en 1754 lors de l'établissement de la rue des Jardins. <br /></p>
<p>Actuellement une ruelle appelée des Bordeaux existe encore à cet emplacement. <br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2013/01/11/Rue-du-Bord%C3%A9#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2015Rue Chèvremonturn:md5:7fcb9efc1178e328cea5381880a153cb2013-02-24T18:02:00+01:002013-02-24T18:02:00+01:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXIIIe siècleXIVe siècleXIXe siècleXVe siècleXVIe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>La montagne Chièvre-mont au XIIIème siècle s'élevait (avant l'extraction des terres en 1757 pour construire la rue des Jardins,) jusqu'à la rue Chèvremont, pour redescendre vers la rue Dairangerue, l'actuelle rue Paixhans. Elle allait du plateau de Sainte Croix jusqu'à la Moselle.</p>
<p>Vu son escarpement le sol restait probablement en friche où les chèvres s'alimentaient de buissons et d'herbes. D'où probablement l'origine du nom.</p>
<p>Cette rue étant la continuation de la rue du Haut Poirier , primitivement elle portait ce même nom. C'est vers 1580 que la dénomination de Chèvremont, rappelant le mont des chèvres, lui avait été donné.</p>
<p>En 1266 une maison était située en Chièvre-mont, en 1301 une maison était dite située à la descente de Chièvre-mont.</p>
<p>Au XVème siècle plusieurs maisons se situaient en Chièvre-mont. En 1422 une maison dite la folie, en 1426 une maison située sur le tour de la ruelle de Baire approximativement rue Chèvremont en face de la rue du Haut Poirier actuel, en 1441 une maison dans la vallée de Chèvremont, en 1457 maison Staissenel les futurs greniers de la ville, en 1464 acensement d'une maison avec jardin à l'arrière à François Lairy qui y habitait encore en 1484.</p>
<p>En 1457 construction d'un édifice à l'emplacement de la maison Staissenel. A l'origine le magasin de Chèvremont était une grange militaire où la ville renfermait son matériel de guerre.
Devenus les greniers de Chèvremont la date de 1536 se trouvait sur une pierre d'un vaste contrefort. Le faite des murailles était crénelé. Les fenêtres n'étaient plus groupées comme celles des constructions antérieures au XVIème siècle. Régulièrement espacées elles étaient disposées sur quatre étages.</p>
<p>En 1588 le grenier garni de créneaux et la muraille du côté de la ruelle étant prêts à tomber avaient été recouverts. Cette grange qui s'appuyait à l'ancien mur d'enceinte était devenue un magasin pour les réserves de grains de la ville.</p>
<p>Le 15 novembre 1550 le curé de l'église Sainte Ségolène avait cédé à un juré de la ville les droits qu'il possédait sur une maison sise en Chèvremont, entre celle d'un chanoine et celle du sieur Jehan Aubertin gouverneur des salines de Moyen Vic. Le sieur Moureau , curé de l'église Sainte Ségolène jouissait de cette maison en vertu d'un bail d'une durée de 60 ans, contre un loyer de quatre livres de Metz.</p>
<p>La maison de Jehan Aubertin avait été occupée auparavant par le chapelain de l'église Saint Hilaire le Grand. En 1552 elle était habitée par le sieur François, vigneron.</p>
<p>Le 23 avril 1560 François Lambert, laissait par bail emphytéotique pour 60 ans, une maison contre un payement de 68 sous 9 deniers messins à Dominique Roussel chanoine de la Cathédrale. Cette maison se trouvait entre celle de Jean Aubertin et une autre maison à l'état de ruines.</p>
<p>Le 7 avril 1562 avait été vendu à Gilles Foës chanoine de la cathédrale, une maison et son jardin situés en Chèvremont.</p>
<p>En 1575 cession par un soldat de la garnison de Metz à maitre Anuce Foës docteur en médecine, des droits sur une maison et son jardin située en Chèvremont à l'endroit de la rue de la Baire.</p>
<p>Anuce Foës né à Metz en 1528 y était décédé le 8 novembre 1595. Il était père de deux fils Jacques et François et de plusieurs filles. Madeleine fille de François avait épousé en 1636 François Fabert veuf de Suzanne Lespingal et fils d'Abraham l'imprimeur.</p>
<p>En 1614 la ville avait vendu à Abraham Fabert l'imprimeur, une masure située entre le Porcillon et le grenier, pour qu'il la rebâtisse.</p>
<p>Valentin Bousch, l'illustre peintre verrier de la cathédrale, décédé en 1541, habitait dans une maison lui appartenant située face aux greniers de la ville. Les vitraux de la cathédrale sont datés de 1521 et de1539.
