Autour des Arènes de Metz Sablon - Longeville les MetzCe site propose une promenade temporelle autour des arènes de Metz-Sablon (France-Lorraine-Moselle). Le voyage commence a la période des Romains pour arriver à la période actuelle. Depuis Metz et sa grande région, vivez des rencontres avec l’histoire des lieux et des personnes illustres ou inconnues. Le passé récent est évoqué à travers la mémoire des Messins et des Sablonnais. Chaque lecteur de ce site peut y laisser son empreinte en relatant le souvenir d’évènements de la région, tombés dans l’oubli.2024-03-18T19:11:03+01:00promenade.temporelleurn:md5:8050c7a38e0be38e7ae93aa0585f1134DotclearInstituteur au début du XVIIIème siècleurn:md5:b2fd3831fd59a207d80899f2df32c3e22012-12-12T17:18:00+01:002012-12-12T17:48:33+01:00micheleLongeville les MetzinstituteurLongeville les MetzXIXe siècleécole <p>L'instituteur, le sieur Caplain, se plaignait du non paiement par les parents des mois d'école pour quelques uns des enfants qu'il instruisait.
N'existant pas de règles au sujet du salaire qu'il devait percevoir, le conseil municipal avait rédigé un règlement le 7 juillet 1808.</p>
<ul>
<li>le conseil content du zèle et des valeurs du sieur Caplain le maintenait dans ses fonctions d'instituteur et de chantre</li>
<li>il recevrait comme chantre un traitement de 50 francs et comme instituteur 200 francs pour ses frais de logement</li>
<li>le salaire qu'il devait dorénavant recevoir des parents chaque année par enfant placé dans son école avait été réglé comme suit :</li>
<li>pour un enfant au-dessous de 5 ans il serait payé 2.25 francs, pour un enfant entre 5 ans et 10 ans payé 2.75 frs, pour ceux âgés de plus de 10 ans à qui il enseignerait l'écriture ou le calcul payé 4.50 francs.</li>
<li>Pour les frais de chauffage, chaque enfant payerait en plus 0.75 francs</li>
</ul>
<p>Chaque habitant qui placerait à l'école du sieur Caplain un ou plusieurs enfants, signerait au début de chaque année dans un registre destiné à cet usage, une obligation de payer le salaire alloué par le présent règlement.</p>
<p>Il était en conséquence rédigé un rôle de tous les parents ayant des enfants qui fréquentaient l'école, avec l'indication du nombre d'enfants qu'ils y enverraient, avec indication de leur âge et de la somme à payer.</p>
<p>Ce rôle ayant été approuvé et rendu exécutoire par le préfet, le percepteur de la commune était chargé d'en recevoir le payement et de remettre tous les trois mois la somme encaissée à l'instituteur.</p>
<p>Le sieur Caplain s'engageait à recevoir gratuitement dans son école et à instruire avec les mêmes soins que les autres, dix enfants choisis parmi les plus pauvres de la commune. Choisis par le maire ces enfants ne pourraient être refusés par l'instituteur.</p>
<p>Si le sieur Caplain quelqu'en soit la cause, cessait ses fonctions d'instituteur, il s'engageait à céder le logement qu'il occupait à celui qui serait choisi pour le remplacer.</p>
<p>Le sieur Caplain s'obligeait en outre à traiter avec douceur les enfants qui lui étaient confiés, à ne jamais les battre ou les maltraiter de quelque manière et sous quelque prétexte que ce soit. Il pourrait cependant leur infliger des punitions.</p>
<p>Monsieur le Curé serait prié d'exprimer son opinion sur les valeurs du sieur Caplain en tant que chantre.</p>
<p><strong>Le conseil avait approuvé tout le contenu du présent règlement</strong>.<br />
<br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Longeville_2011/ecole_-longeville_-_2.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Longeville_2011/.ecole_-longeville_-_2_m.jpg" alt="" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br />
<br /></p>
<p>Le 1er août 1823 autorisation donnée par le sous-préfet pour l'achat d'une maison pour y loger le maitre d'école.
Le 10 janvier 1824 une maison située près de l'église, appartenant au sieur Dominique Royer conviendrait et le prix de 4.050 francs demandé par le sieur Royer n'était pas trop élevé.</p>
<p>La somme de 4.050 francs serait payée comme suit :</p>
<ul>
<li>2.050 francs au moment de la signature du contrat,</li>
<li>les 2.000 francs restants étant payés en quatre années.</li>
</ul>
<p>Ressources de la commune permettant le paiement par la commune :</p>
<ul>
<li>En caisse chez le receveur 2.600 frs d'où un premier paiement de 2.050 francs ainsi que les frais de contrôle.</li>
<li>Pour s'acquitter des 2.000 francs restants la commune pourrait facilement le faire en quatre années.</li>
</ul>
<p>Revenu de la commune :</p>
<ul>
<li>taxe pour bâtiments 190 francs,</li>
<li>patente 30 francs,</li>
<li>produit des herbages 240 francs,</li>
<li>rentes sur l'état 1.379 francs,</li>
<li>loyer de la sablière 138 francs,</li>
<li><strong>soit un total de 1977 francs</strong>.<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>dépenses prévues 1.400 francs.<br /></li>
</ul>
<ul>
<li><strong>Restant disponible</strong> 577 francs<br /></li>
</ul>
<p><br /></p>
<p><strong>Changement d'instituteur</strong><br /></p>
<p>Le 27 avril 1824 le maire avec l'autorisation du sous-préfet, avait convoqué le conseil municipal au sujet du changement de maitre d'école .</p>
<p>Il était pris en considération les réclamations de presque tous les habitants qui envoyaient leurs enfants à l'école.</p>
<p>La plainte portait sur le motif que le sieur Caplain, maitre d'école, ne donnait pas aux enfants l'instruction nécessaire et qu'il n'existait aucune discipline dans l'école.</p>
<p>Des pères de famille pour donner les premiers principes à leurs enfants, étaient obligés de les envoyer à l'école dans les communes voisines.</p>
<p>Le conseil déjà prévenu verbalement depuis trois mois et s'étant assuré de la validité des plaintes, estimait qu'il était impossible de continuer ainsi sans nuire à l'instruction de la jeunesse.</p>
<p>En conséquence le conseil demandait au sous-préfet de bien vouloir l'autoriser à renvoyer pour la Saint Martin (11 novembre) le maitre d'école et de l'autoriser à en engager un autre pour entrer en fonction à cet date.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2012/11/29/Instituteur-au-d%C3%A9but-du-XVIII%C3%A8me-si%C3%A8cle#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1997Photo de classe cours préparatoireurn:md5:66b38a4d75eeea1daf17777356452e672010-02-14T14:23:00+01:002010-02-14T23:18:51+01:00micheleLongeville les MetzClasseLongeville les MetzPhotographieXXe siècle <p>Cette photo datée de 1945 avait pour institutrice Sœur Gabrielle, bien sévère avec toutes ces petites filles qui entraient à l'école pour la première fois, après la guerre.<br />
<br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Divers/longeville/Longeville_soeur_gabrielle_1945_bis-_1.jpg.map.html" title="Année 1945"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Divers/longeville/.Longeville_soeur_gabrielle_1945_bis-_1_m.jpg" alt="Année 1945" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br /></p>
<p>Cliquez sur la photo pour l'agrandir et voir le nom des anciennes élèves.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2010/02/14/Cours-pr%C3%A9paratoire#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1490Coup de fusil à Longevilleurn:md5:653106ac5a9a875480837b55f9abbb2b2010-01-16T17:13:00+01:002010-01-16T17:42:15+01:00micheleLongeville les MetzLongeville les MetzXVIIIe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Divers/longeville/longeville_1__-_2.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Divers/longeville/.longeville_1__-_2_t.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Le 15 frimaire an 2 (5 décembre 1793) Joseph Buisson de Longeville étant dans son lit et sa femme dans la même chambre, il avait entendu casser un carreau de sa fenêtre. <br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Divers/longeville/longeville_2_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele_2/Divers/longeville/.longeville_2_-_1_t.jpg" alt="" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Il s’était levé pour voir ce qui s’était passé et avait trouvé une boite ou culasse de fusil qui ayant traversée sa vitre, était tombée au pied de son armoire. Aussitôt il avait couru sur la route pour voir celui qui avait fait ce coup et avait reconnu le fils de Claude Harquet.<br /></p>
<p>Joseph Buisson avait crié pour appeler des témoins dont le citoyen Claude Boullé qui avait aussi reconnu qu’il s’agissait dudit Harquel.<br /></p>
<p>Sachant qui avait fait le coup, Joseph Buisson avait de suite déposé la boite au greffe de la commune et avait été en avertir le maire pour faire la justice suivant la rigueur des lois en pareil cas.<br /></p>
<p>Le maire s’était saisi de deux autres boites qu’il avait trouvées sur la route et ayant trouvé le citoyen Harquel, celui-ci avait déclaré qu’il était alors accompagné de Nicolas Brusseaux.<br /></p>
<p>D’où rédaction de ce procès-verbal.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2010/01/16/Coup-de-fusil-%C3%A0-Longeville#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1468Remplacement du tamboururn:md5:b6a81178ae8ff639d90c83b3c1e789562009-05-31T13:59:00+02:002009-05-31T13:59:00+02:00micheleLongeville les MetzLongeville les MetzXIXe siècle <p>En 1884 une peau et des cordes avaient été achetées pour réparer la caisse du tambour.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/Tambour_longeville_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.Tambour_longeville_-_1_t.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Cinq ans plus tard le tambour étant dans un état de plus en plus défectueux, il était nécessaire de le remplacer. L’appariteur avait demandé qu’il soit remplacé par une sonnette, cet instrument étant plus durable, moins coûteux et plus facile à manier que le tambour.
Le conseil municipal reconnaissant le bien fondé la demande, avait voté en 1889 le crédit nécessaire à l’achat d’une sonnette.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2009/05/31/Remplacement-du-tambour#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1231Le Bras Morturn:md5:81ccb384acbf03a57e5b36a0cddee04f2009-03-25T14:59:00+01:002009-03-25T16:07:25+01:00micheleLongeville les MetzHistoireLongeville les MetzXIXe siècleXVIIIe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/IMGP3818.JPG" title="Le Bras Mort"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.IMGP3818_s.jpg" alt="Le Bras Mort" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/IMGP3829.JPG" title="Le Bras Mort"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.IMGP3829_s.jpg" alt="Le Bras Mort" /></a><br /></p>
<p>Fin avril 1790 à l’issue des vêpres paroissiales le maire de Longeville avait loué par adjudication le terrain dit le <strong>pré du Saulcy</strong> derrière les maisons et jardins près de la Moselle. Le règlement de cette location prévoyait que l’adjudicataire ne pouvait empêcher les personnes à pied de passer dans le terrain, ni d’y blanchir les toiles, laver et pendre les lessives, ainsi que toutes sortes des choses que la <strong>coutume ancienne</strong> permettait. Il ne pouvait faire aucun dépôt de quelques natures que ce soit dans le terrain ou sur le bord de la rivière. Il n’avait pour passage pour emmener pâturer les bestiaux, que la ruelle près de la maison de monsieur <strong>Beausire</strong>. La place de terrain qui avait été nouvellement planté en saules était réservée et aucun bestiaux ne pouvait y pâturer. La municipalité y avait fait construire un fossé qui marquait l’entrée du terrain réservé.<br />
<br /></p>
<p>En mars 1791 il avait été adjugé une place pour y déposer le sable tiré de la rivière. D’une surface de 30 pieds carrés, elle se trouvait vis-à-vis de l’abreuvoir en laissant le passage libre vers les prés. L’adjudication avait été criée et après que plus personne n’avait enchéri, elle avait été adjugée pour la somme de 21 livres à Pierre <strong>Mercier</strong> et Curin <strong>Jacquin</strong>.<br />
<br /></p>
<p>En août 1852 le conseil municipal avait été informé d’un projet de tracé du chemin de fer. La compagnie des chemins de fer avait entrepris des travaux dans la prairie de Scy entre la Moselle et le bras mort.</p>
<p><strong>Des craintes avaient été formulées par le conseil</strong> :</p>
<ul>
<li>sur les moyens pour communiquer avec l’abreuvoir dans l’île Saint Symphorien où étaient situés les prés de la commune et où les troupeaux allaient paître une grande partie de l’année. Il était recommandé que la voie ferrée franchisse le bras mort à son embouchure, par deux arches de 12 à 15 mètres d’ouverture pour faciliter le passage des bestiaux qui se rendaient à la nage dans le pré.</li>
</ul>
<ul>
<li>une demande pour que la digue en construction dans la prairie de Scy pour protéger des inondations, soit prolongée jusqu’au pied du Saint Quentin afin que les eaux n’envahissent pas le village. Que plusieurs arceaux soient créés dans le milieu de cette digue pour que lors des crues, les eaux et les glaçons viennent balayer le fond du bras mort pour le nettoyer et l’assainir.</li>
</ul>
<ul>
<li>qu’un passage pour les piétons soit pratiqué sous la voie, auprès de la grande route afin de ne pas interrompre les communications pour les habitants.</li>
</ul>
<ul>
<li>Les eaux du bras mort servant à la boisson des bestiaux, ainsi qu’à l’industrie de la blanchisserie, les travaux risquaient de leur nuire.</li>
</ul>
<p><strong>Un an plus tard le conseil faisait les constats suivants</strong> :</p>
<ul>
<li>Les travaux du chemin de fer pas encore achevés, avait déjà gêné l’écoulement des eaux du bras mort à tel point que la vase s’y accumulait et que des roseaux et autres herbes aquatiques s’y trouvaient là où il n’en existait pas auparavant.</li>
</ul>
<p></p>
<ul>
<li>L’effet des vents d’est qui auparavant faisait refluer les eaux qui emportaient les détritus accumulés, n’avait plus d’effet en raison de la barrière du chemin de fer.</li>
</ul>
<ul>
<li>Les eaux accumulées dans le fossé qui longeait la digue n’ayant pas d’écoulement exhalaient déjà des odeurs fétides. Le conseil avait demandé que ce fossé soient comblé où que l’on donne un écoulement aux eaux stagnantes.</li>
</ul>
<ul>
<li>Demande que le chemin pavé établi sur le côté extérieur du chemin de fer et aboutissant au trottoir existant pour établir la communication directe de Longeville à Metz, soit fait en même temps que la voie ferrée.</li>
</ul>
<ul>
<li>La commune était privée depuis près d’un an d’une partie du <strong>pré dit aux cochons</strong> par les travaux du chemin de fer.<br /></li>
</ul>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/IMGP3821.JPG" title="Le pont du chemin de fer"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.IMGP3821_m.jpg" alt="Le pont du chemin de fer" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br /></p>
<p>Au printemps 1854 le chemin de fer avait proposé une indemnité que la commune trouvait trop faible, pour l’occupation du terrain sur la pâture du pré aux cochons.<br /><br /></p>
<p>La crue des eaux pendant l’hiver passé, ainsi que le dégel, avaient causé le long du canal creusé pour l’entrée en bateau dans la saussaie <strong>Limbourg</strong>, un éboulement des terres qui avait fait perdre à la commune environ deux ares de terrain, sur 1.50 mètre de large pour 132 mètres de longueur, lieudit au pont <strong>Brinquet</strong>. <br /><br /></p>
<p>Détérioration également du terrain d’alluvion propriété de la commune, qui se garnissait de saules sur la rive de la Moselle, où du gravier était extrait pour le terrassement de la voie ferrée qui s’établissait sur l’ancienne route.<br /><br /></p>
<p>Les lavandières établies à l’abreuvoir avaient dû en juin 1853, laisser libre le passage des bestiaux. Les nacelles (barques) qui séjournaient à l’abreuvoir avaient été déplacées vers la<strong> Villa</strong>, pour laisser le même passage libre, à l’exception des nacelles de la commune qui étaient nécessaires à cette place pour le service du pâtre et du garde champêtre.<br /><br /></p>
<p>Deux ans plus tard le conseil municipal prenait conscience que des nacelles appartenant à des habitants de la commune, étaient laissées à la disposition des enfants et qu’il pouvait en résulter des accidents graves. Il avait été défendu de confier ces nacelles à des enfants de moins de 18 ans.</p>
<p>Ces nacelles pouvaient aussi servir à des malfaiteurs pour aller marauder pendant la nuit. Il avait été ordonné que chaque nacelle ait un numéro donné par le maire, peint sur chaque côté d’une hauteur de 15 cm.</p>
<p>En janvier 1862 un arrêté du maire avait réglementé le stationnement des nacelles dans le bras mort.</p>
<p>Les barques attachées au pieu soutenant les terres contribuaient à dégrader le bord de la rivière. D’après une prescription de l’autorité supérieure les barques devaient être attachées par une chaîne et un cadenas à un anneau scellé dans une pierre.</p>
<p>L’abreuvoir n’étant pas assez large pour recevoir toutes les nacelles de la commune, ceux qui voulaient les laisser sur le préau communal en faisaient la demande au maire qui pouvait l’accorder contre une indemnité annuelle de 2 francs.<br /><br /></p>
<p>Été 1855, les eaux du bras mort étaient stagnantes et retenaient tout ce qu’on y jetait. La digue de garantie en empêchant les inondations empêchait aussi les grandes eaux de les nettoyer. En conséquence le bras mort risquait de se combler et de former un marais putride.</p>
<p>Les eaux abreuvaient les bestiaux et servaient à une industrie de blanchissage du linge qui nourrissait plusieurs familles de la commune.</p>
<p><strong>Un règlement avait été institué</strong> :</p>
<ul>
<li>Le préau de la commune étant un lieu de réunion pour les fêtes publiques, les bonnes mœurs exigeaient que l’on s’y conduise avec décence. Il était aussi défendu de s’y baigner.</li>