Devenue la maison de l'avocat Roederer, c'est en creusant dans le jardin de cette grande maison vers 1755, qu'avaient été trouvés des traces de fours et des débris de verres colorés provenant de l'atelier de Valentin Bousch.</p>
<p>Tous les débris de verre avec la masse de terre enlevée dans le jardin lors de la construction de la rue des Jardins, avaient servi de remblais en divers endroits de la ville. Un jardin avait été créé à cet emplacement entre les deux corps du bâtiment du n° 20 de la rue.</p>
<p>En 1609 le maitre de la poste du Roi louait une petite maison sise sous le grenier de Chèvremont.</p>
<p>En 1618 Nicolas Maguin, maitre échevin, avait loué pour six ans à Dame Nicole de Vienne les deux hauts greniers qui étaient l'un sur l'autre, pour y mettre soixante livres de grains par an.</p>
<p>Fin du XVIIème siècle le pressoir d'Aspremont était dit se trouver en Chèvremont</p>
<p>Un mur séparait le couvent des Carmes Déchaussés des greniers de la ville. Une ruelle longeant le mur conduisait à la maison des Trinitaires.</p>
<p>Depuis le musée actuel jusqu'à l'angle des greniers de la ville la rue avait été dénommée rue de Porcillon. Aucun acte n'avait été semble t-il trouvé sous ce nom, mais ce nom apparait cependant sur un plan du XVIIIème siècle.</p>
<p>En 1737 la rue auparavant pavée de laves volcaniques, avait été recouverte de cailloux enveloppés dans un lait de chaux. Une grande partie des maisons appartenait aux pères Carmes ou à la cathédrale.</p>
<p>Lors de la création de la rue des Jardins en 1755, un mur avait été construit pour soutenir les terres et les maisons de la rue Chèvremont. Le sol de cette rue avait été abaissé pour en faciliter l'accès par une pente plus douce.</p>
<p>La maison du serpent rebâtie vers 1765 avait une sculpture représentant un dragon en pierre, placé sur la façade entre les deux fenêtres du deuxième étage. Cette sculpture qui existait déjà dans l'ancienne maison lui avait donné le nom de maison du serpent. Sculpté au dessus de l'entrée ce dragon était semblable au Graoully que le maire de Woippy portait lors de la procession de la cathédrale.</p>
<p>En 1786 la rue Chèvremont dépendait de la paroisse Sainte Ségolène.</p>
<p>L'horticulteur Pirolle qui habitait au n° 12 de cette rue, s'était fait remarquer pour ses opinions révolutionnaires.</p>
<p>En 1806 le mont de piété avait été transféré et ouvert dans le bâtiment des Carmes. Une caisse d'épargne y avait été jointe en février 1820 dans ce même bâtiment. En 1890 ces deux institutions avaient été relogées dans une maison construite contre la ruelle du Bordé.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/1930_042_chevremont.jpg" title="Année 1930"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/.1930_042_chevremont_t.jpg" alt="Année 1930" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>En 1936 existaient au n° 6/8 la caisse d'épargne, le mont de piété, le crédit municipal, l'assistance publique, n° 10 un horloger, n° 20 un relieur, n° 22 un artiste peintre.</p>
<p>Vers 1980 les archives municipales occupaient le bâtiment n° 6 de la rue.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2013/01/09/Rue-Ch%C3%A8vremont#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/2014Rue Chanoine Collinurn:md5:0129536b3fbbf93a18865049241ee59e2013-02-14T17:31:00+01:002013-02-14T18:45:44+01:00micheleAutour de la CathédraleLes ruesMetzXIXe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>Cette rue autrefois dénommée rue du Haut Poirier ne communiquait qu'avec la rue Four du Cloitre et avec la cathédrale. Pour accéder à celle-ci par le cloitre il existait un passage avec un escalier.</p>
<p>Entre la maison des Carmes et les Greniers de la ville, un poirier très haut situé dans une basse-cour, avait donné son nom à cette rue. Il avait été abattu en 1732 en raison de sa vétusté.</p>
<p>La rue était bordée d'un côté par les maisons et jardins de Saint Pierre le Vieux, de l'autre côté se trouvaient des maisons appartenant à la cathédrale, remplacées au début du XIXème siècle par le couvent de la Visitation démoli vers 1950, pour laisser la place à la cité administrative.</p>
<p>Un arrêt du conseil d'état du 14 mars 1754 avait ordonné une démolition et une reconstruction de la place d'Armes et de ses alentours.</p>
<p>La démolition du cloitre de la cathédrale avait été suivie par un abaissement du sol sur une épaisseur de 9 pieds de toute la place d'Armes.</p>
<p>Après l'enlèvement des terres les rues du Haut Poirier et de Four du Cloitre surélevées de 29 pieds, étaient devenues inaccessibles. Il fallait rapidement procéder à l'enlèvement des terres formant la surélévation de ces deux rues.</p>