</ul>
<ul>
<li>Il était interdit de déposer des ordures sur le préau, d’y laisser des détritus des jardins et tout ce qui pouvait nuire à la propreté.</li>
</ul>
<ul>
<li>Il était aussi défendu de laisser vaguer des animaux, ceux qu’on y amenait paître devaient être attachés de manière à ne pas endommager les arbres.</li>
</ul>
<ul>
<li>Il était défendu de jeter dans le bras mort des immondices, des herbes et des animaux morts.<br /><br /></li>
</ul>
<p><strong>Pour remédier aux eaux stagnantes bien des questions se posaient en décembre 1855</strong>.</p>
<p>Si le barrage était maintenu, quelle devait en être la hauteur ?</p>
<p>Prescrit par arrêté du 15 octobre 1853, ce barrage avait été établi au fond du ruisseau de <strong>Montveaux</strong> , et un fossé de dérivation creusé pour amener les eaux de ce ruisseau dans le bras mort de Longeville.</p>
<p>Le conseil avait envisagé que le fossé soit creusé de 15 centimètres pour que ses eaux aient plus de chasse et qu’en outre à son entrée dans le bras mort il soit creusé jusqu’à 20 cm en dessous du bord de la digue. A cet effet il était nécessaire de baisser le radier des arceaux pratiqués sous la digue de garantie de 50 à 60 centimètres environ.</p>
<p>Les courants n’existant plus, les résidus et immondices nauséabondes que les eaux de lavage de l’amidonnerie y amenaient malgré la surveillance de l’autorité, ne pouvaient être enlevé et en comblant une partie du bras mort ajoutaient une nouvelle cause d’insalubrité.</p>
<p>Dans l’enquête qui avait été faite lors de la construction de la digue de garantie, le conseil avait demandé que la compagnie du chemin de fer y pratique vers le milieu une ouverture qui aurait permis aux eaux des crues d’arriver avec abondance dans le bras mort, requête repoussée par la compagnie.</p>
<p>Le conseil prévoyant l’insuffisance des eaux du ruisseau de Montveaux, avait persisté dans sa demande et fait ses réserves à ce sujet.</p>
<p>Pour donner satisfaction à Longeville, sans blesser Moulins les Metz qui s’opposait à une large ouverture de la digue, pour y laisser passer les crues de la Moselle conduites dans le bras mort par le fossé existant le long de la digue, cette disposition aurait aussi l’avantage de diminuer les ravages que les crues produisaient sur le territoire de <strong>Montigny</strong>.<br /><br /></p>
<p><strong>Le problème pour lutter contre la pollution se posait toujours dans le courant de l’année 1861</strong>.</p>
<p>Les eaux du bras mort n’avaient toujours pas d’écoulement et les herbes aquatiques s’y accumulaient pendant les basses eaux et les chaleurs de l’été avaient occasionné de nombreux cas de fièvre.</p>
<p>L’impureté des eaux provenait surtout du purin, des immondices et des eaux ménagères qu’y s’y écoulaient.</p>
<p><strong>Des dispositions avaient été prises pour remédier au problème</strong> :</p>
<ul>
<li>Le purin qui provenait des tas de fumier ou des étables devait être recueilli dans des fosses et livré au commerce ou répandu dans les champs.</li>
</ul>
<p></p>
<ul>
<li>Les immondices seraient également portées dans les champs ou dans le grand courant de la Moselle, les eaux ménagères étant recueillies dans des puisards dont chaque maison devait être pourvue.</li>
</ul>
<p></p>
<ul>
<li>Une visite dans les maisons pour constater les travaux faits était prévue dans le courant du mois d’août. Au mois de septembre des poursuites contre les propriétaires dont les maisons n’auraient pas de puisard, ni de lieu d’aisances, seraient faites.</li>
</ul>
<p>En décembre plusieurs maisons étaient encore dans ce cas. Les maisons privées de latrines, de fosse à purin ou de puisard étaient tenues d’en faire construire pour le 31 mars 1862. A cette date une visite serait faite dans les maisons signalées et un procès verbal en serait dressé. <br /><br /></p>
<p>En novembre 1864 de petits travaux indispensables tels maçonnerie du bassin, madrier, achat de boulons et écrous, avaient été faits au petit lavoir lieudit derrière le village, pour une somme de 52,25 francs.<br /></p>
<p>En juin 1869 toujours le problème de la construction du pont du chemin de fer qui étant oblique au courant, arrêtait l’eau des crues qui ne supprimait plus la vase du bras mort, mais au contraire y déposait du limon.</p>
<p>Les propriétaires riverains entendus, le conseil avait émis l’avis que la compagnie ne fasse pas d’autres modifications que de baisser le radier de manière à ce que les eaux puissent s’écouler librement dans le bras mort.</p>
<p>En octobre 1869 la compagnie du chemin de fer ne refusait pas de donner satisfaction à la demande du 6 juin précédent puisque la réalisation ne pouvait qu’exercer une influence favorable sur le niveau des eaux lors des crues.</p>
<p>Elle était disposée à un abaissement de 0.76 mètre pour l’un et de 1.01 mètre pour les deux autres. Le ponceau de la ligne de Reims à Metz serait lui-même pourvu d’un radier établi à la même cote. Le radier général qui réunirait les deux ouvrages concernés serait protégé à l’amont et à l’aval par des para fouilles de 1mètre de profondeur sur 1 mètre de large. Les propriétaires riverains avaient adhéré aux propositions de la compagnie de l’est.<br /><br /></p>
<p>Le président de la Lorraine en 1883 était opposé à l’établissement d’un chenal dans le bras mort parce que l’exécution de ce projet serait sans grand résultat pour des dépenses trop onéreuses. L’ingénieur départemental des cours d’eau avait proposé de faire des travaux d’assainissement de moindre importance pour 2.150 marks à la charge de la commune. N’ayant pas les fonds nécessaires la commune avait reporté ces travaux à plus tard.<br /><br /></p>
<p>Lors de discussions au sujet de l’usage de l’extrémité de la ruelle, il avait été décidé qu’elle ne devait servir qu’à l’usage de lavoir et non d’abreuvoir. Une barrière avait été établie à cet effet<br /><br /></p>
<p>Le pont en bois qui desservait la saussaie Limbourg, était en partie effondré en 1877. Il avait été demandé que l’administration ordonne sa démolition et ne permette pas sa reconstruction au même endroit. Il était un obstacle sérieux pour les piétons qui voulaient aborder cette partie du bras mort où étaient les lavoirs, ainsi que les terrains qui étaient loués par la commune. Cet obstacle enlevé il serait facile d’établir un passage pour les voitures qui voulaient aborder ce terrain en leur évitant un grand détour par le village.<br /></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/bras_mort_plan-_2.jpg" title="Plan début 20ème siècle"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.bras_mort_plan-_2_m.jpg" alt="Plan début 20ème siècle" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br />
<br /></p>
<p>Le conseil avait autorisé en 1886 le maire à louer la place de dépôt de sable qui se trouvait près de l’abreuvoir.<br /><br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2009/03/25/Le-Bras-Mort#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1155La Villaurn:md5:bb8ca88ee57a69cc6c9ec550d8853a6f2009-02-27T16:56:00+01:002009-02-27T17:23:16+01:00micheleLongeville les MetzHistoireLongeville les MetzXIXe siècle <p><strong>La maison de plaisance</strong></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/Longeville_2009.jpg" title="13 rue du Général de Gaulle"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.Longeville_2009_t.jpg" alt="13 rue du Général de Gaulle" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Monsieur Artz avait fait construire l’hôtel de l’Europe n° 4 rue de Clercs à Metz (actuel hôtel des impots) dirigé en 1838 par monsieur Lejeune. <strong>A l’emplacement actuel du n° 13 rue du Général de Gaulle à Longeville</strong>,Ce monsieur <strong>Lejeune</strong> dont le père semble t-il habitait déjà à Longeville en 1808, y avait créé une maison de plaisance. Une ancienne maison située soit juste à côté, soit au même lieu aurait appartenu au début du 19ème siècle à un rentier monsieur Laussel, à qui appartenait également un réservoir situé à l’emplacement approximatif de l’ancienne poste. En 1839 reconstruction totale par monsieur Lejeune d’un bâtiment qui était devenu <strong>La Villa</strong>. Une serre et une pièce d’eau agrémentait le jardin.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/IMGP0478.JPG" title="Le mur du jardin"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.IMGP0478_t.jpg" alt="Le mur du jardin" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Début 1862 le passage entre l’abreuvoir et le préau de la commune, derrière le mur du jardin de la Villa, était devenu un lieu où l’on venait déposer des ordures. Pour éviter ces dépôts sauvages, le passage qui n’était ouvert que depuis quelques années sans que son utilité ait été reconnue, avait été fermé aux deux bouts par une palissade. Dans chaque palissade il y avait une porte qui n’était ouverte que dans certains cas avec l’autorisation du maire.</p>
<p>Le conseil municipal avait autorisé en mai 1883 le sieur <strong>Schaller</strong> moyennant un bail de dix ans (10 marks par an), à percer une porte dans le mur de son jardin donnant sur le pré du bras mort. La porte s’ouvrant intérieurement, devait être percée à la suite du jeu de quilles à l’angle rentrant du mur. Un chemin de deux mètres de large allant directement de la porte au bord du bras mort, devait être bien entretenu et sablé. Le projet loin de nuire aux intérêts de la commune les favorisait dans le sens que le terrain sur lequel aurait lieu la sortie du jardin n’était d’aucun rapport pour la commune. La porte de la veuve Schaller ayant été percée dès avant 1884, un contrat avait été rédigé moyennant une indemnité annuelle pour le passage sur le terrain communal. La veuve se basant sur ce fait que les autres habitants dont les propriétés aboutissaient également sur la place du petit Saulcy, n’avaient jamais payé aucune indemnité pour l’ouverture de portes, avait catégoriquement refusé de payer l’indemnité qui lui était réclamée. Le directeur par lettre du 18 novembre 1884 avait statué en dernier ressort, qu’aucune contrainte ne pouvait être exercée contre la veuve pour le payement de l’indemnité.</p>
<p>En 1892 <strong>Eugène Jacoby</strong> était devenu propriétaire de la maison. <br />
<br />
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/1992_longeville-_1.jpg" title="Vue depuis le bras mort en 1992"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.1992_longeville-_1_t.jpg" alt="Vue depuis le bras mort en 1992" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/1994_longeville_-_2.jpg" title="Vue depuis le bras mort en 1994"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.1994_longeville_-_2_t.jpg" alt="Vue depuis le bras mort en 1994" /></a>
<a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/IMGP0475.JPG" title="Vue depuis le bras mort en 2009"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.IMGP0475_t.jpg" alt="Vue depuis le bras mort en 2009" /></a><br />
<br /></p>
<p><strong>Les bals et la fête patronale</strong></p>
<p><strong>Année 1840</strong></p>
<p><strong>La Villa</strong> était au départ destinée exclusivement à l’agrément des promenades. En février 1840 monsieur <strong>Lejeune</strong>, le propriétaire, avait prétendu qu’il était en droit de faire danser dans son établissement à sa volonté. Il soutenait que les adjudicateurs de la fête patronale ne pouvaient prétendre au monopole des bals.</p>
<p><strong>Année 1844</strong></p>
<p>Monsieur <strong>Seitz</strong> responsable de la Villa avait déclaré en mai 1844 que des bals avaient lieu dans son établissement. Vu les lois des années 1790, 1791, 1793 et l’arrêté de 1798, tous les bals publics étaient placés sous surveillance des autorités municipales. Aucun bal ne devait être organisé sans la permission du maire. Ces bals qui devaient fermer à 11 heures du soir, sauf autorisation spéciale du maire pour terminer plus tard dans la nuit, étaient sous la surveillance immédiate des officiers de police. Nul ne pouvait s’y rendre travesti, déguisé ou masqué, sauf pendant le carnaval. Aucuns bâton, canne, arme ou éperon n’y étaient autorisés. Ces bals ne pouvaient durer que jusqu’à une demi-heure avant la fermeture de la porte de France, par laquelle la rentrée à Metz pouvait se faire.</p>
<p>La loi de novembre 1796 avait établi une taxe sur les bals publics, du quart de la recette brute, redevable pour les indigents. Au terme d’une décision du ministre de l’intérieur de 1802, les commissaires de police devaient assister aux comptes pour constater l’exactitude des sommes reçues. Considérant que les bals qui avaient lieu à la Villa ne rapportaient à l’hôtelier que le profit sur les consommations, il avait été permis à monsieur Seitz de tenir bal dans son établissement pendant l’année 1844. Il était redevable au 11 novembre, d’une somme totale de 25 francs pour l’année en cours, payable au receveur du bureau de bienfaisance de la commune.</p>
<p><strong>Année 1883</strong></p>
<p>La porte nouvellement ouverte par le sieur <strong>Schaller</strong> pouvant nuire à la buvette sur la place du bal, il ne pouvait débiter de boissons dans son jardin les dimanche et lundi de la fête patronale, ni le dimanche du relève selle. Pour le cas où le sieur Schaller envisagerait cependant de vendre des boissons dans son jardin à l’occasion de la fête, l’autorisation de percement d’une porte ne lui serait accordée qu’après que la fête soit passée.</p>
<p><strong>Année 1886</strong></p>
<p>En 1885 la modification d’adjudication de la fête patronale avait autorisé tous les restaurateurs organisant habituellement des bals dans le courant de l’année, à organiser des bals publics dans leur locaux pendant les trois jours de la fête patronale et le dimanche du relève selle, à condition d’en faire la demande avant la mise en adjudication de la fête.</p>
<p>Le sieur <strong>Strasser</strong> aubergiste et adjudicataire en 1886 de la buvette sur la place du bal pendant la fête patronale, par l’intermédiaire d’un avoué avait fait poursuivre la commune en dommages et intérêts. La raison en était que par suite de l’établissement d’une porte donnant sur la place du bal avec l’autorisation de la commune, la veuve <strong>Schaller</strong> avait aussi été autorisée à vendre des boissons dans son jardin. Un dédommagement était demandé pour la perte subie par l’adjudicataire.</p>
<p>Le maire aurait autorisé (verbalement) la veuve à débiter dans son jardin à la condition qu’elle en ait obtenu l’autorisation des contributions et aussi qu’elle se soit entendue avec l’adjudicataire de la buvette.</p>
<p>Considérant que cette autorisation toute conditionnelle n’engageait en rien la commune, elle avait refusé de faire droit aux prétentions du sieur <strong>Strasser</strong>.</p>
<p>Le sieur <strong>Strasser</strong> dont le domicile était inconnu en 1888, avait été débouté, mais en raison de son insolvabilité au moment de son départ de Longeville, la commune avait été obligée de prendre à sa charge les frais du procès, notamment le solde des honoraires dus à l’avoué qui avait présenté la défense de la commune.</p>
<p><strong>Année 1887</strong></p>
<p>La veuve <strong>Schaller</strong> restauratrice et adjudicataire en 1887 tant de la fête patronale, que de la buvette à établir sur la place du bal pendant trois jours de fête et relève selle, avait fait une demande de poursuite contre la commune.</p>
<p>Elle réclamait 150 marks pour le motif que la veuve <strong>Thomas</strong>, également aubergiste à Longeville, aurait contrairement aux clauses d’adjudication, fait danser dans son établissement à l’occasion de la fête, soit une concurrence illégale.</p>
<p>L’adjudication prévoyait que les aubergistes et restaurateurs autorisés à organiser des réjouissances dans le courant de l’année pouvaient aussi organiser des bals lors de la fête à condition de verser une somme de 30marks. Seule la veuve <strong>Schaller</strong> s’était engagée à verser cette somme pour avoir le droit d’organiser un bal dans son établissement.</p>