<p>Le maréchal Belle-Isle trouvait que les travaux n'avançaient pas suffisamment vite. Le samedi 9 août à partir de 9 heures du soir et les jours suivants, de nombreux ouvriers avaient continué les travaux à la clarté des flambeaux.</p>
<p>Lors de la construction de la rue des Jardins, un gros mur avait été établi pour maintenir la terre des jardins à l'arrière des rues du Haut Poirier et de Chèvremont.</p>
<p>Les bâtiments et dépendances du monastère Saint Pierre avaient été vendus à des particuliers après 1762.</p>
<p>Au n° 12 de la rue après démolition de plusieurs petites maisons dont une appartenant à la famille Foës, l'hôtel particulier de la famille Jobal avait été construit.</p>
<p>Les sœurs de la Visitation s'étaient installées en 1810 à l'angle des rues Four du Cloitre et du Haut Poirier. Elles y avaient reconstruit un monastère vers 1840, remplacé une centaine d'années plus tard par la cité administrative.</p>
<p>Un pensionnat de jeunes filles dirigée vers 1850 par mademoiselle Julie Gugnon avait acquis une grande vogue.</p>
<p>A la même période la banque dite Moralis s'était installée au n° 1 de la rue.<br /></p>
<p>La rue ne possédait en montant à gauche que 7 maisons portant les n° 2, 4, 6, 8, 10, 12, 14.</p>
<p>Tout le côté droit à l'exception du n° 1 était occupé par les bâtiments des religieuses de la Visitation.<br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/chanoine_collin_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/.chanoine_collin_-_1_t.jpg" alt="" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Après le décès en 1921 du Chanoine Collin qui habitait au n° 12 de la rue du Haut Poirier, la rue avait pris la dénomination de Chanoine Collin.<br /></p>
<p>En 1936 au n° 2 se trouvait le Casino-bar, au n° 4 un dépôt de matériel électrique.<br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/chanoine_collin_bis_bis_-_1.jpg" title="Année 1918"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/.chanoine_collin_bis_bis_-_1_t.jpg" alt="Année 1918" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/chanoine_collin_bis_-_2.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/.chanoine_collin_bis_-_2_t.jpg" alt="" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/chanoine_collin_1982_-_1.jpg" title="Année 1982"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/.chanoine_collin_1982_-_1_t.jpg" alt="Année 1982" /></a><br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2012/11/20/Rue-Chanoine-Collin#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1993Rue du Haut Poirierurn:md5:5888c5adf1f8cb3d48d2109eb518d63c2013-02-03T15:05:00+01:002013-02-03T18:01:12+01:00micheleAutour de la CathédraleHistoireLes ruesMetzXIe siècleXIXe siècleXVe siècleXVIe siècleXVIIe siècleXVIIIe siècleXXe siècle <p>Cette rue ainsi qu'une petite place attenante avaient porté primitivement le nom de rue Saint Eloy, puis de rue des Carmes ou Petits Carmes ou Carmes Déchaussés. La place et la rue devenues ensuite rue ou place de la bibliothèque étaient bordées d'un côté au XIXème siècle par le couvent de la Visitation et deux maisons particulières, de l'autre côté par l'ancienne église des Trinitaires devenue temple protestant et le couvent des Petits Carmes devenu bibliothèque. Ce couvent était séparé des Trinitaires par une ruelle qui communiquait avec le jardin du Carmel situé rue des Trinitaires.</p>
<p>La place faisait face à l'actuel musée. La grande maison n° 12 de cette place était l'ancien hôtel Foes construit au XVIème siècle, devenu ensuite l'habitation de la famille de Jobal.</p>
<p>Autrefois un cul de sac ayant pour nom Cour aux Poules était situé entre un mur très élevé d'un côté et des maisons d'habitation de l'autre côté, à l'emplacement du couvent de la Visitation (actuellement la cité administrative). En 1409 le feu avait pris dans une maison de cette rue qui contenait du fourrage.</p>
<p><strong>De l'abbaye Saint Eloy au musée de la Cour d'Or</strong><br /></p>
<p>Dès le XIème siècle des religieux de l'ordre de Saint Eloy avaient créé un établissement proche de l'Ile Chambière. Des inondations fréquentes les avaient incités à se réfugier à Thury (la Maxe).
Leur monastère détruit en 1552, ils avaient installé un refuge en Chèvremont en partie sur l'emplacement de l'ancien Palais d'Austrasie, dans la rue qui avait pris le nom de rue Saint Eloy. Leur monastère avait été supprimé au début du XVIIème siècle pour y installer un collège.</p>
<p>En 1622 les Jésuites étaient arrivés à Metz pour créer le collège prévu à l'abbaye Saint Eloy.