<p>Aucune autre autorisation n’avait été accordée, la veuve <strong>Thomas</strong> avait fait danser dans son établissement sans demander une autorisation qui lui aurait été refusée. Ce n’est qu’après la fête que la commune avait appris cette infraction.</p>
<p>Le conseil municipal avait refusé d’accorder à la veuve <strong>Schaller</strong> le droit de plaider contre l’administration mais l’avait laissée libre d’intenter une action contre la veuve <strong>Thomas</strong>.<br />
<br /></p>
<p><strong>L’amidonnerie</strong></p>
<p>Sur autorisation du préfet en date du 4 octobre 1847, le projet d’une amidonnerie créée par le fils <strong>Lévy</strong> dans les latrines de la Villa avait vu le jour.</p>
<p>Cet établissement devait se trouver entre l’abreuvoir et le lavoir communal, en partie sur le terrain du lavoir, où le projet prévoyait de faire passer les tuyaux des eaux de lavage pour les rejeter dans le bras mort.</p>
<p><strong>Le conseil municipal</strong> avait élevé des protestations au motif que l’amidonnerie rentrait dans la catégorie des établissements insalubres de 1ère classe, ne pouvant plus être ouverts dans le voisinage des habitations particulières (loi du 15 octobre 1810). Elle aurait pour effet faire perdre de leur valeur aux maisons d’agrément où les propriétaires venaient pour la belle saison, souvent pour y rétablir leur santé.</p>
<p>L’abreuvoir communal servant non seulement aux bestiaux de la commune, mais encore à abreuver les chevaux de cultivateurs de passage, et qui n’en était qu’à quelques mètres risquait d’être infecté.</p>
<p>Le lavoir communal qui se trouvait à 50 ou 60 mètres serait également infecté, d’où un grand préjudice pour les 5 à 6 blanchisseuses qui exploitaient cette industrie pour les habitants de la commune, mais aussi pour ceux de la ville et notamment pour les militaires de la garnison.</p>
<p>Le conseil municipal avait protesté contre les exhalaisons fétides que créerait cette exploitation, mais aussi de la contamination des eaux suite aux rejets dans le bras mort, tant pour les infiltrations dans les puits, que pour l’abreuvage des bestiaux et que pour le lavage du linge.</p>
<p>Le canal pour conduire les eaux de lavage et les résidus de la fabrication, devant traverser le terrain de la commune dont le propriétaire de la Villa s’était emparé sans aucun droit, servait habituellement de passage aux habitants du bas du village pour communiquer avec le lavoir. Le conseil avait demandé au préfet la récupération dans le plus bref délai possible, du terrain occupé sans aucun droit par le propriétaire de la Villa.</p>
<p>En décembre 1847 le conseil municipal avait pris connaissance d’un rapport du <strong>conseil de salubrité</strong> donnant son avis sur l’opposition faite à l’installation d’une amidonnerie.Le conseil municipal avait été fort surpris d’apprendre que les membres d’une commission chargée de la salubrité publique, s’étaient contentés des explications de seulement le sieur Lévy personnellement impliqué dans cette création. Aucun des nombreux opposants du village, ni même le maire gardien des intérêts de la commune, n’avaient été entendus. Le conseil avait été encore plus surpris par l’incroyable légèreté de la description du procédé de fabrication que le sieur Lévy se proposait d’employer dans son amidonnerie, en passant sous silence les inconvénients qui y étaient attachés.</p>
<p><strong>Plusieurs membres du conseil municipal avaient vu en activité à Metz, au n° 95 rue Saulnerie, une ancienne amidonnerie</strong> transformée d’après un nouveau système qu’envisageait d’employer le sieur Lévy. Le conseil municipal avait donné la description exacte du procédé fort simple, mais qui ne différait en rien de l’ancien quant aux inconvénients.</p>
<p>Le blé était mis dans des cuves qu’on remplissait d’eau chaude pour le ramollir et où il restait six jours au lieu des quinze qui étaient nécessaires par l’ancien procédé. Dès que le blé était en contact avec l’eau, il entrait en fermentation et quelques heures après cette eau était si fétide que la main qu’on y plongeait, en conservait une odeur nauséabonde qu’on ne pouvait faire disparaître qu’après plusieurs lavages des mains à l’eau et au savon.</p>
<p>En sortant des cuves le blé était mis sous des meules de pierre verticales et subissait un lavage à l’eau chaude, suivi d’un lavage à l’eau froide qui séparaient l’amidon du gluten, faisant passer l’amidon par des trous percés dans une plaque en tôle, d’où il tombait dans un réservoir. Cette opération ne donnait pas d’odeur qui puisse incommoder le voisinage.</p>
<p>L’amidon séparé du gluten se composait de deux qualités. Pour les séparer le tout était mis dans des cuves remplies d’eau. L’amidon blanc, dit de première qualité, se déposait au fond du vase et celui de deuxième qualité restait à la surface. L’amidon de moindre qualité était grillé, pour servir à la fabrication des étoffes en remplacement de la gomme destinée à fixer les couleurs. Le grillage de cette mauvaise qualité d’amidon était identique à la torréfaction du café, mais contrairement à l’odeur agréable du café, il répandait une odeur forte et pénétrante, tout aussi insupportable que celle de la fermentation du blé.</p>
<p>Le conseil de salubrité dans son rapport n’avait fait aucune mention de cet inconvénient. Ce rapport s’étendait longuement sur les propriétés du gluten qui ne répandait aucune mauvaise odeur puisque immédiatement livré aux bestiaux.</p>
<p>Le conseil municipal avait fait remarquer que là n’était pas le problème, mais qu’il s’agissait de la fermentation du blé et des eaux provenant de la fermentation.</p>
<p>L’exploitation d’une amidonnerie nécessitait que les meules verticales destinées à séparer l’amidon du gluten soient toujours en mouvement, qu’il y ait donc toujours des cuves en fermentation. Suite à la visite par plusieurs membres du conseil dans un établissement identique, il y avait environ 25 à 30 cuves de 20 hectolitres chacune, en fonctionnement. C’était donc environ 100 hectolitres d’eau fétide à jeter chaque jour. Celles provenant du lavage du gluten avaient moins d’inconvénients, mais venaient s’ajouter aux cent hectolitres produits par l’amidon, augmentant la masse des eaux fétides à éliminer.</p>
<p><strong>Le bras mort de la Moselle</strong> étant partout de niveau puisqu’il n’y avait pas de courant, le sol de la Villa étant peu élevé au dessus du niveau ordinaire, il n’y avait pas assez de pente pour porter ces eaux dans le courant de la Moselle à plus de 250 mètres. Si l’évacuation des eaux se faisait par des conduits souterrains, ils risquaient à la longue d’être corrodés et des fuites d’eau pourraient s’infiltrer dans les terres jusqu’aux eaux de l’abreuvoir. De plus ces conduits seraient placés dans un terrain appartenant en partie à la commune qui s’opposait formellement à cette servitude. L’éventualité de faire transporter à bras cette masse d’eau fétide était inadmissible.</p>
<p>Le conseil municipal persistant dans son opposition, avait exprimé le vœu que le préfet veuille bien nommer des experts autres que les membres du conseil de salubrité, pour aller visiter l’amidonnerie de la rue Saulnerie et lui faire un rapport impartial sur le nouveau procédé de fabrication de l’amidon et sur les inconvénients qui en résulteraient pour la salubrité publique.</p>
<p>Après avoir délibéré le conseil municipal avait conclu d’une voix unanime que les droits de la commune étaient incontestables et qu’il persistait dans la résolution prise en octobre par le conseil municipal précèdent, de réclamer la propriété du terrain usurpé par le sieur Lejeune.</p>
<p>L’amidonnerie a probablement été construite, mais a t-elle réellement fonctionnée, le cadastre nous apprend simplement qu’elle a été détruite en 1857.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2009/02/27/La-Villa#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1126Le tramwayurn:md5:966105657955b57eb91c6ae0c327755f2009-01-24T17:17:00+01:002009-01-24T17:35:07+01:00micheleLongeville les MetzautrefoisLongeville les MetzXIXe siècle <p>Le 28 avril 1875 le conseil municipal avait pris connaissance du projet d'un chemin de fer à traction par chevaux, autrement dit tramway, dans la traversée de Longeville.</p>
<p>De nombreux habitants de la localité faisaient venir journellement de Metz, leur pain, viande, épicerie, par la ligne d’omnibus qui existait, moyennant le prix de deux francs par mois.</p>
<p>Le tramway prévu pour se rendre jusqu’à la gare de Moulins, le conseil municipal avait proposé qu’il soit créé des abonnements de même nature.</p>
<p>Le prix unique de 50 centimes fixé pour les colis à domicile étant trop élevé, un tarif proportionnel de 10 centimes par colis inférieur à 3 kilos et 30 centimes par colis de 5 à 10 kilos, aurait été préférable.</p>
<p>Concernant le transport des usagers, le conseil municipal avait proposé qu’un prix de 20 centimes soit établi pour le parcours depuis Metz comprenant la traversée de Longeville, et un prix de 15 centimes pour le parcours de Longeville à Moulins. Demande faite également pour l’établissement de wagons de 1ère et de 2ème classe!</p>
<p>Le conseil avait demandé que la voie soit établie dans le milieu de la rue et que tous les soins de propreté, ainsi que l’enlèvement de la neige restent à la charge de la compagnie.</p>
<p>La commune ne voulait pas participer à la dépense concernant les travaux de nivellement de la route dans la traversée du village. De plus elle réclamait que les travaux jugés nécessaires pour la sûreté de la circulation, soient exécutés en même temps par la compagnie des tramways.</p>
<p>Vers 1878 plusieurs membres du conseil avaient émis le voeu que la grande rue soit éclairée en raison de la circulation importante des voitures publiques et privées, la ligne de tramway augmentant encore cette circulation.</p>
<p>Auparavant cette rue était éclairée par cinq réverbères, la commune en possédant encore quatre. L’achat d’un seul réverbère suffirait, pour les autres une transformation serait à faire pour les transformer au mode d’éclairage en usage.</p>
<p>Le conseil avait été d’avis qu’il soit immédiatement procédé au rétablissement de l’éclairage et avait nommé une commission pour prendre toutes les mesures et avait voté les fonds nécessaires.
<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2009/01/24/Le-tramway#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1106Sœurs sages-femmesurn:md5:45798042bc4fd7d6e7363b89971ce7ef2009-01-17T17:23:00+01:002009-01-17T17:28:45+01:00micheleLongeville les MetzautrefoisLongeville les MetzXIXe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/sage_femme-_1.jpg" title="Famille nombreuse"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.sage_femme-_1_t.jpg" alt="Famille nombreuse" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>En décembre 1811 il avait été proposé au conseil municipal que deux sœurs de la charité maternelle s’installent à Longeville pour soulager les femmes en couches et donner les soins nécessaires aux pauvres malades des trois communes de Longeville, Moulins et Scy Chazelles.</p>
<p>Pour cet établissement Monsieur Morlanne, administrateur de la charité maternelle, avait demandé une somme de 400 francs à partager entre les trois communes.</p>
<p>Il avait été convenu que les communes de Moulins et Longeville payeraient chacune 133 francs et que Scy Chazelles complèterait la somme avec 134 francs.</p>
<p>Le maire de Longeville avait proposé d’héberger les sœurs dans sa commune, les maires de Moulins et Scy Chazelles acceptant cet proposition.</p>
<p>Le conseil municipal de Longeville avait approuvé la répartition faite par les maires et informé le préfet que la dépense serait prévue dans le budget de 1812.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2009/01/17/S%C5%93urs-sages-femmes#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1097Au voleur !urn:md5:8adbbbcfa7306406fb5208f37a0eeb752008-12-16T17:10:00+01:002008-12-16T17:15:39+01:00micheleLongeville les MetzautrefoisLongeville les MetzXVIIIe siècle <p>Le 20 thermidor an II (7 août 1794) à deux heures de relevée (14 heures) Catherine Marchal étant à son domicile de Scy, avait entendu du bruit dans la pièce voisine et s’était rendue dans cette chambre. Elle y avait vu un homme qui fouillait dans son armoire et qui s’était enfui à son arrivée.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/au_voleur_-_1.jpg" title="Au voleur"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.au_voleur_-_1_t.jpg" alt="Au voleur" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>La citoyenne Marchal ayant crié <q>nous sommes volés</q> plusieurs citoyens avaient poursuivi l’homme jusqu’à la commune de Longeville où il avait été rattrapé et mené au greffe de Longeville. Il s’agissait de Félix Bunier, chasseur au 6ème régiment à cheval.</p>
<p>Une partie des effets volés avaient été trouvée lors de la poursuite du voleur. Catherine Marchal avait reconnu lui appartenir un mouchoir à la nation, un bonnet blanc piqué, un autre mouchoir de toile bleu et appartenant à son mari, un plumet, deux morceaux d’étoffe et un portefeuille contenant sa feuille de route. N’étaient pas encore retrouvés un autre mouchoir et un portefeuille rouge dans lequel il y avait environ 10 à 12 livres.</p>
<p>L’acte avait été signé au greffe par les poursuivants : Boury officier municipal faisant fonction de maire, Claude Ravard officier municipal provisoire, Pierre Girard, Pierre Grandpierre et Catherine Marchal. <br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/12/16/Au-voleur#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1085Etablissement d’une vacherie à Longevilleurn:md5:3ebedbaa4f04f201726c692d3fb61b902008-11-17T17:06:00+01:002008-11-17T17:17:45+01:00micheleLongeville les MetzautrefoisLongeville les MetzXIXe siècle <p>En 1865 le laitier Baudoin avait fait une demande pour établir une vacherie à l’entrée du village du côté de Metz.</p>
<p>L’autorisation avait été donnée par le maire habilité à prendre une telle mesure concernant la salubrité de sa commune.</p>
<p>L’autorisation comportait des conditions à respecter.</p>
<p>Dans les écuries devaient exister une ou plusieurs fosses de manière à ce que le purin ne puisse pas se répandre à l’extérieur.</p>
<p>Une fumerie devait être placée dans la cour ou à l’intérieur de la maison et non pas à l’extérieur de l’exploitation. Le fumier devait être enlevé au moins deux fois par semaine et plus souvent si nécessaire.</p>
<p>Le garde-champêtre avait été chargé de veiller à l’exécution de l’arrêté du maire daté du 18 décembre 1865.</p>
<p>Quelques semaines plus tard, le voisin avait porté plainte contre le <strong>nourrisseur de bestiaux</strong> en raison des émanations putrides qui s’échappaient des détritus employés pour la nourriture des animaux. Le garde-champêtre avait confirmé l’exactitude des odeurs.</p>
<p>Il était prévu que le sieur Baudouin ne ferait usage pour la nourriture que de denrées ordinaires et non de matières fermentées provoquant de mauvaises odeurs.</p>
<p>Il lui avait été ordonné de prendre à l’avenir les mesures nécessaires pour supprimer les émanations, en se conformant à la nourriture ordinaire et en évitant d’avoir chez lui des matières en putréfaction.</p>
<p>Le garde-champêtre était chargé de la surveillance du nouvel arrêté daté du 15 janvier 1866.</p>
<p>Lors de la séance du 27 juin 1866 le conseil central d’hygiène publique du département s’étant penché sur ce cas avait décidé qu’il convenait de soumettre l’établissement à certaines conditions.</p>
<p>L’enlèvement du purin et du fumier devait se faire tous les deux jours.</p>
<p>Des transformations avaient été ordonnées : construction d’une toiture et d’un pavement cimenté ou bétonné dans la cour, à l’endroit qui servait de dépôt aux matières amenées de la ville - construction d’un caniveau bétonné entre la cour et le jardin avec puisard hermétiquement fermé - réfection des latrines – près de l’écurie construire une fosse à fumier fermée et cimentée de manière à pouvoir conserver le fumier 24 ou 48 heures, à l’abri de l’œil des promeneurs ou des voisins - couler dans l’étable un lit de mortier – percer sur chaque côté de la grande façade deux ouvertures pour l’aération de l’étable – élever les cheminées de 1.50 mètre et ne pas les couvrir de planches comme elles l’étaient - réduire à 25 le nombre de bêtes enfermées dans l’établissement.</p>