Les Jésuites se trouvant trop à l'étroit, avaient quitté Saint Eloy en 1635 pour s'installer rue Mazelle, puis finalement en Chaplerue. La maison des Jésuites avait été vendue en 1656 aux Carmes Déchaussés.</p>
<p>En 1670 les Carmes avaient transformé et agrandi l'ancien bâtiment acheté aux Jésuites. Au printemps de la même année pose de la première pierre de l'église qui terminée avait été bénie le 22 décembre 1675. Un grand tableau avait été placé au dessus de la porte d'entrée.</p>
<p>En 1707 la maçonnerie et la toiture avaient été terminées, ainsi que la construction d'une aile du cloitre.</p>
<p>Les derniers travaux avaient eu lieu en 1710 -1711.</p>
<p>L'académie de Metz fondé par le Duc de Belle-Isle en 1760 avait tenu ses séances dans un local du bâtiment des Carmes jusqu'à la révolution, puis ensuite à partir de 1819 jusque vers 1890.</p>
<p>Lors de la révolution, destruction d'un grand nombre de livres rares appartenant à la bibliothèque des Carmes. Ils avaient été brulés sous l'arbre de la liberté, place de la Loi (place d'Armes).</p>
<p>En 1794 il ne restait plus dans l'église que les quatre colonnes en marbre du maitre-autel.</p>
<p>Après la suppression des Carmes sous la révolution, une école y avait été créée en 1796 puis fermée le 1er ventôse an 12.</p>
<p>Au cours de la révolution de nombreux livres avaient été réunis à la mairie, puis par la suite déposés aux petits Carmes.</p>
<p>En novembre 1811 la bibliothèque installée dans l'ancienne église des Carmes avait été ouverte au public.</p>
<p>Morlanne avait donné des cours d'accouchement aux Trinitaires, dans un bâtiment contigu à l'ancienne église des Carmes. Au départ de Morlanne, une école s'y était installée.</p>
<p>Fondée en 1821 la société des sciences médicales de la Moselle se réunissait aux Carmes et y avait installé sa bibliothèque.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/018__11_.jpg" title="Collection D. Mahut"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/collection_Mahut/.018__11__t.jpg" alt="Collection D. Mahut" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Installation en 1839 à la bibliothèque, d'un musée de tableaux et d'œuvres d'art, la ville ayant acheté de nombreux tableaux dans le courant des années suivantes.</p>
<p><strong>Actuellement c'est le musée de la Cour d'Or qui occupe ces lieux chargés d'histoire</strong>.<br />
<br /></p>
<p>En 1755 le sol de la rue avait été abaissé pour diminuer la pente des rues du Haut Poirier (actuelle rue du chanoine Collin), de Chèvremont, ainsi que celle des Carmes Déchaussés.</p>
<p>L'abaissement commençait à partir du niveau de la rue des Trinitaires vis à vis de Sainte Élisabeth.</p>
<p>Le parvis et la rampe d'entrée de l'église des Carmes démolis avaient mis à jour de larges murailles romaines.</p>
<p>Avant 1755 la rue des Carmes ainsi que le parvis de l'église se situait au niveau du vestibule qui communiquait avec tout le bâtiment.<br />
<br /></p>
<p>Lors de la construction d'un mur du couvent de la Visitation en 1838, un éboulement avait causé la mort de cinq ouvriers</p>
<p>En 1868 la ville avait créé une fontaine publique sur la place face à la bibliothèque avec une plantation d'arbres le long de la façade de la Visitation</p>
<p>La rue avait été élargie en 1899 au niveau de la rue du Haut Poirier (aujourd'hui rue Chanoine Collin) pour faciliter la circulation des voitures.</p>
<p>A l'angle de la rue du Haut Poirier et de la place Sainte Croix se trouvent sous une maison d'habitation les caves appelés caves Sainte Croix dans lesquelles ont parfois lieu des expositions.<br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/cave_ste_croix_3_-_2.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/.cave_ste_croix_3_-_2_s.jpg" alt="" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/cave_ste_croix_2_-_3.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/.cave_ste_croix_2_-_3_s.jpg" alt="" /></a><br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/cave_ste_croix_4__-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/.cave_ste_croix_4__-_1_s.jpg" alt="" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/cave_ste_croix_1_-_4.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Metz_2011/autour_de_la_cathedrale/.cave_ste_croix_1_-_4_s.jpg" alt="" /></a><br />
<br /></p>
<p><strong>Année 1936</strong><br /></p>
<p>N° 2 Bibliothèque et musée, n° 4 Sapeurs Pompiers.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2012/11/07/Rue-du-Haut-Poirier#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1986