<p>Le préfet le 4 juillet 1866 avait informé le sieur Baudoin des prescriptions ordonnées par le conseil d’hygiène auxquelles il était tenu de se conformer.</p>
<p>Un délai de trois mois avait été fixé pour les travaux. Le garde-champêtre avait été chargé de veiller à leurs exécutions le 8 juillet 1866.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/11/17/Etablissement-dune-vacherie-a-Longeville#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1066Arbre de la libertéurn:md5:67e72643957486950cd8b1a9056d2a122008-11-07T15:24:00+01:002008-11-07T15:30:15+01:00micheleLongeville les MetzLongeville les MetzXVIIIe siècle <p>Le conseil municipal de Longeville avait pris la décision le premier mai 1792, de faire planter un arbre de Liberté sur la place commune entre la chaussée et la maison vis-à-vis.</p>
<p>Le maire avait été chargé d’acheter arbre, bonnet, ruban, flèche et cocarde ainsi que de la poudre à tirer.</p>
<p>Pour la cérémonie étaient prévus deux joueurs de violons pour divertir la jeunesse et une pièce de bière pour la réjouissance.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/11/07/Arbre-de-la-liberte#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1061Averse de grêleurn:md5:6dbe8ae42460988a5bd63a3b1482cdd52008-10-22T15:28:00+02:002008-10-22T15:28:00+02:00micheleLongeville les MetzLongeville les MetzXVIIIe siècle <p>Dans la nuit du dimanche au lundi 19 septembre 1790, les fenêtres de la nef de l’église avaient été cassées par la grêle tombée dans le courant de la nuit.</p>
<p>Ces fenêtres étaient situées du côté de la maison de l’Abbesse de Saint Pierre.</p>
<p>Le conseil municipal en demandait la réparation dans la huitaine.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/10/22/Averse-de-grele#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1042Eau de vie vendue au détailurn:md5:73cacb5ecf7750d991e62c671b5381102008-10-06T15:23:00+02:002008-10-06T15:23:00+02:00micheleLongeville les MetzLongeville les MetzXIXe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/magasin_-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.magasin_-_1_s.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>En mars 1878, une demande avait été faite par les commerçants de la commune pour obtenir l’autorisation de vendre de l’eau de vie au détail, pour l’emporter à domicile.</p>
<p>Le conseil municipal avait été d’avis que les débitants offraient toutes les garanties pour la stricte observation des règlements qui régissaient cette matière.</p>
<p>Le sieur Charles Gouvion épicier, et Théodotre Demange aubergiste à Longeville bei Metz, avaient été autorisés à vendre de l’eau de vie à emporter à domicile.<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/10/06/Eau-de-vie-vendue-au-detail#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1028Retour au 17ème siècleurn:md5:8f679cd30fada54a59ff6f4f8f26bbf92008-09-05T14:38:00+02:002008-09-05T14:38:00+02:00micheleLongeville les MetzLongeville les MetzXIIe siècle <p><strong>Des injures pardonnées</strong></p>
<p>Suzanne Toussaint épouse d’Antoine Le Conte, avait reconnu avoir proféré le 16 mars 1637 des injures contre Marie Boudin, la traitant à plusieurs reprises de <strong>putain</strong>. Suzanne avait demandé pardon, disant qu’elle ne le pensait pas et qu’au contraire elle tenait Marie pour une honnête femme de bien. Celle-ci après confrontation devant l’échevin de justice de Longeville, lui avait accordé son pardon.</p>
<p>Le 9 décembre 1637 un accord avait été passé entre Daniel Bringre batelier demeurant à Metz et Nicolas Lalement chartier demeurant à Longeville.
Des paroles injurieuses avaient été proférées par ledit Lalement contre l’honneur de Daniel Bringre.
Nicolas Lalement n’avait pas souvenir de l’avoir injurié et s’il lui avait échappé des paroles mal sonnantes contre l’honneur de Daniel et de sa femme, il en était marri. Il ne voulait pas maintenir ces paroles, car il les avait en estime d’homme de bien et de femme digne.
Ledit Bringre avait été satisfait que Nicolas Lalement reconnaisse les paroles d’un soir.</p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/09/05/Retour-au-17eme-siecle#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/1002Le curé commente la vie religieuse en 1807urn:md5:d562c455bb113db8244f762014b798592008-07-21T16:01:00+02:002008-07-21T16:01:00+02:00micheleLongeville les MetzautrefoisLongeville les MetzXIXe siècle <p>L'église était en bon état, cependant il n'existait pas de presbytère. Des habitants riches ou pauvres se dévouaient pour la décoration de l'église, dont les bancs avaient été loués pour la première fois cette année là.</p>
<p>Chaque famille offrait à tour de rôle le pain bénit. Selon leur moyen il leur en coûtait de 2 décimes à 12 francs.</p>
<p>Le catéchisme avait lieu tous les dimanches après les vêpres et deux fois par semaines pendant les trois mois précédant la communion.</p>
<p>Deux élèves se destinaient à l'état ecclésiastique : Jean Baptiste Guitte un jardinier âgé de 27 ans et Louis Etienne seulement âgé de 9 ans.</p>
<p>Le maître d'école réunissait les élèves des deux sexes et de tous âges lorsqu'ils voulaient bien venir à l'école. La plupart préféraient courir sur les routes et dans les champs à l'heure de l'instruction.</p>
<p>La commune était composée de 104 ménages pour un total de 340 âmes.<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/07/21/Le-cure-commente-la-vie-religieuse-en-1807#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/944Les réverbèresurn:md5:d1a017c4144cda13b622fb977ee8570c2008-06-28T18:06:00+02:002013-03-17T21:58:04+01:00micheleLongeville les MetzLongeville les MetzXIXe siècle <p>Le conseil municipal avait envisagé en novembre 1866 l’achat de cinq réverbères pour éclairer la traversée du village.</p>
<p>La route impériale n° 3 était très fréquentée par les voitures publiques, les omnibus, les voitures particulières et même par quantité de piétons jusqu’à une heure assez avancée de la nuit. Faute d’éclairage des accidents pouvaient survenir surtout en hiver.</p>
<p>Une somme de 400 francs avait été votée pour l’achat des réverbères à placer en certains endroits du village.</p>
<p>Il avait été accordé annuellement une indemnité de 5 francs par réverbère, au garde de police chargé de leur entretien et de l’allumage.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/reverbere_bis-_1.jpg"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.reverbere_bis-_1_sq.jpg" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a><strong>Cadeau de Noël l’éclairage avait commencé le 24 décembre 1866.</strong></p>
<p>En 1877 le sieur Denis, cordonnier, était en charge de l’allumage des réverbères. Rétribué par un conseiller municipal, ce dernier rentier, avait déclaré ne plus vouloir assurer le payement du salaire à compter du premier janvier 1878.</p>
<p>Le maire avait proposé la continuation provisoire de ce service par le sieur Denis.</p>
<p>Plusieurs habitants avaient proposé précédemment une quote-part pour les dépenses de l’allumage, si les ressources de la commune n’étaient plus suffisantes pour assurer cet éclairage.</p>
<p>Devant l’urgence de la situation le maire avait proposé d’ouvrir une souscription.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/06/28/Les-reverberes#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/923Stade de football et circulationurn:md5:152110f76530a3ff4d35ec9e73a8fa392008-05-22T18:11:00+02:002013-03-17T21:46:23+01:00micheleLongeville les MetzLongeville les MetzXXe siècle <p><strong>Les problèmes de circulation les jours de match ne datent pas d’aujourd’hui.</strong></p>
<p>Un match de football Metz – Rouen était annoncé pour le 30 décembre 1934. Environ 7 à 8.000 personnes étaient attendues au stade, mais aussi des autobus et des centaines de voitures.</p>
<p>Habituellement à la sortie du match tous les dimanches, il y avait déjà des difficultés de circulation. De nombreuses autos passaient sur le pont dans les 2 sens, alors que les 2 à 3.000 spectateurs quittant le stade se bousculaient entre les voitures.</p>
<p>Vu l’importance de la manifestation du 30 décembre, à la fin du match vers 15h30, un embouteillage sur le pont était à prévoir.</p>
<p>Pour répondre aux difficultés de circulation, la gendarmerie obligerait les voitures à franchir le pont au ralenti afin que les piétons engagés ne soient pas renversés.</p>
<p>La solution aurait été d’élargir le pont en le flanquant de deux passerelles réservées aux piétons.</p>
<p>La ville de Metz devait prendre la décision de devenir définitivement propriétaire du stade, avant le 15 février 1935. La question des voies d’accès devait alors faire l’objet d’une étude approfondie.</p>
<p>Chaque jour de match il y avait en plus des gendarmes de service dans l’enceinte du terrain de sport, un chef et 4 gendarmes pour assurer la circulation sur le pont Saint Symphorien.</p>
<p>Il paraissait impossible d’arrêter tous les automobilistes pendant environ 20 minutes sur la route stratégique pendant l’écoulement de tout le flot de piétons.</p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/autos-_1.jpg" title="Les autos d'avant-guerre"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.autos-_1_t.jpg" alt="Les autos d'avant-guerre" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br /></p>
<p><strong>L’ordre donné par la gendarmerie en janvier avait été le suivant :</strong></p>
<ul>
<li>Interdiction de circuler vers Longeville pendant la sortie du match,</li>
<li>Faire ranger les voitures allant vers Metz à la queue-leu-leu sans intervalles.</li>
<li>Dès qu’une file de 15 autos était prête, la faire circuler à allure réduite, les piétons ayant à leur tour le devoir de faire attention et de se ranger sur les trottoirs.</li>
<li>Après le passage de cette file arrêter un instant les voitures pour laisser passer les piétons, ensuite faire passer une nouvelle file de 15 voitures.</li>
</ul>
<p><strong>Le maire de Longeville avait pris le 27 août 1935 les dispositions suivantes pour éviter les accidents.</strong><br /></p>
<ul>
<li>tout stationnement dans la rue du bras mort donnant accès au stade était interdit à l’occasion des matchs de foot.</li>
<li>toute circulation automobile sur le même chemin était interdite 30 minutes avant le commencement et 30 minutes après la fin des matchs.</li>
<li>des écriteaux signalaient ces interdictions</li>
<li>les contraventions étaient constatées et poursuivies conformément aux lois.</li>
</ul>
<p><strong>Le préfet avait pris l’arrêté suivant en février 1936.</strong><br /></p>
<ul>
<li>La circulation et le stationnement des voitures sur la route stratégique étaient complètement interdits entre le carrefour du boulevard Clemenceau sur la commune de Metz, jusqu’à l’entrée du parc à voitures du stade, sur la commune de Longeville, à partir de 13 heures et jusqu’après la sortie des spectateurs.</li>
<li>Les véhicules venant de Longeville pour se rendre à Metz devaient obligatoirement passer par le Ban Saint Martin. L’accès de la route stratégique n’était permis qu’aux voitures se rendant au stade et qui ne pouvaient stationner que dans le parc ou sur la route mais en dehors de la zone délimitée.</li>
<li>Les véhicules venant de Metz et se dirigeant vers Longeville devaient obligatoirement passer par le boulevard Poincaré, le pont des morts et la route nationale 3.</li>
<li>Ceux allant au stade devaient s’arrêter au carrefour qui précède le canal et se garer sur le boulevard Clemenceau, rue Saint Symphorien ou rue de Salis.</li>
<li>A la sortie du stade les véhicules garés dans le parc à voitures ou en stationnement sur la route stratégique devaient prendre la direction du pont du Sauvage pour regagner la route nationale 3.</li>
<li>Les voitures en stationnement sur le territoire de Metz ne pouvaient emprunter la route stratégique qu’après la levée du service d’ordre.</li>
</ul>
<p><strong>Le mois suivant l’arrêté du préfet, celui-ci donnait pleine et entière satisfaction aux habitués des rencontres sportives.</strong></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/05/22/Stade-de-football-et-circulation#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/900Difficile hiver à Longevilleurn:md5:9ebc6575f83dcbe41fd9ba28fabf994e2008-05-02T15:30:00+02:002013-03-17T21:40:26+01:00micheleLongeville les MetzLongeville les MetzXIXe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/rude_hiver_-_2.jpg" title="Hiver"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.rude_hiver_-_2_t.jpg" alt="Hiver" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>L’hiver 1879/1880 ayant été très rude, un comité privé s’était constitué pour fournir des aliments aux nécessiteux de la commune. <br /></p>
<p>Le conseil municipal en février 1880 avait refusé de participer à l’organisation d’une souscription visant à fournir des plants de pommes de terre aux plus pauvres de la commune. Il avait chargé le comité privé de s’occuper de la fourniture des plants lorsque le moment de planter les pommes de terre serait venu. <br />
<br /></p>
<p>Le 9 mars 1880 l’administration du tramway avait demandé à être dégagée de l’obligation d’enlever en hiver la neige sur les rails.<br /></p>
<p>Le tramway ayant profité à la commune, le conseil municipal avait décidé qu’à l’avenir ce soit aux habitants d’enlever la neige sur la voie ferrée, sous réserve toutefois que l’administration du tramway leur facilite cette tâche de son mieux.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/05/02/Difficile-hiver-a-Longeville#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/884Oh!!!urn:md5:a26bb34207e7a3386ef27c61caf209cb2008-04-09T15:41:00+02:002013-03-17T21:32:40+01:00micheleLongeville les MetzLongeville les MetzXIXe siècle <p><strong>Conseil municipal du 14 juin 1839</strong></p>
<p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/plongeon_-_2.jpg" title="Baignade"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.plongeon_-_2_t.jpg" alt="Baignade" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Vu que beaucoup de personnes se baignaient journellement nues, sur le petit pré donnant sur les jardins de derrière le village. <br />
Que des lois et règlements particuliers punissent comme attentat aux mœurs et à la morale publique toute personne qui se trouverait en contravention. <br />
Arrête qu’à dater de ce jour il est expressément défendu de se baigner dans la rivière qui longe les jardins de derrière le village d’une extrémité à l’autre.<br />
Qu’il sera dressé procès verbal contre ceux qui s’y baigneront. Le présent arrêté est affiché et annoncé au son de la caisse.<br /></p>
<p>Signé : le Maire.<br />
<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/04/09/Oh#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/865An deux de la République française une et indivisibleurn:md5:15729d12f22bf949988fa8f86e2899c62008-03-24T18:16:00+01:002013-03-17T21:27:59+01:00micheleLongeville les MetzLongeville les MetzXVIIIe siècle <p><a href="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/fusils-_1.jpg" title="Les fusils"><img src="http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/public/images/michele/Longeville/.fusils-_1_t.jpg" alt="Les fusils" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>En septembre 1793 à Longeville les Metz, dix à douze fusils qui appartenaient aux concitoyens, ayant besoin de réparations avaient été remis en état par un armurier.<br />
<br />
Quant au tambour il avait été porté chez un peintre chargé de faire disparaître les fleurs de lys qui y étaient encore apparentes .Une baguette avait aussi été achetée pour remplacer celle qui était cassée.<br /></p>http://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/03/24/An-deux-de-la-Republique-francaise-une-et-indivisible#comment-formhttp://promenade.temporelle.free.fr/dotclear/index.php/feed/atom/comments/853